de l'autre coté du miroir

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

the future overviews the past

5 mai 2008 à 14h02

le vent souffle calmement, paisiblement, chatouille les branches du vieux eucalyptus, qui chantonne le passé, le présent et même le futur.
et elle se tiens là, l'esprit ailleurs . elle se tiens là, gelée par le vent glacial des montagnes qui l'entourent. elle regarde droit devant elle. elle ne bouge pas, admire avec précision la vapeur qui lui sort du nez. elle réalise qu'il fait effectivement froid. elle regarde le lac, a perte de vue, son esprit aperçoit un océan. le vent devient fort, soulève sa jupe , fait tomber son chapeau dans l'eau et la secoue violemment. cela ne la gène guerre. ses pensées rejoignent une plage dorée. ce paysage l'épanouit. elle perd l'équilibre et tombe a l'eau. elle se débat un moment et abandonne la minute qui suit. elle rejoint cette plage dorée, elle voit cette petite fille, qui d'une bouée sous forme d'oie multicolore, pousse de ses petits pieds, se tue à faire des mouvements brusques accompagnés de petits cris, tandis de joie d'autre de douleur. elle arrive à rejoindre son rêve. son rêve de grandir, de devenir cette jeune fille. son rêve de laisser ses traces sur les grains du sable doré.

la gentille petite fille et le mechant grand loup

8 mai 2008 à 20h09

la gentille petite fille: tu sais monsieur, moi je vivais dans les bois avec ma petite famille il y a longtemps. Mais mes parents ont préféré la ville, ils disaient que j'avais assez grandie pour découvrir le monde.

le grand méchant loup: moi aussi je vivais dans les bois mais mon job me soulait alors j'ai changé pour venir en ville.

la gentille petite fille: moi je me suis refaite, ici en ville. j'étais l'héroïne d'une série que j'avais inventée et en laquelle j'ai finir par croire.

le grand méchant loup: moi mon travail est devenue plus payent j'ai trouvé plus de clients ici en ville.

la gentille petite fille: j'ai eu des amis enfin je crois, mais après il ne me parlaient plus et ma meilleure amie s'est trouver un nouveau numéro de téléphone à appeler.

le grand méchant loup: tu sais si ça peut te faire plaisir je pourrais t'aider deviens une de mes clientes tu ne sentira plus rien c'est assuré

la gentille petite fille: je suis vidée de l'intérieur la haine me range et la solitude me contamine je ne trouve plus d'issue je voudrais m'enfuir loin d'ici je veux réécrire le scénario de mes mensonges les agrandir pour que les autre m'aiment plus. dit monsieur tu peux ramener le temps en arrière.

le grand méchant loup: tu sais ma petite je préfère rester le ventre vide que de le remplir par les saletés de la moderne vie. je retire mon offre va-t-en, moi comme tous les autres je t'emmerde.

aux matins lointains

11 mai 2008 à 16h46

je fait appel aux matins lointains, aux matins égarés

où les arbres se chuchotaient quand on paissait

où le soleil blanc éclairait nos chemins

et on riait de toi, de moi, du monde,

on aimait découvrir la ville endormie

loin des feux des soirées, loin des bruits des matinées

on parcourait les ruelles blêmies

et on s'aimer, et on aimait la vie,

du haut de mon balcon, je t'appelait pour te redire au revoir

tu souriais et tu me disait peut être

j'aurais dû le savoir

savoir l'adieu finira par apparaître

et ce jour j'ai pleuré, tu as boudé, il pleuvait

aujourd'hui la ville me semble déserte

le matin gris, morne, triste

le ciel arrose les ruelles étroites qui nous ont chéries

la vie me crie oh destin

et je rêve, tu disparait, la vie continue

sickness, madness, hello life!

