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Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

Mon art-therapie

10 novembre 2009 à 15h51

__Art-thérapie 1
Humeur actuelle : aimé

Salut à tous!

je vais poster ici quelques photos de mes creations therapeutiques, afin d'aider chacun à utiliser la voie de l'art pour exterioriser conflits inconscients, angoisses, emotions ....

L'art qui soulage, passant de la diversion à l'expression, métaphorisation de toute transformation psychique,corporelle...j'ai eu recours à la peinture en fait assez tardivement.Il m'a fallu m'autoriser de moi meme comme dirait ce cher Lacan.

Ainsi au fil de mon parcours analytique, j'ai eprouvé le besoin de creer entre mes 21 ans et aujourd'hui.Besoin d'evacuer aussi... etape precedant souvent chez moi une quelconque elaboration mentale... peindre m'a fait vraiment du bien.

Je renvois aussi les sujets interessés, a la psychotherapie Vittozienne qui l'encourage.


 definitions....

Humiliations:

L'humiliation est (source http://fr.wikipedia.org/wiki/Humiliation) "(...)une dégradation de l'image de soi, infligée par châtiment corporel ou non, par exemple en disqualifiant la personne aux yeux des autres.(...)". Ce qui signifie qu'elle se pratique sur un terme plus ou moins long et avec des actes plus ou moins persistants.

art d'eveiller l'humilité...!!!

auto analyse

10 novembre 2009 à 23h31

auto-analyse actuelle...

Ce soir je suis immensement triste, quelquechose me fait souffrir, mais je ne peux pas en parler,quelquechose de mon passé qui se repete dans mes reves se pointe de temps à autre, revient souvent sous la meme forme et me detruit.

Il provoque en moi une douleur effroyable,la terreur de l'abandon; courir apres qqun qui est indifferent à vous provoque une brulure dans le coeur, me fait pleurer profondement, me renvoit à une dependance affective terrible ancienne, de nouveau je somatise, depuis 15jours environ.Mon sexe somatise, mais je m'interdis d'en parler, mes angoisses sur l'effet de ma parole sont plus fortes que tout, me maintiennent dans la retention.Je me retiens car je sens que il le faut.Alors j'entretiens ce monologue en moi, c'est sterile, alors je pleure.Heureusement cela sort dans mes reves,l'indifference que je ressens de la personne de mes reves me hante, cette personne peut prendre differents visages, me fait me sentir nulle, me fait culpabiliser, me donne l'envie de me faire du mal, me rend agressive, je me deteste, je me deteste.Pourquoi ne m'aime t il pas?

Je pense que cela me renvoit à mon pere, dans mes cauchemards je ne suis pas à la hauteur, humiliations, comparaisons tout y passe, mon bourreau m'enterre vivante, mon bourreau est toujours en moi.Je suis comme dans le couloir de la mort, j'attends mon heure, je sais que je vais y passer, je m'y attends, mais mon bourreau est sadique, il me garde, c'est moi en fait qui le colle, je le colle pour ne pas sentir son rejet, son mepris.je me colle moimeme dans la dependance affective.Cette douleur est lancinante, suicidante, elle est comme un couteau dans une plaie, ça suinte.L'amour me fait ressortir mes premieres blessures, aimer me fait souffrir.Mais personne ne peut me comprendre,je m'aliene.je ne peux parler de ce que j'ai enduré, mais aimer mon pere m'a fait enormement souffrir, le premier homme de ma vie m'a crucifiée.Je pense que c'est important que je retrouve tout cela, pour guerir, pour m'aimer, et aimer enfin sans souffrir.mais pour l'instant je souffre, car je continue de me voir par moment comme nulle, comment penser autrement avec ce qui s'est passé?mon pere ne m'a jamais recontactee depuis 2000, depuis que je lui ai dit combien je souffrais de sa mechanceté.Il a tout nié, il n'ya rien de pire que qqun qui dénie;ce dénie me tue. Ce dénie est un poison qui m'empoisonne.Mais moi je sais que ce que j'ai dit est vrai, moi je ne doute pas, non j'ai mal qu'il ne reconnaisse rien car si tel etait le cas, je me sentirais aimee de lui;il n'avait qu'a juste faire cela, reconnaitre.Mais non il a sauvé sa peau.Il n'a pensé qu'a lui, et là je suinte dedans, comme une plaie qui supure.je ne me sens pas aimee de lui, c'est ma principale blessure.Depuis c'est le silence total, j'ai coupé les ponts, les robinets des emotions pour ne pas souffrir, mais c'est là en moi et ça se pointe au moment où j'aime qqun.Je ne sais pas quoi en faire, cela m'encombre.Il faut que je mette cela dans des valises, que je mette les valises dans un train(mon pere d'ailleurs en conduisait) et que je laisse partir les valises loin, ce sera qqpart, toujours possible de ls retrouver un jour.

