Le journal sans titre

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

C'est parti mon kiki !

17 août 2006 à 21h24

Bonjour à toi, qui lis ces lignes.

Une petite présentation s'impose, pour ce premier écrit.

Je suis une femme, j'ai la trentaine.

J'aime :

- L'odeur de la pluie sur le goudron chaud
- Les choses logiques
- Le désordre organisé

Je n'aime pas :

- Les cornichons dans les hamburgers
- Porter attention aux choses futiles
- Qu'on me regarde de travers

Voilà, c'est succint, mais l'essentiel y est.

A bientôt pour une tranche de vraie vie :-)

Indépendance

18 août 2006 à 16h57

Ecrire un journal n'est pas une action anodine. Parfois cela peut trahir un manque quelconque.

Pour ma part, c'est un léger manque de liberté.

Je vis avec mon ami depuis pas mal de temps maintenant, dans un endroit plutôt petit, voire très petit pour deux personnes. Fatalement, nous sommes donc souvent "l'un sur l'autre".

D'où ce léger manque de liberté, ce manque de pouvoir faire quelque chose sans que mon ami ne soit derrière moi.

Donc ce journal sera mon petit lieu secret, celui qu'il ne pourra pas entrevoir.

Et puis c'est également un bon moyen de figer un peu le temps qui s'écoule bien trop rapidement à mon goût.

Pour rentrer dans le vif du sujet, j'ai six mois exactement, pour réussir un de mes objectifs. Réussir le concours que je souhaite, à tout prix. C'est la dernière chance que j'ai de l'obtenir, je ne veux pas la gâcher.

A demain pour la suite :-)

Laisser aller

19 août 2006 à 11h55

Il y a du laisser aller chez nous depuis quelques temps. L'inactivité est une spirale infernale. Elle nous a menés à un certain décalage horaire, que j'essaie de combattre chaque jour.

Il faut à tout prix que nous revenions à une vie plus "normale". J'ai déjà démarré depuis quelques temps les révisions pour mon objectif. Et je veux en arriver d'ici quelques jours, à un rythme beaucoup plus soutenu. C'est facile à dire, comme ça, mais quand on n'a plus l'habitude, c'est une autre paire de manche.

Le contexte joue beaucoup également. Mon ami, censé chercher un travail depuis longtemps déjà, attend je ne sais quel déclic pour s'y mettre.

Aussi, c'est délicat dans un espace aussi exigu, de travailler, entourée de bruits en tous genres.

Cependant, je ne me laisserai pas décourager, je n'en ai pas le droit. Peut-être ferais-je mieux de me trouver un endroit pour réviser, ailleurs qu'ici.

Communication

20 août 2006 à 15h40

Hier, nous avons passé une excellente journée. Pourtant, le contexte n'était pas terrible. Les finances ne sont pas au beau fixe, mais la communication était là.

Nous nous sommes couchés tard, tant nous avons discuté toute la journée et une partie de la nuit, et quelque peu "refait le monde".

Cela n'arrive pas souvent. C'est pour cela que ça mérite d'être souligné.

Habituellement, quand je lui parle de notre situation actuelle qui m'inquiète un peu, il se ferme comme une huître, et c'est le mur. Pas ou peu de réponse de sa part. Et hier, c'était différent, je ne sais pas bien pourquoi, mais cela me réjouit. L'amour est là depuis bien longtemps déjà, mais cela ne fait pas tout.

Naturellement, cela n'a pas résolu notre petit problème de décalage horaire. Demain, une nouvelle semaine débute, et ce sera l'occasion d'un changement. Nous avons des choses à faire dans la matinée, ce sera l'occasion de nous remettre dans le droit chemin. Il le faut.

Environnement

22 août 2006 à 11h45

Hier, comme prévu, debouts de bonne heure pour admirer la splendeur de l'administration française. Naturellement, les informations dont nous disposions étaient erronées, et pourtant elles émanaient de l'administration elle-même. Une matinée de "perdue", mais désormais, nous connaissons la démarche à suivre.

Aujourd'hui, voire demain, ce sera du rangement. Du moins, c'est ce que nous avions prévu. Je souhaiterais vraiment que tout ce qui doit être fait, le soit avant le mois de septembre, car j'ai déjà perdu bien trop de temps sur mon planning prévisionnel. D'autant plus que début septembre, nous nous accorderons quelques jours de repos à la campagne, pour rendre visite à la famille.

Il me tarde d'ailleurs. Nos visites dans la famille se font moins fréquentes qu'auparavant. Et même si à chaque fois, je suis heureuse d'y aller, je suis également heureuse de rentrer chez moi au bout de quelques jours. Les tensions là-bas sont toujours plus ou moins présentes, plus ou moins supportables. La vie y est bien moins calme qu'ici malgré l'environnement.

Partir

24 août 2006 à 13h29

Il me tarde de partir un peu d'ici. Sortir un peu de notre cage, voir du monde. Ce n'est pas que l'on ne voit vraiment personne, mais ce n'est pas non plus la panacée.

Depuis le départ de mon meilleur ami pour un autre pays, pour des raisons professionnelles, la vie est bien calme ici. Un peu trop peut-être. Bien que j'aime cette atmosphère tranquille, parfois, c'est un peu lourd.

Heureusement, d'ici une semaine ou deux, nous partirons quelques jours. Notre retour marquera le début de longues révisions pour moi.Mon ami lui, cherchera je l'espère activement un travail. Mais espérer cela, c'est un peu comme attendre le déluge. Car en trois années, si rien n'a réellement changé, pourquoi cela changerait-il en l'espace de quelques jours.

Nous verrons bien. L'espoir fait vivre, on le dit. Alors espérons.

