une vie eternellement maudite

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

cette fameuse nuit où tout à basculer

25 octobre 2007 à 22h43

Qu'importe qui je suis, qu'importe comment je m'appelle,ni d'où je viens.
Il n'a fallu que d'un instant pour changer toute ma vie.
J'avais huit ans, un peu introvertie , tres peu debrouillarde. Un jour mes parents m'ont laissé chez X pendant une semaine car avec mon pere,la vie ne passait pas tres bien.
Le vendredi madame X est parti a une soirée et elle m'a laissé avec ces filles. Pour garder mon annonymat, je ne raconterais pas tout mais l'incident est arrivé. Je suis allée me ballader seule et dans cette rue un peu trop edroite , il m'a appelé , il m'a dit qu'il s'avait se que je cherchais.Je ne cherchais pourtant rien mais je l'ai ecouté, je l'ai suivis. Il m'a attrapé, il me tenait le bras. Je lui ai dis que se qu'il voulais me montrer ne m'interesser pas. Il insistait il me tenait fort le bras. Il me tirait et là... CLACK! ce bruit insupprtable, je m'en souviens comme si c'etait hier. Ce bruit où j'ai compris que j'etais seule. Il me tenait le poignée, je me suis debattu mais il m'a mise à terre , le poid de son corp m'ecrasé. Je sentais ces mains rentrée dans mon pantalon, trop jeune pour savoir se qui se passer...la seule chose que je me disais c'etait que je n'arrivais plus à respirer! j'avais peur! de pleins de choses mais pas de ça puisque je ne savais pas se qu'il se passer. J'avais peur de mourir etouffer sous son poid, peur de ne pas retrouver mon chemin , de rentrer sale mais rien d'autre... ensuite quand j'ai senti sa main dans ma culotte. Que fait il?? il a commencé a enlevé mes habils, je n'ai pas compris comme il a pu m'enlever mon pantalon sans que je puisse me defaire de son poid. et la je l'ai senti me penetrer, il me faisait mal je ne comprenais pas tout, entre mes angoisses, ma douleurs, ce moment me parrut durer des heures. Il m'a laissé la étendu sans que je sache quoi faire...CLACK! le bruit de la porte derriere lui... sans rien dire!je suis rentrée chez madame X je me suis lavée et je suis me couché et tout oublié.

la solitude

26 octobre 2007 à 11h16

Que faire quand à sept ans un homme vous à briser ? que faire quand personne ne sais se qu'il s'est passé? seule au fond de mon lit , je revois cette homme, je ressens encore son poid sur moi. A qui le raconter? personne ne comprendrais. Je pleurais tout les soirs, je ne voulais plus sortir pour aller à l'ecole. On me poussait, on me disait d'arreter de faire des caprices... mais pourquoi personne n'a rien vu? pourquoi personne ne ressentais ma souffrance?
Je ne leur en veux pas de n'avoir rien vu mais j'aurais reellement voulu ne pas etre seule. J'ai vecu deux ans ainsi , à pleurer, à rester seule... Arrivée au college, premiere rdv chez l'infiermiere. Elle me tient le poignée pour m'emmener sur la table allongée et elle me demande d'enlever mon pull et là dans ma tete le CLACK! retentie. Elle n'a pas eu le temps de réagir que je suis partie en courant. Vu comment j'avais reagit j'avais per que mon secret soit decouvert.L'apres midi le surveillant est venue dans ma salle de cours pour me donner un papier. Je devais aller voir l'infirmiere à 16h. Je m'en souviens comme ci c'etait hier. La je me suis dit que l'infirmiere allait tout dire à mes parents alors je ne suis pas aller la voir. Ma fuite n'a pas duré longtemps puisque le lendemain on est venue me chercher pour aller voir l'infiermiere. Elle m'a regardé et elle m'a demandé se qui m'est arrivée. Je ne savais pas quoi lui repondre... elle m'a regardé et m 'a juste dit si tu veux parler je serais toujours là. Quelqu'un etait au courant de mon secret, j'avais tres peur. Je ne savais pas comment reagir. J'avais peur qu'elle le raconte et que tout le monde le sache. Je devenais parano, des que l'on me regardais j'etais persuadée que l'on me regardais car on le savais....