Il faut que je cesse de me sentir nulle, il faut que je cesse de me voir avec ses yeux.Il le faut .Je sais pourquoi j'ai peur de la toxicomanie

analyse

10 novembre 2009 à 23h34

A PRESENT VOICI MON ANALYSE.....CI DESSOUS

  le dimanche, juillet 27, 2008 - 00:00

misspoulpe


Dans mon analyse,il ya deux temps, le temps de la glaciation si on peux dire cela, et le temps du degel au niveau emotionnel.
Lorsque j'ai commencé ma therapie à 21 ans,je souffrais de somatisations diverses et douloureuses, je n'arrivais plus à avancer, je peux dire à present que je deprimais sans en avoir conscience.
J'etais partiellement coupée de mes emotions, evidemment resultat d'une education trop violente, et abusive.Je venais d'echouer ma 2em année de psychologie, pour cause d'impossibilité à penser et me concentrer, bref je petais les plombs grave.
Je suis entree a l'hopital suite à une intervention avec complications, un mois pour septicemie, j'ai failli mourir dans un etat tres cotonneux, un brouillard intense me separait des autres. Fallait il continuer à vivre?
Je pense que malgré la souffrance, je suis habitee par la vie, j'ai donc décidé de vivre, pour cela il fallait partir de chez mes parents;ce que j'ai fait deux mois apres ma sortie d'hopital(alleluia).
Se déprendre d'un milieu tres toxique est difficile, je me suis donc fait aidée psychologiquement moins d'un an apres mon depart.J'ai erré un certain temps mais je me suis toujours assumée financierement.
Suite au prochain épisode

 le vendredi, mai 16, 2008 - 12:17


misspoulpe


Diverses rencontres m'ont suivies, notamment quand j'etais en classe de seconde, un ami photographe amateur Christophe, m'initiera à la photographie,je fus son modele pendant au moins 10 ans, et je dois dire que deja là je pense que cet art me maintenait en contact avec mes emotions;se faire photographier de maniere authentique, me faisait du bien, premier miroir au dela de l'amitié, image renvoyée qui travaille son propre regard sur soi.
Couleur, noir/blanc, sépia, voilà qui soudain fixait pour l'eternité un instant.Puis il ya eu les photos de nature, merveilleuse nature, seconde mere, accueillante, fidele.
Etre en émoi devant un tel spectacle, ancre dans la realité, rend humble.Puis il yavait aussi les scenes travaillées, sorte de chantier vivant incarné par ma bande de copains(Renaud, Christophe,Gilles...) un monde d'hommes virils, en marcel et casques de chantier, tenant des outils plus gros que le corps, une ere Terminatoresque, metaphores phalliques probables, engins divers qu'on ne trouve que dans les carrieres,camions gigantesques, bref, reproduire la désolation qui nous habitait à cette epoque me plaisait, me transfigurait.
J'en garde un souvenir structurant, edifiant pour mon ame.Faire les rencontres qu'il faut quand il le faut.



