Butterfly'Stories

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

Introspection

17 juin 2008 à 22h02

Comme à chaque fois, par où commencer?
Une vie. Ordinaire, ressemblant à plein d'autres. Rythmée de gestes quotidiens, entrecoupée de moments inattendus. Pourquoi ne pas prendre le temps de l'écrire? Faire en sorte de bannir le futile pour mettre en lumière l'essentiel.

Instant privilégié que de se retrouver face à soi-même et d'avoir encore quelque chose à se raconter...

Bientôt les vacances et pourtant le temps est à l'orage. Rien de plus frustrant en cette fin d'année pour nous, pauvres étudiants qui croulons encore sous les inters, de ne pas avoir un seul rayon de soleil, aussi mince soit-il, traverser la fenêtre pour égayer nos journées. Tous proches du burn out, certain ont déjà craqué. Il pleut... et nous on désespère; le mot revient sur toutes les bouches, mettant en évidence mon propre cas, sans toutefois oser me l'avouer: SOLITUDE.

"L'enfer est tout entier dans ce mot: solitude."
Victor Hugo

Et même dans une foule, je ne peux m'empêcher de le ressentir. Je le fuis... je repousse ces moments, seule dans ma chambre à ne pas savoir quoi faire de moi-même. Surtout ne pas penser à la réalité froide de l'instant présent. L'ordinateur allumé, je garde un semblant de contact, me rassurant avec la sensation familière des touches qui me connectent au reste du monde, pourtant aussi seul que moi.
Je ne me suffis pas et je ne veux pas y arriver. Constamment à la recherche de l'autre qui me comblera.
Je fuis, j'ai peur des questions d'avenir, de l'intangible et je me rassure par des gestes simples, mille fois répétés. Effrayée de vivre, d'avoir mal, de souffrir ou même de rire, ces moments sont bien trop courts.
Je frôle la démence, l'habitude laisse place à la lassitude. Désillusionnée, "blazée d'la life" comme dirait Kayna. Pas encore 20ans, tout à découvrir et envie de rien.
Mais l'espoir, la rage est belle et bien présente, sinon je n'écrirai pas. Tout change... dukka est la condition humaine, mais rien n'est permanent.
L'état dans lequel je suis non plus.
You wish!!

Lui

19 juin 2008 à 18h19

Qui est-ce? Que dire de "lui"? Dois-je y mettre un nom? Je me délecte de le prononcer... Deux syllabes, une caresse derrière les dents et une voyelle douce.
Je pourrais le décrire, je pourrais commencer depuis le début, depuis la fin, je pourrais le détester. Je voudrais tout raconter et rien, car je voudrais l'oublier.

Je le connais du bout de mes doigts, de tous mes mots, j'ai exploré tout ce qui pouvait être caressé, j'ai absorbé toutes ses pensées et les ai aliénées aux miennes. Je ne peux plus m'en détacher. Je n'en ai pas la force, je ne lutte plus et me laisse emporter par le courant en espérant qu'il ne m'amène plus à lui.
Je l'ai aimé et détesté, mais jamais il ne me laissera indifférente.

De la première fois où je l'ai rencontré, déjà amoureux alors que l'on ne se connaissait pas; sous la pluie, 14ans et encore trop à vivre, moi 12 et tout à espérer, jusqu'à la dernière fois où je l'ai entraperçu, plein de haine; j'ai toujours su qu'il était mon homme, cette moitié que tout le monde cherche et que j'avais trouvé.

7ans, c'était mon ami, mon âme, mon amant, ma vie, mon amour. Ma haine, mon désespoir, mon tout. Le remède à mes peines, ma douleur, mon repère, celui qui me faisait divaguer. Je n'étais plus moi-même et trop de tout ce que je suis avec lui.

Lui, c'était blanc ou noir et moi sans lui j'étais perdue.

Je l'ai entraîné dans tout ce qui pouvait être le plus malsain et lui m'a traîné jusqu'à ce que je ne sache plus qui je suis.
On a tout partagé, trop ou pas assez, il m'a réinventé et moi je rêvais...
Les sentiments d'une jeunesse perdue, nous on la voyait dorée. Emotion fulgurantes, on s'est tout donné, sans ou avec condition. Jeunes et naïfs, on a pas vu le temps nous rattraper. Les années passaient et je comptais plus les cris, les larmes, le nombre de téléphones éclatés contre les murs, les supplications, les remords et les hontes que la simplicité d'un moment passé ensemble, des rires ou des éclats et de l'amour avec un grand A.