Bien que j'aie des nouvelles quotidiennement de mon meilleur ami, il me manque beaucoup. Et je n'ai que peu d'espoir d'un jour réussir à aller le voir. Il reviendra probablement aussi souvent qu'il en aura l'occasion, mais j'aurais tant aimé pouvoir lui rendre visite, dans son nouveau "chez lui", voir ce qu'il vit au quotidien, ...

L'injustice

26 août 2006 à 11h39

C'est vraiment ce que je déteste par dessus tout. Même si je finis par devenir un peu fataliste avec l'âge, je n'ai jamais apprécié ressentir des injustices, qu'elles me touchent moi, ou quiconque.

J'aime l'égalité. Mais elle est si peu présente dans notre monde. On ne part malheureusement pas tous avec les mêmes chances dans la vie.

Si je raconte tout cela, c'est parce que même en essayant de faire pencher la chance de mon côté, en faisant de longues études au prix de nombreux efforts, le constat est qu'en ayant travaillé pour payer ces fameuses études, je me suis fermé le peu de portes qui étaient encore ouvertes. Je n'ai pas pu poursuivre au delà d'un certain niveau, car ce n'était pas compatible de travailler et de pouvoir faire les longs stages nécessaires à la validation du diplôme.

C'est ce qui fait toute la différence entre mon meilleur ami et moi. Lui, n'a pas eu besoin de travailler (et c'est tant mieux pour lui), et maintenant, il est à l'étranger, en train de se bâtir un avenir. Et moi, je suis là, à galérer afin d'essayer d'obtenir le concours que j'ai toujours rêvé d'avoir, mais qui est quelque peu délicat à obtenir. D'une part parce que jusqu'à présent, je n'ai jamais eu l'occasion de le travailler suffisamment, et d'autre part, parce que le contexte veut que nous soyons des centaines et des centaines à le tenter, pour si peu de postes à la clé.

Ce n'est pas de la jalousie envers ceux qui n'ont pas besoin de travailler pour étudier, loin de là. Je suis si heureuse pour eux !

C'est juste que la réussite des uns, fait refleter à pleine puissance l'échec des autres.

Ce n'est pas non plus une plainte, c'est un constat, quelque peu amer.

Cependant, cette année, je peux enfin réviser sans avoir à travailler, sans avoir à galérer autant que l'année passée, et je ne raterai pas le coche !

Cette année, c'est pour moi. Le concours, je le veux et je l'aurai, je m'en donnerai les moyens. Je ferai tout ce que je peux, c'est ma dernière chance de l'obtenir.

Au travail !

Rien de spécial

28 août 2006 à 17h32

Il ne se passe rien de spécial en cette fin de mois d'août.

Le soleil joue à cache-cache, ce que je préfère à la canicule, évidemment.

J'ai toujours apprécié la pluie, je ne saurais pas l'expliquer.

J'ai appelé quelques membres de ma famille, histoire de prendre des nouvelles. Toujours la même rengaine de la part de ma grand-mère, qui semble s'inquiéter du fait que mon ami n'ait toujours pas de travail.

Il est évident que je ne peux pas lui dire qu'il n'est absolument pas motivé à en trouver un, bien que je le lui rabache plusieurs fois par semaine. Alors je fais contre mon gré, la chose que je lui reproche : je transforme quelque peu la réalité, afin qu'elle colle à la situation, ce que je déteste faire.

Je n'ai pas pour habitude de "mentir", mais que dire autrement ? Les critiques fusent assez sans que nous rajoutions de nous-même, de l'eau à leur moulin.

J'ai également eu les enfants au téléphone, il me tarde de les revoir, comme ils doivent avoir grandi depuis tout ce temps !

D'ici une semaine, je pourrai les revoir, et j'en suis fort heureuse. A notre retour, il ne me restera plus qu'à m'inscrire à la bibliothèque, et à me mettre encore plus sérieusement au travail. Le temps passe vite, il ne faut pas que je me laisse distancer.

Un an

30 août 2006 à 17h18

Le compte à rebours est lancé. Il me reste un an, presque jour pour jour, pour réussir à un concours, quel qu'il soit, bien qu'un en particulier me tienne vraiment à coeur.

Passé ce temps, la situation deviendrait bien trop délicate financièrement.

Bien entendu, si je ne réussis à aucun des concours auxquels je me serai inscrite, il faudra que je prenne n'importe quel travail. Il faut bien survivre.

En espérant par ailleurs que d'ici là, mon ami en ait enfin trouvé un lui aussi. Il a enfin daigné recommencer à chercher, il était temps, je commençais vraiment à perdre patience, il a dû le sentir. Ce n'est pas le fait qu'il n'en trouve pas qui m'agace, car on ne peut pas dire que le travail court les rues, c'est le fait qu'il a préféré ne pas en chercher durant une longue voire très longue période. Mais j'espère que dorénavant, tout va rentrer dans l'ordre.

Dans une dizaine de jours, après notre petite escapade à la campagne, il sera enfin temps de me mettre aux grosses révisions, et de prendre de bonnes résolutions.

Les temps changent

1 septembre 2006 à 11h11

A trois jours du départ à la campagne pour quelques jours, j'ai appris que mes neveux, une fois que nous serons rentrés, iront la semaine chez leur père, et le week-end chez leur mère (au lieu d'une semaine sur deux en alternance), parce que personne n'a voulu rendre un service à ma soeur.

Le système de garderie ayant changé, il n'est plus possible pour elle, qui a des soucis de transport, d'emmener chaque matin les enfants à l'école. Il lui fallait donc trouver quelqu'un qui veuille bien, une semaine sur deux, les y déposer. Si nous avions habité sur place, il est évident que nous lui aurions rendu ce service.