5 juin 2008 à 21h31

les examens sont enfin terminés. je pensais que cela me soulagera, me fera bouffer l'air à pleine bouche, mais quand je me vois sous ma couette pleurer ça me fais de la peine. quand j'y pense ma vie me fais de la peine. on dit que la vie est faite de haut et ses bas mais dans mon univers les hauts étaient pour les autres pas pour moi. il faut se faire du soucis à propos des parents faut surtout pas les décevoir, de la famille qui n'aime que les bons résultats et après tout on sens au profond qu'ils s'en foutent totalement, faut pas oublier les amis ah pas les amis et surtout les proche faut répondre toujours présent au téléphone pour écouter des histoires débiles sur des mecs qu'on fini par jamais rencontrer, faut s'organiser pour les birthday surprise parties ça il ne faut surtout pas l'oublier. et vers la fin on se retrouve seul chez soi avec des mélodies tandis dansantes tandis malheureuses probablement parce qu'on ne t'a pas invité à sortir contrairement aux autres. oui ça c'est l'amitié. alors je me sens tellement lâche parce que je n'ose qu'écrire disculpée sous un pseudo débile au lieu d'en parler. mais on se dit vaut mieux peu que rien. mais je voudrais dire une dernière chose c'est qu'un jour ça changera la vie me sourira à mon tour mais cette fois cela sera complètement pour moi .

break the ice

16 juin 2008 à 0h16

aujourd'hui fut comme tous les autres jours. Maman est de plus en plus malade, son asthme empire comme chaque été. mon père est en voyage d'affaire. S. a fini par m'appeler, après mon appel il y a trois jours. Ce fut juste question d'intérêt puisqu'elle voulait que je l'accompagne quelque part demain soir. A sa grande surprise j'avais quelque chose d'autre de prévu alors elle a raccroché sans rien ajouter d'autre. Maman dit qu'elle ne vaut pas la peine moi je sais que c'est ma seule "vraie" amie alors je me dit pas tant pis aussi facilement. Le soleil s'installe en force dans ma petite ville et le climat chauffe de plus en plus. Les résultats des examens approchent et moi je me sens perdue au milieu de tout ça.

september... soul of dead roses

11 septembre 2008 à 0h00

Depuis lundi je suis officiellement étudiante à la faculté de médecine le premier jour était typique c'est vrai que ça change du lycée mais être dans un territoire sans amis sans connaissance me faisais tout autant peur. chaque jour je chevauche le long couloir menant à mon amphi, faut bien admettre que je comprends absolument rien aux cours et que ma meilleure amie me manque beaucoup. en faite je veux juste être rassurée que je ne suis pas la seule à se sentir perdue.
S. a ses propres problèmes maintenant après ses tentations pour aller étudier à l'étranger ne soient tombées a l'eau la tension au sein de sa famille touche aux extrémités de l'horreur. La seule fois ou j'ai essayé de la contacter elle s'est écroulée en pleure au téléphone. Je me suis sentis mal pour elle mais je ne pouvais plus trouver les mots pour la consoler car même si on est toujours dans la même ville nos destins se sont séparés. La fac m'apprend beaucoup de choses sur les gens dans la vrai vie. après avoir passé des année calme dans le lycée le mieux réputé de la ville je croise des gens venant des compagnes entourant ma ville . La première fille que j'ai croisée m'a prise pour un taxi. J'admets que j'ai eu du mal à m'en débarrasser... Mes études prennent place le matin et j'ai toujours du mal à me réveiller. Il pleut, un drôle de bruit vient de la cour, une harmonie plutôt maladroite jouée par les goutelette d'un automne qui débute.

keep breathing

4 octobre 2008 à 23h25

Cette semaine fut comme les autres, sauf que cette fois je n'avais rien à dire, rien à faire. Je n'ai jamais réalise combien la solitude est pesante. J'ai toujours eu beaucoup d'amis. Je fais de mon mieux mais mes yeux sont mouillés le long de la journée. Mes parents font de leur mieux, sont là, toujours , ça m'étouffe et me rappelle ma solitude . c'est juste le fait de sourire sans raison tout le temps qui nous unis et nous rends plus forts plus lucides. J'essaie de ramener ma petite communauté autour de moi mais chacun a sa propre vie maintenant. Il a plu, il fait beau, il fait chaud et de ma fenêtre j'admire l'automne dans tout ses états.

