Pensées....

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Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

Lettre à toi...

19 juin 2008 à 0h25

J'ai tellement de choses dans la tête que je sais par où commencer...
Tellement de choses qui tournent en une ronde folle et d'autant plus incessante qu'aucune activité ne vient contrarier cette sarabande endiablée qui parcourt mon esprit tout au long de la journée...

Des envies plein la tête, et aucun moyen de les réaliser...

Des envies plein la tête...
Envie d'un signe de toi, qui est si loin. Si loin depuis quatre jours déjà. Je verrai bien combien de temps tu tiendras.
Tu me manques. Tu me manques d'autant plus que je ne sais pas si cette sensation s'arrêtera un jour... j'ai l'impression, peut-être à tort, d'être en train de te perdre. D'être en train de te perdre et de n'avoir d'autre choix que de te regarder t'éloigner.
Vous perdre. Vous deux, qui êtes mes deux raisons de vivre...

Je suis en train d'avoir une opportunité professionnelle dont je rêvais il y a quelques années, en train de postuler pour un travail qui m'épanouirait totalement, mais voilà, je ne ressens aucune joie. Comme si plus rien n'avait de saveur, comme si plus rien n'avait de couleur, quand tu es loin de moi, si loin, encore plus que d'habitude.

Je pensais pourtant qu'on avait apprivoisé la distance, nous deux. Mais voilà, je t'ai simplement parlé de mes envies de nous, de mon envie de me rapprocher de toi... Mais tu n'es pas prêt. Tu as été le premier à m'en parler, il y a déjà quelques années. Mais tu n'es pas prêt à concrétiser. Et ma question est : le seras-tu un jour ?
Tu fuis la discussion, que ce soit au téléphone ou de vive voix. Et dès que j'essaie d'insister, tu t'énerves et tu bottes en touche.
Je voudrais juste savoir si j'ai le droit d'espérer, ou si mes rêves sont vains.

Envie... Envie de rêver, oui. Envie d'y croire à ce bonheur pas forcément si compliqué que ça à atteindre. Envie d'y croire, et de me battre pour l'atteindre.
Mais là encore, cette sempiternelle question de ta position...La bataille est gagnable. Mais seulement si nous sommes deux à la mener, ensemble, côte à côte...

Envie aussi d'avoir réellement réussi mes examens. Mais là encore, mon plus intense bonheur dans l'histoire sera de te l'annoncer. Et de sentir ta joie, ta joie contagieuse, malgré les kilomètres qui nous séparent...

C'est comme si toutes mes envies étaient reliées à toi...

Et comme je suis en plein doute quant à ce que tu penses de moi et de nous... mais j'y crois encore, j'ai encore et toujours de l'espoir.
Et même si tu me plaquais, je sais que je me battrais; Et dans quelques mois, j'irai te reconquérir. Je ne m'avouerai pas vaincue si facilement. Ma gentillesse qui t'a charmé est toujours là. Quand à mes kilos en trop, j'ai six mois avant qu'on se voit pour les perdre...et j'ai même déjà commencé.

Déjà commencé malgré le profond ennui que je ressens ici, et le fait que dans ce cas, je mange pour m'occuper...

Enfin, demain on part chez mon frère. Le "fou fixe" comme on l'appelle ici joue près de chez lui ce week-end.
Je sais que ça me fera du bien, ces quelques jours avec tout le monde. Ils savent me faire rire, et me détendre. Même si souvent je ris aussi pour toi. Je pense à toi, et je sais que tu rirais aussi. J'entends presque ton rire....

Sérénité

23 juin 2008 à 0h41

De retour à la maison après quelques jours en famille, entre le frère de maman et les miens.
Je me sens bien.
Ca m’a vraiment fait du bien de m’occuper l’esprit, pour ne pas trop penser.
Bizarrement, j’ai l’impression d’y voir plus clair.
De savoir de nouveau ce que je veux, et du coup d’avoir retrouvé confiance en moi pour y parvenir.
Peut-être simplement de prendre du recul, qui m’a fait du bien comme ça.
J’y suis arrivée en écrivant ici, ce qui m’a obligée à mettre des mots sur mon mal-être, à le formuler.
Et puis, j’y suis aussi arrivée grâce à mes frères, qui m’ont fait rire et m’ont réconfortée, sans oublier de me changer les idées quand j’en avais besoin.

N'empêche, ça tient à pas grand-chose, la sérénité. Pour moi, en tout cas...

Merci à vous, mes frères.
On n’a peut-être aucune ADN commune, mais la génétique n’a rien à voir avec les sentiments, ni avec les relations humaines…

Du coup, je suis contente, parce que j’ai réussi ce que je voulais : ne pas l’assommer avec mon plaisir de l’entendre quand il m’a enfin appelée tout à l’heure, après ces huit jours de silence qui m’ont semblé être une éternité…N’empêche, ça a été un vrai bonheur de l’entendre, même si ces douze minutes m’ont semblé bien trop courtes…

Huit jours… D’ici là, j’aurais peut-être mes résultats d’examens universitaire, et pourquoi un rendez-vous pour un entretien d’embauche de ce poste auquel j’aspire tellement…et mon anniversaire sera imminent aussi…J’imagine sa tête d’ici, si il met aussi longtemps à me rappeler (voire un peu plus longtemps, il attendra peut-être mon anniversaire…) et que je lui dis : « j’ai mon année, j’ai du boulot intéressant et passionnant… »

Une autre raison d'être contente : j'ai reçu un mail d'une fille que j'appelais "amie" et considérais même comme ma meilleure amie. A priori, elle m'a enfin pardonné (après plusieurs semaines), de lui avoir souhaité son anniversaire le lendemain, au lieu de l'avoir fait le jour même... J'accepte de renouer le contact avec elle et je vais lui répondre, mais sans trop attendre d'elle. Parce que je sais désormais que compter sur elle, compter vraiment sur elle, me décevra profondément un jour ou l'autre. Elle a cassé quelque chose, avec son attitude enfantine. Quelque chose entre nous. Et je n'ai pas envie de le réparer. Parce que je n'ai pas envie d'être déçue encore plus la prochaine fois. Pour me préserver. J'ai appris à me passer d'elle, ces dernières semaines.
Mais malgré tout, ça me fait plaisir qu'elle ait chercher à renouer le contact.

Bref, tout va bien quoi. Tout va bien ce soir, et tout ira peut-être encore mieux dans quelques jours…
A part les kilomètres entre nous, mais ceux-là, comme ils sont à priori pas près de s’abolir, autant en prendre son parti…et tâcher d’être heureuse malgré eux…

Mais tant qu'il y a un "peut-être", il y a de l'espoir. Et tant qu'il y a de l'espoir et du rêve, la vie vaut la peine d'être vécue, parce qu'en se battant, on finit toujours par réaliser ses rêves, au moins en partie.

Le bonheur...

25 juin 2008 à 23h12

Serait-ce ça ??

Une musique improvisée, parfois hésitante, comme si elle ne savait pas quelle sera la note suivante, parfois répétitive, mais la vie ne se répète-t-elle pas ? Et puis, on ne se lasse jamais d'un instant de bonheur, de cette façon qu'à l'être aimé de nous regarder avec amour, d'un enfant qui se blotti dans nos bras, où il se sent visiblement bien et d'où on ne veut surtout pas le déloger, pour ne pas rompre le charme d'une relation naissante.

Le bonheur comme un son de piano parcourant l'air et enchantant nos oreilles, apaisant notre esprit par la tranquillité apportée par la musique qui nous emporte sur ses ailes, au pays des sentiments, loin du présent, loin de la réalité.

Au fond, c'est la seule chose qui devrait nous être importante, nos sentiments. Parce que c'est bien ce que l'on ressent qui fait que la vie vaut le coup d'être vécue, que ce soit pour ses moments de joie, mais aussi pour les moments douloureux qui nous rendent plus forts lorsqu'on parvient à les surmonter, et qui nous permettent aussi de savoir à quel point les bons moments sont précieux...

Le bonheur comme celui d'un rire franc et partagé, un amusement entraînant, enraciné dans une complicité profonde.

Le bonheur comme un avion qui prend son vol et dont l'altitude surpasse tous les escarpements, tous les pics à l'escalade difficile et dangereuse, qui se joue des déserts en les traversant en quelques heures, qui se joue de la distance et donc du temps...

Le bonheur comme une danse, étourdissante de couleurs et d'étreintes, au rythme effréné et régénérant, une danse au cours de laquelle les heures semblent des secondes.

Le bonheur comme un murmure, parce qu'il n'appartient qu'à nous, au sens où il est aussi lié à notre vécu et donc quelque chose de totalement personnel

Le bonheur au sens plein dans environ six mois, avec d'ici là quelques instants l'approchant par-ci par-là parsemant ma vie et m'aidant à tenir. Ce bonheur qui sera toujours trop court, parce que durant seulement quelques jours, avant que ma vie redevienne une attente à durée indéterminée...

Voyage Voyage....

28 juin 2008 à 21h57

Merci à F qui m'a emmenée en voyage, au moins virtuellement.
Ca m'a permis de me changer un peu les idées.

Il faut dire que cette journée n'a pas vraiment été super super...
Deux désillusions fortes dans la même journée, ça fait beaucoup...
Deux envies fortes qui s'écroulent...

Mes résultats d'examens négatifs. Tout foiré. Même pas une matière de validée.
Et la réponse à une candidature. L'offre d'emploi m'alléchait et m'enthousiasmait vraiment. Mais je n'ai pas suffisamment d'expérience...

Deux moyens de réaliser mes envies qui s'écroulent dans la même journée.

La banque qui me prend à la gorge par dessus le marché.

Bref, presque un quart de siècle, des envie plein la tête notamment de voyage), mais rien dans les mains pour les réaliser, et l'impression que dès que je pourrai toucher un moyen d'avancer dans la concrétisation de mes envies, ce moyen s'éloigne hors de ma portée.

Mais j'ai fait quoi pour que la vie me tantalise comme ça ??

C'est franchement limite décourageant parfois.
Même si je me battrai pour mon année. En espérant juste que j'arrive à me battre vraiment, que je trouve la force mentale de me concentrer, de ne pas douter de moi. De ne pas me laisser bouffer par ce doute...

Il y a les filles que l'on aime...

30 juin 2008 à 1h46

La chanson de Joe Dassin me tourne dans la tête ce soir...

Fatiguée, mais impossible de dormir...il me manque trop.

Aucune nouvelle depuis mercredi. Je sais bien que mon anniversaire tombe bientôt, et je sais aussi qu'il m'a toujours appelée ce jour-là. Et je sais également qu'il n'a pas assez de sous pour payer plusieurs appels intercontinentaux en deux jours.
En fait, je m'y attendais, à ce qu'il ne m'appelle pas ce week-end. Peut-être pour ça que j'ai envoyé un sms hier. Pour voir s'il captait. Jusqu'ici, ma tentative a été infructueuse : je n'ai toujours pas l'accusé. Enfin bon.
Les choses sont comme elles sont, et là pour le coup, je ne peux rien y changer. Et même pas sûre que lui puisse, parce qu'il faut déjà qu'il trouve le réseau, et ça ne dépend pas uniquement de sa volonté.

Ce qui m'angoisse aussi, c'est cette lettre. Cette lettre que je lui ai écrite après avoir ouvert ce journal.
Cette lettre où je lui demande si ça vaut la peine que j'attende, s'il se décidera un jour.
En fait, j'avais besoin qu'il puisse la lire sans être vraiment sûre d'en avoir envie. Je l'ai donc confiée à la poste, comme une bouteille à la mer. Sans aucune idée de si elle arrivera à destination, vu les aléas de la poste internationale.