Seulement tout le monde n'est pas aussi gentil dans la famille, jusqu'au grand-père, retraité, qui ne souhaite pas faire le moindre effort. Si ma maman était toujours de ce monde, elle l'aurait très certainement fait, et avec le sourire, car les petits-enfants, c'était sacré pour elle.

Malheureusement, notre père ne voit pas les choses de la même manière, il est d'un égoïsme !

J'ai d'ailleurs également appris récemment, qu'il avait une copine, pourtant, le décès de ma maman est encore relativement récent, du moins, c'est comme cela que je le ressens.

J'espère juste une chose, c'est qu'il respecte ce qu'il avait toujours promis à notre maman, à savoir faire ce qu'il veut n'importe où lorsqu'elle ne serait plus là, mais pas dans la maison. Pas dans cette maison qui leur a été si difficile à acquérir !

De mon côté, je ne lui parle plus vraiment, juste un "bonjour" et "au revoir", et ce, depuis pas mal de temps. Il nous en a tellement fait voir de toutes les couleurs, qu'avec mon ami, nous préférons éviter de le croiser autant que possible à chaque séjour à la campagne.

J'aimerais tellement que tout ne soit pas comme ça, que tout ne se dégrade pas aussi rapidement.

C'est parti !

4 septembre 2006 à 11h09

D'ici deux heures, nous serons en route pour notre petite semaine à la campagne. Il me tarde d'arriver, et de voir les neveux et la nièce, ils ont dû tellement changer.

La rentrée ne s'est pas très bien passée pour le petit dernier, à ce que ma soeur m'en a dit. J'en saurai plus tout à l'heure. J'espère que sa journée se passera bien malgré tout, il est encore tout petit.

Pour les deux plus grands, c'est leur seconde année, par conséquent, ils savent ce que c'est, et tout semble s'être bien passé, ce qui est plutôt logique.

Je ne m'attarde pas plus longuement, il y a encore pas mal de choses à préparer avant de partir !

Bonne semaine aux courageux qui me liront, s'il y en a :-)

Le retour

9 septembre 2006 à 9h46

Ca y est, c'est fini. Les quelques jours à la campagne sont passés très vite. Il y a toujours quelque chose à faire là-bas, pas d'ennui possible.

Les enfants ont drôlement grandi depuis la dernière fois, le petit dernier parle désormais comme un livre.

Après leur rentrée dont les premiers échos étaient un peu frustrants, le petit dernier ayant beaucoup pleuré, il s'est avéré qu'ensuite, tout s'est très bien passé pour lui, comme pour les deux autres d'ailleurs.

Les maitresses semblent sympathiques, et les enfants les apprécient, ouf !

Nous avons bien profité des enfants, malgré l'école, et il me tarde déjà de les revoir, mais ce ne sera pas pour tout de suite, malheureusement.

Nous sommes rentrés plutôt fatigués de cette petite semaine à la campagne, nous n'avons pas vécu à notre rythme habituel, cela nous a fait du bien de nous coucher tôt, et de nous lever tôt.

Ce week-end, ce sera repos et dès lundi, les choses sérieuses vont commencer, bien que le début de semaine sera vraissemblablement ponctué de diverses tâches administratives.

Confessions

11 septembre 2006 à 9h04

Enfin le lundi tant attendu.Celui qui augure des futures semaines chargées !

Cet après-midi, ou demain, j'irai m'inscrire à la bibliothèque universitaire, fermée jusqu'alors pour cause de vacances.

Le prix est assez élevé, mais comparé au prix des bouquins, c'est finalement pas grand chose.

Ensuite, il ne me restera plus qu'à me mettre sérieusement au travail, cinq mois pour y arriver, c'est possible.

Ce n'est pas pour autant que j'abandonne toutes les autres possibilités : jeudi, j'irai passer un concours, qui n'a rien à voir avec ce que je souhaite faire, mais il faut bien garder quelques alternatives, en cas d'échec futur.

Sait-on jamais, un sujet bien difficile n'est pas à exclure, vu le nombre de candidats.


Je pense beaucoup à ma maman ces temps-ci, elle aurait eu 54 ans dans quelques jours. Elle nous a quittés il y a quelques temps, en l'espace d'un mois.

Je me rappelerai toute ma vie ce samedi de juin, comme si c'était hier, nous arrivions avec mon ami pour quelques jours. Nous lui avons fait quelques courses, nous avons mangé avec elle, puis après manger, nous avons papoté quelques minutes, puis nous nous sommes mis à faire un peu de ménage avec ma soeur aînée, j'étais seule avec ma maman à l'extérieur lorsque je l'ai vue faire son premier malaise.

Nous avons appelé très rapidement les pompiers, elle a repris ses esprits quelques minutes, puis un second malaise lui a été fatal. Les pompiers ont eu beau tenter de la ranimer à leur arrivée, sûrement parce que nous les connaissions bien, il n'y avait plus rien à faire, c'était déjà trop tard. Je l'ai embrassée et lui ai dit que je l'aimais. Tout a été très rapide, dire qu'elle me disait le soir même qu'elle avait échappé de peu à la mort. Peut-être le sentait-elle, je ne sais pas.

Elle a attendu de nous revoir avant de s'en aller pour toujours, tout cela est gravé dans ma mémoire.

La vie n'a jamais été tendre avec elle, mais elle s'est battue jusqu'au bout et je ne la remercierai jamais assez de tout ce qu'elle a toujours fait pour nous, ses enfants. Je regrette de ne pas avoir pu faire plus pour elle.

J'espère que, là où elle est, elle est en paix.

Je ne peux m'empêcher de pleurer en écrivant ces lignes, elle me manque tellement.

Je t'aime maman, je ne t'oublierai jamais.

Administration

15 septembre 2006 à 9h42

La semaine se finit enfin. Après un passage par l'administration encore une fois, avec une file d'attente à n'en plus finir. Deux heures pour être reçus à un guichet l'espace de quelques secondes, puis nouvelle file d'attente pour atterrir à un nouveau guichet afin d'obtenir un petit bout de papier, perdu par le chéri.