Je ne sais pas si je regrette.
Je sais qu'il me manque... que des fois même à mes côtés il me manquait.
Je sais qu'aucun homme ne pourra l'égaler dans le summum de mon plaisir ou dans les abîmes de sa basesse.
Je ne sais pas ce qu'il ressent et ce qu'il en adviendra.
Je ne sais même pas si je l'aime encore.
Je sais que j'ai peur... De, et sans lui.

Incertitude

20 juin 2008 à 16h34

Je ne peux plus en avant. Entendre les mêmes questions résonner dans ma tête, ça en devient insupportable, lassant.

De la musique triste dans un casque argenté.

Une note écorchée.

Une larme qui a séché, je goûte le sel sur le bord de ma lèvre.

Et les questions reviennent, toujours les mêmes.

Isolée dans une prison de verre. Je suis vue, mais non entendue.

Une goutte

Une goutte

Encore une

A en devenir fou.

Le marchand de sable

22 juin 2008 à 23h47

Quand je pense que l'on dort un tiers de notre vie - en comptant une moyenne de 8heures par nuit - ce qui reviendrait à dire que 90ans de vie équivaut à 30ans de sommeil.
30ans de rêves, de cauchemard et de néant.

Ce temps que l'on perd, couché dans notre lit, petit ou grand, ou dans celui d'un inconnu rencontré un soir de brume, près du corps rassurant de l'être aimé, sur un canapé défoncé dans une atmosphère de fin de soirée arrosée, sur la banquette arrière d'une voiture, dans la rue sur un banc à se les geler, ou dans quel autre endroit incongru encore...

Mais si on ne perdait pas ce temps, les yeux fermés ou à demi, à s'agiter, à bailler, à somnanbuler, à se retourner, à marmonner ou à rester tranquille les poings fermés...

Imaginons ce que l'on pourrait bien en faire.

Première vision

23 juin 2008 à 23h38

Elle portait ce jour-là un dos nu noir qui contrastait avec sa peau blanche comme neige. Elle me faisait penser à une poupée en porcelaine tellement elle avait l'air fragile et douce. Je m'imaginais déjà la parcourir de mes doigts comme je caresserais de la soie. Une étoffe légère et précieuse.

Seconde vision

23 juin 2008 à 23h41

Je remarquai tout d'abord la marque inscrite sur la branche. DIOR en lettres discrètes, mais entouré de strass. Une branche d'ailleurs très large, mais bien ajustée sur son oreille. C'était de grandes lunettes qui lui mangeaient la moitié du visage. On aurait dit une star voulant passer incognito. Pourtant on ne pouvait pas la rater, la monture était rouge, rouge sang sur ce visage blanc.
Je n'attendais plus qu'elle les enlève.

L'amour (!)

24 juin 2008 à 22h42

C'est beau l'amour paraît. ça te change une personne, oui oui, jte jure. on voit tout rose, on est heureux... la vie est belle et les oiseaux chantent.

On est jaloux aussi, on devient possessif. On se sent différent, ça c'est sûr. Les papillons dans le ventre, vous connaissez non? Et les coups de fils dans le genre parano, ah non, ça pas, d'accord...

Etre amoureux, c'est se découvrir, avoir un autre regard sur soi-même par celui de l'autre, c'est magique! Et ce regard qui tue, car on sait qu'on est plein de défauts, mais bon faut arrêter aussi.

Bien sûr, l'amour rend aveugle, si bien que lorsqu'on en sort, on est ébloui... ah non, plus rien n'a d'éclat, c'est vrai.

Alala, l'amour c'est tellement agréable qu'on le cherche tous et qu'on le cherchera toujours...

Time's up

26 juin 2008 à 0h13

Il suffit d'un battement d'ailes... et tout change. La vie bascule, tu la vois au ralentis, le moment décisif tout s'arrête. Un cri te remplit tout entier, mais il ne se manifestera pas, car le temps s'est déjà écoulé.

