Vanille Violette

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

Sois là pour moi et tais-toi.

21 janvier 2008 à 2h35

Je pense que je suis égoïste. Je veux garder les gens qui m'entourent tout près de moi. Je veux qu'ils soient là, à ma disposition, quel que soit ce que je leur fais.

J'ai appelé Karim sept fois aujourd'hui. Il n'a pas décroché. Et pour la première fois, il n'a pas rappelé ensuite, et il ne le fera pas, je le sais.

Mais s'il avait rappelé, qu'aurais-je dit? Rien de ce qu'il voulait et avait besoin d'entendre, ça j'en suis sûre. Non, on ne peut pas se voir demain. Non, on ne peut pas avoir la relation à laquelle tu aspires. Mais reste près de moi. Ne me laisse pas. J'ai besoin de savoir que je peux t'appeler quand ça ne va pas, te parler pendant des heures, me blottir contre toi au moindre problème. Mais non, n'insiste pas, je ne veux rien d'autre. Sois là pour moi et tais-toi.

Je ne sais même pas si j'ai pris la bonne décision en décidant d'essayer à nouveau avec Christophe. Non, nous on n'est pas comme les autres couples. Oui, on s'aime. Non, ça ne peut pas se finir comme ça. Oui, on va encore essayer, essayer encore. Oui, je vais faire des efforts.

Mais ce soir j'ai appelé Karim sept fois. Pourquoi ne peut-il pas être mon ami? Pourquoi dois-je choisir entre les deux alternatives les plus radicales: l'engagement ou rien? C'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui me fait oublier à ce point mon état de santé. Quand je parle avec lui, je ne pense à rien d'autre. Il me fait tellement de bien, il me correspond. Il m'aide. Il me rassure. Il m'écoute. Il me conseille. Il a accepté tellement de choses. Pourquoi ne suis-je pas capable de prendre la décision qu'il attend et de lui rendre tout ce qu'il m'a donné? Je pense que je suis égoïste.

On oublie tout autour d'un saucisson

22 janvier 2008 à 1h40

Une journée épuisante: boulot, boulot, boulot. La fin du semestre est difficile. Avec en prime, la recherche d'un stage qui me fait bien comprendre que finalement, un diplôme d'une grande école ne fait pas tout (bon, ben je le savais déjà, ce n'était pas la peine de me le prouver à nouveau...).

Heureusement ce soir, nous avons fait une petite soirée entre personnes de la classe pour nous détendre un peu. Saucisson, vin et emmental pour une soirée improvisée (on ne serait pas français par hasard?).

J'aime beaucoup les gens de ma classe, certains en particulier. Malheureusement, certains de leurs écarts me rappellent que nous ne sommes pas tout à fait du même monde. Et oui, j'ai intégré une grande école mais je reste une petite provinçiale politiquement correct qui a du mal à digérer les réflexions à la limite du racisme et éprouve quelques difficultés à raconter ses aventures sexuelles en public... Qui a dit que les soirées des grandes écoles c'était souvent un mélange alcool - sexe - blagues lourdes - tabac? Ben il avait raison. Il me faut tout de même quelques verres pour me détendre dans une telle atmosphère... Ce soir j'étais détendue, très détendue. J'ai même appelé Karim (détente chez moi = perte d'orgueil). C'est la dernière fois, je le jure. I need to turn over a new leaf.

Mais ça fait tellement de bien de s'amuser et de ne penser à rien d'autre. Exit les responsabilités, exit les problèmes, exit les cours. On oublie tout autour d'un saucisson (à moins que ce ne soit la coupe de champagne qui fasse cet effet?)

Argggggh

25 janvier 2008 à 2h18

Je me sens nulle. Depuis mon retour en France, j'essaye de ne pas me laisser aller mais c'est beaucoup trop difficile.