Lorsque je l'ai écrite, j'étais dans ma période où je me fais une montagne de beaucoup de choses (particulièrement de souris), dans ma période où mes hormones travaillent trop et où je doute énormément de moi, de mon charme, de ma capacité à trouver du boulot et à poursuivre des études...
Et dans cette période, j'ai régulièrement peur de le perdre, aussi.
Mais jusqu'à présent, il m'a toujours donné tort.

N'empêche, j'espère vraiment du fond de mon cœur être "la femme qu'il attendait".

Un quart de siècle...

2 juillet 2008 à 0h18

Ca fait déjà si longtemps que ça que je suis née...
Si longtemps, et en même temps si peu de temps...

Aujourd'hui, bonheur. Une heure avec lui. Avec cam en plus. Il a appelé juste quand je soufflais mes bougies, pour me demander si je pouvais me connecter.
En voilà une question, depuis plus de six mois que je l'avais pas vu, l'envie de le retrouver enfin autrement qu'en photo me démangeait vraiment.
Mon frère pouvait toujours m'appeler pour que je retourne à table manger ma part de gâteau !!!

Cette petite heure ensemble est passée bien vite, mais elle m'a mis les larmes aux yeux. De joie.
Et puis, j'ai pris une décision. Vraiment ferme et définitive, cette fois : j'aurai mon année. En septembre.
Je ne veux plus jamais relire la déception sur son visage, et surtout dans ses yeux.
je ne veux plus jamais lui faire le mal de ne pas avoir mon année.
Ni le décevoir en quoi que ce soit d'autre.
Sa déception, si profonde, si intense, m'a fait tellement mal.

Il a dépensé plein de sous, fait 90 kilomètres rien que pour être une heure avec moi, et tout ce que j'ai réussi à lui offrir, c'est de l'avoir déçu. Encore une fois. Toujours avec la même chose.

Alors maintenant, il est temps que j'arrête de douter de moi.
Et que je me mette au boulot. Vraiment. Sans rien lâcher. Sans me demander si aujourd'hui j'ai envie ou pas de bosser la matière. Je fais mes cours un point c'est tout.

Je crois qu'à 25 ans, il est temps, plus que temps que je sache ce que je veux. Or, ce que je veux, c'est le rendre heureux. Le rendre heureux et le rejoindre. Et les deux impliquent d'avoir mon année.

Solitudes...

3 juillet 2008 à 13h59

Réveil à midi passé aujourd'hui. Avec la pluie, le jour m'a laissé faire la grasse matinée avant de venir me chatouiller de sa lumière par la fenêtre de la salle de bain.
Il faut dire qu'à 3h du matin, j'ai fini par aller dormir dans le lit de ma maman, même si je suis plus une enfant depuis longtemps.
C'est idiot, mais ça fait longtemps que j'avais pas dormi en étant seule dans la maison. Du coup, grosse angoisse de dormir. Et son odeur m'a rassurée. Me suis endormir tout de suite.

On devait se voir avec ma frangine aujourd'hui, mais c'est reporté à une date ultérieure...la météo de ce matin m'enlève quelques regrets c'est quand même plus sympa de se balader au soleil que sous des averses). Elle aussi se retrouve seule, elle vient de se fâcher avec ses deux amies d'enfance, et n'a pas l'air près de leur pardonner.
Et puis franchement, on aime bien traîner en ville toutes les deux. même si on aura eu que quelques mois pour le faire. Je ne suis revenue que depuis un peu plus de trois mois, et elle part dans moins de trois mois...mais les quelques fois où on aura fait ça resteront un vrai agréable souvenir. Et j'irai peut-être la voir. probablement, même.
Elle a hâte d'être partie, et je la comprends.
Pourvu que ses résultats de demain soient bons, elle risque de péter un câble, si elle reste ici...

à toi ma Nin-Nin

3 juillet 2008 à 23h14

Déjà trois mois...
Trois mois que tu nous as quitté, au moment où le jour se levait...toi qui aimait tant ce moment, annonciateur d'une nouvelle journée, qui serait bonne ou mauvaise, en grande partie selon l'humeur de ton mari...

Déjà trois mois sont passés depuis ce dernier regard que tu as partagé avec nous, maman et moi. Tu aurais tellement voulu nous parler, mais tu avais plein de saletés dans la gorge, et une quinte de toux t'a imposé le silence et t'a épuisée...

Déjà trois mois que cet après-midi est passé. Il faisait soleil, ce jour-là. Un temps magnifique pour aller dehors, si tu en avais encore eu la force. Tu aimais tellement prendre l'air, et que nous aussi on ait des "petites mines", comme tu disais.
Il faisait soleil, et ton pouls battait. Ton coeur, plein de vie encore, battait fort et vite, semblant vouloir sortir de ton cou à chaque battement, comme un poussin perçant son oeuf.
C'est exactement l'image que j'ai eu en te voyant, toi, jeune femme de 88 ans endormie encore quand on est rentrées dans ta chambre.
Peut-être parce que tu as élevé des générations et des générations de poules, dans un coin du jardin de cette maison où tu as vécu presque soixante ans. Cette maison, qui dans ma tête reste "chez Non-Nin", même si tu l'as quittée voilà neuf ans pour rentrer à l'hôpital puis à la maison de retraite.

Voilà, juste cette lettre pour te dire que je pense encore à toi, et que je ne t'oublierai jamais. Je pense encore à toi, tous les jours, que ce soit en faisant certains gestes qui nous liaient, comme celui d'éplucher des ails, ou lorsque l'or de ton alliance brille. Elle est désormais à mon annulaire droit. Bien sûr que non, que je ne l'avais pas perdu, même si je ne l'avais pas encore mise. J'ai toujours su exactement où elle était, depuis neuf ans que tu me l'as donnée, dans cette chambre d'hôpital. Les infirmières te l'avaient enlevée, pour pouvoir te faire une radio, après ta chute. Quand une des infirmières te l'a ramenée, tu étais déjà revenue dans ta chambre. Maman et moi étions là, déjà. Lorsque l'infirmière te l'as rendue, tu as tournée cette bague dans tes mains déjà déformées de rhumatismes, tant qu'elle a été dans la chambre. Et dès qu'elle a eu refermé la porte, tu m'as regardée, et tu m'as dit : "Tu la veux, ou je la mets dans le tiroir ?' Dans le tiroir, comme au fond d'une oubliette. Ce qui était sûr, c'est que tu étais visiblement très contente de ne plus l'avoir au doigt. Comme si on t'avait enlevé une chaîne que tu n'osais pas enlevé, comme si on avait ouvert ta cage...

C'est cette image-là que je garde de toi, celle de ces quelques jours à l'hôpital, où tu allais bien. Je ne t'ai jamais vue si en forme, et dès que j'avais ne serait-ce qu'une heure d'étude, je m'échappais du lycée pour aller te voir. Toi, qui avait des petites mines, toi, qui semblait enfin heureuse, toi dont même la mémoire semblait entière...

Et c'est aussi ce qui me reste de ce dernier regard échangé, de ce dernier regard qui en disait si long. Tu semblais passée déjà au-delà de la souffrance, et ne voulant nous transmettre qu'une chose, à nous qui étions les seules présentes, tes autres enfants n'ayant pas voulu venir, et tes autres petits-enfants ne souhaitant pas être là.
Ce dernier regard où tu semblais tellement vouloir nous donner de la force. La force de nous battre pour atteindre ce que nous savions être notre bonheur, la force de ne jamais renoncer à la réalisation de nos rêves, bref, la force de vivre au sens plein du terme, et, surtout, de ne jamais subir notre vie...

[Image] http://fr.wrs.yahoo.com/_ylt=A0WTf2mXPG1IBF0ACMBlAQx.;_ylu=X3oDMTBqNzBoY2J0BHBvcwMxNARzZWMDc3IEdnRpZAM-/SIG=1mpvmid0i/EXP=1215204887/**http%3A//fr.images.search.yahoo.com/images/view%3Fback=http%253A%252F%252Ffr.images.search.yahoo.com%252Fsearch%252Fimages%253Fp%253Dpetite%252Breine%2526y%253DRechercher%2526fr%253Dyfp-t-501%2526ei%253Dutf-8%2526js%253D1%2526x%253Dwrt%26w=500%26h=375%26imgurl=static.flickr.com%252F129%252F317791417_9874d3e2e5.jpg%26rurl=http%253A%252F%252Fwww.flickr.com%252Fphotos%252Fgasti%252F317791417%252F%26size=252.8kB%26name=Le%2Bhameau%2Bde%2Bla%2Breine%2B%25235%26p=petite%2Breine%26type=JPG%26oid=b6d609930049ba86%26fusr=Gasti%26tit=Le%2Bhameau%2Bde%2Bla%2Breine%2B%25235%26hurl=http%253A%252F%252Fwww.flickr.com%252Fphotos%252Fgasti%252F%26no=14%26sigr=11dba078s%26sigi=11el6ulcr%26sigb=13ci0vah3%26sigh=113t9unp7&tt=1%20011

Bonnes nouvelles...

4 juillet 2008 à 11h39

Ce matin, 10h30, téléphone...sur le fixe, puis sur mon portable. Oulàh, quelqu'un tient à me parler !!
Je laisse le répondeur, parce qui c'est un futur employeur potentiel, avoir une voix qui se réveille à cette heure-là, ça va pas le faire (ils peuvent deviner que je me suis endormie encore une fois à 3h du mat' passées...)
Et effectivement, c'est ça, gagné ! Ils veulent me rencontrer, il faut que je les rappelle. C'est déjà là que j'avais eu mon premier entretien d'embauche il y a deux ans. Le seul que j'avais eu par l'ANPE, d'ailleurs. J'espère seulement que ça marchera mieux cette année...

En prenant mon portable, j'ai vu que j'avais un sms. Il captait, tiens donc, en voilà une super nouvelle, je l'ai bien entendu mardi, mais juste le temps qu'il me dise "bon anniversaire" et me propose de le rejoindre sur internet, au bout d'une semaine sans lui, ça fait "pas bézef". Essayé de le rappeler, mais il répondait pas. Suis pas comme ça, je vais réessayer.

Enfin, j'ai appelé ma frangine, pour savoir (elle avait ses résultats ce matin à 9h, comme quelques centaines de milliers de jeunes...ou moins jeunes d'ailleurs). Elle était très soulagée et hyper contente : BAC MENTION ASSEZ BIEN, BRAVO !!!
Elle doit me rappeler pour me donner ses notes.

En voilà une journée qui commence bien :)

Cohabitation

7 juillet 2008 à 1h18

Maman de retour depuis 24 heures.
On a passé la journée à se prendre la tête. Je n'ai rien laissé passé. Parce que je n'ai plus cette soupape de me dire "elle repart bientôt", que j'avais depuis mi-mars que je suis revenue.

Oui, je sais, c'est chez elle ici. C'est elle qui a fait construire la maison, il y a 22 ans, elle qui la paie toujours.

Mais elle peut bien me dire qu'elle ne se sent plus chez elle (il faut dire que depuis bientôt quatre mois, j'ai été là plus qu'elle). Ce n'est pas pour ça que je me sens chez moi ici. C'est trop perdu, trop loin de tout (la ville est à 15 kilomètres, avec deux allez-retour en bus par jour, genre 7h du matin ou midi. Oui, pour ceux qui bossent, c'est bien. Mais pour aller se balader, ou quand on a rendez-vous au milieu de l'après-midi, c'est pas super...)

