Voilà nous y sommes.
Septembre est arrivé.
J'ai traversé cinq bons mois d'été..
Cinq mois et quelques semaines depuis le mot de la fin : Au revoir
Une rupture sentimentale douloureuse..
J'en ai bavé.
Une, deux ..oui une bonne fois, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. C'était un dimanche matin.
Je devais accompagner mon grand père à la gare de lyon :
Il pleuvait, le temps était gris, le ciel couvert.
J'ai rabattu le col de ma veste..mon lecteur mp3 jouait une chanson italienne lyrique de Gino Vannelli.
Une chanson incroyable où.. il pleure son père.
Un truc qui te retourne le bide parce que c'est la plus belle mélodie du siècle.
Je me suis effondré..30 minutes entre chez moi et la gare du nord.
Ca ne m'était jamais arrivé de pleurer vraiment comme ca...
Avant je m'exteriorisais par le texte.. j'avais de la peine de ne pouvoir me vider par les yeux.
Mais ..et bien ..oui c'est arrivé ce matin là.
Je dois dire que tout le monde s'en fout ..quand tu pleures.
Personne ne te tend un mouchoir. Non.
Pleurer, gigoter des épaules involontairement et rester de dos surtout.
Le nez qui coule, le désarroi de baisser la garde..tout ca.
Hmm hmm...
Combien de temps le chagrin va t il happer mon souffle ?
Combien de jours, de mois et d'heures vais je encore penser à elle ?
Combien d'années vais je l'aimer comme je le fais en ce moment même ?
Son MySpace ? ohh je n'y suis plus retourné depuis un siècle.. ca me ferait trop de mal ..Trop dur.
Hier sa photo m'est apparue dans les commentaires du passé..une nouvelle photo d'elle..elle apparaît amaigrie..neutre..j'ai pas su determiner d'aprés le petit "avatar" si il y avait du bohneur là dessous. Il y a de la solitude dans l'air.
Pas la moindre tentation de cliquer et de me rendre sur son profil ...
je n'en ai pas eu la force..ni l'envie.
Avec le temps, on devient fou d'une tout autre facon.
Aprés le choc, la tristesse
Aprés la peine, la colère
Mon tout beigne dans l'indignation constante ...
Rien n'évolue sur ce plan.
Je me suis masturbé le cerveau sans relâche. Essayant divers points de vue..étudiant cette histoire sous tous les angles possibles.
Jonasz, le chante bien '' Séparation nécessaire entre nous.. Impossible d' sauver l'affaire un point c'est tout ".
Accabler les autres de ma souffrance continue..de mon chagrin - est quelque chose de profondément insupportable pour moi.
J'essaie de me taire et d'ingurgiter le mal en silence.
Tergiverser ne sert à rien ..c'est sans appel.
Je crois que ce dont on ne parle pas nous les hommes ( femmes confondues..je ne ferai pas de différence hein )
C'est bien du traumatisme.
Voilà je suis traumatisé.
Mon amour tu m'as traumatisé.
Traumatisé par ta beauté, par ce bohneur que nous avons eu..par ces images traumatisantes de splendeur de ton corps, de ton sexe..de nous faisant l'amour ..
Traumatisé par ces images, ces souvenirs ..le premier rendez vous ..la première étreinte ..les premières déclarations ..
Traumatisé par mon impuissance à te retenir malgré les trésors que j'ai en moi pour toi, ta vie et ta fille ..
Traumatisé par cet abandon, cette lâcheté féminine...cruauté ..plaquée sans vergogne.
Je te prends, je te séduis, je te demande de t'impliquer, je t'explique que moi je ne joue pas car j'ai des responsabilités de maman.
Je te présente à mes proches, je te fais rentrer dans" notre vie", nous rentrons dans la tienne, je te glisse à l'oreille que je suis heureuse avec toi ..que je me sens bien ..que j'aimerai vivre avec toi ..que ta facon de voir les choses je les trouve sensées, originales, touchantes et intelligentes.
Et puis ..
je te raconte un autre jour que ..je suis une coquille vide.
"Une hollow woman".
Qui doit peut être manquer de passionnel ..plus que d'amour.
Je passe rapidement à autre chose.
Les sentiments s'en vont.
Femme varie.
Mais ...Ca ne passe pas..mon coeur.
Je suis toujours malade..voilà.
Et je t'ecrirai stupidement un texto pour ton anniversaire.
Et tu pourras te gausser de moi, ca ne changera rien.
Ceci est mon vide sac.