Et tous ces gens, tous là pour le même bout de papier, debout, les yeux rivés sur la borne qui donne le numéro de la prochaine personne à sortir enfin de là.

Dire qu'hier, nous avons passé tous deux un concours pour rentrer dans ... l'administration. Encore une fois, durant l'attente de l'ouverture des sujets, nous avons eu le droit à la lourdeur de l'administration, une lecture des textes obligatoires, des mises en garde, des précisions dont tout le monde se contrefiche.

Ce concours est un concours de catégorie C, bien que je pourrais prétendre à des concours de catégorie A. Je suis d'ailleurs persuadée qu'un concours de niveau supérieur est moins difficile qu'un de catégorie C.

La raison en est simple, tout le monde se rue vers les concours de niveau inférieur, en espérant avoir plus de chances. Résultat : le concours a un niveau fort élevé. Il suffit d'avoir le brevet des collèges en poche pour pouvoir le passer. Et pourtant, si vous ne possédez que ce diplôme, vous n'avez qu'une très infime chance de le réussir.

Mon ami est sorti de l'épreuve assez content de lui. Pour ma part, je ne me prononce pas étant donné que nous n'avons aucune idée du barème utilisé lors de la correction. Dans un mois, nous serons fixés. Nous verrons bien, de toute façon, je ne suis pas particulièrement intéressée par un tel poste. Mais à défaut d'autre chose ...

Ce qui m'intéresse, c'est le concours de professeurs. Je me suis enfin inscrite à la bibliothèque afin de pouvoir consulter les ouvrages dont j'ai besoin pour mes révisions. Les tarifs de celle-ci ont une nouvelle fois augmenté. Mais qu'à cela ne tienne, il faut encore et toujours faire quelques sacrifices pour accéder au savoir.

Chouette

19 septembre 2006 à 11h48

Les divers rendez-vous sont enfin tous passés, le dernier était ce matin.

Un rendez-vous avec l'agence pour l'emploi. Ce n'était finalement pas un entretien individuel. C'était en fait une réunion d'information concernant ce qui a été mis en place depuis janvier : le suivi mensuel.

Au lieu d'un entretien tous les six mois, j'aurai désormais un entretien tous les mois.

Pourquoi pas, mais pour leur dire quoi ? Je vais devoir leur dire chaque mois que je passe des concours, et que je révise ? Je veux bien mais c'est un peu faire perdre du temps à tout le monde.

En revanche, mon ami lui, devrait également bénéficier du suivi mensuel lors de son prochain entretien, et pour son cas, j'avoue que c'est une bonne chose.

Lui qui est démotivé, et qui n'a rencontré lors de ses divers entretiens, que des personnes qui "compatissaient" à sa situation, car sa filière est vraissemblablement "bouchée". Cela ne l'a pas incité à chercher plus vigoureusement, bien au contraire. Et lorsque je lui parle de recherche d'emploi, il semble faire le sourd. Pourtant, notre situation actuelle ne peut pas perdurer.

Il s'en rend compte mais ne fait rien pour que cela change. C'en est décourageant. J'ai même été jusqu'à chercher du travail à sa place, lui donner toutes pondues les offres, il n'a donné suite que rarement. Je ne sais pas ce qui pourrait faire bouger les choses. Aussi, le suivi mensuel tombera à pic. Il est temps qu'il se bouge un peu !

D'autant que l'année passée, je l'avais incité à s'inscrire à des concours de l'éducation nationale, ce qu'il a fait, mais il ne s'y est finalement pas présenté. Cette année, je l'inscris à d'autres concours, auxquels je m'inscris également, ainsi nous y allons ensemble, et cela semble le réjouir de ne pas faire les démarches seul.

En même temps, il semble avoir une sorte de blocage quant au travail. Le poste qu'il avait occupé auparavant durant quatre années, lui convenait parfaitement, et son licenciement pour raison économique l'a sans aucun doutes chamboulé.

Il m'assurait à l'époque qu'il allait retrouver rapidement un travail, qu'il n'était pas comme ces personnes que l'ont voit profiter des indemnités, et au final, il se l'est coulée douce. Pour finir par douter maintenant de ses capacités. Seulement, quand je lui demande s'il préfère changer radicalement de voie, il me dit qu'il serait d'accord, mais qu'il ne sait pas vers quelle voie se tourner. Pourtant, ce n'est pas le choix qui manque.

Tout cela pour dire que j'ai encore et toujours des inquiétudes car j'ai moins d'un an pour trouver un boulot "stable" ou du moins, pour réussir un des concours.

Si d'ici six mois, je n'ai pas obtenu les résultats escomptés, je me verrai dans l'obligation de me tourner vers le privé, ce que j'ai jusqu'alors évité au maximum.

A part ces quelques inquiétudes, tout va plutôt bien.

Le temps est revenu à la normale, et ça, ça fait plaisir. Qu'il était dur de se concentrer avec une chaleur aussi épouvantable. Je reverrai mon meilleur ami à Noel, il rentre pour une quinzaine de jours. Ce sera l'occasion d'une nouvelle semaine à la campagne, avec à la clé le premier Noel avec les petits neveux et pourquoi pas, la petite nièce. Bref, c'est chouette.

Et pourquoi pas ?

25 septembre 2006 à 11h27

Comme chaque jour ou presque, j'ai parlé avec mon meilleur ami, via internet. Il semble qu'il soit assez nostalgique. La France et ses bonnes choses lui manquent énormément.

Malgré tout, il a l'air de plutôt bien s'accomoder à sa nouvelle vie.

