Mes états d'âme et réflexions

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Sommaire

Le 12/07/2009

13 juillet 2009 à 1h10

I’m feeling so alone this evening. Chaque fois que je vois ton visage sur mon écran d’ordinateur, je sens les larmes affluer et je détourne le regard. Why did you that to me ? Je ne sais pas, je ne te comprends pas, je ne me comprends pas moi-même. Je crois que je deviens folle, sérieux. Et c’est ta faute. Non, il ne faut pas dire ça, ça ne se fait pas. C’est facile de blâmer les autres. But for hating you, I blame myself. Je n’arrive pas à te détester. Ce n’est pas si facile, tes mots, tes phrases, tes mails, tes textos me reviennent en mémoire. Je finis par m’attendrir. Quand je veux t’envoyer un mail de colère, je n’arrive qu’à écrire un message enjoué, auquel tu réponds sur le même ton. Mais ce n’est pas ça que je veux. I don’t even know what I want. Je veux savoir ce que tu ressens réellement, mais comment reconnaître la vérité, te la faire cracher ? Je ne veux pas d’une fausse amitié, sans savoir ce que tu attends de moi. J’ai peur de te blesser, mais je crois que je l’ai déjà fait. L’amitié avec toi ne me dérange pas, sincèrement, mais je veux qu’elle soit sans regret, sans remord. Mais je devine que c’est impossible. C’est dommage. On s’entendait bien. Je crois que je t’ai fait du mal. Mais comment ? Aucune idée. Il faudrait que tu me le dises. Je pourrais peut-être te rassurer, comme je n’arrête pas d’essayer de le faire en ce moment. J’ai peur de te perdre, mais je crois que je t’ai déjà perdu. Je ne t’ai jamais eu, je sais, mais à tes côtés, j’ai compris que tout ce qui était arrivé avant n’était rien, tu me mettais plus à l’aise que n’importe qui. Et tu continues de le faire, malgré toute ma souffrance, j’oublie tout quand tu es avec moi. C’est étrange. Quand je te vois passer, je pleure. Quand tu me parles, je suis heureuse, même si je sais que tu ne m’aimes pas. Sans doute ne m’as-tu jamais aimée. Pourquoi es-tu entré dans ma vie alors ? Au début, je croyais que c’était un bien, maintenant je commence à en douter. Yes, you’ve heard. Pour être simple, avant que tu n’entres dans ma vie, j’étais à peu près normale. Pas tout à fait, tu l’as toi-même remarqué, c’est pour ça que tu m’as vue. Mais ça ce n’est rien. Tu m’as transformée. Au début, j’étais heureuse, tu ne peux pas avoir à quel point. Sereine. Un large sourire constamment accroché à mes lèvres. Tu me ramenais chez moi. Tu me portais de l’attention. Je n’en croyais pas mes yeux quand je recevais un mail de toi, quand tu ne pouvais pas aller sur msn. Et sur msn, je t’ai ouvert mon cœur, j’ai appris à te connaître. Tu me plaisais. Comment as-tu pu ne pas le voir ? On dit qu’il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Est-ce ton cas ? Je ne sais pas. I can’t understand. Je croyais te connaître mais tu es auréolé de mystère. Je me rappelle de cette fois où tu m’as dit que tu espérais ne pas être trop prévisible, justement quand je t’avais dit que je me doutais de ta réaction. Je me rappelle de tant de choses. Ca me fait mal d’y penser. Tu disais que tu rêvais de moi, et je te disais que je rêvais de toi. Tu n’avais pas peur à l’époque, que s’est-il passé ? Tu vois, je dis « l’époque » comme s’il y avait une rupture dans le temps, avant toi, pendant toi, après toi. Je t’en veux. Oui, je sais je ne devrais pas. Mais je le ressens. Je le ressens, donc je l’écris. De toute façon, tu ne liras jamais cette lettre. Il n’y avait plus de place dans mon cœur, je l’ai donc écrit sur le papier. A la manière d’une pensine, tu vois ? Je crois que tu comprends. Tu me comprenais toujours, ou du moins, tu semblais le faire. Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à me passer de toi ? Pourquoi est-ce que je suis aussi contradictoire ? Tu m’as transformée, je te dis. Et ce que je suis devenue ne me plaît pas forcément. Je veux que tu me rendes mon cœur. Je ne parviens pas à le guérir parce qu’il t’appartient toujours. Et je suis trop fidèle : Donner, c’est donner, reprendre, c’est voler. Je ne veux plus l’être. Je n’ai plus le sentiment d’être une enfant. Je ne veux plus être traitée comme telle. Pourquoi tous ces mots ? Tu m’as complètement ensorcelée. Pourquoi un tel revirement ? Tu croyais que je ne ressentirais rien ? Tu sais que je suis sensible, je sais que tu t’en souviens. Tu as une bonne mémoire, j’ai remarqué. Tu te souviens même du nom de mon prof de physique-chimie alors que je ne l’avais qu’une fois, le soir où tu m’as parlé pour la première fois. Tu sais, j’ai les larmes aux yeux quand j’y pense. Parce que malgré tout, je t’aime. Je ne devrais pas, ça m’est interdit. Et ça me fait mal. Quand tu m’écris, tu es horriblement banal. J’ai l’impression que tu as changé. Tu n’es plus le même. Que s’est-il passé ? Pourquoi as-tu pris tes distances alors que tu avais prétendu ne pas le faire ? Je l’avais pressenti. Depuis la nuit où je suis rentrée chez moi pendant les vacances de Pâques. Es-tu tombé amoureux ? Je ne t’en voudrais pas, je t’assure. Si je t’en voulais, ce sont tes stupides excuses quand je t’ai dit ce que je ressentais. Mon cœur était trop lourd pour le supporter longtemps. Ai-je bien fait ? Cela faisait quand même deux mois qu’on se connaissait, je voulais casser la glace, tenter le tout pour tout. Déjà à ce moment là, tu me glissais entre les doigts. Je pressentais la réponse avant qu’elle ne me parvienne. La souffrance n’est pas venue tout de suite. Quelques jours plus tard. Mais quand je te voyais au lycée, je m’effondrais. Etrange, cela faisait longtemps que je n’avais pas pleuré. Tu me paraissais si proche, et si loin en même temps. C’est pour ça que je craquais. Je rêvais de toi assez souvent. Je rêve encore de toi, d’ailleurs. Il y a deux nuits, j’ai rêvé que je venais te sauver, et que je tuais tout le monde pour parvenir à le faire. J’étais la chef d’un groupe armé pour te libérer. Je me suis réveillée au moment où je t’ouvrais la porte de la prison. Et la nuit dernière, j’ai rêvé que ma demi-sœur, t’allumait ouvertement devant moi, et que tu jouais dans son jeu. J’étais profondément blessée. Deep inside. Je rentrais chez moi, et je venais quand même te chercher, en voiture. Je n’avais pas le permis, ni jamais touché à un volant. Je me revois refaire tout le trajet pour venir te chercher. En arrivant, tu as pris le volant et il est apparu que tu t’es ennuyé toute la soirée. Deux nuits de suite, j’ai rêvé de toi. Deux nuits de suite, je bravais des dangers pour venir te chercher, même si je savais que l’on ne serait jamais ensemble. Ce n’est pas ce que je veux, enfin je ne crois pas. Tout ce que j’aimerais, c’est faire ce que tu attends de moi. Si tu veux que je parte, dis-le. Si tu veux que je reste, dis-le. Mais ne me laisse pas dans l’incertitude, s’il te plaît. Tu n’es pas clair. Enfin, je ne trouve pas. Peut-être l’es-tu mais je ne comprends pas ? Je ne sais pas ! Ca me rend folle. Heureusement