Et puis, cette maison, c'est elle. Tout est rangé à sa façon à elle. Et quand elle est là, elle attend qu'on fasse tout exactement comme elle elle ferait. Sauf qu'elle est limite maniaque sur certains trucs (genre la façon de mettre les draps sur les lits), et moi pas.

Je voudrais bien trouver un "terrain d'entente", un "juste milieu". Mais si jamais on critique sa façon de faire (que ce soit moi ou quelqu'un d'autre), Madame prend la mouche, c'est forcément que personne ne l'aime et surtout que tout le monde la méprise.
Juste parce qu'en réponse à une de ses opinions, on a commencé notre phrase par "mais"...

Et moi, ça me soule sérieux franchement. Et je voudrais essayer de discuter. Pour trouver un terrain d'entente, un juste milieu. Sur plein de gestes quotidiens.
Pour pouvoir supporter le quotidien avec elle.
Sauf qu'elle s'arque-boutte sur ses positions.
Alors forcément, j'attaque. Et là, je ne lâche plus rien.
Ca donne des journées comme aujourd'hui, où elle critique chaque geste que je fais, ou que je ne fais pas et que de son point de vue je devrais faire.

Elle me reproche un comportement d'ado, mais quand elle se met à m'expliquer comment faire la vaisselle, et surtout quand elle vérifie tout derrière moi et en remet la moitié dans l'évier et la relave elle, j'ai vraiment l'impression qu'elle me considère comme une gamine...
Alors forcément, oui, je réagis en me rebellant contre son "autorité parentale"...
D'accord, la vaisselle est la tâche ménagère que j'aime le moins. Mais si elle trouve que je la fais mal, que j'y passe pas assez de temps, que j'use pas assez d'eau, elle n'a qu'à pas râler quand je la fais pas !! (je sais, je sais, l'ado ressort, mais franchement, pour qu'elle la refasse systématiquement derrière moi en disant que c'est "mal fait"...
Oui, je sais quand même faire la vaisselle, j'ai vécu sept ans loin de cette maison et sans chaperon ni lave-vaisselle, et je ne me suis pas empoisonnée, ni moi ni mes amis venus chez moi -qui n'ont pas trouvé la vaisselle mal faite d'ailleurs-)

Enfin bref, vivement que cette cohabitation dont je ne vois pas le bout soit terminée, et pourvu qu'il y ait pas mal de coupures...

Love

7 juillet 2008 à 1h33

Juste envie d'un petit "billet spécial" pour laisser une trace de tout le bonheur que tu me donnes...J'ai l'impression que tu me dragues, comme il y a plus de trois ans déjà, avant que tu n'oses m'avouer que tu avais "le pressentiment d'avoir des sentiments".

C'est bon de te sentir si attaché à moi, si attentionné, si amoureux.

D'autant plus que ça me rassure : il y a quelques temps, j'ai eu l'impression que tu me trompais. Elle était là, tenace. Même si je ne t'en ai jamais parlé. Tu me paraissais distant, tu ne réagissais plus à aucun de mes stimuli...
Je ne t'en ai pas parlé par peur de te blesser. Peur que tu le prennes comme un manque de confiance en toi de ma part : je te sens franc, et je pense sincèrement que si c'était le cas, tu me l'aurais dit.
Malgré la distance que tu mettais entre nous, ton silence me rassurait. Et je préférais m'en tenir à la certitude de ta franchise, je préférais garder ma confiance en toi que de prendre le double risque de te blesser et d'être blessée. Réellement blessée, cette fois.

Aujourd'hui, je ne regrette pas mon choix.
Je sais que tu m'aimes, et ça me suffit. Même si tu es parti voir ailleurs, c'est vers moi que tu es revenu.
Aujourd'hui, je suis certaine d'être la seule, je n'ai pas besoin de te le demander, je le ressens.
Et puis, même en admettant que tu aies couché avec une autre (ce que je ne crois pas, tu n'es pas du genre à être mené par ton sexe, et avec le recul, c'était probablement simplement ta grande fatigue qui fait que tu n'avais pas envie de me parler, surtout qu'à ton attitude franche et claire d'aujourd'hui, je sais que tu n'as rien à te reprocher, que tu m'as été fidèle, même si j'envisage dans cet écrit la possibilité que ma certitude soit fausse, tout mon être me dit qu'elle ne l'est pas. Je te connais trop maintenant pour que tu puisses me tromper à ce point. Et puis, même quand tu dragues, tu me l'avoues après coup, et ça, je sais que tu me l'avouerai aussi), comment te reprocher de l'avoir fait depuis six mois qu'on ne s'est vus ? Et avec comme perspective de ne se revoir qu'en décembre ?

Moi, je te suis fidèle. Mais franchement, le fait qu'aucun autre corps d'homme m'attire me facilite la tâche. Et je ne sais pas du tout comment je réagirais si mon corps réagissait à un autre que le tien...

R.A.S.

12 juillet 2008 à 0h27

Eh non, rien à signaler...
Petite vie pépère tranquille.
Révisions, discutions et jeux internet, courses histoires de manger un peu...bref, la routine quoi.

Le quotidien. Ca a au moins l'avantage d'être reposant, même si parfois quelques imprévus mettraient un peu de piment...

Impatience

18 juillet 2008 à 0h10

Eut un appel tout à l'heure.
Il y a presque quatre heures déjà.
Il m'appelais de son portable qui marche bien. Et c'est la marque qu'il voulait. Du solide, en plus. Je pense qu'il lui plaît.
M'a dit qu'à 22h il dînait chez sa soeur. Et proposé de se connecter après.
Bien sûr, j'ai dit oui.
Et j'ai filé me préparer : maquillée, changée belle, coiffée correctement, boucles d'oreilles, épilation...tout ça a du me prendre une demi-heure, montre en main.
Et depuis, j'attends. Malgré moi. Sachant qu'il est trop tôt.
Hâte de le revoir. D'accord, je l'ai vu une heure il y a un peu plus de deux semaines, mais en ne l'ayant pas vu depuis six mois...
Et envie qu'il me voit aussi. Lui ne m'a pas vue depuis plus de six mois. L'autre jour, ma cam lui a pas transmis mon image, je sais pas pourquoi.
Là, elle marche, j'ai vérifié avec un autre contact msn.
Suis même allée chercher l'halogène à l'autre bout de la pièce. Elle peut bien être lourde, la bête, ça m'empêchera pas de l'emmener jusqu'ici. Je veux qu'il me voit, et ses 300 watts seront mieux que les 40 du plafonnier.
Hâte hâte hâte hâte hâte HÂTE !!!!!!!! Que j'impatiente qu'il soit là.
C'est ça les ava...ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, le voilà !!!!!!!!!! COOL SUPER MEGA GENIAL !!!!!!!!!!

Convenance et sentiments

18 juillet 2008 à 3h32

Voilà déjà une heure qu'on s'est quittés.
Je suis sur le cul, je ne comprends plus rien. Et en même temps, je comprends mieux beaucoup de choses. Beaucoup de paroles, d'attitudes, de positions.
Mais je ne comprends toujours pas la différence entre convenance et sentiments.

"Je suis avec les filles par convenance, pas par sentiments."
Ca fait bizarre, de lire cette phrase sur msn, venant de l'homme avec qui on est en couple depuis trois ans.
Sur le coup, ça m'a fait "homo refoulé". Mais je n'ai même pas posé la question. Parce que j'ai aussitôt su que ce n'était pas ça : il m'a déjà dit avoir toujours préféré la compagnie des filles à celle des garçons.
Et effectivement, il aurait bien ri, si j'avais posé cette question. Parce que plus tard dans la discussion, je lui ai demandé ce qu'il entendait par "convenance". Et en fait, c'est que la fille soit à sa convenance, qu'il s'entende bien avec elle. Mais je ne vois pas la limite entre convenance et sentiments. Parce que bien s'entendre avec une fille, c'est un sentiment, qu'elle soit gentille aussi.
Alors ?

Et puis, je sais qu'il m'aime, je n'ai aucun doute là-dessus. Sinon, il m'aurait plaquée depuis belle lurette. Je ne rentre pas à 100% dans les convenances de Monsieur. Notamment quand je foire mon année...

Cette discussion n'est pas allée au bout, comme toujours avec lui. C'est toujours des "peut-être" sans date. Je crois avoir réussi à le convaincre de faire le test du SIDA. C'est déjà ça de gagné. Il m'a dit "je le ferai, mais je ne sais pas quand". Puis, plus tard, il m'a glissé que peut-être il le ferait avant décembre. Ce qui me ferait vraiment plaisir : je commence à en avoir marre de ces "peut-être" (pour le mariage), de ses "oui j'en ai envie, mais quand je sais pas" (pour un enfant)...
J'ai envie que ça avance, nous deux.
Parfois, on dirait que ce n'est rien, pour lui, trois ans et demi. Trois ans et demi de monogamie, en plus, en ce qui le concerne. Je suis la première avec qui ça lui arrive. Et je pense que c'est parce que non seulement je lui convient, mais aussi parce qu'il m'aime. Même s'il dit que les sentiments ne sont rien, parce que des sentiments ça change, alors que les convenances ne changent pas, ou du moins changent progressivement (notamment les caractères. Deux caractères qui collent ont beaucoup de chance de toujours coller plusieurs années, voire décennies après).

Cette discussion m'a un peu déboussolée, mais je crois aussi qu'elle m'a fait vraiment du bien. Parce qu'elle m'a permis de le comprendre mieux, de mieux cerner comment faire durer notre histoire. Et aussi comment l'approfondir, comment amplifier ses sentiments. Je ne sais même pas si c'est d'amplification dont il s'agit, mais plutôt qu'il prenne conscience de ses sentiments pour moi. Et de l'importance des sentiments dans une vie.

Et puis, ça me paraît bizarre, cette histoire de sentiments. Ou plutôt de convenance plus forte que les sentiments. Même par rapport à lui. Lorsqu'il m'a demandé de sortir avec lui, il ne m'a pas dit "tu me conviens", mais "j'ai le pressentiment d'avoir des sentiments"... et je ressens son amour si fort...il m'aime vraiment, et profondément. J'en ai la certitude au plus profond de mon être.
Mais comment lui faire comprendre que les sentiments, ça compte, et que même quand il parle de convenance, il rejoint les sentiments ??

Pardon à mes lectrices et lecteurs si j'ai été un peu brouillonne et pas forcément claire. Je suis moitié endormie : j'avais trop besoin de mettre tous mes ressentis pas écrit pour pouvoir dormir, mais au fur et à mesure que j'écrivais, le sommeil est venu...mes yeux se ferment malgré moi... bonne nuit tout le monde :-)

Jalouse... ?

24 juillet 2008 à 2h19

Le serai-je de mon frère ?
Peut-être, je n'en sais rien.
Je viens de me prendre la tête avec ma mère. On jouait au scrabble tous les trois. Et elle n'arrêtait pas de jouer avec lui. Elle avait son jeu à elle, mais non, il fallait que Madame s'occupe de ces lettres à lui !!
Je lui ai dit une fois, deux fois, trois fois...à la quatrième, j'ai explosé et quitté la table de jeu...

Je ne sais pas si je suis jalouse. Ma mère dit que c'est ça. Mais ce n'est pas que je veux le statut de mon frère, sa place de "chouchou", c'est que je voudrais que lui ait le même statut que moi, qu'on soit traités à égalité. Parce que là, ok c'est mon frère et le fils de maman de sentiments, mais pas biologiquement. Et même si en tout ça fait plusieurs mois qu'il est à la maison, elle le traite comme un invité...et c'est ça qui m'énerve...

