Caverne des rêves , des fantasmes, des poèmes, des lettres d'amour,des folies etc...

Égarée dans les tumultes de la dépression,
je suis enchaînée par le temps qui s’écoule sans que je puisse un instant être heureuse.
J’ai perdu le sens de l’humour.
Trop souvent je ne suis qu’un spectre qui ne fait que passer…
Quand je me regarde,
je suis insatisfaite face à ce petit être fragile aux airs affolés ou pathétiques.
Alors je serres les points,
cherchant vainement à me protéger.
Mais il est trop tard,
je suis emprisonnée,
mon mental s’est arrêté,
je suis la male aimée.
Et je resterai dans vos mémoires
comme un fantôme hurlant à vos chevets,
hurlant de colère,
Hurlant de tristesse,
hurlant de ne pas avoir su se faire aimer.
Sur la terre ,
un ange pourrait se perdre à jamais.
Et de là-haut on ne le reconnaîtrait même plus,
et de là-haut on ne l’aiderait même plus.

Sur un lit de pétales de rose,
Après le rituel, la nuit d’amour,
Je serai ta prose,
Tu seras l’artiste pour toujours.
Mais encore, faut il que j’ose…

Oh oui, je le veux
A toi m’offrir pour l’éternité.
Me retrouver entre tes bras est mon vœux.
Entre les draps , je frétillerai…

Je serai ta proie…et à jamais tu t’en souviendras !
Ô mon Prince charmant , je ne rêve que de toi !
Je m’offrirai, je me donnerai à toi !
Et tu m’aimeras , tu me chériras.

Je me laisserai embrassée du cou aux cuisses entre les couvertures.
Tu rentreras en moi et ensemble nous toucherons les étoiles, crois-moi…
Je gémirai comme un animal blessé , après que tu aies de ma robe déchiré les coutures.
Pour découvrir un corps nu encore pure…
Toute entière, tu me sublimeras.
Au milieu de la passion , tu m’adoreras.



En quête du Vrai!

Dans le sentier obscur de la Vérité,

j’avance en ton nom,

en homme solennel en quête du Vrai,
j’implore ton Pardon.

C’est par la maladie que je découvre la poésie,
en femme cynique et vertueuse que mon âme voyage à l’Infini.
Mais je ne serai jamais heureuse,
aveuglée par ta Lumière sinueuse.

J’irai cueillir les tulipes noires et les marguerites bleues que je mettrai en mon placard en souvenir des Cieux.
J’irai boire l’eau de la fontaine.
J’irai parler à Madeleine,
Je te dirai parfois adieu près du clocher de Salème mais c’est avec l’orgueil des damnés que je t’embrasserai.

C’est par la Douleur que j’ai appris à reconnaître le leurre,
Mais je t’en prie, sois plus sage en mon cœur et laissant ces nuits d’agonie.

Je passe vers le Spleen du Paradis perdu.

C’est sur le sentier mystique,
Dans la solitude d’un cœur magique que je t’ai vu.
Ne jalousez pas les jouissances du solitaire en quête du Vrai,
Mais suivez en le Chemin.