que tu ne liras jamais ça, sauf peut-être si je meurs demain. On ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Tu me prendrais pour une cinglée sûrement. T’aurais raison de toute façon. J’ai peur d’aller me coucher. J’ai peur de rêver de toi. Tu me manques. Ca me fait mal. Deep inside. On me dit de t’oublier. D’effacer tout ce qui me relie à toi. J’ai déjà effacé tes sms. Mais je ne peux me résoudre à te supprimer de ma vie. Quelque chose m’en empêche. Je ne sais pas si c’est de l’espoir. C’est… C’est plus bizarre que ça en fait. J’ai l’impression que j’ai négligé un détail important, celui qui fait toute la différence, celui qui éclaircirait le pourquoi de tout ce qui s’est passé. Je n’arrive pas à mettre le doigt dessus, mais tu vois, je crois que quelque chose que tu as fait ou que tu as dit aurait dû m’interpeller. Quoi donc ? Peut-être rien du tout. Peut-être que je deviens parano. Parce que je pense à toi. Parce que je n’arrive pas à me sevrer de toi. Jamais une page n’a été si difficile à tourner. D’habitude, je me précipite vers la page suivante pour connaître la suite. Mais je m’attarde sur toi. Sur ton mystère. Je devrais te haïr, mais je ne sais que t’admirer. Te haïr pourquoi déjà ? Pour m’avoir laissée tomber ? Je ne sais pas. On est pas mariés, quoi, tu ne me dois rien. Just thought you were the one. Oui, c’est ça. J’ai écouté beaucoup de musique since you’ve been gone. Un peu ma thérapie. Je ne sais pas si ça a fonctionné. Ou si ça a ravivé ton souvenir. En tout cas, j’en avais besoin. Je n’ai jamais autant écrit sur quelqu’un, à quelqu’un. Tu es spécial pour moi, malgré tout ce qui s’est passé. J’aimerais que tu me dises ce que je suis. Me détestes-tu ? Pourquoi ? Qu’ai-je fait ? Malgré tout, je crois que je l’accepterai. Je veux simplement que tu l’assume. Je n’arrive pas à croire que tu aies pu m’oublier comme ça, sans un au revoir. Si tu veux que j’efface ton numéro, dis-le. Je m’en voudrai de m’imposer. Je croyais que je comptais pour toi. Je me trompais lourdement. Tes mots ne sont pas une garantie on dirait. On dit que seuls les actes comptent. J’ai essayé d’agir. Moi, la lâche qui n’osait pas agir de peur de déplaire, je l’ai fait. Je t’ai peut-être déplu, mais je suis comme ça de toute façon. Je veux vivre. Ce n’est pas possible tant que tu hantes mon esprit, me fait verser des larmes à la simple vue d’une photo. Tu me diras que ce n’est pas ta faute. Je comprends. Simplement, pourquoi es-tu venu me voir alors que tu savais qu’on serait séparés l’année prochaine ? Pourquoi tant d’attention ? Pourquoi moi ? Je ne regrette pas, pas encore. You made me feel alright for once in my life. I’m thankful for that. Comment m’as-tu remarquée d’ailleurs ? Tu ne me l’as jamais dit, je n’ai jamais osé poser la question. Je le ferais un jour, je crois. Si tu ne disparais pas sans laisser d’adresse. Alors là, il faut que tu saches. Je chercherai mes réponses. Je ne te harcèlerai pas, mais je ne t’oublierai pas. Et je ferais en sorte que tu ne m’oublies pas. Ce ne sont pas des menaces, je t’en prie. Je ne suis pas dérangée. Je ne te suivrai pas où que tu iras, simplement je te donnerai des nouvelles, et t’en demanderai. Je n’agresserai pas ta copine, si tu en as une, ou ta future. Je ferai ma vie de mon côté, et si je trouve quelqu’un, sache que je ne pourrais pas m’empêcher de me demander ce qui se serait passé si je te plaisais aussi. Je l’aimerai. Plus que toi, j’espère. Parce que sinon, je ne pourrais