Viariations....1

30 juillet 2008 à 2h53

Variations dans tous les sens du terme...je vais probablement parler ici de plusieurs sujets qui m'étouffent ces temps-ci, donc variations de sujets. Mais ces sujets sont des variations d'attitudes de gens qui me sont proches...des variations qui me font mal...

tout d'abord M. M, que je connais depuis 7 ans, en ayant des contacts quasi-quotidiens avec elle. Je sais, j'ai déjà parlé d'elle ici. Mais décidément, elle me connaît bien mal. A la fois bien mal et bien.
Il y a quelques jours, on parlait d'aller à la piscine toutes les deux. Et voilà qu'elle me dit "je peux pas venir, y a personne pour m'emmener, et je peux pas marcher." Elle m'a dit ça deux jour de suite. Elle qui a toujours aimé marcher et marché beaucoup. Si bien qu'avant-hier, je lui ai demandé "mais comment ça se fait que tu marches plus ? Tu as eu un accident ?"
Là, elle me répond : " Faut que j'te dise un truc. Mais je ne veux pas de jugement ni de commentaire négatif".
Et elle finit par lâcher le morceau : "je suis enceinte. Depuis deux-trois mois".
Ah. Et comme je m'apprêtais à la féliciter, voilà qu'elle me lâche "Il est de S. S. n'est pas au courant".

Aha. S. est son ex. Elle a coupé tout contact il y a quelques mois. Avant de savoir qu'elle était enceinte, apparemment.
Aux dernières nouvelles, S. avait parmi ses projets d'aller vivre à 600 ou 700 kilomètres. Dans le sud de la France.
Moi, je veux bien qu'elle prévienne pas S. Mais quand son enfant va lui demander qui est le père, elle va lui dire quoi ? "Il s'appelle S. Il vit dans le sud. Je sais pas où. Tiens, voilà son portable d'il y a 10 ans. Je ne l'ai pas aimé, j'ai couché avec lui, juste pour être enceinte. Il ne sait pas que tu existes : je ne voulais pas retourner avec lui, et surtout, je te voulais pour moi."
Ce serait pourtant dire ça à l'enfant, qui serait la vérité(c'est ainsi qu'elle ma donner sa position : je veux pas retourner avec, puis : je veux le bébé pour moi).

Et moi, en tant que fille d'enfants séparés depuis ma naissance, je suis tout de même heureuse de connaître mon père biologique. Et d'avoir un père. C'est important de savoir d'où l'on vient.
Elle sait parfaitement que telle est ma position, en grande partie de par mon vécu. Je pense que la sienne la gêne, qu'elle n'est pas à l'aise à 100%. Parce qu'elle n'est pas le genre à fuir le débat quand elle est à l'aise. Or, là, elle m'a juste dit "je savais que tu dirais ça" et ne m'a pas reparlé depuis.

Vraiment une mauvaise démarche, de faire un enfant pour soi. Une mauvaise démarche pour l'enfant.

Décidément, même avec mon envie d'être mère, j'attendrais que mon ange veuille bien. D'autant plus qu'il m'a dit "peut-être en décembre", et que ça fait une petite éternité que j'avais pas eu un "peut-être" avec une date au bout, sur un projet pareil.

Et si ça marche, la marraine sera N. Ma vraie meilleure amie. Celle qui est toujours là, et qui sait que je suis aussi toujours là pour elle. Celle qui me fait confiance pour la comprendre. Je craignais de faire du mal à M, mais puisqu'elle se fiche visiblement de me faire du mal et qu'elle sera maman avant moi...
Et puis, N. a fait bien plus pour nous, mon ange et moi, que M. Et N. n'aura jamais eu la chance d'être maman, alors pourtant qu'elle en a toujours eu envie... Bon courage, N., je pense très fort à toi. Tu es au travail, à cette heure, et j'espère que cela te distrait au moins un peu de ta solitude forcée. C'est dur de réapprendre à vivre seule après une semaine du bonheur d'être avec l'être aimé. Surtout quand on sait qu'on a de longs mois de solitude qui nous attendent, j'en sais quelque chose, même si ce ne sont pas les mêmes raisons qui nous séparent de nos hommes...

C'est pas que je m'ennuie ici, mais je dors à moitié, et les mots s'emmêlent sous mes doigts...la suite des variations sera pour demain...ou après-demain, pour quand je me sentirai prête à les écrire

Variations 2

4 août 2008 à 23h42

Grand frère reparti.
Retour en novembre. Peut-être aura-t-il le temps de passer par ici.
Mon humeur avec lui varie. Selon la sienne.
Quand il est gentil, moi aussi.
Mais quand il me saute à la gorge comme l'autre jour, sans aucune raison, je deviens méchante aussi. Et oui, ça m'arrive. Cela dit, je me sentais mal après. Heureusement, I. m'a réconfortée et a réussi à nous réconcilier. En fait, j'ai fait rire mon frère en lui demandant un coup de main (à I.) alors même qu'il n'était et n'est hélas pas là...

Sinon, ce qui m'agace avec mon frère, c'est qu'il a un côté dictatorial quand il s'y met. En fait, il décide souvent seul, sans aucune discussion, de choses concernant plusieurs personnes. Et comme il refuse de revenir sur une décision qu'il a prise, sitôt qu'on essaie de discuter (pensant que la décision doit être prise en commun et en discussion à plusieurs), il passe en "mode tête de mule", et ce alors même que nous avons des arguments, et lui aucun.
Alors quand il fait ça, il est lourd.

Ce qui m'agace aussi souvent, c'est qu'il ne veut pas que je discute lorsqu'il s'agit de ses affaires...mais quand il a besoin d'un coup de main, il sait que je suis là, et n'hésite pas à utiliser ma "force de travail".

Mais il est malgré tout mon frère, on a une complicité réelle, et je l'aime.

Si juste parfois il acceptait l'idée de ne pas avoir la science infuse...oh, il ne serait pas parfait, il lui resterait des défauts. Mais travailler avec lui serait plus vivable. J'ai bien dit travailler, parce que pour ce qui est de vivre avec lui, il est parfaitement vivable.

Ce qui me passe par la tête...

12 août 2008 à 0h44

Envie d’écrire, sans vraiment savoir pourquoi ce soir, sans avoir vraiment de sujet ; d’écrire, de décrire ces longues nuits d’insomnies qui ne me laissent m’endormir qu’à l’aube et me font réveiller fatiguée en début d’après-midi. Des mois que c’est comme ça, et je suis vraiment crevée ; l’idée de la course de fond que seront les partiels dans trois semaines n’arrange rien, parce que tenir vingt heures d’examens en quatre jours, avec une journée de huit heures et une de six, sans avoir dormi depuis plusieurs mois…je sais pas dans quel état je vais arriver chez ma sœur, mais serai probablement KO.
On va super bien se marrer toutes les deux. Elle ce sera sa semaine de rentrée, mais ne pas être seule chez elle le soir la rassure, et moi ça me fera des vacances, enfin des vacances, surtout si j’ai la sensation d’avoir réussi mes partiels, là ce sera la fiesta vraiment. Je suis contente que mon homme me comprenne, il me dit de prendre mon temps, de me poser et reposer, d’arrêter une heure plus tôt le soir pour aller faire du sport, et bouger un peu mes fesses de sur ce sempiternel fauteuil devant l’ordi. Il n’a pas tort, ça me ferait du bien à tous points de vue , souffle, kilos, muscu…et sommeil aussi. C’est ça notre but, et j’espère que ça marchera.

L’impression aussi d’avoir fâché quelqu’un….Fab, le cousin de mon chéri : on a fait connaissance il y a environ une semaine sur internet ; on s’était déjà vus, mais en se croisant, et puis, au début du mois, mon ange lui a donné mon mail parce que son cousin avait un service à demander à un de mes frères qui était encore là. Depuis, on discute pratiquement chaque jour, parfois un peu, parfois beaucoup ; il est sympa, et je comprends pourquoi son cousin l’apprécie et se sent complice avec lui sur un certain nombre de choses : ils se ressemblent pas mal, tous les deux, dans leur façon de parler, dans leur façon d’être, dans leur regard sur les choses. Cela dit, hier, il était à la limite de me draguer, le Fab, ou plus précisément, il m’a sorti une phrase que mon homme m’avait sorti, en m’avouant ses sentiments, en me disant ce qu’il aimait chez moi : « tu es gentille et tu n’as pas de problème » ; et puis, à un moment donné aussi hier, il m’a sorti « tu es une sœur pour moi ». C’est bien gentil tout ça, mais ayant déjà eu l’expérience de quelqu’un qui avait eu le coup de foudre pour moi et qui m’a adopté comme « petite sœur » parce qu’il s’interdisait de m’aimer (il pensait ne pas savoir me rendre heureuse, et m’a dit la vérité lorsque je lui ai dit que j’étais en couple ; aujourd’hui, il est marié, heureux, est mon grand frère, et c’est très bien comme ça, ça nous convient à tous les deux). Mais bon, l’attitude de Fab hier m’y a fait repenser, d’autant plus qu’il a justifié le fait de m’appeler « sœur » parce que je suis avec son cousin. Alors j’ai remis les pendules à l’heure, tranquillement, sans parler de lui. On a juste parlé de son cousin, et j’ai dis que j’étais complètement accro à mon homme, et que je ne le tromperai jamais. En plus Fab, m’a donné ses mensurations, et je le trouve trop grand (même si j’aime bien les grands, deux mètres, ça fait beaucoup), et pas assez musclé. Et je le lui ai dit cash, que je préfère la taille est les muscles de son cousin.
Pas la peine de le laisser se faire des idées pour rien.
Cela dit, aujourd’hui, il s’est connecté, mais ne m’a pas parlé, rien, nada, pas un mot. Bon, peut-être est-il fâché, je n’en sais rien, je ne le connais pas assez pour en avoir la certitude ; ma seule certitude est que même si j’aurais bien aimé continuer à discuter avec lui (il est sympa, et on s’entend vraiment bien), je ne vais pas courir après : hors de question que je l’encourage à se faire des illusions, même s’ils se ressemblent beaucoup, je préfère son cousin sans hésitation, et pas que physiquement, même si je ne lui ai pas dit le reste…

Quand à mon ange…il a l’air de se sentir mieux, et ça me fait du bien. Il y a quelques jours, il m’a dit vouloir s’isoler, se poser, faire le point en s’éloignant de la pression familiale. D’un côté ça me faisait flipper, parce que je pense que la pression familiale est aussi grandement lié au fait qu’il soit célibataire à son âge (même si je ne vois pas en quoi c’est une tare de pas avoir envie de se marier), et parce que je sais que quand il décide quelque chose, il s’y tient ; mais de l’autre côté, j’étais contente, parce qu’il allait réfléchir enfin à nous deux, et à jusqu’où il veut qu’on aille ensemble, et j’étais rassurée par le fait qu’il me dise qu’il ne coupera pas les ponts avec moi, que sur son portable il verra que c’est moi, et qu’il me répondra ; rassurée aussi parce qu’au début de nous deux, il me disait que s’il devait choisir entre sa famille et moi, ce serait sans hésitation sa famille. Normal que ce soit un vrai dilemme, et qu’il ait besoin de temps. Je connais sa famille, et ça se passe bien avec eux tous, mais il est certain que nous n’avons absolument pas la même culture, et que ça ça pose un problème au niveau de leurs traditions…et c’est ça qui coince, alors même que je suis prête à apprendre leurs traditions, et à les adopter.
Là, quand je l’ai eu aujourd’hui, il allait bien, et rentrait demain chez ses parents. J’espère seulement que même sans s’isoler, il va réfléchir, et enfin pouvoir me dire jusqu’où il est prêt à aller avec moi, moi qui suis, à ce qu’il dit (et ces paroles-là aussi m’avaient beaucoup rassurée) « la seule à ne pas lui mettre la pression ».

