(Et ce fut la plus grosse mise à nue que je n’eux jamais faite…)
Encore une foi, mon subconscient dépasse ma réalité et me pousse à te révéler une ribambelle de mots, sans aucun doute, sans queues ni tête. Déprimer et se dire que l’on est tellement unique en nous même que personne ne voudra de nous. Mais on se force à festoyer, l’alcool coule dans nos veines et on se meurt partiellement. On touche à tout, on snif, on fume, on boit on baise…Et tout ça dans l’unique but de se sentir exister. On frôle le coma, on s’en remet. Mais notre mal est toujours bien réel à notre réveil. On se borde de fantasme qu’on réalise bien entendu. Et on recommence. On n’en voit pas la fin. On n’a qu’un seul mot à la bouche : Débauche. Mais ne nous cachons rien, ce « on » tant employer est en faite un « je ». Et oui, voila ce qui résume quelques années de ma vie ; Pitoyable n’est-ce pas ? Mais une nuit en apparence égale aux autres, une arrivée en boîte pourtant différente. On respire un bon coup, on ouvre les yeux, et là…On le voit. On l’observe, on lui parle, il nous fait rire, tant rire. Il est mignon, plutôt, très mignon même, il est soul, il est…mais il a une copine. Et encore un. Notre équivoque s’envole dans les bras d’une autre, et notre espoir aussi. Dans les bras d’une POUF, comme le sont toutes ces filles qui sortent aves nos idéaux. Pourtant je ne vois que lui, n’entend que lui. LUI, simplement lui. Et le temps passe, et je passe avec lui, mais au fond, comme une évidence, il est toujours là. Et même, lorsque l’on se réfugie dans les bras d’un autre, il est toujours là. Il faut se l’avouer, il ne passera pas. ET quand on est sur le point de l’oublier, d’avancer, de ne plus se retourner, il repointe le bout de son nez. Il est là devant nous, bien réel, et l’on n’a qu’une envie : se taper la tête contre les murs, si fort, pour tout oublier. On le revoie et tout ce qu’on a vécu remonte, réapparait, sort de sa cachette et refait surface. On essaye de lui parler, on s’y prend mal, très mal, l’alcool n’arrange pas l’affaire…Et il nous regarde l’embrassant, elle, c’est ce qui pouvait nous faire de plus affreux. Flo, tu es le premier avec qui je me dis que ça aurait pu marcher, vraiment marcher, et si je t’écris ce mail, ce n’est pas dans l’espoir d’une réponse ou d’un geste de ta part. Non, c’est juste pour moi, pour avancer, pour ne rien regretter, et te dire tout ça me soulage d’un poids. Le ridicule ne tue pas, certainement pas (sinon je serais sans doute morte plus d’une centaine de fois ^^), mais j’avais besoins de te dire tout ça. Je fais de l’écriture ma thérapie, je suis comme ça. On sera certainement amener à se voir quelques fois, et ce que je t’ai dis là n’affluera pas sur mon attitude envers toi, et j’espère que ce sera de même pour toi. Je ne souhaite aucun malaise entre nous, car il n’aurait pas raison d’être, du moins, je pense. La franchise est une des choses les plus importantes il me semble.
Et je me résous à être indifférente et digne plutôt que malheureuse et pathétique.
PS : j’aurais espérer ne pas t’envoyer ce mail, et si tu l’as lu, je souhaite que tu ne te souviennes que d’un seul mot :
TAMPIS