misspoulpe


Alors voilà un chemin parsemé de rencontres enrichissantes, qui font grandir, qui distancient, il ya mes etudes et biensur, mon analyse.Je mets un an apres le debut de ma therapie pour ne plus somatiser quand j'ai mal puis quelques années de plus pour oser prendre un crayon, un pinceau.Le probleme est de s'autoriser à le faire quand vous etes convaincue d'etre nulle(on vous l'a trop repetée, si bien qu'un doute s'installe malgré une certaine confiance en soi...j'ai dans cet etat d'esprit commencé à jouer de la batterie de 15 ans à 18 ans, puis brutal arret suite à un choc qu'il faudra bien surmonter un jour, ce n'est pas fait, mais voilà...j'aime un musicien).
Alors voilà vous finissez par franchir le pas, un jour que je suis mal, que je ne sais pas par quoi je suis mue, me voici à peindre frenetiquement toutes sortes de choses abstraites et figuratives, poussée par un besoin irrepressible de m'exprimer enfin, la parole n'ayant pas suffit à récurer... le fond de mon coeur.
Peindre avec de l'huile est ce que je decouvre preferer quand je suis tres angoissée alors,je ressens que de deposer de l'epaisseur enleve cette couche noiratre de l'ame, cathartique,soulagement profond,je suis dans l'emotion consciemment alors à cette epoque(vers 23/24 ans), je me sens enfin en vie.La peinture est un purgatoire à mes angoisses morbides, à trop avoir voulu me tuer psychiquement mais sans succes,ma famille m'a vu survivre, resister, interroger, déranger.No comment.Il reste des angoisses à cette epoque, l'autre est vecu comme menaçant mon integrité psychique et physique, l'autre est dangereux, il me faut alors un temps fou pour faire confiance, periode quasi paranoique de mon existence.suite



misspoulpe


Heureusement je vois une therapeute durant cette periode, particulierement humaine;je pense que je lui dois bien des choses, car lui avoir fait confiance m'a permise de me reconcilier avec la petite fille deguisée en garçon que j'etais.
Cette epoque est aussi riche au plan onirique, je ne cesse de rever ce qu'il m'est vraiment arrivée, cela parvient à ma conscience, mais je reste encore un long moment animée par la rage, avoir conscience de la mascarade, n'ote pas la peine, ni la colere, non il faut encore les laisser venir ces emotions, s'ensuit alors toute une periode où je passe par toutes les couleurs de l'arc en ciel, à savoir les emotions qui remontent, elles qui furent tant refoulées jadis.
Refoulées au point de ne pas savoir ce qu'on ressent au moment où l'on est sensée sentir quelquechose, incapable d'identifier un quelconque mouvement interne de vie;un coeur en hiver, emotions gelees.
Le vent de la haine avait soufflé sur moi par le passé, mon pere ce personnage important pour moi sa fille unique, avait des comptes à regler avec la femme;ce qu'il fit avec moi;personnage tres narcissique, je ne devais pas avoir de desir propre, je devais occuper la place de garçon qui devait le reparer;perspective lapidaire!
Pour eviter de mourir, je me suis donc mise entre parantheses, et grace peutetre au liberalisme maternel, je parvenais à faire vivre des parties de moi en l'absence du pere;aujourd'hui je me revois comme si j'etais en apnée lorqu'il etait là.Ne pas respirer cet air toxique.



misspoulpe


Me voici à peindre alors un premier tableau " Dégel", ,à cet epoque je sors avec un homme passionnant mais toxicomane tres agressif, je tiens le choc 7 ans, car il ya quand meme la passion entre nous, mais la passion entre deux etres dont l'histoire est lourde, est difficile à vivre;notre amour est une sucession de transferts reciproques qui nous font vivre dans un climat de seisme permanent;pour lui celui de l'inceste réalisé et pour moi celui de l'incestuel;evidemment nous n'y resisteront pas, la cocaine n'aide pas mon ami à élaborer son vécu, non il le fuit.Mon analyse nous separera, car j'avance trop vite, lui m'entraine au fond., et moi je ne veux pas mourir.Je me sauve, et peins dans la foulée un champignon atomique(que je posterai si je le retrouve).
Il se passe comme une deflagration en moi, à partir du moment où je suis diplomée en 97, j'ai 27 ans, il a fallu tenir jusque là, m'assumer mon mitemps mes etudes, mes stages, mes memoires a rediger, mon ami et sa famille à porter, ne pas craquer.Il me fallait ce diplome absolument, il me fallait aller au bout, seule mais fiere, je ne le dois qu'a moi.mais voilà ma carapace se craquelle de partout, je ressens de la violence, j'ai des bombes atomiques dans toute la tete, je ne me reconnais plus moi qui controlais tout si bien que je ne ressentais plus rien.Mon pere pouvait hurler, me frapper, megiffler de face à m'en deboiter la tete, je le regardais fixement, je le meprisais pour sa faiblesse, je ne voulais pas lui donner le plaisir de me voir pleurer, alors voilà des siecles que je ne pleurais pas, n'y parvenais plus.me voici rendue post diplome,je ruisselle de partout, c'est l'inondation.
Mes cauchemards sont peuplés de raz de maree, immenses comme des immeubles.Mon chagrin est immense, j'ai tres mal de toutes les humiliations paternelles, ce mal sort enfin en larmes, auparavant la douleur etait si forte qu'elle etait inelaborable.Ma douleur avant debordait mon moi, rompait les digues et venait faire des ondes dans mon corps.A 27 ans, voilà que le contact est remis.



