( D ) ébauche de vie

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

?

22 mars 2009 à 21h56

Zut . Zut . Zut .

Il me semble que la lune ne brille plus ce soir. La dernière lueur de mon désespoir habituelle s'en va au loin, se cacher derrière ce monde répugnant. Comme à mon habitude, un insatiabilité me hante, et ce, du matin au soir. Je suis comme obsédée, désemparée, épouvantée et outrée. Usée de toi, de tes dires tant redoutés et de tes baisers tant réclamés..
J' incinère ma mélancolie et me retrouve comme je le fut, un temps. Libre. Mais où est donc passée ma liberté? Où est-il le temps où les fleurs ne fanaient pas?
Mon éminente instabilité me ronge jusqu'aux os. Je ne veux plus respirer de peur de m'étouffer, encore une foi..JE NE VEUX PLUS.
Je souhaite, au plus profond de moi, ne plus décollée de mon sanctuaire nocturne jusqu'à l'éternité. Je veux rester, allongée, immaculée de tout mon dégout et de tout mon amour, mon amour.
Vide moi la tête, à coup de je t'aime, je t'en supplie ; gueule moi et dégueule moi tes sentiments, je veux te les renvoyer plus fort encore...

Et par dessus tout,OUBLIE-MOI car je ne t'aime pas et je ne t'ai jamais aimer.

« Juste une illusion…à peine une sensation »

22 mars 2009 à 22h04

( texte datant du 11/03/09)

C’est comme se sentir aussi vide qu’un courant d’air. Se gerber dessus, et ne pas se nettoyer. Aimer cette sensation de saleté, de crasse dégoulinante comme les larmes du soir. Envouter par cette sale odeur, on ne peut plus s’en passer… ET POURTANT JE LA HAIE, je ne peux plus supporter se dégoût obsessionnel permanent. JE NE PEUX PLUS ! Je suis lasse de tout et de rien. Incapable de me sortir de cet infâme engrenage, noyée dans des illusions perdues. La lueur de ton corps qui s’efface au loin, prend moi la main et ne la lâche plus, JAMAIS. Je capture ton odeur pour m’en imprégner toute entière, mais en vain, je me sens toujours, pareil. J’aspire à ne plus te retrouver dans mes pensées. Je vote l’abolition des tes habitudes conventionnelles. JE VOTE. Et je m’éloigne, encore et toujours, de plus en plus loin, mais mes jambes ne me soulèvent plus, mon cerveau n’est qu’une bouillit dégoutante. Je prends mes jambes à mon coup et mes cils papillonnant heurtent le sol de plein fouet. Je ne me relève pas, je reste cœur au sol. Ne m’en veut pas de plus me retenir, je suis, simplement. Et j’essuie encore, j’essuie encore tes traces qui me recouvrent. Je me frotte la peau plus fort jusqu'à ne plus en avoir. Je descends de ce nuage sur lequel j’étais si bien, mais mon bras reste accrocher. Ma main se crispe, mes doigts se replient sur ce que l’on fut. Sur un NOUS ?? Juste sur cette fameuse, trop fameuse illusion. Je ne peux m’arrêter de ressasser tes gestes, tes mots me caressent toujours, se glissent dans tous ces endroits improbables. Je ne puis, j’en suis navré, esquisser le moindre sourire, la moindre envie de te les rendre. L’amertume m’évince de toutes formes de compassion. Et je ne veux que mon malheur, je le souhaite au plus profond de moi, ce ne sont pas des paroles en l’air. Car l’air c’est du vent, et le vent emporte tout, disperse ces proies et les rend invisibles, inaudibles…
Souviens toi lorsque je n’existais pas, souviens toi quand je n’étais que rien, quand j’existais seulement dans ton inconscient !
Flo, riant, je m’en souviens comme si c’était hier. Mais ça m’apparaît pourtant autant que si je me roulais par terre en robe Manoukian, criant la bouche pleine que JE T’AIME.
Zut. Zut. Zut. Je t’engueule et te gueule tous mes maux, je t’emmerde au plus profond de mon existence. Ce n’est qu’un rêve. Pince-moi. PINCE-MOI. Oh pince moi encore, je t’en supplie et sois prêt à m’immoler si je me réveille, car je NE veux pas revenir à cette mortuaire réalité, je veux rester enfermer nouée autour de toi ; nous serions liés à tout jamais.

« Ensemble c’est tout »

F.

Espoir d’un soir,

22 mars 2009 à 22h10

(Texte datant du 14/01/09)