Le temps de cligner des yeux... et tout s'en va. Ce qui avait un sens n'est maintenant qu'un mirage. L'erreur est de croire que tout peut s'oublier, mais avec l'âge on apprend que ce sont des mensonges et de toute façon, tu n'es plus un enfant.

L'espace d'un instant... et tout paraît possible. Car tu es là, ou pas, mais on s'en fout. Le rêve est présent et te recouvre de son voile doux, les yeux fermés, et une confiance absolue, guidé face à l'inconnu tu t'abandonnes.

Une seconde ne suffit pas pour tout effacer, la Raison est cruelle, me rappelle que même l'éternité ce n'est pas assez.

Ndlr: "Un battement d'ailes peut changer le monde, Oli."

Ma peur au ventre

26 juin 2008 à 22h58

Elle es là, je la sens.

Tapie dans l'ombre, elle me guête.

Sombre et vicieuse, n'attend plus que je tombe.

Un seul faux-pas...

Je la surveille, la voit du coin de l'oeil

Elle m'obscurcit la vue, de jour en jour elle grandit, se nourrit de mes doutes.

Toujours là, je la vois.

Rampante et trop lâche je lui tourne le dos

Elle me surprend et me coupe le souffle.
Et quand je ne m'y attendrai pas...

Bientôt plus forte que moi, pour l'instant elle m'apprivoise

Attend que je m'habitue à sa présence étouffante

Quand je baisserai les armes et me rendrai, elle m'achèvera.

Un ange passe

29 juin 2008 à 22h49

Silence...

Les mots s'envolent dans le vide, légers et froids. Tout ce qui doit être dit est sans intérêt. On s'est compri, l'important réside dans la présence de l'autre.

Un geste.

Les maux, fantômes de passés enfouis, égratignent nos coeurs assoiffés de tendresse. Et plein de superstition, on les éloigne d'un baiser, d'une caresse au creux de l'épaule. Une douce amitié s'installe, insondable.

Des rires.

Mélodie venue d'ailleurs, des étoiles qui nous regardent, nous entraîne, d'une harmonie depuis longtemps orchestrée, dans une torpeur tranquille qui nous protège.

Témoin éternel, il recueille les regards que l'on se lance, brillants et complices.

Silence...

Butterfly'SK

1 juillet 2008 à 0h59

Je me touche, je me regarde, je me hais.
Je me cache, je mange, je me déteste.
Je pleure...

Je ne m'aime pas, ne me supporte pas, je me dégoûte.
Je veux crier.
Je dois disparaître.
Je veux être belle, je veux une nouvelle vie, je veux être bien dans ma peau et ne pas être en dépendance.
Je dois faire le vide.

Je veux, je dois, je peux me dépasser et enfin être moi-même.
Je ne veux plus suivre les règles, je ne veux pas être comme tout le monde, je ne veux pas envier, je veux que l'on m'envie.
Je serai celle qui dit non.

Je veux tuer ces crises affreuses de boulimie, je ne veux plus avoir de vide à combler, je ne me ferai plus peur.
Je dois tout faire pour lutter contre moi-même.
Je me fais du mal. Je ne serai plus une esclave.

De chenille, je me transformerai en papillon, et je m'envolerai...

Aidez-moi.

Les beaux jours

2 juillet 2008 à 0h21

Une année s'achève, et avec elle tous mes espoirs se fondent entre ici et l'infini, j'attends.

Le stress ressenti toute cette année durant, les pétages de plomb, les montagnes de feuilles et de notes que je transportais de café en café, depuis le collège à la maison. Le nombre de verres bus et de cigarettes consumées autour de ces mêmes verres. Les théories à n'en plus finir, sur la littérature ou l'art...

Et tant d'autres moments perdus pourtant tous dans un but, ceux-ci même qui me maintenaient debout, m'obligeaient à faire face... Tout est laissé à l'abandon pour être repris en cours de route d'ici septembre.

Maintenant j'ai le temps. Et comment je me sens après avoir relâché la pression? Comme une coquille vide, dont on a absorbé, dépouillé de toute sa substance. Comme un rat crevé au bord de la route. Je suis désemparée...
Rien ne peut me rassurer, je reste devant une page blanche et toutes mes pensées à affronter.

SHIT!