un ange descendu mais qui a rejoins le diable

26 octobre 2007 à 15h35

Elle s'appelait Monique, c'est l'infirmière. Elle ne m'a pas laissé, elle voulait vraiment m'aider. Apres un mois je suis allée la voir... je lui ai dit que je ne savais pas se qui m'arriver! Elle m'a posé des questions à laquelle j'avais malheureusement les réponses. Je ne me souviens de l'une d'entre elles: Un homme s'est approché de ton sexe? Là c'était sur, elle savais tout! J’ai pleuré, j'ai crié, je lui ai supplié de ne rien dire ni aux autres, ni à mes parents... elle me tenait très fort dans ces bras et elle me disait d'arrêter de pleurer qu'elle allait m'aider. Je m'étais mis dans des états incroyables, je n'aurais jamais pu continuer à avoir une discussion. Elle m'a emmené sur le lit dans la salle d'à coté et elle m'a dit de me reposer que je me réveillerais quand je voudrais. Je me suis allongé, et la j'ai pleurer, pleurer, pleurer. Le dégoût du vomi sortant de ma bouche m'a veillé. A genou à terre, je vomissais mon malheur en pleurant. La peur, la fatigue, le stresse l'angoisse m'avaient rendu fragile. Monique est arrivée, elle m'a pris dans ces bras je lui disais pardon j'avais sali le sol, je m'excusais je m’excusais, je lui disais que j'allais nettoyer. Elle me tenait fort contre elle et elle me disait continuellement que ce n'était point grave, qu’il ne fallait pas s'en faire et pourtant ... je me suis assise dans son bureau, elle a nettoyé le sol. Elle est revenue en me disant que tout aller bien, qu'elle avait nettoyé que ce n’était pas grave. Elle insistait tellement sur le fait que ce n'étais pas grave, comme si elle voulais me dire quelque chose. Je me sentais mal, je lui ai demandé de partir et elle m'a dit oui doucement de la tête. J’ai couru.... j'ai couru pour rentrer chez moi, arrivée en bas de mon immeuble, je me suis arrêtée et là je me suis dit: tu n'aura pas le soutient de tes parents non plus. Il n'y a personne pour t'aider tu es seule. J'ai ouvert la porte de chez moi, mes parents me sourient à peine et continue leur conversation. Je me dirige dans la salle de bain, je dois vite prendre ma douche de peur de sentir le vomi. Personne ne devait savoir, ils me tueraient j'en suis sur.

un ange descendu mais qui a rejoins le diable(suite)