misspoulpe


Separee de mon ami, me voici qui m'obsede pour les bombes atomiques, la destruction, la destructivité,les champignons atomiques qui me fascinent par leur beauté, je vais en poster un en photo.La violence subie remonte, je comprends mieux pourquoi je me lie depuis toujours aux personnes violentes,j'en avais des tonnes en moi.Pourtant cela n'a pas toujours ete le cas, j'etais une petite fille tres gentille, tres sage, tres douce, mais impossible de dire si il s'agissait de ma vraie nature car depuis toujours j'ai crains la haine paternelle, alors je pense qu'il valait mieux etre tres sage, pour s'eviter la foudre..ah la foudre encore une metaphore de la foudre paternelle imprevisible.
Mais bon me voici à l'epoque avec un outil, l'art, pour m'aider, je comprends vite son utilité, quand je suis remplie dans mon reservoir, je tache de vider ce qui n'est pas conscientisé, ce qui affleure, je me libere, et c'est dans l'apres coup que la pensee arrive;je me dis c'est chouette me voici a dire des choses sur une toile, sans que personne ne sache quoi et pourtant c'est sous le nez de tout le monde, je dis sans dire,ça me plait.



misspoulpe


Les bombes atomiques, peut etre cela parle à certains et pas à d'autres,mais il est utile d'en preciser le sens qui est le mien,pour moi les bombes atomiques representent la puissance destructrice, la mort, la violence aussi, quelquechose d'explosif a lieu et les effets sont invisibles mais destructeurs.
Cela me renvoit a la violence blanche dont parlent certains auteurs, c'est une violence qui a lieu mais qui ne se voit pas, on la retrouve dans les familles perverses, mon pere en est.Personne ne peut voir ce qui se passe car pas de temoins, sauf si qqun d'averti y prete attention, ou est eclairé, connait ce type de violence;La violence perverse est peu connue, mais on la rencontre dans les familles dysfonctionnelles, la communication est tronquée, Racamier et ses disciples en ont beaucoup parlé dans leurs ecrits.Donc mon besoin de peindre ces bombes est mon besoin a l'epoque de dire ce que j'ai vecu, j'ai ete victime de bombes nucleaires frequemment dans la relation à mon pere, puis dans mes relations de couples car prise dans la repetition de cette relation pathologique avec mon pere.Ceux qui cottoient la psychanalyse me comprendront.de plus si l'on regarde un champignon atomique, je trouve qu'il ya qchose de l'ordre du cordon ombilical, un cordon mortel.Le lien maternel,aussi est impliqué, mais voilà avec ma mere les comptes ont ete reglé depuis, car il ya aussi de bonnes choses en elle;des choses qui ont fait aussi du bien à notre relation.J'ai reglé ma colere avec elle.Concernant mon pere les choses sont differentes car mon pere a toujours refusé de me manifester de l'affection, de la tendresse que ce soit dans des calins ou des paroles.C'est ma blessure, son amour m'a manquée.Mon pere voit les sentiments comme une menace, un risque de perdre le pouvoir.Longtemps apres je reve que des avions s'ecrasent, c'est un cauchemard recurent, ils prennent feu et des cendres remplissent l'air toxique, je me sauve pour respirer.je parlerai aussi prochainement des mes cauchemards sur le theme des OVNIS et des insectes qui m'ont terrifiée durant de nombreuses années aussi mais m'ont aidee a avancer aussi sur le theme de l'intrusion, domination, manipulation mentale.a suivre