Au fil de nos discussions, nous nous remémorons bien souvent nos bons moments passés ici, ainsi que nos plus belles années alors que nous étions tous deux dans les mêmes classes.

Il nous est venu l'idée un peu saugrenue d'essayer de retrouver d'anciens camarades de classe, que nous n'avons pas revus depuis une bonne dizaine d'années.

Après quelques recherches de mon côté, j'ai réussi à en localiser deux de façon quasi-certaine, un autre, dont je suis à peu près sûre en espérant qu'il n'ait pas déménagé depuis, et pour le quatrième, c'est encore assez incertain, mais j'ai une adresse.

Je pense que ça vaut la peine d'essayer, après tout ... Je vais probablement leur envoyer un courrier dans la semaine, en espérant qu'ils donneront suite. Et pourquoi pas tous nous retrouver comme il y a quelques années, pour un repas en décembre, puisque L. reviendra pour une quinzaine de jours. Ce serait l'occasion.

Y'a des jours comme ça

29 septembre 2006 à 11h19

Y'a des jours comme ça, où on n'a envie de rien faire de spécial. C'était le cas hier. Mais en fin de journée, il allait tout de même falloir faire à manger. C'est ainsi que j'ai proposé à C. d'aller chercher un petit repas dans un fast food.

Pendant son absence, j'en ai profité pour mettre un peu d'ordre dans l'appartement. Je trouvais qu'il mettait fort longtemps tout de même, mais qu'à cela ne tienne, la dernière fois, ç'avait été pareil. Pas d'inquiétude donc, d'autant qu'il avait oublié le téléphone portable ici.

A son retour, j'étais absorbée par le reste de vaisselle, je lui ai demandé si ça allait lorsque j'ai entendu la porte de l'appartement se refermer.

Et là, il me répond "Non".

Gloups, que s'était-il passé ?

Eh bien, tout simplement : il avait eu un accident de voiture. Un gentil monsieur s'est arrêté au stop, C. avait la priorité, et lorsqu'il est passé, le monsieur a redémarré. Sympathique fin de journée.

L'essentiel restant que C. n'ait rien eu, pas une égratignure heureusement, juste un peu secoué. On ne peut pas en dire autant de la voiture. La portière avant droite a été bien arrangée, elle ne s'ouvre d'ailleurs plus. C. n'étant pas en tort, l'assurance du charmant monsieur devrait prendre en charge les frais.

Mais ce n'est que de la tôle, alors on s'en fiche.

Un peu plus tard, C. a voulu malgré tout aller au fast food chercher le repas. Je lui avais fait un chèque, et laissé une pièce d'identité, comme nous le faisons habituellement.

Et y'a des jours comme ça, où tout part en vrille. La gentille demoiselle du fast food s'est aperçue que la photo sur la pièce d'identité ne représentait pas du tout C. (logique !), elle ne voulait donc pas accepter le chèque sans l'avis de son chef.

Le récit de C. était amusant, car la demoiselle lui aurait dit qu'il avait l'air honnête mais qu'après tout, il aurait très bien pu voler le sac d'une dame. Ce en quoi C. s'est empressé de lui répondre que si ça se trouve également, il aurait braqué une banque, et commis diverses mauvaises actions. Tout s'est arrangé lorsque C. a donné sa pièce d'identité, à jour heureusement, et surtout, à la même adresse que mon chéquier.

Y'a des jours comme ça !

A côté de ça, j'ai reçu il y a deux jours, mon cadeau d'anniversaire, offert par C., avec quelques jours d'avance, et j'en suis très contente.

Tranche de vie

9 octobre 2006 à 8h20

Rien de spectaculaire ces temps-ci. J'attends impatiemment des nouvelles d'une de mes soeurs aujourd'hui.

Elle a été contactée en fin de semaine dernière pour un éventuel emploi dans un collège où j'ai moi-même travaillé il y a de cela quelques temps déjà.

Elle n'a pas travaillé depuis longtemps, et a vraiment besoin de ce boulot. J'espère vraiment qu'elle l'aura. Ca ne pourrait pas mieux tomber, c'est à seulement quelques pas de chez elle, les enfants vont tous les deux à l'école, et c'est leur père qui s'occupe d'eux en semaine.

Ca la sortirait de la misère, il est enfin temps que la roue tourne pour elle. Elle était toute excitée en m'annoncant la nouvelle, pourvu que ça marche !

De mon côté, j'ai bien envie de faire faire mon passeport. Même si je sais qu'objectivement, ce ne sera pas possible dans l'immédiat d'aller voir L. au Québec, j'essaie de garder espoir.

En ce moment, j'ai peu de nouvelles car il a du monde chez lui. Il sera de toute façon de retour en France mi-décembre, pour une quinzaine de jours. J'ai hâte de le revoir, qu'il nous raconte ses aventures.

Ce qui est amusant, c'est que je crois que nous n'avons jamais été aussi proches que depuis son départ. Avant, nous étions certes proches, mais il était grandement occupé.

Il s'occupait de diverses associations, était toujours par monts et par vaux, ne restait finalement jamais en place. Juste avant son départ, il avait emménagé près de chez nous, ce qui n'était pas pour nous déplaire, au contraire, car c'était bien sympathique.

Dommage que cela n'ait pas duré plus longtemps. Maintenant, il se sent un peu seul, loin de tous ceux qu'il connaissait, et il est vrai qu'internet nous aide à garder un lien, ça l'aide à surmonter la distance. D'autant qu'avec le décalage horaire, et le fait que nous ne nous couchons jamais de bonne heure, il sait que s'il a besoin de parler, nous sommes présents.

Décadence

11 octobre 2006 à 12h17

Ma soeur a passé son entretien avec le principal de ce fameux collège, ainsi que la conseillère d'éducation, avec laquelle j'avais eu le plaisir de travailler. Le principal, lui, je ne le connais pas, il avait changé lors de mon départ pour de nouvelles aventures.