time kicks butterflies' asses

18 novembre 2008 à 18h52

J'aime bien l'hiver. La pluie, le froid, cela donne l'impression que tout ce qui nous entourent bougent lentement, suivant le rythme de nos envies, de nos désirs mais alors que la grisaille couvre le ciel, la solitude prend des dimensions dans nos cœurs. Dès le petit matin, les ruelles parcourues semblent désertes , le nez rouge, l'écharpe couvrant la moitié du visage tu ne peut t'empêcher d'admirer mère nature. Les arbres dénudés, les nuages mobiles, le vent glacial, tout semblent en harmonie.
La vie à la fac change de celle du lycée mais pas forcement pour le mieux. La responsabilité prend place et le stress l'accompagne toujours. Chez nous c'est le temps des dissections. Les gens ont différentes réactions vis à vis des cadavres: y en a qui pleurent, d'autres qui s'évanouissent, d'autre qui rigolent y en a même qui prennent des photos mais la plupart reste là bouches b à contempler. Cela ne vous a jamais frissonner ? le fait qu'on meurent tous un jour??

in another life

22 novembre 2008 à 23h20

Sur un ban, je méditais la tête dans le ciel les yeux qui caressaient le vide. Je comptait les nuages je les suivait aussi loin que l'horizon s'oublie. Ce ne fut pas ma première fois, j'en avais un peu l'habitude. Mais ce jour là était différant, je le savais... tu étais là, devant moi. Je t'observais de temps à autre, avec ton petit air supérieur, avec ton beau sourire et tes yeux verts. Ce jour là tu m'as parlée. Je me demande pourquoi ça a changé le court de ma journée, surtout quand tu l'as refait encore et encore. Cela a suffit pour me faire voyager des années lumières de là au delà des frontières, j'ai vu le temps ralentir, s'arrêter... Pourtant je n'avais jamais ressentis cela envers toi, tout cela prenait des dimensions dans ma tête. J'y pensais à chaque fois que tu me regardais. Je contemplais ton beau sourire. A chaque fois que tu m'approchais je frissonnais, tu le sentais, cela te plaisait,et m'embarrassais. On se voyait chaque jour, on se disait salut, mais pas n'importe lequel c'était notre salut. On se donnait une raison de vivre spirituelle, suffisante pour nos âmes pures. on se désirait dans une autre vie, on s'aimait dans une autre vie, et cela nous éloignait, nous brisait, nous torturait dans celle ci. Mais n'aie crainte, demain tu me retrouveras sur ce ban, méditant, et tu me rejoindras et on rigolera et tu m'embrasseras et je te sourirai.....

may angels lead you in

6 décembre 2008 à 0h00

Morning morning morning... It's the time you feel you're alone the most. The room half lightened, the window half shut and the heart half broken. I'm talking about that mornings when you stay in bed late wondering if it was werthed to get up, if it was werthed to live. However everybody wakes up, everyone hopes. When I stand up in the wind, the morning, I see dreams, I see hopes, I see tears....It's like the world is moving so fast, so fast that I'm stuck in the same moment, every day of my life.

recapitulation

12 janvier 2009 à 21h20

2008 ne m'a laissée qu'un ego blessé, un cœur brisée, des yeux mouillés et un examen foiré. Je veux dire que rater le joie du nouvel an me connait bien, depuis longtemps. On peut toujours désirer mais il est impossible d'atteindre ce que l'on ne peut désirer. Je me sens un peu perdue, c'est un sentiment qui m'a accompagné le long de mon adolescence, je crois qu'il date de mon enfance mais je finissais par l'ignorer parfois.
Je n'ai toujours pas entendu de nouvelle de S. Je pensais qu'avec les vacances elle finira par me contacter mais apparemment je suis la seule qui ne peut se détacher du passé et avancer à grands pas mais n'avez vous jamais envisagé la difficulté d'oublier. Je suis sortie hier, une de mes sorties qui ne mène nulle part.Il pleuvait des cordes. Je me suis rendue à mon ancien lycée. Je me suis assise et j'ai réalisé que je ne voulais pas admettre que j'ai changé je voulait rester cette parfaite fille à qui la vie souriait.
c'est comme si le monde bougeait tellement vite que je fini par restée immobile à l'observer, stupéfaite je ne peut m'y habituer. Je fini toujours seule dans ma chambre tenant un journal que les pages blanches tachent par le vide qui comble ma vie, écoutant la même chanson dont les paroles me dépriment à chaque fois. Invisible sous mes bouquins je désire l'inaccessible..... la liberté.....

