Le coeur ailleurs

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Konstanz

11 mars 2008 à 22h45

Au revoir,... c'est ce que j'avais à tout mes amis lors de mon départ.
Beaucoup d'entre-eux m'ont dit : "...Si c'est là que tu te sens bien..." ou encore "...bonne chance et bonne route, donne nous
quand même des nouvelles,..."
C'est avec un pincement au coeur que je les ai quittés.
Mais je savais qu'en partant, j'allais vers moi.

C'est ainsi que sans me retourner, je voyageais vers konstanz.

C'était le voyage le plus long que je n'avais jamais fait!
Je savais que le trajet était d'environ huit heures et j'avais
en conséquence pris de quoi m'occuper.
J'avais entamé un gros roman policier. Mais brûlant d'exitation
à l'idée d'eménager dans une nouvelle ville, j'étais incapable de
trouver une suite logique entre deux ligne que je n'avais lu
qu'à moitié et du me résoudre à le refermer.
Evidemment, l'idée de dormir ne me venait même pas à l'esprit.
Je n'avais pas dormi une nuit complète la semaine précédant
mon départ. Alors, dormir quelque heures avant mon arrivée...
c'était simplement irréalisable.
J'avais conversé avec quelque personnes curieuses de connaitre
les raisons qui me poussaient à faire ce voyage et impatientes
de raconter les leurs.
Le reste du temps je révassais et regardant les nuages et pensais
à ce que serait ma vie à Konstanz.

Et pour la première fois de ma vie, j'ai ressenti cette sensation

de liberté qui libéra en moi un sentiment de joie intense et me
laissa un sourir niais sur le visage. Cette sensation je pensais
la connaitre mais je m'étais rendu compte que je ne l'avais
jamais ressentie comme ça. Si bien qu'une larme roula sur ma
joue à cet instant précis.

Ayant perdu la notion du temps avec mes révasseries, je

demandais l'heure au conducteur.

_Nous arriverons dans cinq minutes à Konstanz. Me répondit-il.

Dans cinq minutes, je n'arrivais pas à y croire, j'allais revoir

mon amour dans cinq minute.

Il ne manquais que toi

14 mars 2008 à 16h46

"Un collier d'oranges amères.
Une étole de verre.
Une réponse en prière.
Une étoile de terre.
Et dans ce sourire étrange,
Le visage d'un ange
Qui me rappelle qu'ici bas...

Il ne manquait que toi
Pour que le combat
Ne se livre pas.
Je rends les larmes
Toutes celles qu'on ne choisit pas.
Je te donne mon âme
Si tu ne la prends pas

Le souffle de l'eau qui chante.
Une odeur de menthe.
La douceur d'une course lente.
La dernière attente.
Dessines-moi un mystère
Que rien ne peut défaire.
Qui me rappelle qu'ici bas...

Il ne manquait que toi
Pour que le combat
Ne se livre pas.
Je rends les larmes
Toutes celles qu'on ne choisit pas.
Je te donne mon âme
Si tu ne la prends pas.

A force de se réfléchir
Dans un miroir de souvenir,
J'en oublie que mon avenir
Est presque là

Il ne manquait que toi
Pour que le combat
Ne se livre pas.
Je prends les larmes
Toutes celles qu'on pleurs de joie,
Maintenant que mon âme
Se souviens de toi.

Il ne manquait que toi "