misspoulpe


Je suis toujours en analyse pour me liberer de mon pere, dont l'empreinte persiste dans mes rencontres;tomber amoureuse me renvoit à la case depart, me confronte a des risques, me fait peur, mais je ne peux pas lutter là, je ne veux pas lutter d'ailleurs.
ma psy me dit d'ecrire à mon bourreau des lettres en ma lachant completement, des lettres qu'il ne faut pas envoyer, des lettres pour que la victime que je suis soit reconnue et en sortir.
Mettre les doigts sur la souffrance, dans tous les sens de cette phrase est douloureux, mon corps le dit. J'ai mal encore quand j'aime de toutes les humiliations à ma feminité, mon integrité, ma sensibilité.ma blessure est là, je ne peux là dire qu'a ma psy, parcequ'elle l'entend, ne cherche pas à me raisonner.Elle me reçoit 5/5, legitimise ma demarche de rupture envers mon pere.Je travaille à mettre cela à distance, malgre mes 500km qui m'en separent.
Ma tete reflechit et evacue par là où j'ai mal.Aimer me fait mal, me renvoit à toutes mes blessures, mon corps dit la memoire de la douleur, mal à mon sexe de fille, etre une fille fait mal, mon corps se protege, mettre le doigt sur la plaie est insupportable, mais faut il savoir de quelle plaie il s'agit n'est ce pas...
Mon sexe de fille dit la douleur de la petite fille, evacue le mal, m'emmerde dans ma vie de femme mais il faut que ça sorte, alors je vais oeuvrer à le faire sortir autrement, par l'ecriture et la peinture.Comment peindre un sexe qui saigne? comment appaiser la douleur?Comment avoir moins peur.?
Un jour je vais à l'ecole, j'ai environ 7 ans, je n'ai jamais vu mon pere nu de ma vie, j'ignore à quoi ressemble un garçon nu, encore moins un adulte.Sur la route de l'ecole je suis seule, a gauche il ya un rempart, un homme est perché dessus, il a un sweet shirt mais est nu en bas, le sexe à l'air face à la route, je me demande ce qu'il fait avec son zizi, il l'agite, il est à 30m de moi, je suis saisie d'effroi car la situtation ne me semble pas normale, je suis terrifiee par cette vision, cet homme me regarde, s'excite de mon effroi, je me sauve seule, je courre sans me retourner, pour tenter d'echapper à cette vision.
Cette vision me poursuit encore ainsi que les suivantes, constituent un traumatisme majeur en moi.A ce moment là je sais que j'ai vu qchose qu'il ne fallait pas, j'ai l'impression que j'ai fait une grosse betise, je rentre dans un processus de culpabilité, je me sens coupable d'avoir vu.Pourquoi un homme adulte fait ça devant moi une petite fille? qu'est ce que cela a d'excitant?
Mon voisin de palier est un vieux monsieur, il aime un peu trop les enfants, les filles surtout.
Il passe ses apresmidi dans la cave de notre HLM, il joue avec nous les gosses de la cage d'escalier, il nous fait faire l'avion, pour cela il ne nous tient pas par la taille, non il mets ses mains sur mon sexe en les croisant, il me souleve comme cela.Il fait ça aux autres aussi;ça dure des heures, ça me trouble, je ressens des choses que je ne comprends pas et qui me culpabilisent.je me sens anormale de cela;je suis anesthesiee.Le voisin le fait souvent sur nous, je ne peux pas en parler à mes parents car mon pere me terrifie?personne donc ne peut me proteger;mon sentiment de nullité deja present avec mon pere, s'accroit car je deviens un joujou.
Un jour je rentre de l'ecole primaire, je suis une fille arabe que je connais qui habite en face de chez moi;Il ya ses parents, son pere m'emmene dans le salon, je ne sais pas ce que font les autres, je suis là avec lui qui me montre des revues où des gens sont nus, sont les uns dessus les autres, semblent se faire pipi dessus, dans la bouche, oui ce n'est pas du sperme, c'est tres fluide.Le pere de la copine me montre ça, je suis paniquee, je revois ses doigts jaunes de tabac qui me degoutent, il montre des choses horribles perverses, des choses que mon esprit immature tente de chasser.je ne sais pas ce qui se passe apres, je me sauve? j'ai la terreur des doigts, je retrouve les doigts dans les pattes d'arraignees, les arraignees me terrifient, sont des mains qui veulent me sauter dessus, m'attrapper, rentrer dans mes trous.Ma folie est là, dans cette terreur de ce que l'autre peut me faire, me montrer.Terreur sans nom à l'epoque.Terreur melee d'interdits dont je me sens coupable.