La question du regard des autres…ça peut vraiment être douloureux parfois, au point de se demander si on ne serait pas plus heureux en vivant pour soi, et seulement pour soi et son bonheur. Mais l’home est par nature un animal sociable… Enfin bon, le cours de philo sera pour un autre jour, là je vais essayer de dormir, en espérant que j’y parvienne…

Bonne Nuit tout le monde (et non, je n’oublie pas mes lecteurs potentiels, même si ma vie n’a rien de bien intéressant)

Spéranza

16 août 2008 à 22h12

Encore une lettre à toi...
Tu n'arrêtes pas de me faire aller de haut en bas, de bas en haut, d'espoir en peur, puis de peur en bonheur. Point.
Pour l'instant, mais du coup, pas très envie de t'appeler ce soir. Enfin, envie, bien sûr, envie d'être avec toi. Mais pas envie parce que le petit mot qui fait douter de tout le reste, comme celui d'avant-hier et d'hier, je m'en passe. Alors je vais me faire désirer un peu. Tu sais parfaitement me faire signe, quand tu as envie de m'entendre. Alors comme je préfère que l'envie d'être ensemble soit partagée, je vais me faire désirer.

Petite chronologie, pour que mes éventuels lecteurs et lectrices me suivent, et surtout pour moi garder une trace écrite, si un jour je me retrouve à avoir envie de reconstituer une chronologie de nous et de notre potentielle fin.

Donc, avant-hier 14 août. Je t'ai appelé. Tu étais en train de jouer au scrabble et à priori content de m'entendre : quand je t'ai demandé comment tu allais, ta réponse a été : "très très bien". Avec une voix heureuse que j'avais pas entendu depuis longtemps. Ca m'a fait du bien, et on a joué ensemble lol (je t'ai même aidé à trouver un mot), on a parlé de ton fils (comme depuis toujours tu m'as associé à son éducation), tu as discuté avec maman, qu'on jouerait en se voyant en décembre. Tu as même dit que "décembre, c'est bien, ça laisse le temps". Ca m'a fait penser à te demander si tu voulais que je reste pendant tes vacances de noël, plutôt que de repartir quand elles commencent. Et là, ta réponse, en deux petits mots qui m'ont fait tomber de haut : "On verra". Mais comme tu as enchaîné en parlant de ton fils, j'ai rien dit.
Mais quand même, ça me tournait dans la tête : après dix trop longs mois loin l'un de l'autre, un "oui" me paraissait une évidence.
Alors, je t'ai envoyé un sms, pour te dire que j'avais mal, et que je comprenais pas, que ça contredisait ce que tu m'avais dit en janvier (que je serai toujours la bienvenue chez toi, quand et aussi longtemps que je le voudrai), et qu'à l'occasion, il faudrait que tu m'expliques.

Hier maintenant : à peine réveillée, je t'ai envoyé le sms qui m'avait tourné dans la tête toute la nuit, et tant pis si maman m'attendait :Safou ! J'espère que tu vas bien. J'imagine ton inconvenance en recevant mon deuxième sms d'hier soir. Moi non plus ça ne m'a pas convenu de prendre les choses de travers. Je pense que si j'ai ressenti ces deux mots comme si tu m'avais dit que tu n'étais pas sur d'avoir envie d'être avec moi, c'est parce que d'une part tu ne m'as pas dit ce que tu ressens pour moi depuis longtemps, et d'autre part ton refus du mariage me fait douter de ton envie de continuer avec moi. Parce qu'au fond pour moi se marier, c'est simplement dire à l'autre qu'on est heureux d'être avec et qu'on a envie de rester avec l'autre... Bonne journée à toi, j'avais besoin de te communiquer ce que je ressens sans que maman entende...Fébas
Hier soir quand je t'ai appelé, tu m'as accueillie par un "Tu m'as déjà vu fâché toi ?" Euh, non, pourquoi...?? "Parce que je vais me fâcher pour que tu vois ce que ça fait" heureusement que tu avais du rire dans la voix en disant ça lol.
Et puis après, tu m'as offert de l'espoir. En trois dimension, donc en volume : d'une part je suis ta plus longue histoire d'amour (ça a quand même quelque chose de rassurant), et puis, voilà que tu me dis que tu n'aimes pas que quelqu'un de proche de toi ne te comprenne pas quand tu es en train de faire tout ton possible pour rendre cette personne heureuse. Avec au milieu un petit couac (que j'interprète comme je veux ce que tu dis, et que j'ai pas forcément tort à 100% parce que ça te soule que j'ai pas mon année), mais un "tu sais très bien que je peux ne pas avoir envie de voir ma femme même si je le regretterai probablement par la suite". Ouah, là, heureusement que j'étais assise : tu n'avais jamais parlé de moi en disant que je suis ta femme. Et j'avais pas ressenti ton envie de solitude que tu as parfois avant-hier, au contraire, j'avais eu le sentiment que tu étais heureux d'avoir de la compagnie. Bon, il y a bien ce petit côté de savoir ce que tu fais si j'ai pas mon année, mais je l'ai bien pris. Probablement parce que je me sens prête à l'avoir, cette fois-ci (aucune envie de changer d'orientation, et marre de stagner en L1), mais alors que d'habitude ça me met la pression ce genre de phrase de toi, là ça m'a carrément motivée, et j'ai bossé toute la journée :), même si ce serait bien que j'intensifie demain.
Alors maintenant que comme largeur de mon espérance, j'ai le fait d'être ta plus longue histoire d'amour, et comme hauteur une perspective aussi haute que les étoiles : la vie avec toi, comme profondeur, tu m'as donné celle de tes sentiments.
"je t'aime pour moi ça veut rien dire, c'est trop français ça, ça a changé de sens en traversant la mer et le désert" Ce à quoi tu as ajouté : "pour moi, ce qui est bien plus fort, c'est tu me plais" et ton "tu me plais" était un vrai câlin, auquel j'ai répondu un "mais toi aussi tu me plais", et eu ton rire heureux en récompense...

Allez, je retourne à mes cours. Te prouver que quand je veux vraiment quelque chose, je m'en donne vraiment les moyens. Il est temps que je t'offre ce bonheur, parce que ton bonheur, c'est le mien, ton bonheur, c'est ma vie, parce que sans les mille couleurs de laquelle tu la peins, elle va franchement être fade et toute en nuances de gris...

Et puis, imaginer, ne serait-ce qu'un seul instant, que tu sois à mes côtés dans un an, ça me donne des ailes...rien que d'y penser, j'ai le sourire aux lèvres.
Toi. Ici. Enfin. Après deux insultes envers toi de la part d'une administration qui prétend représenter mon pays mais fait tout pour nous empêcher de nous aimer. Ou de nous plaire, puisque tu préfères.

Rêves en Récession... ??

28 août 2008 à 20h59

Je viens d’avoir une grande discussion avec toi…
Ca fait du bien, mais en même temps, ça me stresse à fond (toi qui voulait me détendre lol). Mon bonheur dépend de mon année, c’est hallucinant à quel point. Ce n’est qu’une première année, mais que d’espoir elle nous ouvrirait ! !
Et tu as parfaitement raison au moins sur ce point : par les temps qui courent, mieux vaut avoir des diplômes en poche pour s’en sortir. Pour avoir une toute petite chance de tout simplement vivre. Vivre et non pas survivre, avoir des diplômes pour ouvrir les portes à des travaux mieux payés. C’est effectivement la seule stratégie qui tienne. Je me sens fatiguée, mais en même temps tellement le sentiment de ne plus rien savoir que je vais réviser jusqu’à tard (ou tôt demain matin, je sais pas, on verra). Je dormirai ce week-end. Je vais tâcher d’aller jusqu’au bout de mes forces, plus encore qu’en mai. Je sais que ça signifie prendre des risques pour ma santé, mais je m’en moque. Je ne veux qu’une seule chose, c’est avoir mon année. A n’importe quel prix. Même le fort si je dois le payer. Si je dois faire une crise à cause de la surfatigue, et ensuite me retrouver à ramper et à devoir tout réapprendre au niveau moteur, j’y suis prête. Ma mère serait horrifiée si elle me lisait, mais ça ne change rien à ma décision : tout plutôt que de te perdre.
Mais bon, je ne vais pas dormir seule : le risque n’est pas grand. Parce que si on s’en rend compte vite, la crise n’a aucune raison d’être grave, même en admettant qu’elle ait lieu (ce qui est très peu probable).

Tu parles de faire un bilan de nous deux, et je suis d’accord. Mais je veux tout faire pour que ce bilan soit positif. Et puis au fond tu as raison : même si je n’arrête pas de douter de moi, j’en suis capable. Alors à moi de jouer, pour qu’ensemble nous puissions nous jouer de la récession, et vivre.

Sinon, plus ça va plus j’ai la certitude que dans un an nous serons enfin ensemble ici, même si ce ne sera peut-être que temporaire. Quoique, si tout marche comme tu veux, ça pourrait être pour quelques années. Cela m’irait parfaitement, entre autre parce que cela te permettrait de t’imprégner vraiment de la culture française avant que nous partions ; Je pense que ça t’aiderai à me comprendre sur le fond, souvent, ça t’aiderai à mieux me connaître. Je nous souhaite de la réussite à tous deus, toi dans ton projet d’étude, et moi dans mes études. Avec un peu de chance, l’an prochain j’ai un stage de neuf mois près de toi, dans le cadre de mes études. Je pense que dans un an nous pouvons nous rejoindre, que ce soit ici ou là-bas, nous rejoindre pour plusieurs mois, ce serait quand même vraiment le pied…

Bon, je retourne à mes cours. Parce qu’il ait hors de question que j’ai des regrets de ne pas avoir assez révisé entre lundi et jeudi quand je serai devant mes copies.

Pour toi, pour moi, pour notre avenir.
Parce que je t’aime.

Même si tu me dis que je ne dois pas le faire pour toi, te rendre heureux est une de mes plus fortes motivations (pour ne pas dire la plus forte).

Rêve

28 août 2008 à 21h06

J'ai l'impression qu'il a pris une décision, même s'il ne veut pas encore me la dire "il fait d'abord que tu aies ton année".
Mais l'autre jour, il m'a appelée "ma femme", et a lâché qu'il se préparait à faire mon bonheur...sa femme, si seulement !!!
Mais c'est normal qu'il attende de moi que je sois à la hauteur pour faire vivre nos enfants, et nous deux. A la hauteur pécunièrement parlant, c'est-à-dire que j'ai un travail payé un peu plus qu'au SMIC, juste histoire de s'en sortir, de pouvoir manger fruits et légumes frais et partir en vacances tous ensemble sans se retrouver pour autant endettés, et ce même en renonçant à partir. Normal qu'il n'ait pas envie d'envisager rester longtemps loin de son pays, loin de cette campagne qui 'la vu grandir, loin de sa famille, de ses amis... Et je crois qu'il ne veut pas que je reste longuement loin des miens non plus, autrement dit qu'il souhaite (comme moi d'ailleurs) que nous fassions des aller-retours réguliers, même si nous serons forcément dans l'un des deux pays plus longtemps que dans l'autre.
Il faut que j'arrive à décrocher cette saloperie d'année, il le faut vraiment à tout prix !!!