26 octobre 2007 à 17h33

Cette première rencontre a été le début d'une alignée de rencontre. Le soir après ma rencontre avec monique. Je me suis couché et j'ai pour une fois REVER! Elle était dans mon rêve, elle me tenait en me disant que tout aller bien. Je pouvais lui parler de tout sans aucun problème, sans avoir peur qu'elle découvre mon secret. Elle le savait, je n'avais plus besoin de me cacher. Ce rêve m'avait paru tellement réel. Le lendemain je me sentais prête! Je n'avais plus peur d'elle. J'étais en avance, elle n'était pas encore arrivée au collège que déjà je l'attendais dans la salle d'attente. Plus le temps avancé et plus ce noeud dans mon estomac se serrait. Le temps me paraissait long, trop long... et là je me suis levée j'avais perdu la force d'y aller. J'ai mis la main sur la poignée et elle a ouvert la porte. Je me souviens de ces yeux marrons clair qui m'ont regardé étonné. La elle m'a dit quelque chose comme ça tombe bien je n'aime pas prendre mon petit j toute seule; viens dans mon bureau j'ai des croissant. J'ai passé une heure avec elle. On discutait de tout sauf de ça. Malgré tout j'étais bien, je me sentais libre. Je suis revenue plusieurs fois avant de lui parler réellement. Quand je lui ai raconté, elle n'a rien répondu. Je ne savais qui as pas pourquoi. Ensuite elle m'a dit quoi que tu fasses, si tu veux porter plainte, si tu te sens mal, je suis là. Le silence dans la salle, mon coeur qui bat la chamade. C'est fini je viens de lui dire, elle ne m'a pas crier dessus, elle ne s'est pas énervé, elle ne m'a pas tapé... toute mes craintes de parler ce sont enfuit. Je n'ai eu aucune réponse ce jour mais je me sentais mieux. Elle m’avait donné son numéro et un soir j'ai décidé de lui poser la question. Je lui ai demandé se qu'il m'étais arrivé. Elle a juste dit que certains hommes trouvent leur plaisir au détriment des autres. Il était très tard, elle m'a demandé de dormir et de ne plus réfléchir à ça. De me laisser bercer par la nuit. Le lendemain je suis aller prendre mon petit j avec elle. On discuter de tout ça. J'avais compris. J'ai été la victime d'un homme qui ne voulais que son plaisir et qu'il a pris avec lui ma virginité ma dignité mon enfance. Mes liens avec Monique ont outre passé tout. Je l'ai voyait en dehors de l'école. J'avais neuf ans et j'avais enfin trouvé quelqu'un a qui parler. Mon bonheur c'est malheureusement très vite estompé. Monique était à mes yeux une merveilleuse femme mais elle était vieille, assez fragile. Elle avait deux garçons. Je n'ai rencontré que le dernier il avait une trentaine d'année, ou peut être moins je ne sais pas. Monique était très souvent avec moi quand elle ne l'étais pas on était ensemble au téléphone. Mes parents ne connaissaient que Monique de nom quand elle l'appelait mais ils étaient persuadés qu'elle avait mon age. Monique était triste parce que ces fils ne l'appelaient pas et ne venaient pas la voir. Tout a basculé le jour ou nous discutions et que la porte c'est ouverte. Son fils est revenu. J'ai vu dans ces yeux la joie et le bonheur. Je suis restée avec eux une petite demi heure puis ils ont discuté ensemble et elle m'a dit qu'il était l'heure de rentrer chez moi. Elle a ouvert la porte et j'ai entendu le bruit de la porte derrière moi. Me revoilà seule. Apres son arrivée, je voyais de moins en moins, Monique en dehors de l’ecole, je ne comprenais pas alors je lui ai demandé. Son fils était jaloux... je ne sais pas pourquoi mais il me la prise.
J’étais à nouveau seule. Plus le temps passé, et moins on se voyait jusqu'au jour ou nos regards ne se croisèrent même plus.
Un jour en cours, un surveillant est passé c'est encore pour moi. Je dois passer à l'infirmerie dans la journée. J'ai hésité à y aller mais j'y suis allé. Elle m'a tout dit son fils lui mettais la pression. La jalousie? Qu’importe mais a 10ans, j'étais loin de la sagesse. Je lui ai crié dessus que c'était une conne, je 'en souviens tellement bien, je m'en veux tellement. Elle est morte deux semaine plus tard d'une crise cardiaque. A qui la faute? A moi, son fils, sa vie? Les trois peut être! Sûrement! J’ai contribué à la mort d'un ange!

une nouvelle solitude

26 octobre 2007 à 23h19

Elle m'avait apporté de la légèreté. J'ai pu lui parlé, j'étais en sécurité. Elle est partie avec tous mes secrets mais elle m'avait oublié lors de son voyage. J'étais à nouveau seule, les jours passés, les semaines passées, mais elles me manquaient terriblement. Je me sentais responsable de sa mort! J’aurais du faire attention... Seule dans mon lit je rêvais de la rejoindre, je rêve de ces bras et de ces mots. Il n'y avait plus personne ici pour me comprendre. Il n'y avait plus qu'une chose qui m'obsédait c'était comment la rejoindre. Dans mon bain, la tête sous l'eau j'attendais qu'on vienne me chercher....mais je n'arrivais pas à aller jusqu'au bout. Le courage me manquait. Le soir quand mes parents se couchaient, j'attendais pétrifier dans le noir comme tous les soirs puis je prenais mon courage à deux mains et je m'asseyais sur le bord de ma fenêtre. Je sentais le vent sur mon visage, pour moi c'était le début du paradis cette sensation sur mon visage, cette sensation de liberté. Je n'ai jamais eu le courage mais pendant très longtemps mes nuits on ressemblait à ça pendant des mois et des mois.