L'entretien en lui-même ne s'est apparemment pas très bien passé, il semble qu'il ait fallu qu'elle se justifie sur de nombreux points personnels. Néanmoins, je reste persuadée qu'elle a toutes ses chances. Elle devrait être rapidement mise au courant de la suite des évènements. Je croise les doigts, cela lui permettrait de retrouver la vie active.

Si C. pouvait également retrouver la vie active, ce serait carrément le pied. Seulement lui, ne se donne aucune chance. Je crois qu'il va falloir que je fasse de nouveau des recherches à sa place.

Pas plus tard qu'hier, j'ai de nouveau abordé notre problème de communication, ou plutôt le sien, car de mon côté, je fais de nombreux efforts. J'essaie de le bousculer, de lui faire comprendre que tant qu'il n'y aura que moi qui tenterai de faire bouger les choses, rien ne se passera.

La seule chose qui le fasse réagir, ce sont les menaces. Les rares fois où je l'ai menacé de le quitter, j'ai obtenu de nombreuses promesses. Mais malheureusement, celles-ci ont été sans réelle suite.

Lors de notre escapade d'une semaine chez ses parents cet été, il m'avait promis que dès notre retour, il changerait. Il faut dire qu'il a peur du regard et du jugement de ses parents. Il devait craindre que je ne détruise ses belles paroles et ses beaux mensonges devant eux. Je ne l'ai pas fait, j'espérais encore une fois que cela le fasse réagir.

Mais dès notre retour, j'ai eu beau patienter, rien n'a changé. Je me demande même si ce n'est pas pire qu'avant.

Il est en train de prendre un bien mauvais chemin. Il ne prend même plus la peine de se laver tous les jours. Malgré mes nombreuses réprimandes à ce sujet, il se laisse aller. J'ai l'impression qu'au fond, c'est encore un gosse. Seulement cela commence à avoir une grande incidence sur notre vie de couple, si je peux appeler ça comme ça.

Notre vie de couple justement, commence à devenir une espèce de colocation, c'est triste à dire. Et encore plus à vivre. Je peux tolérer de nombreuses choses, mais cela n'arrangera jamais les choses, bien au contraire.

Je reste persuadée pourtant qu'un travail lui permettrait de se remettre sur les rails. De reprendre une vie normale. De retrouver une vie sociale. De reprendre goût à plein de petites choses.

De mon côté, cela finit par me détruire à petit feu. Je m'étais bien remise aux révisions, mais depuis quelques jours, j'ai du mal à m'y mettre. Il faut que je me reprenne très rapidement en main, et que je ne me laisse pas aspirer par le tourbillon de l'inactivité. Il faut que je tienne le coup !

Assurances

13 octobre 2006 à 20h00

Les vendredi 13, ma maman avait généralement de la chance aux jeux. Nous verrons bien si je tiens d'elle à ce niveau-là. J'ai joué, comme bon nombre d'européens. Sait-on jamais ?

Pourtant, on ne peut pas dire que globalement, la journée ait été si bonne que ça. C. a emmené la voiture, afin qu'un expert la voit. Car un chauffard lui était rentré dedans il y a quelques temps.

Bien que le chauffard en question soit 100% en tort, les embêtés, c'est nous. En effet, n'ayant jamais eu de soucis jusqu'à maintenant, nous pensions stupidement que l'assurance de ce cher monsieur allait nous faire changer la portière ainsi que le bas de caisse (mais ça, on s'en fiche royalement comparé à la portière passager qui ne s'ouvre plus) qu'il nous a bien enfoncés.

Mais ça ne fonctionne pas comme ça, eh non ! L'expert, de notre assurance, a estimé que les frais de remplacement de la portière et du bas de caisse seraient supérieurs à la valeur de la voiture. Jusque là, pourquoi pas. Mais, c'est ainsi que nous avons appris que du coup, les réparations ne seraient pas faites. Alors là, vraiment, je suis tombée de haut.

Visiblement, maintenant, nous n'avons que peu d'alternatives. Le garagiste a bien voulu nous en dire un peu plus, si j'ai bien tout compris :

- Soit nous acceptons ce que l'expert voudra bien nous donner, et nous demandons quand même à ce que la voiture soit réparée (au moins la portière), et il faudra nous plier à l'avis de l'expert jusqu'à la "mort" de la voiture, avec en sus des réparations obligatoires (mais payées par nous-même) afin qu'elle sorte toujours au top des divers contrôles techniques. Il y a semble t'il une loi qui régit ces choses là, sortie il y a trois ou quatre ans d'après le garagistre, il va falloir que je me renseigne, mais cette alternative ne nous plaît guère car nous en serons de notre poche et nous n'en avons pas les moyens. De plus, nous n'aurons absolument plus le droit de la vendre, cependant, ce n'était pas notre intention.

- Soit nous prenons l'argent, et nous ne faisons pas réparer la voiture, auquel cas il faudra quand même que l'expert tranche afin de savoir si oui ou non, ils continueront à nous assurer.

- Soit je suppose qu'ils nous dédommageraient, et qu'il faudrait que nous trouvions une voiture d'occasion pour remplacer celle-ci.

Comme l'a dit le garagiste : "Les bons paient toujours pour les mauvais".

Quoiqu'il en soit, nous attendons désormais impatiemment le courrier de l'expert qui nous réexposera probablement toutes les alternatives, et il faudra par la suite que nous nous décidions.

Je n'en reviens toujours pas qu'il en soit ainsi, quand on n'est pas en tort. Nous avions d'ailleurs engagé pas mal de frais sur la voiture au mois de décembre dernier, puis fait changer les quatre pneus. Une longue histoire d'ailleurs, qu'il faudra que je mette par écrit, digne d'un "Sans aucun doute" de Julien Courbet ...