Vivre ensemble, ça devrait pourtant pas être si compliqué...et bien malheureusement si....

Oscillation

17 septembre 2008 à 10h52

Ange....ange malheureux partiellement à cause de nous (ses parents prennent mal qu'on ait dormi ensemble sans être mariés...) il n'y a pas que ça, si j'ai bien compris, ils voudraient aussi que son caractère change...et en prime, ils veulent le marier à il ne sait quelle cousine, pour l'obliger à respecter les traditions.

Ange isolé par sa famille qui ne sait plus quoi imaginer pour lui mettre la pression.
Mais Ange refusant qu'on se sépare. Ange amoureux, profondément, quoi qu'il en dise.

Mais je ne supporte pas d'être une des causes de son malheur, même si il a passé son temps hier soir à me répéter que ce n'est pas de ma faute...

Passé ma nuit et le début de ma matinée à pleurer. Me souviens pas avoir dormi. Pleurer parce que j'arrive pas à imaginer ma vie sans lui, mais surtout parce que quoi que je fasse, j'ai le sentiment de le rendre malheureux. Il tient trop à moi pour me quitter, mais n'arrive pas à envisager de se battre contre son père. Ca fait des années qu'il m'en parle, mais repousse sans cesse l'échéance.

Et hier soir, il me disait que lorsqu'ils allaient rentrer, il allait leur demander pardon pour tout.
Lui, se mettre à genoux ? Je ne le reconnais pas...
Je comprends qu'il en supporte pas de faire souffrir sa mère, mais je ne pense pas qu'elle sera heureuse de le voir malheureux.

Il a envie de partir, et je sens que je vais l'y pousser. Enfin, quand il se réveillera. Il n'a pas dormi depuis des jours et devait prendre des somnifères hier soir. Pourvu seulement qu'il n'en ait pas trop pris, je ne l'ai jamais senti aussi mal moralement, et physiquement, il était sur le point de faire de l'asthme.
Qu'est-ce que j'ai hâte qu'il rallume son portable ! D'habitude, il se réveille vers 9h là-bas, et il y est 8h51. Avec un tout petit peu de chance, il ne me reste que quelques secondes à attendre, avant d'avoir un accusé de réception du sms que je lui ai envoyé hier soir...

Pourvu qu'il trouve son bonheur. Si seulement je savais comment l'y aider....

"On sera toujours là l'un pour l'autre, je ne laisserai jamais rien ni personne se mettre entre nous"

17 septembre 2008 à 19h21

... ses paroles m'ont donné des ailes.
il déprime, mais aujourd'hui, est décidé à résister, et à se battre pour nous. Même s'il ne sait pas par quel bout s'y prendre (et je crois qu'au fond, c'est ça son problème).
Mais au moins, il sait ce qu'il veut.
Et son choix de revendiquer sa liberté d'être avec moi me rassure énormément. Pour nous donc pour moi, mais surtout pour lui. Je ne le reconnaissais plus dans cette envie de baisser les bras.

Je l'aime de tout mon coeur, et oui, je serai toujours là pour lui, quoi qu'il arrive. Parce que je refuse de louper la moindre occasion de l'aider ou de le rendre heureux. Et parce que c'est bien la contrepartie minimale de tout le bonheur et de toute l'aide qu'il m'a apportée.
Si sa famille le contraint à se marier, il le fera pour les faire taire, mais divorcera aussitôt...mais avant d'en arriver là, il va se battre.
Essayer de lui arranger un mariage sans même lui en parler, à croire qu'ils ne le connaissent pas...il n'est tellement pas du genre à se soumettre. Il est respectueux des autres et des lois, mais libre de ses décisions, et c'est comme ça qu'il me plaît. J'ai retrouvé mon homme sous toute cette déprime, et franchement ça fait du bien. Si seulement je pouvais avoir mon année, ça lui remonterait le moral. Ce sera vraiment la fête, et pas qu'à moitié, si je l'ai.

Coup de blues...

24 septembre 2008 à 12h05

Passé ma nuit à rêvé que je lâchais mon homme pour C. C., celui que j'aurais pu aimer, le seul que j'aurais pu aimer autant que mon homme, avant que je le rencontre. Et pourtant, je sais que je ne voudrais pas de C., ou alors comme une passade, comme réaliser une vieille envie qui dort peut-être encore au fond de moi, même si je la croyais morte (la dernière fois que j'ai vu C, il y a deux ans déjà, ça ne m'a fait aucun effet, alors qu'autrefois, j'étais très attirée par son côté viril). Mais je sais pertinemment que C est un coureur de jupons, que même lorsqu'il a une "copine" il n'est pas fidèle...et ses copines sont blondes et limites anorexiques...pas vraiment mon profil.

Je crois que ce rêve vient de mon doute. Parce qu'avec C au moins, je saurais à quoi m'en tenir.
Tandis qu'avec mon homme, je ne sais pas à quoi m'en tenir.
"On sera toujours là l'un pour l'autre, parce que je ne laisserai jamais rien ni personne nous séparer" : moi, je ne demande que ça, mon ange, être toujours à tes côtés.
Mais ça fait trois ans que tu me parles mariage, sans oser affronter certains membres de ta famille qui s'y opposeraient. Ca fait trois ans que tu préfères ton confort, même relatif parce que tout ça te tourne dans la tête à t'en rendre malade, plutôt que de te battre et de gagner ton bonheur (qui ferait aussi le mien). Parce que tu doutes de toi, tu n'es pas sûr de gagner cette bataille. Je crois que tu manques réellement de confiance en toi, sous tes airs de roc. Tu as du courage, ça je le sais, tu me l'as déjà prouvé plus d'une fois. Et je sais aussi que si tu me lisais tu serais fou : à chaque fois que tu es sur le point de baisser les bras, et que je te demande pourquoi tu manques de confiance en toi comme ça, tu me dis que tu as confiance en toi lol.
N'empêche que d'habitude, quand c'est pour ton travail par exemple, j'arrive à te rassurer, à t'aider à aller jusqu'au bout...
Mais là, pour nous deux, je n'y arrive pas. Peut-être que je prends les choses trop à coeur....

Fin ... ?

25 septembre 2008 à 23h32

De la journée, oui, et bon débarras !!!

Parce qu'entre mon année plantée (si j'en crois les résultats affichés sur internet, sachant qu'ils se trompent souvent en les mettant en ligne) et.... bon, ok, pour mon année, j'ai validé une matière à priori ; c'est une des principales, et j'ai progressé dans toutes les autres : je me battrai, malgré ma non envie de revoir ces mêmes cours une quatrième fois...Enfin bon.

Et le deuxième élément négatif de ma journée s'appelle mon ange. Ou plutôt mon ex-ange. Enfin, je sais pas. Ca fait bizarre d'écrire ça, mais si, oui. Aujourd'hui...il a été mi-ange mi-démon. Quand je l'ai appelé, il a été gentil, rire heureux à l'idée qu'on se voit, et bisous à la fin. Mais moins de dix minutes plus tard, j'ai reçu un sms limite de rupture...pas tout compris, là.
Enfin, je crois que si hélas. Il a choisit sa famille, mais comme il tient à moi et ne veut pas me blesser, il se retrouve coincé pour me le dire. Parce qu'il m'aime, et que son choix le déchire. Il suit la pression sociale plutôt que son coeur...

Mais je lui ai tout de même répondu, à son sms à la noix, en lui disant que je ne comprenais plus rien, et en lui demandant s'il pouvait m'expliquer. Cela fait déjà quelque chose comme trois heures, et aucune réponse... "J'ai envie de dire que toi et moi c'est terminé".
Ouais ouais, c'est ça. Je te connais suffisamment pour savoir que quand tu as vraiment envie de quelque chose, tu le dis cash.

S'il veut que ce soit terminé, je vais lui demander de me dire ça les yeux dans les yeux, de vive voix. C'est trop facile, avec un appareil entre, que ce soit un téléphone, une webcam ou autre.
Mes larmes, il devra les voir briller dans mes yeux, même si j'essaierai de les empêcher de couler devant lui.
Je me fiche de claquer des thunes pour juste un aller-retour.
Juste quelques heures avec lui, et la conscience que ce sont nos derniers instants ensemble, et que j'ai plutôt intérêt à les déguster.
J'en aurai besoin pour tourner la page. Cette page si belle, écrite à deux, de toutes les couleurs du bonheur. Cette page où il y a eu de nombreux moments magiques, et où j'aurais tant aimé écrire avec lui un mariage, des enfants, une vie ensemble...

J'aimerais tant écrire ce chapitre de notre histoire, mais il ne peut s'écrire qu'à quatre mains, et je n'en ai que deux...

Je sais, ce n'est pas encore terminé. S'il lui était évident qu'il me rejetais, ce serait fait depuis longtemps, il ne serait pas tombé malade à force de ne pouvoir faire ce choix.

Mais maintenant, j'attends un signe de lui. On est vendredi, je lui donne jusqu'à lundi soir. Parce que normalement, habituellement, au bout de trois jours sans que je l'appelle, je lui manque énormément, au point qu'au minimum il me bip.
Cela me suffirait amplement. Pas besoin d'un sms ou d'un appel. Juste d'un petit "bip bip, coucou c'est moi tu me manques envie d'être avec toi". Surtout que Monsieur étant impatient, il me bipe toutes les minutes jusqu'à ce que je le rappelle...

Bon sang mon ange, s'il te plaît, reviens. Je sais que tu m'aimes toujours, ta voix était tendre tout à l'heure. Bien trop tendre pour que tu n'aies plus de sentiments pour moi...
Alors ne nous rend pas malheureux tous les deux s'il te plaît.

Je veux bien qu'on ne soit plus ensemble, si tu penses réellement que ça peut faire ton bonheur, mais pas comme ça, pas de cette façon à la con, avec une conversation qui ne veut rien dire et que tu utilises comme bouc-émissaire. Des débats, on en a eu bien d'autres, et en plus on est d'accord sur le fond de ce débat-là, comme toujours... Alors franchement, se séparer pour une différence de langage entre "Français de France" et "Français d'Afrique"... NON !!

Notre histoire ne peut pas se terminer ainsi.
Je peux tout comprendre, tout accepter. Mais à condition que tu m'expliques.

Que tu m'expliques où est passé ton courage ? "Ils ne me choisiront pas ma femme !" Ta détermination il y a quelques années me résonne encore à l'oreille.
Et aujourd'hui ? Tu les laisses choisir ? Une que tu ne connais même pas ?
Je sais, je sais, tu peux vivre avec n'importe qui. Enfin, à ce que tu dis. Mais quand tes parents te prennent la tête, tu n'arrive plus à vivre avec eux. Alors vivre avec une inconnue ? Et bien franchement, j'ai des doutes. Quant à ton bonheur.

Je sais, on ne peut pas faire celui des gens à leur place. Mais je voudrais juste t'éviter de faire une connerie que tu regretterais toute ta vie : ne les laisses pas choisir ta femme. Pour toi.
Même si TU choisis que je ne sois pas l'heureuse élue, je l'accepte. A condition que ce soit ton choix, et pas celui de ta famille.

ça s'en va et ça revient...