mon premier grand amour, mon premier coup de poing

27 octobre 2007 à 13h01

Avec un titre pareil ça ne peut que faire rêver... et pourtant. Il s'appelait Y, il avait 20ans j'en avais 16. Il avait des yeux bleus magnifiques, un grand sourire, il aimait les enfants comme moi. Le grand coup de foudre quoi. On s'amusait au chat et la souris et au final on s'est embrassé tendrement. Pas un jour sans lui, pas un jour sans lui parler. Un soir je lui ai tout raconté, pas de cri, pas de jugement... Il m'a pris dans ces bras, il m'a allongé dans le lit, ils nous a recouvert de la couverture et m'a dit " tu peux dormir maintenant milounette, je suis là je prends soin de toi" et il m'a serré dans ces bras. J'ai pleuré discrètement et j me suis dit que j'étais en sécurité, que j'avais plus rien à craindre. Il m'a gardé dans ces bras toute la nuit. Une nuit magnifique où je ne me suis pas levé pour aller à la fenêtre, ni même pas un goût de vomi dans ma bouche ou encore par un cauchemar. Dans ces bras, la vie ressemblait au paradis. Dans la nuit, je me suis réveillé, il s'est réveillé avec moi ou peut être qu'il ne dormait pas... il m'a regardé et tout à coup il m’a dit lève toi et il est sorti d'un bon du lit. Il a enfilé un jean et une paire de basket. A peine le temps de me rhabiller, qu'il m'a pris par la poignée et m'a emmené dans sa voiture. Il m'a emmené sur le point de vue le plus haut de chez nous. Il avait tout compris! Il me connaissait! Avec moi pas besoin de parler, ni même de bouger dans tout les sens. J'aime juste être épaté par la vue. Toutes ces lumières dans la nuit, ce vent frais sur mon visage, ce monde entier devant moi... Il m'a chuchoté dans l'oreille l'éternité et l'amour. Pour moi, plus rien ne pouvais m'atteindre à présent... c'est se que je pensais. Apres cette fameuse nuit, les jours ont passés. Il est devenu de plus en plus jaloux, et mon entourage était très masculin. Les disputes ont commencé et ne s'est plus arrêté. Un jour pas fait comme un autre, on se disputait car je suis arrivée avec un ami et il nous a vu. On discutait juste et pourtant. Il m'a pris par le bras et il m'a fait rentrer chez lui. Il m'a demandé se que je faisais, il m'a dit que j'étais qu'une catin, que c'est à grâce à lui si j'allais mieux....tous ça parce qu'il m'avait vu discuter avec un mec, un jeune homme qui allait en cours avec moi. Les mots se sont emballés, je le voyais s'approcher de plus en plus de moi et là ça été le début d'une longue période. Un an de bonheur et voila qu'il m'envoie une claque immense. Je ne m'y attendais je suis tombé a terre. Il m'a pris de suite dans ces bras en s'excusant, il s'est mis à pleurant. Dans les bras de l'autre, on échangeait nos larmes. C'était pour moi, un simple incident, il ne recommencerait plus, il me l'avait promis.

Les choses ne se sont pas passées comme prévu. Une fois il m'a tellement secoué que j'ai eu des marques sur les doigts sur mes bras. Des bleus au niveau de l'endroit où il a planté ces doigts.

Pourquoi je ne suis pas parti? Voila la question que tout le monde se demande. Je ne sais pas! Je l'aimais c'est sur, il savais tous, il me protégerais. Je suis rester près de lui pendant pratiquement un 2ans, malgré qu'il me battais, malgré qu'il me faisait souffrir... mais la vie sans lui aurait peut être été pire. Je n'aurais eu plus personne pour s'occuper de moi, plus personne pour m'écouter, il était maintenant le seul à était mon secret... je ne pouvais pas le laisser partir. Je ne comptais plus mes bleues des coups de poing dans le vendre, des coups de pieds ... Quelquefois je le poussais en répliquant en espérant qu'il me tue... qu'il mette fin à mes souffrances. Au final, j'étais remplie de bleus.

un jour, il a disparu du tout au tout! plus de reponses au telephone, plus de visite. Rien! je n'ai jamais compris pourquoi il etait parti comme ça du tout au tout. J'ai pleuré tout les soirs pendant plus de troismois, j'avais subit ces violence pour etre à l'abri et il est parti sans rien dire. Me voila blessait interieurement et exterieurement... La vie s'enchaine mais mes pleurs et ma douleurs est infinis.