Bref, nous sommes assez peinés par cette histoire, nous n'avions pas besoin de cela, mais c'est ainsi, il va falloir faire avec et trouver une solution car il nous est impossible de rester sans voiture.

Que du positif

18 octobre 2006 à 17h16

Hier, c'était mon anniversaire. La journée a été bien sympathique. C. m'a gâtée. Il m'a offert le cadeau dont j'avais envie depuis longtemps déjà.

J'ai passé une partie de ma journée au téléphone, entre les soeurs, le frère, la grand-mère, le père.

Nous nous sommes également rendus à l'assurance, afin d'avoir des informations complémentaires. Il va nous falloir appeler directement l'expert automobile, car l'assurance n'a pas encore reçu le rapport d'expertise. Nous avons encore quelques espoirs quant au fait que nous arriverons à conserver la voiture, pourvu que ce soit possible, sans engendrer de dépenses trop importantes.

Nous n'en revenons toujours pas qu'il en soit ainsi, mais nous n'y pouvons rien malheureusement.

Hier soir, la journée s'est terminée avec des amis, autour d'un pot.

Nous avons également eu les résultats d'un concours, auquel nous sommes C. et moi-même, tous deux admissibles.

Il nous reste à peine un mois afin de nous préparer aux prochaines épreuves. C. vient de partir acheter quelques bouquins nécessaires à la préparation de ces deux épreuves. Si seulement nous pouvions le réussir tous les deux !

Mais il ne faut pas non plus que je délaisse pour autant mon autre objectif.

La semaine de la chance

20 octobre 2006 à 10h17

La chance continue ... Hier, nous avons réussi à joindre l'expert, celui qui a expertisé la voiture vendredi dernier, celui qui a estimé ce même jour que la voiture n'était pas économiquement réparable bien que C. n'ait eu aucun tort dans l'accident.

L'expert semblait étonné que nous l'appelions. Il se souvenait parfaitement de la voiture, et nous a dit texto : "On la répare, cette voiture"

Ah, mais c'est qu'on n'était pas au courant, et qu'on stressait depuis vendredi, quand même !

Visiblement, il aurait rappelé le garagiste le lendemain, et ils auraient trouvé une solution, car nous avions expliqué au garagiste que nous souhaitions autant que possible conserver notre voiture, et la faire réparer. Ils vont donc la réparer, avec une portière d'occasion et le reste, en neuf.

Quel soulagement !

Dans la série "On a de la chance", j'ai réussi à réparer mon PC qui connaissait quelques déboires.

Autant dire que tout va bien.

Hier soir, avec C., nous avons révisé une des deux épreuves du concours pour lequel nous sommes admissibles.

Cette épreuve est loin d'être difficile, en revanche, pour tout faire, il faut un temps monstrueux. Un peu d'entraînement ne nous fera pas de mal.

Dans ce but, nous avons investi dans un livre, proposant des annales corrigées. Seul problème, les corrigés de l'annale 2005 sont en grosse partie erronés. J'espère qu'il n'en est pas de même avec les autres. Je pense que je vais écrire un petit mot à l'éditeur dudit livre.

Bof

26 octobre 2006 à 11h43

Les révisions avancent doucement, axées en priorité sur le concours le plus proche. Ce qui me met en retard sur l'autre concours que je me suis fixée. Il va vraiment falloir que je me bouge plus que je ne le fais à l'heure actuelle.

Pas encore de nouvelles du garagiste pour la voiture, nous patientons.

De moins en moins de nouvelles de L. depuis qu'il a un colocataire français qui l'a rejoint pour découvrir ce beau pays. Un peu déçue de m'apercevoir une nouvelle fois que je ne suis qu'une sorte de roue de secours.

De son côté, C. fait des efforts, pas pour trouver un emploi malheureusement, mais dans la vie de tous les jours. C'est un bon début ! Il fait néanmoins quelques efforts pour réviser le concours, espérons que cela marchera.

Une bien longue histoire

28 octobre 2006 à 13h51

Des nouvelles de L. Malheureusement, pas terribles. Sa maman a fait une T.S. Leur relation est tellement fusionnelle (du moins, du côté de sa maman), que son départ vers un nouveau pays lui a été insoutenable. Elle déprimait tellement qu'il n'y a pas longtemps, elle était retournée le voir. Mais je suppose que dès son retour, ça a été de mal en pis.

Même si L. fait toujours le "sans coeur", il est très probablement très peiné, mais cherche par tous les moyens à le cacher. Le fait qu'il ne soit pas sur place ne doit pas l'aider, et le fait qu'il pense être indirectement la cause n'arrange pas les choses.

L. doit revenir dans un mois et demi environ, pour une quinzaine de jours. C'est un cercle vicieux, il n'y a pas de solution, il faut qu'il poursuive ses études là-bas, pour au moins trois ans en tout. J'espère qu'il n'aura pas à choisir entre sa maman et ses études.

A part ça, ma tante m'a téléphoné. Ma grand-mère est partie chez elle pour quelques jours, pour voir sa nouvelle arrière petite fille, née il y a quelques jours.

Il y a toujours eu des jalousies dans la famille, des préférences aussi. Sûrement comme dans beaucoup de familles ? Une bien longue histoire. De mon côté, je ne veux d'embrouilles avec personne, et je fais ce qu'il faut pour ne pas en avoir.

Jolie surprise

29 octobre 2006 à 11h30

J'avais parlé il n'y a pas longtemps, qu'avec L. nous allions envoyer un petit courrier à des amis du Lycée que nous n'avons pas revus pour certains depuis plus de dix ans.