Un été de plus, encore un à se demander que faire de ma petite personne. Comment trier toutes mes notes de BAC ainsi que les regrets des jours hivernaux déjà si loin et récupérables que d'une mémoire lacunaire. Sous la chaleur qui m'insupporte, je me traîne et me rends compte que je ne profite d'aucun instant, à vivre de rêves insensés. Pourtant chaque parcelle de mon corps réclame son dû d'eau fraîche et d'amour, d'une peau contre laquelle se blottir puis cette sensation, plus forte se fait sentir et gronde en moi jusqu'à imploser...

J'ai dans la tête ces résolutions, de bête acculée, car on ne m'a laissé aucun choix, apeurée, mais pleine de haine à vouloir crier l'injustice. J'ai dans le coeur cette contradiction à ma propre dignité, fière d'avouer que je n'ai besoin de personne et qui pourtant sauterait directement si l'occasion se présentait. Face à cette dualité, je me retrouve nue et sans défense, à la merci des loups affamés, qui planteraient leurs griffes dans mon coeur tendre.

De la chair fraîche à savourer, ils trouveraient sous la dent une pâte gorgée d'amertume... Lacérée, blessée, en attente éternelle de la personne qui accueillera mon âme égarée...

Je garde

3 juillet 2008 à 2h52

J'ai vu ton visage, moi les cheveux au vent. Les tiens éclaircis par le soleil qui caresse ma peau. Tu regardais au loin, perdu dans un paysage magnifique et je me rappelle tes yeux, remplis d'histoires d'avenir, une musique qui résonnait doucement à mes oreilles, en accord.

Je garde les photos, que tu n'as jamais prises et mes premiers sourires donnés, passante mais conquise. Je garde tes soupirs, au matin des beaux jours, tes yeux qui me désirent sous tes regards à contre-jour. Je garde nos faiblesses, qui nous rendent plus humains, nos silences inutiles et le langage de nos mains.

Il n'y a rien noir sur blanc, seulement ce que je sens; rien ne s'écrit vraiment, seulement ce que je sens.

C'est comme ça que j'nous vois...

Les reflets, dans mes yeux, tous nos rires, pour un rien, la douceur, de mes mots, de lumière, je garde que pour toi, les couleurs du passé, le vent dans mes cheveux, toutes nos nuits, nos mensonges, mais ça seul nous regarde.

Je garde toutes ces lettres, que tu n'as pas écrites, toutes ces phrases que j'attendais, que tu n'as jamais dites. Je garde les blessures que l'on a pu se faire, car on aime sans armure, sans barrière et sans coeur de pierre.

C'est comme ça que j'nous vois...

Plus rien de cela n'a de sens.

Nos points communs, nos lieux communs, toutes ces roses à la main, nous laissent comme un goût de chagrin, comme un mal d'amour... Un mal de chien.

Something's dead, guess what

4 juillet 2008 à 3h17

I'm awake but my world is half asleep.
I have miles to go before I sleep and I can keep on walking, my tears won't dry. But I know I'm lying, 'cause my eyes can't drop anything else, no fears...

Love songs for the poor and I really fuck the rich ones.

Something's over, he just walked away, turned his back.
Where have I been all this time? Elsewhere, my head up high in the clouds and I just opened my tired eyes to see the mess he left in me.

FUCK HIM ANYWAY

I know my words are bound to fail, someone has to do things right, 'cause damn he didn't fail, he killed me.

"Bang bang, he shot me down Bang bang, I hit the ground... My baby shot me down."

Eclaircie

7 juillet 2008 à 13h12

ou l'hymne à la vie. Comme une sensation étrange, un creux au ventre plein. Il me semble avoir dormi des jours et des nuits, d'un sommeil de plomb, noir d'encre. L'agitation de la veille n'est qu'une égratignure de plus, une soirée de perdue et dix à retrouver, pourquoi y penser? Un bruit perçant, les mains qui tremblent, le cerveau se met en marche... Un pincement au coeur, qui m'illumine comme une victoire. Je sors de ma brume, le soleil brille à travers les persiennes et un sourire aux lèvres...

Pourquoi ne pas quitter ma geôle, ce regard glacé que je cherche , cette approbation silencieuse qui m'emprisonne, ce jugement que j'exècre, la laisser aller... pour être enfin libre.