2 octobre 2008 à 13h32

Hier… dans l’après-midi bip bip. Idem une demi-heure après. Et encore une demi-heure après.
Mais mon portable était en silencieux… et je ne m’en suis aperçue qu’une demi-heure après le quatrième bip.
Cela n’a pas empêché mon cœur de battre la chamade quand j’ai vu que l’auteur de ses appels en absence n’était autre que l’élu de mon cœur, mais j’ai été dégoûtée de l’avoir loupé, d’autant plus que lorsque je l’ai rappelé, il était en boîte vocale. Je lui ai donc envoyé un sms pour savoir quand est-ce qu’il capterait. Et j’ai rallumé le son de mon portable.
Et puis, hier soir, appel. Encore lui. Je ne lui ai pas répondu et ai pris la carte pour le rappeler, mais pendant que je faisais le numéro, il m’a rappelée. Je lui ai donc répondu, éviter d’avoir comme information que mon correspondant est occupé. Et je l’ai rappelé, parce qu’avec mon portable, je l’entendais vraiment mal.
Il allait bien, et s’inquiétait de ne pas m’avoir eu, alors qu’il avait essayé toute la journée. Il n’y avait rien d’urgent, à part son envie d’être avec moi. Il chez sa sœur qui est aussi sa complice d’enfance, et il y a retrouvé son fils. J’ai l’impression que ça lui a fait énormément de bien vraiment. La fin de son jeûne ne doit pas non plus y être pour rien. En tout cas, ça m’a fait vraiment du bien de sentir qu’il avait envie d’être avec moi comme ça, qu’il s’inquiétait un peu aussi, même s’il ne me l’a pas dit directement.

De toutes façons, il ne me le dit jamais quand il s’inquiète. Comme ce jour où je suis rentrée seule au village, depuis la capitale régionale qui est à 40 kilomètres. Ce jour-là, il a appelé notre ami commun avec qui j’étais en ville, et lui a dit qu’il préférerait que je reste encore une journée, et qu’il vienne me chercher le lendemain. Mais je n’avais envie de passer encore une nuit seule, et je n’avais plus rien à faire en ville, d’autant que même si être avec des amis est toujours agréable, je ne voulais pas les gêner dans leur travail. J’ai donc décidé de rentrer quand même. Quand à mon homme, il est parti rejoindre ses amis, se changer les idées de son inquiétude pour moi. Mais…il appelait toutes les dix minutes chez ses parents pour savoir si j’étais arrivée, jusqu’à ce qu’il m’ait eue au téléphone. Mais même ce jour-là, ce n’est pas lui qui me l’a dit, mais une de ses sœurs, quand j’ai raccroché d’avec lui.
Ca doit être pour ça que je ne bouge plus. Maman me demandait l’autre jour comment ça se fait que je n’ai pas profité de mes quelques semaines là-bas pour visiter la région. Je dirai qu’il y a deux raisons : je ne voulais pas l’inquiéter (d’autant plus que si je suis seule, il n’a aucun moyen de me joindre), et je n’avais pas envie de passer une nuit loin de lui, nous en avons déjà si peu ensemble ! Et vu l’état des routes, la distance faisable en une journée, surtout avec une visite au milieu, est beaucoup plus courte qu’en France… Lorsque je vais quelque part, je sais qu’il préfère m’y accompagner, tout simplement pour veiller sur moi. Mais comme il travaille…
Même dans le village je ne m’aventure pas seule, d’ailleurs : j’y suis déjà allée plusieurs fois, mais toujours avec sa famille, ou, une fois, avec lui : je n’ai pas assez le sens de l’orientation pour me repérer dans un lieu que je ne connais très peu. Et je n’ai pas envie de me perdre…

N’empêche, qu’est-ce que ça m’a fait du bien, qu’il ait envie d’être avec moi hier ! Depuis, je me sens sereine. Je lui ai même annoncé que je n’avais pas complètement mon année, et il ne l’a pas mal pris. Il l’aurait plutôt pris avec philosophie. Il l’a accepté, je dirai plus facilement que je ne m’y attendais. Il faut dire que j’avais préparé le terrain sur msn : la dernière fois qu’il est passé (avant-hier), j’avais déjà mes résultats internet. Pas les officiels, et internet se trompe souvent sur les notes, mais ça me donnait quand même une idée globale.
Je le prends plutôt bien de quadrupler. Mieux que je ne m’y attendais. Probablement parce que j’ai validé une UE et que ça me rassure : ça me confirme que je suis capable d’y arriver.
Hier, quelques minutes après qu’on ait raccroché, j’ai reçu l’accusé du sms que je lui avais envoyé l’après-midi. Du coup, je lui ai renvoyé un sms, et j’en ai profité pour mettre des mots sur les contacts physiques que j’ai envie d’avoir avec lui, du moins sur le début…je sais qu’il l’aura bien pris.
Et ce matin, je me suis réveillée excitée à un point que ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps.

Ouahouuuuuuuuuuuuuu !!!!!!!!!!

6 octobre 2008 à 4h35

Couche-tard, mais franchement aucun regret.
Mon homme est arrivé à minuit, et on vient de passer quatre heures à discuter, à quelques minutes près.
Franchement, ça fait du BIENNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!! Carrément totalement.
Au moins maintenant, je sais ce qu'il me reste à faire pour le garder/récupérer.
C'est pourtant pas si compliqué : le faire RIRE !!
Merci pour la clef, Mister.
Merci aussi de m'avoir ouvert ton coeur, ça faisait tellement longtemps, que tu ne l'avais pas fait. Comme si msn nous manquait quelque part.
Ce qui est certain, c'est qu'on aurait jamais pu avoir cette fin de discussion-là au téléphone. On a parlé sensations corporelles concrètes et intimes, si vous me suivez. Pour la première fois en bientôt quatre ans, il était temps !
Me suis lâchée jusque-là, jusqu'à lui dire mes envies.
La position du missionnaire lui convient, Monsieur n'a pas envie de changer. Mais moi si, et je pense qu'il l'a compris. Il a semblé tomber de haut, quand je lui ai dit qu'il n'avait pas été à la hauteur de mes envie depuis longtemps. Par contre, j'ai comme l'impression que j'ai intérêt à avoir de l'imagination pour deux : il me dit qu'il ne va pas pouvoir me porter "t'es bien plus lourde que moi". C'est exact, mais j'ai bien l'intention de perdre du poids...j'aimerais bien qu'il me voit au même poids que lui.

Mon week-end seule aura au moins servi à ça : j'ai beaucoup moins mangé que d'habitude, et je sens que j'ai réussi à enclencher ma perte de poids.
Bon, demain, ça commence par une grasse mat', ensuite je me fais belle (juste pour moi, me faire plaisir, me sentir bien), et puis, inscription à la fac (les cours ont commencé apparemment, et j'ai pas envie d'avoir du retard), et vélo (pourvu qu'il fasse beau) ou sport, d'une manière ou d'une autre. Et bien sûr, préparation du concours. Ce serait quand même bien que je l'ai, au moins l'écrit (l'oral, on verra plus tard, chaque chose en son temps). Et je compte bien bosser mes cours à fond, lui emmener des bonnes notes en décembre, parce que je sais que ça lui fera plaisir, même si ce ne sont que quelques-une. C'est un moyen de reconquête.

Je suis fatiguée à ne plus en voir clair, mais ça me fait du bien de tout mettre par écrit. Cette discussion a été vraiment très positive, et je sais que si j'ai pu l'avoir, c'est aussi grâce à mon grand-frère qui a passé deux heures à m'en donner le courage cet après-midi. Et grâce au cousin de mon chéri qui lui a permis d'utiliser son ordi et sa connexion internet, et s'est connecté pour bosser aussitôt mon homme parti. Enfin, pour bosser...il est sur msn, mais mon ange me disait tout à l'heure qu'il le met même pour travailler, et je sais qu'il travaille souvent une bonne partie de la nuit sur son mémoire. N'empêche qu'il doit bientôt le rendre, et qu'il a été vraiment sympa. Je le remercierai demain. Là, je suis trop fatiguée pour soutenir une discussion.
Je me sentais aps fatiguée avec mon homme, mais là, ça me tombe dessus d'un coup, depuis une demi-heure qu'il est parti...
Envie de la relire, notre discussion, mais ça va attendre demain. A tête reposée, j'analyserai mieux, avec plus de précision, les moyens de reconquête qu'il m'a donné (et il m'en a donné plusieurs).

Je suis heureuse ce soir.
Non pas que je sache que nous deux ça durera encore longtemps, mais je sais qu'aujourd'hui, il a encore du plaisir à être avec moi, même si de moins en moins. Sauf que comme il m'a dit pourquoi de moins en moins, c'est à moi de jouer. Pour rectifier le tir. Pour qu'on retrouve toute notre complicité. Pour le reséduire.
J'ai enfin réussi à le pousser à passer au-delà de mes échecs universitaires, et à avoir les vraies raisons, celles qui nous touchent directement tous les deux.
Et ça, c'est vraiment le top !
Si j'étais pas si fatiguée, je danserai et sauterai partout tellement je suis contente. Je me sens vraiment, profondément sereine comme je ne l'ai pas été depuis longtemps.

Envie que ça ne devienne pas des regrets

9 octobre 2008 à 23h59

Je ne sais pas ce que j'ai, depuis l'autre jour.
Depuis que nous avons enfin eu cette discussion.
Je pense à tout ce que j'aurai voulu faire avec lui. Aller au théâtre, au cinéma. Sortir danser en boîte, aussi. Eu boîte ou ailleurs d'ailleurs.
J'espère qu'on aura le temps de faire tout ça en décembre, j'espère qu'il sera là plusieurs soirées.
Participant à un Festival culturel avec pièces de théâtre et projections cinématographiques, y aller ne sera pas compliqué.
Pour aller danser, par contre, il nous faudrait une soirée. Je sais pouvoir compter sur le couple d'amis qui sera avec nous pour nous le proposer, nous y entraîner.

Je suis en train de me laisser bouffer par toutes mes envies de futur, de continuer à marcher main dans sa main, et je n'arrive même pas à le faire au présent. Hier il m'a dit de le rappeler, je lui ai dit "oui", puis ne l'ai pas fait. J'y ai pensé plusieurs fois pourtant. Aujourd'hui, je ne l'ai pas encore appelé. Il n'est pas trop tard, je pourrai. Mais suis moitié endormie.
Comme si j'avais peur de ne plus savoir le draguer, et que du coup je me faisais désirer. En même temps, je culpabiliser, mais c'est à se demander pourquoi ? Pendant les dix jours où il était chez son cousin, il n'a pas arrêté de me faire le coup sur msn : "je reviens". Je passe ma soirée à attendre, pour qu'au final son cousin me dise que Monsieur dort...
C'était quasi quotidien, ses "je reviens" qui se transformaient en lapins. A tel point que je n'y croyais plus.
Je me trouve mesquine de faire ça. De rendre la pareille pour de petites choses qu'autrefois j'aurais oublié aussitôt.

Je trouve qu'il a changé, mais peut-être que moi aussi ? Il me dit que non, mais je sais qu'autrefois, je n'aurais pas eu cette rancoeur, pour rien, comme ça. Autrefois, il se serait excusé, c'est vrai. Mais j'étais toujours surprise qu'il m'appelle pour s'excuser, pour moi ça n'en valait pas la peine.
Peut-être à force que je lui dise qu'il est libre d'être avec moi seulement quand il en a envie.
Mon frère aurait raison ? Il faut s'engager à fond, lui dire qu'on le veut à soi et pas à une autre ? Mais ça aussi, je l'ai fait. Et ça n'a comme qui dirait pas vraiment marché, ça aurait plutôt tout détruit...il l'a ressentit comme une pression sur lui. Alors que je l'informais que je suis prête à tout pour lui. Je ne lui demandais pas d'être prêt à tout pour moi...