Je n'ai toujours pas trouvé de stage et ça commence à devenir critique. Je ne sais pas ce que je vais faire si je n'en trouve pas. Et j'ai tellement peu confiance en moi que je n'ose même pas aller avoir le responsable de ma formation pour en discuter avec lui. Que pourrais-je dire? J'ai une vague idée du stage que je voudrais effectuer. Je n'ai quasiment aucune expérience professionnelle valorisable. Et j'ai une confiance en moi qui pourrait plomber n'importe quel entretien de recrutement. Quasiment tout le monde dans ma classe a déjà trouvé un stage. Je crois que le pire c'est d'entendre trois fois par jour: "Et toi? Tu le fais où ton stage?" Arggggh.

Je ne sais toujours pas quoi faire avec Karim. Je ne veux pas arrêter mon histoire avec Christophe. Ca fait deux ans qu'on est ensemble, deux ans que je pense que c'est l'homme de ma vie. Je suis incapable de passer le cap de la rupture; j'aurais bien trop peur de me tromper et de le regretter quelques temps après. En même temps, je sais que Karim attends que les choses changent. Et si rien ne change je vais le perdre totalement. Si je lui dis: "Je veux qu'on soit amis", il va me rire au nez, s'énerver et je vais le perdre définitivement. Mais il m'a apporté tellement de choses. Si en plus de tout ce qui m'arrive en ce moment, je dois me retrouver dans une situation dans laquelle je ne peux plus le voir ou lui parler, ça va encore plus me miner le moral. Argggggh

Et voilà.

28 janvier 2008 à 3h35

J'ai déjà écrit deux articles dans ce journal sur ma confusion à propos de Karim. Je disais que je ne savais pas quoi faire. Eh bien aujourd'hui tout s'est emballé...et, à force de ne pas savoir ce que je voulais vraiment je l'ai perdu. Complètement. Définitivement. Et le pire c'est que je ne l'ai même pas revu. Tout s'est passé par téléphone et par messages interposés. On s'est dit des trucs horribles. Toujours à propos des mêmes sujets (je refuse de le voir, samedi il s'est désisté à la dernière minute...) Et je sais désormais que quoi qu'il se passe, lui comme moi aurons trop d'orgueil pour arranger les choses. Ca me fait tellement de peine. La peine de penser que je ne le verrai plus, qu'on ne se parlera plus. Je donnerais tout pour revenir au début, quand on s'est rencontrés, quand il n'y avait aucun problème. Tout se passait tellement bien, je me sentais tellement bien avec lui. Comme quoi le fait d'avoir des sentiments profonds pour une personne, même si c'est partagé, ça ne fait pas toujours du bien.

"L'avantage" c'est que je n'ai finalement pas eu à choisir. Comment choisir entre eux deux? Entre celui que j'aime profondément depuis bientôt deux ans et celui qui m'apporte tout ce dont j'ai besoin, toujours au moment où j'en ai besoin? Ca fait des semaines que je me pose cette question. Et au final, c'est l'homme qui choisit. Celui qui en a marre d'attendre, qui veut tout, tout de suite. Il finit par faire le choix de s'éloigner. Et je ne peux pas le blâmer. Le pire c'est juste de me dire que je ne vais plus savoir ce qui se passe dans sa vie. Il va sortir de la mienne comme ça, en laissant beaucoup de traces tout de même.

Je vais essayer de me dire que c'est le destin qui a voulu ça et que Christophe et moi sommes peut-être fait pour être ensemble finalement. Qu'il faut qu'on réassaye à nouveau tous les deux. Mais je culpabilise parce que j'ai vraiment l'impression de rester avec lui "par défaut". C'est horrible.

Quand rien ne va...

31 janvier 2008 à 3h37

J'ai déjà écrit dans ce journal à propos de mes problèmes pour trouver un stage. J'ai également évoqué mes problèmes en ce qui concerne ma vie sentimentale. Comme si ça ne suffisait pas, il faut que tout se complique avec mes amis. Si je finis par trouver un stage, je vais m'éloigner de mon université pendant de longs mois. Je vais par conséquent m'éloigner, au moins physiquement, de mes amis qui sont pour la plupart dans la même université que moi.