« On a jamais tout ce que l’on veut dans la Vie »…Certes, mais ce qui est sur, c’est que l’on a tout ce que l’on ne veut pas ! Comble de la perfection existentielle, vivre pour être malheureux, finalement c’est ce qu’on fait tous, et l’on attend sagement chez soi que le bonheur frappe à notre porte. En vain. On se berce de lueurs d’espoir : « Reviendra-t-il ? ». On se rêve dans d’improbables situations, et on s’achève à la confrontation de notre triste réalité. On pense : « M’aimera-t-il,... un jour ? », mais on connaît déjà la Réponse à cette question récurrente. Mais on s’y refuse et on se complait grâce à, seulement, quelques lettres O-U-I.
Et je me demande quel abrutit nous a sortit un jour, tel une illumination incongrue « l’espoir fait vivre » ? Car si l’espoir en quête d’un amour voué à l’échec fait vivre, l’amour, lui, nous conduit directement aux pieds de ce gentil Cerbère. Brave bête. Esclave de sa condition, tout comme nous… De surcroit, pourquoi alors s’acharner à courir après l’impossible, tout en espérant que ce soit possible, niant cette tristesse qui nous fait face et jubilant de notre fantasme ?
« Si j’étais célibataire, je t’aurais fais l’amour sept fois, juste là » m’a-t-il dit. Mais pourquoi donc les pères fondateurs de notre langue maternelle ont-ils inventé le « si » ? Afin d’exprimer des possibilités qui n’auront jamais lieu ? Oh cruels qu’ils ont été ! Et pourquoi cette fille plutôt que moi ? Car en y réfléchissant bien , SI il était célibataire, il m’aurait choisit… moi…plutôt qu’elle (je suppose), alors qu’attend-il pour se donner les moyens d’accomplir ce Si ?
Une certitude est établie, c’est que moi, je me donnerai les moyens de le réaliser pour lui, tout en essayant de l’effacer de moi..Mais gommer son nom de ma vie pour mieux le réécrire ? Voila ce qu’est l’espoir : croire, simplement croire…attendre.
Et si je souhaite rayer l’Espoir de mon vocabulaire, ma bouche n’aura que faire de mieux le prononcer, mon cerveau de mieux le conceptualiser. Je m’abandonne donc à cette idée de ne jamais le posséder, je stop ma réalité sur ces deux moments passés et m’en retourne au pays des rêves.
Il est une 1h34 en ce samedi 17 Janvier, et je m’en vais me coucher.

Post sriptum : Je n’éprouve point d’amour pour toi, seulement pour ce que l’ON aurait été.

Post sriptum 2 : « L’espoir fait vivre » !

Une lettre [ mais certainement pas d'Amour]

26 mars 2009 à 22h38

(Et ce fut la plus grosse mise à nue que je n’eux jamais faite…)


Encore une foi, mon subconscient dépasse ma réalité et me pousse à te révéler une ribambelle de mots, sans aucun doute, sans queues ni tête. Déprimer et se dire que l’on est tellement unique en nous même que personne ne voudra de nous. Mais on se force à festoyer, l’alcool coule dans nos veines et on se meurt partiellement. On touche à tout, on snif, on fume, on boit on baise…Et tout ça dans l’unique but de se sentir exister. On frôle le coma, on s’en remet. Mais notre mal est toujours bien réel à notre réveil. On se borde de fantasme qu’on réalise bien entendu. Et on recommence. On n’en voit pas la fin. On n’a qu’un seul mot à la bouche : Débauche. Mais ne nous cachons rien, ce « on » tant employer est en faite un « je ». Et oui, voila ce qui résume quelques années de ma vie ; Pitoyable n’est-ce pas ? Mais une nuit en apparence égale aux autres, une arrivée en boîte pourtant différente. On respire un bon coup, on ouvre les yeux, et là…On le voit. On l’observe, on lui parle, il nous fait rire, tant rire. Il est mignon, plutôt, très mignon même, il est soul, il est…mais il a une copine. Et encore un. Notre équivoque s’envole dans les bras d’une autre, et notre espoir aussi. Dans les bras d’une POUF, comme le sont toutes ces filles qui sortent aves nos idéaux. Pourtant je ne vois que lui, n’entend que lui. LUI, simplement lui. Et le temps passe, et je passe avec lui, mais au fond, comme une évidence, il est toujours là. Et même, lorsque l’on se réfugie dans les bras d’un autre, il est toujours là. Il faut se l’avouer, il ne passera pas. ET quand on est sur le point de l’oublier, d’avancer, de ne plus se retourner, il repointe le bout de son nez. Il est là devant nous, bien réel, et l’on n’a qu’une envie : se taper la tête contre les murs, si fort, pour tout oublier. On le revoie et tout ce qu’on a vécu remonte, réapparait, sort de sa cachette et refait surface. On essaye de lui parler, on s’y prend mal, très mal, l’alcool n’arrange pas l’affaire…Et il nous regarde l’embrassant, elle, c’est ce qui pouvait nous faire de plus affreux. Flo, tu es le premier avec qui je me dis que ça aurait pu marcher, vraiment marcher, et si je t’écris ce mail, ce n’est pas dans l’espoir d’une réponse ou d’un geste de ta part. Non, c’est juste pour moi, pour avancer, pour ne rien regretter, et te dire tout ça me soulage d’un poids. Le ridicule ne tue pas, certainement pas (sinon je serais sans doute morte plus d’une centaine de fois ^^), mais j’avais besoins de te dire tout ça. Je fais de l’écriture ma thérapie, je suis comme ça. On sera certainement amener à se voir quelques fois, et ce que je t’ai dis là n’affluera pas sur mon attitude envers toi, et j’espère que ce sera de même pour toi. Je ne souhaite aucun malaise entre nous, car il n’aurait pas raison d’être, du moins, je pense. La franchise est une des choses les plus importantes il me semble.


Et je me résous à être indifférente et digne plutôt que malheureuse et pathétique.


PS : j’aurais espérer ne pas t’envoyer ce mail, et si tu l’as lu, je souhaite que tu ne te souviennes que d’un seul mot :




                                                TAMPIS

Ne plus

4 avril 2009 à 12h31

Je ne trouve plus les mots pour décrire mes ressentis. Ma page reste blanche, l'encre de mon Mont Blanc s'efface au fils des lignes. Un sentiment d'inaccessibilité traverse mon corps tout entier. Je suis lasse d'un rien. Je suis vide de tout. Sincèrement. Je ne crois plus en rien. Tous mes rêves se sont oubliés, mes croyances sont abandonnées. Je ne sais plus. Je parcours aisément ce long fleuve tranquille que doit être la vie. Je ne rame pas, le vent ne pousse gère non plus. Je glisse, stagne. ET une foi pour toute je suis naufragée de la Déchéance, elle m'emporte avec elle.

Amen!!!