pas le supporter. Comprend-moi. Déjà, je me doute que je te mets mal à l’aise. Désolée. Je suis tellement désolée. Je ne veux pas que tu me haïsses. Tu es quelqu’un de bien, j’en suis sûre, même si j’ai souffert ? Je me demande si je ne devrais pas te rayer complètement de ma vie, plutôt. Mais ce foutu détail m’en empêche. Non, non, dis moi de partir je t’en prie. Je me sens tellement mal, j’ai peur d’aller me coucher alors qu’il est une heure du matin. Je t’ai dit que des conneries. Si ça ne va pas mieux à la rentrée, je prendrais contact avec un psy scolaire. Peut-être qu’il me fera enfermer. Peut-être que c’est mieux comme ça. Ne t’en veux pas. Si ce n’était pas toi, ça aurait été un autre. Je ne sais pas ce que j’ai fait, on dirait que je suis maudite. J’en ai marre, j’ai mal. Et je ne veux pas être folle. J’ai peur. Je suis désolée. Je pense que tu te dis que tu aurais mieux fait de ne jamais m’avoir parlé. Je te comprends. Ca me fait souffrir, mais tu as raison. Je ne suis pas faite pour avoir quelqu’un je crois. Je ne suis même pas faite pour vivre on dirait. En guise d’avenir, je ne vois que le néant. Je n’arrive pas à l’imaginer. C’est peut-être normal. Je n’ai que 17 ans. Tu en as 21. Je sais qu’une limite invisible nous sépare. Je me souviens que tu as dit que j’étais mature, plus que les gens de ta classe. Ca y est, je craque. La preuve que tu t’es trompé, je ne suis pas mature. J’aime parler avec toi, oui mais je te fais perdre ton temps. Comme cette lettre n’est pas destinée à être lue, ce n’est pas grave. Je voudrais tant que tu en devines son contenu. Mais ça te choquerait. Si ça pouvait me forcer à m’en aller… Non, je ne veux pas te traumatiser. J’en ai déjà assez fait comme ça. Je ne mérite pas de te connaître. Bon je vais quand même aller dormir. Please, don’t haunt me.

Le 13/07/2009

13 juillet 2009 à 23h18

Je n’ai pas rêvé de toi. J’ai rêvé, mais je ne sais plus de quoi. Mais tu n’y étais pas. C’est déjà ça. Aujourd’hui des amis de mon père sont venus. Je sais, tu t’en fous. Je n’ai presque pas pensé à toi au moins. C’est déjà ça. Je ne me sens pas en colère en ce moment. Non. Le livre que je t’ai prêté est à côté de moi. Je ne sais pas si tu l’as lu, mais je n’ose pas le toucher. Superstition. Peut-être. Je me sens bien. Parce que j’ai l’impression de te parler. Tu ne me répondras pas, mais aucune importance. Je me souviens du jour où tu me l’as rendu. Sur un coup de tête, je t’avais envoyé un sms la veille pour te rendre ton classeur. Le lendemain, tu m’attendais à la sortie du lycée, juste après mon épreuve d’allemand au bac. Je craignais. C’était la première fois que je te parlerais en face depuis… enfin… Depuis que j’ai tout déballé. Je n’avais jamais eu autant conscience de moi-même pendant le dernier quart d’heure d’épreuve. J’avais fini. J’essayais de dormir sur la table, parce que la journée avait été longue. Mais mon cœur battait trop fort. Il avait peur. J’essayais de me calmer, mais dans mon imagination, tu faisais ce pour quoi tu étais venu et tu repartais tout de suite, sans un regard en arrière. Je me forçais à ne pas espérer. Pour ne pas être déçue. Et quand je suis sortie du lycée, je discutais avec une copine, et je t’ai vu sur ton vélo. Tu as avancé vers moi en trébuchant légèrement. J’avais trouvé ça mignon sur le coup. Je ne sais pas si j’ai dit au revoir à ma copine. J’ai avancé vers toi. Oubliant tout ce qu’il y avait autour. Je ne me l’explique pas, encore aujourd’hui. Ce