Aujourd'hui, j'ai donc "lancé une perche" à l'une de mes amies avec laquelle je suis brouillée depuis quelques mois. En effet, je trouve tellement dommage de rester fâchées pour une dispute totalement superficielle, que j'ai eue... avec sa soeur! Ne plus se parler pendant des mois, alors qu'on était comme deux soeurs. Je n'avais vraiment pas besoin de ça. Et pourtant, faire un pas vers elle n'était pas facile pour moi. Quand je pense que depuis cette dispute, à laquelle elle n'a pas assisté, elle a décidé de ne plus m'adresser la parole, sans même entendre ma version des faits, et malgré toutes les épreuves que je traversais, ça ne me donne vraiment pas envie d'aller vers elle. Je suis très rancunière et je le sais. D'une manière générale, je peux dire que les gens qui me déçoivent une fois, ne me déçoivent pas deux fois...généralement parce que je ne leur en laisse pas l'occasion! Mais là, j'ai voulu tenter quelque chose. Et je me suis prise une porte en pleine figure. Ca fait mal.

En gros, si je fais le point de la situation actuelle, je crois pouvoir dire que je suis sur le point de quitter mon université pendant au moins six mois, pour l'inconnu (dans la mesure où je ne sais pas où je vais aller) et que personne ne semble s'en préoccuper. Peu réjouissant.

Je me sens nulle...

5 février 2008 à 2h16

Je me sens tellement nulle. J'ai l'impression de ne rien réussir dans ma vie.

Rien ne s'est débloqué en ce qui concerne mon stage. Malgré toutes les demandes que j'ai faites, je n'ai eu aucune réponse positive et je ne sais absolument pas comment je vais faire pour m'en sortir. Si je ne trouve pas de stage, je vais perdre un semestre et ce sera tout simplement horrible. En fait, je me rends compte que je suis quelqu'un d'inintéressant. Je fais de grandes études, j'ai toujours eu des bonnes notes, je suis une élève sérieuse, travailleuse. Mais à côté de ça, je n'ai rien pour moi. Je manque de confiance en moi, j'ai un sale caractère, je n'ai pas de passions, pas de rêves, pas d'assurance. Et puis je n'ai pas d'expérience. Pas d'expérience de la vie: j'ai grandi à la campagne, dans une famille aimante, sans problèmes. Pas d'expérience professionnelle non plus, ou en tout cas pas assez longue. Il faut dire qu'à 21 ans, quand on est encore en plein dans les études, c'est difficile d'avoir déjà travaillé pendant un an. En fait, mon problème, c'est que je suis une fille classique. Campagnarde, j'ai passé mon bac avec brio, j'ai enchaîné avec une grande école au-dessus de mes moyens financiers, ce qui m'a forcé à travailler pendant les vacances et dans des styles de jobs qui ne correspondent pas aux débouchés de mon diplôme... Et oui, ma priorité c'était plutôt de gagner de l'argent pour me payer l'année suivante de mes études, et non pas trouver un job d'été prestigieux. Et oui, je suis rentrée travailler en province pour voir ma famille que je ne vois pas le reste du temps au lieu de dégoter un bon job d'été à Paris. La vie est trop injuste. Mais si personne n'engage de débutants, je vais faire comment pour l'avoir cette fichue expérience professionnelle? J'en ai trop marre. J'ai envie de leur hurler que je suis hyper motivée, que je suis prête à m'investir à fond dans ce stage (surtout dans un qui correspond exactement à ce que je voudrais faire plus tard), que je travail ne me fait pas peur, que je suis habituée à pire vu le rythme que j'ai en ce moment pour mes études (tiens, il est 2h du mat et je viens à peine de finir mon travail pour l'école...quoi? Un stage pour lequel je vais devoir rester au bureau jusqu'à 18h?? Oulalala j'ai peur...).