Quoique. J'aimerais tellement qu'il envoie balader sa famille, qu'il affirme ses sentiments pour moi. Haut et fort. Mais je ne le lui dit pas. je lui dis "fais comme tu veux, tu es libre". Mais il me connaît suffisamment pour savoir que c'est ce que j'attends de lui. Sauf que pour qu'il en ait la force, il faut que ça vienne de lui, de son coeur. C'est dur d'affronter sa famille, j'en sais quelque chose. C'est pas tant envoyer balader sa famille qu'affirmer sa liberté d'ailleurs, que je voudrais qu'il fasse. Sa liberté d'aimer, et de choisir son épouse. Que je sois ou pas l'heureuse élue. Pour lui. Pour lui je voudrais qu'il se batte. Pour son bonheur.
Enfin bon...
Je vais l'appeler, faire mon devoir conjugal lol. Je le ressens quand même pas tout à fait comme ça, ça me fait plaisir de l'entendre. C'est une envie de l'appeler, pas un devoir.

Un titre ? En voilà une colle ! ^^

13 octobre 2008 à 23h39

Bizarre je suis, ces temps-ci...
Tout à l'heure, il m'a appelée, juste pour quelques secondes, pour le plaisir de m'entendre.
Mis à part ça, il n'a plus envie d'être avec moi ? Mouais, suis sceptique.

Il dit certaines choses, mais agit contrairement...faut déjà s'y retrouver ! Le pire, c'est qu'il ne se rend pas compte de ses contradictions, et quand j'essaie de les lui montrer, il me dit que mais non c'est que j'ai mal compris...

Si bien que je ne sais pas franchement sur quel pied danser. Je crois que je vais suivre mon instinct et mes envies, parce qu'au moins, je les connais !

Ca m'a fait plaisir qu'il m'appelle tout à l'heure, mais je n'en ai pas sauté au plafond, ni fait le réveillon dessus, comme ça aurait été le cas il y a seulement quelques semaines.

Pourtant, il y a une chose dont je suis certaine : je veux qu'il soit le père de mes enfants. Lui, et personne d'autre. D'au moins l'aîné de mes enfants. L'autre jour, il était chez sa soeur qui vient d'avoir une petite fille. Il en était audiblement gaga, de la petite, et ça a rallumé mon envie d'enfant, au plus profond de moi, mon envie de lui donner une fille.

Et puis, ça fait du bien qu'il m'appelle tout à l'heure, ça prouve qu'il a encore envie d'être avec moi.

Après, c'est à moi de jouer pour décembre.
A moi de trouver les gestes pour le reconquérir.

J'aimerais bien que maman vienne. Qu'elle nous voit ensemble, au moins une fois . Qu'elle comprenne qu'on s'aime vraiment et profondément, que la distance n'y change rien. Je crois qu'il n'y a qu'en nous voyant qu'elle comprendra.
Mais en même temps, si prendre l'avion c'est prendre des risques
pour sa santé...On est tous pareil, là-dessus (elle y compris) : on a envie qu'elle vienne avec nous, mais on ne veut pas qu'elle y laisse sa peau.
Les médecins lui ont dit que son évanouissement lors de son dernier vol n'était pas forcément lié à l'avion, mais que c'était à elle de savoir si elle se sentait prête à le reprendre ou pas. Sauf qu'elle ne sait pas...

En attendant, les prix des billets d'avion augmentent gentiment, tranquillement, ils sont déjà à 200 euros de plus qu'il y a trois semaines...

Vidage de tête

20 novembre 2008 à 0h13

Fatiguée, moitié endormie...Mais besoin d'écrire, même si je repousse par peur des fautes de frappe, tant pis. Pardon à ceux qui me liront, trop besoin de me vider l'esprit...et les idées pas claires en même temps.

Je crois que je viens de réussir à convaincre mon homme de participer au Festival. Ouf, pour une fois qu'il cesse de reculer.
La dernière fois que je l'avais eu au téléphone, samedi, il m'avait dit "probablement pas", pour sa participation, tout en me disant qu'il avait réellement envie de le faire.
En ayant marre qu'il ne réalise pas ses envies (particulièrement quand il s'agit de nos projets -plus d'un an qu'on parle de ce Festival et qu'on se fait une joie d'y être ensemble, et là, à un mois il aurait annulé ?), j'ai fait la tête. Oui, oui, comme une gamine. Le faire réagir.

Et puis ce soir, je ne sais pas, je l'ai appelé. Apparemment, lui avait essayé de m'appeler, mais ça lui avait répondu que mon numéro n'était pas attribué...sont fous, ces réseaux.
En tout cas, il a commencé à en parler à ses élèves depuis samedi, et il a même déjà un groupe de motivés^^.
Et j'ai réussi à lui faire dire qu'il allait voir ça sérieusement "demain après-midi" (je demandais pas de date, mais elle me va très bien).

Sinon, me suis entendue dire que j'étais belle, hier, et ça m'a ait du bien. Vrai que ça me va bien les cheveux courts, ça me mûrit. Et puis, les cheveux longs, j'adore sur les autres, mais pas sur moi.
N'empêche, ça m'a fait du bien de me faire draguer.
Et puis, je bouge pas mal en ville, ces temps-ci, je prends le bus. Avoir un but me fait marcher, et ça me fait du bien.
Moralement parce que j'y retrouve une amie, et que je bosse bien mes cours. Et physiquement, se lever de sa chaise ne fait jamais de mal.

Renvoyé tous mes devoirs jusqu'à maintenant. C'est la première fois que je suis aussi studieuse. Et ça aussi, ça me fait du bien.

Ah, au fait, j'allais oublier ! Les billets d'avion sont pris. Oui, oui, maman vient avec nous finalement !
Pour la première fois, on va être tous les trois, elle, mon ange et moi. Ensemble. En chair et en os. Ouahouuuuuuuuu

Je veux ma maman

30 novembre 2008 à 5h05

Et tant pis si mon titre fait gamine, c'est la vérité.
Elle devait arriver, avec les frères "entre trois et quatre heures du matin". Il est 04h55 et toujours personne.

Ce qui aurait tendance à m'inquiéter le plus, c'est que j'ai essayé il y a 15 minutes d'appeler son portable. Rien. Enfin, si des sonneries. Puis un répondeur. Mais elle n'a pas décroché.
J'aurais préféré avoir le répondeur direct : elle m'avait dit qu'elle n'avait plus guère de batterie, ça ne m'aurait pas inquiétée. Tandis que là...

Je vais me taper une de ces migraines demain, je la vois arriver d'ici. Et il faut qu'on parte à treize heures emmener les frères à l'aéroport ? Et que je tienne le trajet du retour pour qu'on arrive entières toutes les deux ? mais bien sûr...
J'ai la tête qui tourne, l'impression d'être ivre... je sais, je devrais aller me coucher. Mais ça m'étonnerait que je dorme, vu mon inquiétude. Et puis, c'est plus sympa pour eux de trouver une maison avec quelqu'un de réveillé que d'être accueillis par des ronflements, non ?

04h59 déjà. Dans une minute j'essaie de les rappeler. Pourvu que je les ai...

YES ! Je viens d'avoir mon frère. Ils sont encore à 80 kilomètres, mais la neige devrait les laisser en paix maintenant... j'espère qu'ils vont faire 20 kilomètres de plus plutôt que de passer par la forêt...

Enfin bon, me voilà rassurée. Je vais peut-être aller m'allonger, au moins ça me reposera. J'espère juste que même si je ronfle il me laissera dormir, et me réveillera pas en me tapant dessus (il n'est pas méchant ni dangereux, juste il ne supporte pas les ronflements, et c'est donc sa façon de réveiller dans ce cas...du moins avec ses amis d'enfance.... lol) En tout cas, ça m'a fait du bien d'écrire...vive les journaux intimes !

Questionnements...

4 février 2009 à 3h28

Pas venue ici depuis un moment...
Depuis, mon chéri et moi nous sommes vus... bonheur, malgré quelques tensions. Essentiellement dues à ma souffrance que je lui taisais. Du moment où j'ai pu lui en parler, ce séjour a été parfait. Je regrette seulement de ne pas l'avoir fait plus tôt.

En fait, mon père me dit qu'il n'y a pas de solution pour nous. Ma mère limite aussi, même si différemment.

Et moi ? Moi, j'y crois. Moi, je sais qu'on s'aime, qu'on est incapable de se quitter. Incapable, l'un et l'autre, de mettre fin à notre couple. Et je vis qu'à chaque fois que sa famille tente de nous séparer, ça nous rapproche. Dès qu'il a un problème il se tourne vers moi, il se rapproche de moi. Il a d'ailleurs la même attitude quand il est malade, à condition que je sois dans son pays. Mais cinquante kilomètres pour me rejoindre ne lui font pas peur...

J'y crois aussi parce que je n'oublies pas ce qu'il m'a dit il y a quelques années : ce sera dur, mais c'est possible.

Et puis, son envie de venir est revenue, et ça, c'est un espoir réel et énorme. Le truc maintenant, c'est que l'administration de mon pays accepte qu'il vienne... mais j'ai quelques idées, même si c'est sur du long terme (quelques années, c'est long en amour).

En attendant, je pense que m'expatrier est vraiment une solution : je continue à chercher du travail du côté de chez lui...
Je sais que les kilomètres ne nous arrêteront pas, ils ne nous ont jamais arrêtés.

Et franchement, trois sms par jour, je prends. Des appels au milieu du jour ou de la nuit aussi. Avec plaisir. Même plus, avec bonheur. C'était tellement bon, de communiquer à double sens, qu'il puisse me joindre quand il en avait envie. Au lieu que ce soit toujours moi qui appelle quand moi je le veux et peux.

Ca fait vraiment du bien d'écrire, ça aide à mettre les idées au clair.
Je continue. Aussi longtemps qu'il voudra de moi et qu'il me sera fidèle. Après tout, mes parents ont un autre âge. Je crois qu'ils n'ont jamais compris à quel point on s'aime. Pour eux, la distance est plus forte que l'amour.
Mais nous ce qu'on vit depuis bientôt quatre ans, c'est le contraire.
Alors je continue, à vivre. Pleinement. Et à être heureuse (sinon, quel intérêt à la vie ?) Et étant donné qu'il est la pièce centrale de mon bonheur...

Cafard

5 mars 2009 à 2h01

bientôt un an que pas de boulot.
l'impression de faire du sur place dans ma vie.
entretien d'embauche la semaine dernière. espoir. La principale du collège devait me rappeler avant la fin de la semaine. rien.
vient de regarder les offres. rien pour moi.
veux passer le permis. Mais suis inscrite depuis longtemps, et j'arrive pas à voir les archives préfectorales pour récupérer mon numéro de permis.
voudrait que mon couple avance. là non plus, rien en vue.
bref, envie de bouger, de me casser. pour aller je ne sais où.

enfin, si je sais. vers mon chéri. mon petit doigt me dit que ça le ferait bouger en plus. mais pas les moyens d'y vivre. pas sans boulot. et j'en trouve pas...

l'impression d'être obligée de subir ce sur place surtout. envie de me battre, mais je ne sais pas comment, par quel moyen...

enfin bon, voilà, envie de déverser tout ça, de m'en débarrasser. pour retrouver un minimum ma sérénité qui set cachée sous tout ce pessimisme.

ce week-end, je bouge. et je sais que ça va me faire du bien.
plus que trois jours à tenir.
ça va le faire. Et puis, j'ai des cours pour m'occuper. et de l'écriture. et du dessin.

je crois que je vais essayer de bouger demain. aller en ville. juste voir autre chose que les quatre murs de ma chambre. je sais que ça me fera du bien.