Et quoi si je me lance? Quelqu'un, sûrement toi, ou pas, quelqu'un me rattrapera entre ici et là-bas. Et sûrement tout, de là vient la différence.

La mystérieuse

8 juillet 2008 à 23h47

Elle est belle. Pas d'une beauté à couper le souffle, mais de celle qui vous captive, vous prend la tête des jours et des nuits sans en connaître la raison. Elle rayonne, pourtant elle est discrète, ne se fait pas remarquer. Elle passe dans le couloir et le monde semble soudain s'arrêter de tourner. Sa silhouette fine, presque maigre, semble si fragile, mais une aura de force l'entoure. Je ne l'ai jamais entendue parler, mais son rire cristallin tinte encore doucement dans mes oreilles. Dans son sillage je sens son parfum, un mélange de santal et de lis, léger et féérique.
Elle est magique, elle m'a ensorcelé.

Mes mots

11 juillet 2008 à 11h37

Ils restent là au fond de ma gorge, j'ai peur de les prononcer, tourne sept fois la langue dans ma bouche, effrayée de tout bousculer.

Tellement de choses restent insoupçonnées, trésors cachés, je veux découvrir les splendeurs que tu recèles. Que faut-il que je dise? Il y a bien un mot magique, inavouable, un mot connu de toi seul, partage-le avec moi et j'en garderai jalousement le secret.

Je le sussurerai à tes oreilles d'une voix douce pour que tu m'ouvres ton coeur et puis peut-être j'échangerai mes maux, toi seul me connaîtras, toi seul les effaceras, je pourrai enfin crier toutes ces choses qui me font mal et tu comprendras que ce que j'ai à offrir brille autant que la poussière d'étoiles.

Nous serons riches, tu verras... de mots et d'amour.

Les jours passent...

6 août 2008 à 15h56

et filent, comme un train que je n'arrive pas à rattrapper. Du temps perdu, le sablier s'écoule et les pieds dans le sable je me demande ce qui peut bien m'arriver.

Rien que je ne puisse comprendre et ce temps que je n'ai pas pris m'échappe alors que je reste là, impuissante.

Les jours passent, mais se ressemblent-ils? il me faut lâcher prise...

Les joies passagères que j'accueille au gré du vent, les sourires distribués à d'illustres inconnus lorsque mes pensées deviennent brumeuses puis cette main que je caresse... Incohérence. Inconscience même, dénuée de sens.

C'est trop difficile d'être honnête, faire tomber le masque. Accepter le regard des autres sur ce que l'on est vraiment.

C'est se mettre en danger que d'être franc, s'exposer à leurs jugements sournois, j'attends l'heure de la sentence.

Mon coeur saigne

18 août 2008 à 22h02

Car j'y pense, car je ne veux pas oublier, car j'ai peur de l'inconnu, j'ai peur d'avancer, de mettre mes espoirs et ma confiance ailleurs.

Faire le pas et admettre qu'il y a mieux. Que 7ans ce n'est rien dans une vie... revient à dire qu'il n'y avait rien d'important.

Flemme de tout recommencer, réapprendre à connaître, à aimer. Devoir s'ouvrir pour tout perdre à nouveau. Jouer un rôle, se faire aimer.

Ne pas comprendre, interpréter chaque regard et toutes les paroles, se douter.

Mon coeur saigne d'avoir connu une personne de tout son être, de l'avoir aimé à chaque battement, il se rappelle la sensation, comme une renaissance à chaque bouffée d'air à ses côtés. On l'a ouvert et il attend.

Peur qu'on l'égratigne encore...

Mais il se rapelle... la sensation de l'être aimé.

Le souvenir

31 août 2008 à 22h16

Je m'accroche désespérément à tout ce qu'il reste de nous, des mots à employer au passé et à jamais...

J'ai peur de me perdre, de plus savoir qui je suis. Je ne te peux plus, tu n'es plus moi, je ne t'appartiens plus et pourtant je garde tout de toi.

Parler de toi fait fourcher ma langue.

J'ai fait une promesse, des milliers que tu n'as jamais tenues, nous nous sommes brûlés les ailes.

A quoi bon... chercher un espoir.

I'm done

2 septembre 2008 à 22h10

Je ne peux plus.