Pfffffffffffffffffffffffffffffffff. J'en ai marre. Je ne sais plus quoi faire. Tant pis, le ridicule ne tue pas. Demain je prends rendez-vous avec le responsable de mon master pour lui exposer ma situation. Il faut ABSOLUMENT que je trouve une solution.

Toujours le même refrain

7 février 2008 à 3h34

Je me rends bien compte à quel point c'est pathétique de voir que j'écris quasiment tous les articles de mon journal au sujet de mon stage, ou plutôt de mon manque de stage. Mais je suis totalement désespérée. Deux pistes plus que sérieuses se sont évanouies aujourd'hui. Deux stages qui me passent sous le nez en une journée. C'est tellement désespérant de recevoir ces e-mails disant que malgré un entretien intéressant, ma candidature n'avait pas été retenue. Manque de bol, ces deux pistes étaient...mes deux dernières pistes! Me revoilà donc à la case départ.

Aujourd'hui j'ai fondu en larmes à cause de ça. Deux heures au téléphone avec ma meilleure amie n'y ont rien changé. J'ai beau essayé de rationnaliser, je me dis que c'est sans espoir: je dois trouver un stage à commencer le plus tôt possible et je n'ai plus AUCUNE piste. Tout est foutu. Demain j'ai rendez-vous avec le responsable de mon master, et je me suis préparée à me faire sérieusement enguirlandée. Le pire c'est que je ne sais pas quoi faire. Je veux bien refaire des demandes mais je ne sais pas où. J'ai déjà postulé dans tellement d'entreprises...

Et le pire c'est qu'à cause de cette histoire, je me suis complètement isolée. J'en ai tellement marre d'entendre: "Alors? Ton stage? Tu l'as trouvé?" que je préfère ne voir personne. Vendredi je ne suis pas allée au dîner organisé par les gens de ma classe. Mardi je suis partie en courant à la fin de mon examen pour éviter de parler à d'autres étudiants. J'ai annulé mes derniers rendez-vous avec Christophe. Et vendredi je vais certainement zapper une soirée avec mes amis pour fêter la fin des exams. Je me rends bien compte qu'en agissant de la sorte je ne peux que déprimer encore plus, mais je n'y peux rien, je n'ai envie de voir personne.

Pour courroner le tout, je me suis disputée avec ma mère. La pauvre, elle stresse aussi beaucoup à cause de cette histoire (si elle pouvait le montrer d'une autre façon qu'en m'enguelant ce serait parfait...). Et avec Karim, rien ne s'est arrangé. Il m'a appelée plusieurs fois lundi soir, et je n'ai pas décroché donc il a cru que je l'ignorais. En fait j'avais pris un somnifère pour pouvoir enfin dormir parce que j'avais un examen mardi matin et que je n'arrive généralement pas à m'endormir avant 5h du mat en ce moment tellement je suis stressée. Je comptais le rappeller après mon exam mais il m'a envoyé un texto plein de reproches à ce moment-là, ça m'a tellement découragée. Nos derniers échanges ont été horribles. Ca m'a fait tellement de peine de voir que je pouvais me disputer avec lui alors qu'on avait l'habitude d'être très bien ensemble. De toute façon, entre nous rien n'est possible. Je veux vraiment nous laisser une dernière chance à Christophe et à moi donc je ne veux pas qu'il se passe quelque chose avec Karim. Et il ne voudra jamais rester ami avec moi. Du coup, je ne l'ai toujours pas rappelé. Sauf que depuis je reçois des messages de lui de plus en plus désagréables, du genre "Tu n'es qu'une gamine" et du coup, ça m'enfonce encore plus parce qu'en ce moment je n'ai vraiment pas besoin de ça. Je n'arrive même pas à lui répondre. Ca me fait trop mal.