qui m’a marquée, ce sont tes lunettes de soleil. Je les ai adorées, elles t’allaient super bien. J’avais envie de les essayer. Mais je me suis retenue. Parfaitement à l’aise. C’est étrange n’est-ce pas ? J’étais bien. Et puis tu as continué à me parler, tu ne m’as pas expédiée. C’est important pour moi, tu ne peux pas savoir à quel point. Quand je t’ai dit que j’avais été prise en prépa, tu le savais déjà. Tu t’en souvenais. Ca m’a fait un choc. Comme chaque fois que tu te souviens de quelque chose me concernant. C’est stupide mais bon. Et tu m’as finalement dit que tu partais. J’ai acquiescé et j’ai avancé à côté de toi sur la route, attendant que tu t’élances avec ton vélo. Je suis quand même montée sur le trottoir, pour ne pas marcher au milieu de la route quand même. Tu n’imagines pas ma surprise quand tu es monté sur la bordure à côté de moi. Tu as roulé tranquillement à ma droite. J’étais fière que tu ne sois pas partie, heureuse. Finalement, nos chemins se sont séparés, mais tu es resté un maximum avec moi. Merci pour ça. J’étais aux anges après ça. Tu ne m’avais pas fui. Je me suis comportée tout à fait normalement. Encore un mystère avec toi. On dirait que tu as toujours fait partie de moi. Je t’explique. Avant, quand on m’abordait, j’étais extrêmement méfiante, je faisais fuir d’un simple regard noir. Mais pas toi. Tu m’as tout de suite mise à l’aise, comme si je te connaissais depuis toujours. C’est vrai qu’on a beaucoup de points communs. Mais ce n’est pas grave. Tu es le premier comme ça que j’ai rencontré. Tu m’as dit avoir ressenti la même chose, l’impression que tu me connaissais depuis toujours. Tu vois, tu m’as dit beaucoup de choses, les pensais-tu réellement ? Ce qui me fait le plus mal, c’est que tu m’aie menée en bateau. Non, je ne peux pas t’en vouloir. Je ne pense pas que tu l’aie fait exprès. Je suis vraiment pathétique. Il y a pire que moi franchement. A la place, je te tourmente… Oh ! Je viens de me souvenir. La photo que tu m’avais envoyée pendant les vacances… Je l’ai supprimée. Je n’ai pas fait exprès, je n’aurais pas dû. Tu l’avais faite exprès pour moi, en plus, parce que je regrettais de ne pas pouvoir voir ta coupe de cheveux avant deux semaines. Tu as décidé de m’envoyer un mms. Maintenant que j’y repense, ça me fait sourire. Peut-être que j’ai bien fait de la supprimer… Mais une part de moi me dit que j’aurais dû la garder. Ma mémoire me la restitue parfaitement donc ce n’est pas encore trop grave. Il faut dire que quand je relisais tes sms, ça me faisait mal. Il faudrait que tu me dises de m’en aller. Je n’ai pas de nouvelles de toi depuis au moins une semaine. Mais je ne vais pas te relancer. Pas tout de suite, pas cette fois. Je ne suis rien pour toi. Ca me rend triste. Surtout quand je pense au passé. Pourquoi est-ce que tu ne te connectes plus ? J’ai envie de pleurer. Tu me manques. Tellement. Pourquoi suis-je autant attachée à toi ? Faut croire que je t’ai dans la peau. Ca me fait penser à une chanson que j’ai lue dans Harry Potter : « Maintenant que tu l’as brisé Sans la moindre pitié, Fais moi je t’en prie la faveur De me rendre mon cœur ». Oui ce serait bien que tu me le rendes. Je ne sais pas ce que tu en as fait. Je te pardonne pour tout. Peut-être penses-tu qu’il n’y a rien à pardonner. C’est moi qui me suis emballée. Oui, mais… Oui, mais… Les mots ne trompent pas. Je pourrais te ressortir toutes nos conversations msn, celles sur mon portable ont été effacées. Mais