Lights will guide you home

8 mars 2009 à 16h13

Ça fait longtemps que je n'ai visité mon journal.
Me manque t il ? pas vraiment. Ça fait un "moi" de moins qui me juge.
Être adulte peut s'avérer extrêmement chouette si on enlever les responsabilités et les principes. C'est comme si la vie est supposée être du délire est c'est à toi de l'arrêter quand tu veux. Mais ce délire te donne-t-il toujours ce que tu veux? pas vraiment. A ce moment, on se demande si ça vaut vraiment la peine de continuer car ce qui sort de l'ordinaire, écrit les lignes de nos existences. Et ceux qui accompagnent les désagréments de "l'adulthood" sont le doute, la peur et l'incertitude. Alors à ceux qui rêve de devenir grand, be careful of what you wish for.

I'm sorry :(

6 avril 2009 à 22h33

i'm writing you this letter. a letter i coudn't send you .i think one day you may find it .By then i hope havin' enough courage to admitt that i wrote it.
Aujourd'hui était dur à vivre pour moi. Aujourd'hui était un de ces jours où j'ai fini en larme devant un écran qui n'a su me consoler. Aujourd'hui fut un jour où je me suis sentie seule dans le monde.
Je t'écris cette lettre car je sais qu'elle n'arrivera jamais a destination. Je sais combien tu déteste lire et fouiner dans la vie des autres n'a jamais était de tes principes. Mais j'aurais espérer que tu étais la pour moi dans des moments pareils, que tu avais les mots qui caresseront mon âme, chasseront le solitude et le chagrin de mon cœur mes les mots n'ont jamais étaient ton point fort non plus.
Je voulais que tu sache que je te déteste quand tu m'ignore, quand tu me mens, quand tu joue les innocents. Je déteste quand tu me fais culpabiliser pour un rien, que tu te montre plus responsable, quand tu me repousse. Je déteste le fait que je te connais pas bien ou pas assez pour savoir ce qui te gène. Je déteste la manière par laquelle tu montre que tu es toujours ok que tu n'as jamais de saut d'humeur, que tu n'est jamais perdu. Je déteste que tu me fasse pensais à ça, à toi quand je vais pas bien. Je déteste m'attacher à toi et de sentir que ça ne va pas durer. Je te déteste quand tu te moque de moi en gardant le sourire pour que je me fâche pas. Je déteste admettre qu'en touchant la fin de ma lettre ces pensées ont effacé mes larmes et ont affiché un sourire discret sur mon visage fatigué.
Le jour où tu liras cela, fais moi signe, je sais que tu peut toujours me trouver, et moi, je le saurait, je te promet !!

juste parceque rien ne va bien ......

23 mai 2009 à 19h08

Les examens touchent à leurs fins plus qu'un oral et j'aurais mon repos bien mérité. pourtant, même si j'ai une montagne de livre à apprendre j'avais sommeil. Je me suis faite un café que j'ai accompagné d'un beignet a la crème pour faire passer le gout amer. J'ai toujours détesté le café je ne le bois jamais. Cette fois, c'était parce que mon père a refusé de m'acheter des médicaments qu'il appelle drogues qui finiront par me causer l'insomnie. Pour la première fois dans ma vie, les études sont ma seule préoccupation. Plus de problèmes de cœur ni de nanas. Pour la première fois, j'ai des amis sur lesquels je peux compter. En plus on s'amuse comme des fous:D.
Cela me fait bizarre de ne plus trouver de raisons de déprimer. Les chansons tristes me donnent des effets nostalgiques fous. Mes il suffit de parler à quelqu'un pour que le chagrin disparaisse et que le sourire se retrace sur mon visage saccagé de larmes. Je repense à mon rêve de devenir écrivain, je l'ai jamais oublié, il est gravé dans mon cœur. J'espère me faire assez d'argent pour publier dans quelques années. Bien que je suis à la fac je vis encore avec mes parents. Ces derniers refusent systématiquement que je m'installe toutes seule sous prétexte que je suis trop jeune pour cela. La vérité est qu'ils ne sont pas encore prêts a admettre que je grandis et que je risque de m'en aller un jour ou l'autre. J'ai pas voulu créer une scène à cause de la période des examens. Je ne peux pas gerer en plus le stress des conflits mais je suis sure qu'on trouvera tous une solution satisfaisante.
J'ai beaucoup de plans pour la semaine prochaine avant les résultats. Je compte bien m'amuser avant d'attaquer la deuxième session. eh oui, après tout, on rate toujours quelque chose, mais la vraie question qui reste est suis je capable d'assumer?? c'est ce qu'on verra après... et c'est ce qui fait le charme de la vie :D.