Hier, nous avons réalisé la fameuse lettre avec L. Dans la foulée, j'ai imprimé, et confectionné les enveloppes. Un petit pincement au coeur de n'avoir pas su retrouver l'un d'entre eux, que j'appréciais beaucoup.

Et puis, en début de soirée, en relevant mes mails, j'ai eu une jolie surprise. Celui que je n'avais pas réussi à retrouver, m'a envoyé un bonjour depuis un site spécialisé dans les retrouvailles d'anciens élèves et amis. Quelle drôle de coïncidence tout de même !

Je lui ai à mon tour envoyé un petit message, en espérant qu'il y répondra. C'est un sacré coup de chance, je n'en reviens toujours pas !

Nostalgie quand tu nous tiens

31 octobre 2006 à 8h20

Après un léger doute, le "vieil" ami qui m'a retrouvée par un site, m'a enfin recontactée. Ca fait tout bizarre !

Je l'appréciais vraiment beaucoup à l'époque, et je crois que rien n'a changé, même avec tout ce temps passé depuis. Nous avons pas mal discuté via une messagerie instantanée. Il m'a dit avoir recontacté plusieurs personnes, mais il semble que je sois la seule à lui avoir répondu.

Il m'a avoué qu'il était certain que je lui répondrais, car selon lui, je suis une des rares qu'il ait toujours trouvé sympa et sincère. Il n'est plus sur la région malheureusement, mais il souhaite faire tout son possible pour y revenir.

Je lui ai proposé de se joindre à nous en décembre, si quelque chose se fait avec d'autres anciens amis du Lycée que j'ai recontactés ces jours-ci. Il avait l'air emballé, pourvu que les autres répondent à l'appel !

Ils devraient tous recevoir le courrier aujourd'hui, j'aurai peut-être des nouvelles déjà dans la journée, sait-on jamais ?

Ce serait chouette de tous les revoir, je croise les doigts.

Fatalité

8 novembre 2006 à 14h01

Les anciens amis du Lycée auxquels j'ai écrit n'ont toujours pas répondu. Je ne sais si c'est dû aux vacances ou au fait qu'ils ne souhaitent pas reprendre contact. C'est étrange, j'étais persuadée qu'au moins deux d'entre eux auraient répondu. Maintenant, je n'étais pas sûre de toutes les adresses, donc je patiente.

J'ai eu des nouvelles de trois anciennes collègues, qui sont devenues au fil du temps des Amies. Elles sont toutes trois dans la même situation que moi : à la recherche d'un emploi. Plus le temps passe, et plus le pessimisme nous gagne, à divers degrés.

Hier soir, il y avait la rediffusion de l'émission "Zone interdite", axée principalement sur le licenciement de nombreux ouvriers d'une usine textile. Cela m'a remémoré de bien mauvais souvenirs : le licenciement par deux fois de mon père pour des raisons économiques (deux usines qui ont fermé tour à tour), et celui de ma mère, pour le même motif. Tout cela est bien vieux mais finalement, rien ne s'arrange.

Dire que j'ai fait des études pour ne pas travailler en usine, et ne pas finir au chômage. Et maintenant ? J'ai presque l'impression d'avoir fait tout ça pour rien. L'issue était inévitable ?

Bien sûr, si je n'avais pas dû travailler pour financer mes études, j'aurais pu embrayer sur un DEA, puis une thèse, et tout ce qui s'en suit, comme L. qui lui n'a jamais eu de soucis pour financer ses études. Mais comme il y avait de longs stages obligatoires, et ne pouvant subvenir à mes besoins sans travailler, j'ai dû changer d'idée et en revenir à mon idée première : devenir professeur. C'était sans compter sur le fait que chaque année le concours devient de plus en plus difficile, et le nombre de postes est encore et toujours à la baisse.

Je m'interroge beaucoup, car étant admissible à un concours de catégorie C (!), je me demande (si je réussis les épreuves d'admission) si je ne vais pas m'ennuyer dans un tel poste. Il y a bien sûr quelques possibilités d'évolution (heureusement), mais à la base, je suis une scientifique, et la Science va fatalement beaucoup me manquer.

Mais à notre époque, on ne peut pas cracher sur un boulot, quelqu'il soit. Je suis constamment sous pression, je sais que j'ai moins d'une année maintenant pour trouver un travail stable. Au delà, il faudra que je me contente de n'importe quoi, même un travail en usine. Et ça, j'avoue que dans ma tête, ça sonne comme un énorme échec. Non pas que je dénigre les usines, ou les boulots peu gratifiants, mais quand on s'est donné la peine d'essayer de s'en sortir pour éviter les galères, c'est frustrant.

Je suis loin d'être la seule dans ce cas, combien de personnes qui ont fait des études se retrouvent obligées de revoir leurs prétentions à la baisse. Je suis vraiment pessimiste quant à une amélioration de la situation. L'avenir me fait assez peur, et quand je pense à mes neveux et à ma nièce, à quelles situations seront-ils confrontés lorsqu'ils auront l'âge de travailler ? :(

Peurs

4 décembre 2006 à 13h08

Après une grosse fatigue, ça va mieux ! Une grosse frayeur l'autre soir, lorsque nous étions invités chez des amis. Pour accéder à leur appartement, une échelle meunière, plutot dangereuse. Pfiou, quelle peur ! Le vertige par dessus ... Et lorsque mon pote m'a dit que sa femme était passée à travers un jour, j'avoue que j'ai eu envie de prendre mes jambes à mon cou, et de rentrer chez moi, mais ça ne se fait pas !

L'achat des cadeaux de Noel est fait, c'est une préoccupation en moins. Quel monde dans les magasins !

La seconde étape du concours est passée, il faut attendre encore deux bons mois pour connaître les résultats ... Espérons que nous serons sur la liste principale, voire la liste complémentaire.

L'avenir me fait drôlement peur.