ma mémoire reste vivace, beaucoup trop malheureusement. C’est vraiment étrange. Tu te doutes qu’après ça, j’aurais du mal à faire confiance à quelqu’un. Je vais lui en faire baver, dans l’hypothèse où on s’intéresserait à moi. Tu sais, j’ai pensé à te rendre jaloux. Mais je crois que ça ne servirait à rien. Peut-être que ça te ferait souffrir, et encore, je n’en suis pas certaine. En tout cas, je ne veux pas te faire de mal. Une part de moi le voudrait, celle qui a soif de vengeance. L’autre, la raisonnable, celle qui commande, me met en garde contre ce penchant. Je suis passionnée je crois. Tu te souviens quand je t’ai donné la définition ? Tu m’avais écoutée. Tu avais l’air sincèrement intéressé par ce que j’avais à dire. Plus je réfléchis et moins je comprends. Peut-être n’ai-je pas assez de recul. Il faudrait que je puisse me détacher de moi-même et être objective. Or c’est impossible. Tant pis. Ca fait partie de la condition humaine. Je dois faire avec. Mais je n’arrive pas à laisser tomber. Ce foutu détail dont je t’ai parlé. Je suis trop curieuse. Et passionnée. Bourrée de défauts. Je me déteste. Because of you. En fait, tu m’as ouvert les yeux, tu m’as sortie de l’enfance où je n’avais pas conscience d’être restée. Je suis une autre. Toi aussi tu as changé, je te l’ai déjà dit. Je me trompe peut-être. Mais quand tu t’éloignes, tu fais pire que mieux. Parce que quand je suis près de toi, l’amitié me suffit largement. Quand tu n’es pas là, j’aimerais te serrer dans mes bras. Ou plutôt que tu me serres dans tes bras. You’re the one I’ve always dreamed of. Quand je t’ai dit que l’amitié me convenait, tu ne m’as pas répondu. Quand j’ai sous-entendu que je voulais te voir, tu n’as pas répondu. Que dois-je faire ? Que dois-je dire ? Qu’attends-tu de moi ? J’en ai marre. Tu sais quoi ? Le 22 juillet, j’aurais les résultats de mon concours. Au même titre que les autres, je te préviendrai. Normal. Mais je te dirai aussi que c’est sûrement le dernier sms que je t’enverrai. Une sorte d’ultimatum. Je suis horrible. Je n’ai pas vraiment le choix. Je ne sais pas encore comment je vais présenter ça. La partie de moi raisonnable m’oblige à me modérer. Si j’étais en psychanalyse, je dirais que le Surmoi et le Ca se battent férocement dans mon inconscient. C’est peut-être un peu prétentieux, mais j’ai l’impression que je suis un peu dans le deuxième tome de Twilight. Après le départ d’Edward. Tu es mon Edward, on dirait. Sérieusement, tu as les yeux marron, il les a dorés mais bon, c’est presque pareil. Tu disais avoir des dents de vampire, à cause de tes canines. Tu as ce quelque chose en plus par rapport aux autres. Mais bon, là j’exagère. Il ne faut pas que je pense ça, sinon je croirais que tu reviendras. Or il faut que j’admette que c’est terminé. Rien n’a commencé, mais c’est quand même fini. Faut que je m’y fasse. Or je n’y arrive pas. Mais j’y travaillerai. Un jour j’y arriverai. J’espère bien. Je viens de tomber sur les chansons de la BO de New Moon, elles sont superbes. Et elles me font penser à toi. Pour l’instant, j’ai écouté “Do what you have to do” et “Almost lover”. Très douces. Ca change. Je vais arrêter là pour aujourd’hui dans l’écriture de cette lettre que tu ne liras jamais. Je voudrais tant que tu me souhaites de faire de beaux rêves. Comme avant. Que tu me dises que tu ne veux pas que je t’abandonne. Comme avant. Where is the man I fall in love with ? J’aurais aimé lui dire “au revoir” une dernière fois.