feeling halo

5 septembre 2009 à 6h23

De la noirceur hostile du salon je communique mes états d'âme. aujourd'hui je parlerai des choix. Déscision souvent banales à prendre qui finissent par avoir un de ces impacts sur nos vies des impacts qui nous marquent a tout jamais. J'ai rarement regretter les miens, même si je m'attire souvent des ennuies. C'est une partie de l'adulte residant dans ma tête. Les choix aboutissent à des malentendus qui à leurs tours causent les plus grandes disputes. Je suis toujours sûre de ce que je fais, je surveille mes pas, je sais ou m'arrêter. Mais dès que je me sens en securité mon pied glisse dans des dimensions dirai-je sensibles. L'amitié se trouve et se retrouve au milieu. Certaines se renforcent d'autres disparaissent en laissant nos âmes mendier les pieces de nos vies. c'est pas de la physique c'est de la psychiatrie ou plutôt de la psychologie. c'est comme marcher sur l'eau, cela peut sembler impossible, mais en y pensant plus profondément on déduit qu'il suffit d'avoir deux points de soutien. C'est à la fois simple et compliqué. Aujourd'hui fut un autre jour, plein de confrontations sociales, et comme la journée touche à sa fin, on finit par se demander si ca vaut vraiment la peine. Je ne connais peut etre pas la reponse, mais je sais au fond de moi que la vie est un ensemble d'éclats de verre qu'on essaie de ramasser, les plus petits morceaux sont les plus bléssants.

all over again

9 septembre 2009 à 0h17

Aujourd'hui était un jour exceptionnel dans son genre. Il touchait à la fois des nouveautés inhabituelles tout en restant routineux. Homecoming s'annonce déjà dans notre faculté, avec cette fois notre click comme organisatrice. M. a eu son permi. Moi et S. avons assisté aux cours!! Mais tout semblait si familier qu'on a fini par manquer à quel point ce jour était special pour chacun de nous. Je cherche et recherche une manière de sortir d'une mauvaise relation, si on peux qualifier une folle nuit de ça!!! C'est jamais facile d'admettre qu'on est tout seul. M. et S. ne le comprennent pas, parfois moi non plus, mais c'est toujours mieux que du vide. Pour l'instant, je me donne du temps pour y réfléchir. A la fin du mois, j'aurais surement ma réponse, enfin éspéront. A., notre nouvel ami parisien a un look plutôt particulier. Il a beau écrire comme un dieu, ses cheveux gachent la poèsie du moment, résultats: on n'a pas vraiment brisé les barrières avec lui, ça risque de prendre plus de temps que prévu. H. portait ajourd'hui une chemise, faut le connaitre pour comprendre à quel point c'est rare, cependant S. n'a rien remarqué, et oui pas de bol. Les cours touchent de plus en plus la medecine. On sent presque l'odeur de l'hopital au sein de notre amphi. L'automne joue ses premières mélodies, ça m'apaise tellement, car pour la première fois je ne suis pas à la recherche de changement, juste que j'ai peur de ce dernier. C'est tout un autre plaisir de connaitre sa destination, reste à faire le bon choix, qui est généralement grandir, chose dont je suis pas totalement certaine de vouloir pour l'instant.
La rue avait cette allure chic qu'elle met après chaque passage de pluie. L'air avait sorti son best parfum pour l'occasion, un mélange d'odeur de bois et de petites touches de terre. Le calme reignait, le soleil se cachait, les nuages couvrait le ciel aux nuances multicolores. Le tout dansait aux chant des feuilles dispérsées par les premiers vents d'une saison qui s'annonce.