En fait, je sais de quoi j'ai besoin. J'ai besoin d'un stage. Ca réglerait tellement de problèmes: mon sommeil, ma façon de manger, mes relations avec ma mère, avec Christophe, ma vie sociale... TOUT. Remède miracle: UN STAGE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! ASAP.

Tout m'échappe

12 février 2008 à 2h27

Hier, il s'est passé quelque chose d'horrible. J'ai passé la journée avec Christophe après avoir dormi chez lui samedi soir. Notre "phase de reconstruction" se passe plutôt bien. Il fait beaucoup d'efforts pour se comporter correctement, il est tout attentionné et cherche à me faire plaisir. Ca fait bizarre. Je n'ai pas l'habitude.

Dans la soirée Karim m'a recontactée. Il a débarqué chez moi. Nous sommes allés marcher un peu. J'avais décidé de tout lui expliquer, de lui dire que je voulais moi aussi faire des efforts pour Christophe etc. Mais à la seconde où je l'ai vu j'ai tout oublié. Je suis si faible quand je suis avec lui. Nous sommes allés chez moi. Nous avons passé la nuit ensemble. Non seulement j'ai peut-être fait la plus grosse bêtise de ma vie et je risque de perdre Christophe mais en plus je me sens également trop mal par rapport à Karim car j'ai été incapable d'aller jusqu'au bout avec lui. J'ai été obligée de le repousser quand ça allait trop loin. Je n'ai jamais fait l'amour avec quelqu'un d'autre que Christophe et hier ça m'a fait bizarre de voir Karim dans mon lit. Comme s'il y avait une erreur, comme si ça n'était pas la bonne personne. Il n'empêche que nous avons passé toute la nuit ensemble et que je ne sais pas comment je vais pouvoir à nouveau regarder Christophe en face. Quand je pense que j'ai eu des relations sexuelles avec un seul homme en 21 ans et qu'en deux jours j'ai passé la nuit avec deux hommes différents... Ca ne me ressemble tellement pas. Je ne comprends plus ce qui m'arrive. Je fais n'importe quoi en ce moment. Tout m'échappe.

Sea, sex and stage

13 février 2008 à 21h29

Comme presque à chaque fois que j'écris dans ce journal, je suis OBLIGEE de revenir sur ma recherche de stage.

Après un rendez-vous rassurant avec le responsable de mon master ("Mais vous avez encore le temps, vous allez trouver c'est sûr, ne paniquez pas...") j'ai recommencé ma recherche active. (Mais l'avais-je cessée?) J'ai eu un entretien hier et j'en ai un autre demain. Je croise les doigts pour avoir prochainement un retour positif mais je n'ose pas trop m'emballer, même quand un entretien s'est bien passé, de peur d'être déçue comme je l'ai été à maintes reprises depuis le début de l'année. Des fois je me dis que je ne suis pas plus conne que les autres personnes de ma promo et qu'il n'y a pas de raison que je ne trouve pas de stage. D'autres fois, je me dis que le sort va s'acharner sur moi et que je vais être la dernière des dernières à trouver un stage, voire que je n'en trouverai pas. Le pire c'est que je ne comprends pas où ça cloche. Je suis motivée, volontaire, je fais de grandes études, je suis mobile, je parle trois langues couramment etc... Enfin bon, let's try again. J'espère que l'entretien de demain se passera bien.

Sinon, hier Christophe a annulé notre rendez-vous et ce soir c'est moi qui ai annulé pour pouvoir préparer mon entretien de demain et me coucher tôt. Si on continue à ce rythme là, on n'est pas prêts de se voir. Mais bon, ma recherche de stage passe avant tout. Et puis ça m'arrange de ne pas avoir à affronter son regard après ce qu'il s'est passé l'autre jour. Hier soir j'ai parlé super longtemps avec Karim au téléphone. J'en suis toujours au même point: je ne veux pas complètement laisser tomber Christophe pour lui et je ne veux pas arrêter de le voir parce que je suis trop attachée à lui. En gros, je veux le beurre et l'argent du beurre. Mais je sais que ça ne peut pas se passer comme ça. J'ai donc pris une décision (enfin!). La prochaine fois que je verrai Karim, je vais lui dire la vérité, à savoir que je tiens beaucoup à lui mais que j'aime toujours Christophe. Il va m'envoyer promener, je le sais, mais il faut que je règle une bonne fois pour toutes cette situation qui devient insoutenable (et qui l'est d'ailleurs depuis le début). J'ai déjà essayé de le faire à plusieurs reprises mais je me suis dégonflée, parce que 1. Dès que je vois Karim je pense à tout sauf à ça, il me change les idées, et on rigole comme des fous. 2. Je sais qu'une fois que j'aurai prononcé ces mots, tout sera fini et je ne peux pas envisager de couper complètement les ponts avec lui. Mais je dois le faire.

Moi qui me plaignait il y a quelques temps d'avoir une vie trop fade...

Sea, sex and stages

13 février 2008 à 21h29

Comme presque à chaque fois que j'écris dans ce journal, je suis OBLIGEE de revenir sur ma recherche de stage.

Après un rendez-vous rassurant avec le responsable de mon master ("Mais vous avez encore le temps, vous allez trouver c'est sûr, ne paniquez pas...") j'ai recommencé ma recherche active. (Mais l'avais-je cessée?) J'ai eu un entretien hier et j'en ai un autre demain. Je croise les doigts pour avoir prochainement un retour positif mais je n'ose pas trop m'emballer, même quand un entretien s'est bien passé, de peur d'être déçue comme je l'ai été à maintes reprises depuis le début de l'année. Des fois je me dis que je ne suis pas plus conne que les autres personnes de ma promo et qu'il n'y a pas de raison que je ne trouve pas de stage. D'autres fois, je me dis que le sort va s'acharner sur moi et que je vais être la dernière des dernières à trouver un stage, voire que je n'en trouverai pas. Le pire c'est que je ne comprends pas où ça cloche. Je suis motivée, volontaire, je fais de grandes études, je suis mobile, je parle trois langue couramment etc... Enfin bon, let's try again. J'espère que l'entretien de demain se passera bien.

Sinon, hier Christophe a annulé notre rendez-vous et ce soir c'est moi qui ai annulé pour pouvoir préparer mon entretien de demain et me coucher tôt. Si on continue à ce rythme là, on n'est pas prêts de se voir. Mais bon, ma recherche de stage passe avant tout. Et puis ça m'arrange de ne pas avoir à affronter son regard après ce qu'il s'est passé l'autre jour. Hier soir j'ai parlé super longtemps avec Karim au téléphone. J'en suis toujours au même point: je ne veux pas complètement laisser tomber Christophe pour lui et je ne veux pas arrêter de le voir parce que je suis trop attachée à lui. En gros, je veux le beurre et l'argent du beurre. Mais je sais que ça ne peut pas se passer comme ça. J'ai donc pris une décision (enfin!). La prochaine fois que je verrai Karim, je vais lui dire la vérité, à savoir que je tiens beaucoup à lui mais que j'aime toujours Christophe. Il va m'envoyer promener, je le sais, mais il faut que je règle une bonne fois pour toutes cette situation qui devient insoutenable (et qui l'est d'ailleurs depuis le début). J'ai déjà essayé de le faire à plusieurs reprises mais je me suis dégonflée, parce que 1. Dès que je vois Karim je pense à tout sauf à ça, il me change les idées, et on rigole comme des fous. 2. Je sais qu'une fois que j'aurai prononcé ces mots, tout sera fini et je ne peux pas envisager de couper complètement les ponts avec lui. Mais je dois le faire.

Moi qui me plaignait il y a quelques temps d'avoir une vie trop fade...