C'est quand on grandit qu'on sait apres ce qu'est un pedophile.
Avant je navigue dans des sables mouvants qui m'aspirent, le silence me terrasse, je suis silencieuse comme un chat.Il ne faut rien dire par peur d'un chatiment.
J'ai peur de mourir.
J'ai peur de ce qu'on a essayer de tuer l'innocence en moi.
Je suis morte un peu plus a chaque fois ces jours là.
Un jour il neige, j'ai 8 ans.je fais de la luge avec mon amie, un monsieur promene son chien, et veux absolument nous pousser.Il met sa main pleine de doigts sous ma foufoune et me pousse comme ça, il appuie fort.Je suis perturbee par le trouble que je ressens, entre des sensations inconnues frisant le plaisir violent, et l'impression de tomber dans un trou où tout tombe dedans.Ma copine est devant moi, il demande de changer nos places, je passe devant et Nathalie derriere moi, c'est elle qui subira aussi.je me sens doublement coupable, si je n'avais pas changé de place, aurait elle subi aussi?
je repars chez moi je ne sens plus rien.Plus le temps passe plus je suis anesthesiee entre les jambes.
je fais une anorexie durant l'annee qui suit, et j'ai des attaques de panique quand qqun s'approche de moi.
Un jour en vacances chez mes grand parents, un homme passe en mobylette devant chez moi, il perd un tendeur, je le ramasse, il s'en apperçoit.Il fait demi tour, vers moi et tend sa main vers moi, j'entends que mon esprit se trouble, j'entends qu'il veut m'enlever et me dit viens.je ne sais pas ce qu'il a dit, je pense qu'il voulait le tendeur, mais me voilà à hurler comme une folle, terrifiee, j'hurle de terreur, le mec reste con, mon pere est là, mon pere m'engueule au lieu de me rassurer, il croit que j'ai avalé une guepe, il me secoue.
Je suis paniquee mais personne ne peut comprendre ma folie car personne ne sait les secrets honteux que j'essaye d'enterrer.
Le temps passe plus je m'enterre.
Personne ne s'inquiete de mon silence permanent.je suis devenue sage, immobile pour ne rien suciter ni la violence de mon pere, ni le desir des hommes.
Un jour je vais aux WC chez moi, et je n'ai pas vu que mon pere etait en train de pisser,j'ouvre et referme aussitot, convaincue que mon pere m'a vu en train de le voir.
Je me sauve encore plus mal que j'amais.
La vue d'un sexe adulte a cette epoque devient source d'angoisse, de panique.
Je suis terriblement seule.



misspoulpe


Le sentiment de culpabilité est un poison qui tue;je reve d'arraignees qui me piquent, un poison entre dans mes veines, je ressens l'effet du poison, heureusement il ya toujours qqun qui me sauve dans mes cauchemards, toujours je rescucite.Ma mere a aussi une histoire autour des doigts, ma mere a ete violee par le fils de sa famille d'accueil quand elle avait 10 ans, ma mere venait de se reveiller, lorsque ce criminel adolescent entre dans sa chambre, souleve le drap, tiens ma mere et lui enfonce le pouce dans son sexe, ma mere saigne, et est defloree, choquee.Ma mere s'est faite violee dans une famille d'accueil sensee la proteger.Ma mere m'a transmise aussi son angoisse du viol, et d'etre brulee, ma mere a passé un an a l'hopital d'enfants pour grands brulés , elle est brulee au 3em degre sur ses jambes, dans son cou, elle s'est brulee avec un rechaud a alcool enfant en voulant rechauffer le biberon de sa petite soeur.Moi j'ai peur du feu, mais il me fascine.
Ma mere se fait aussi attaquer quand elle a environ 18 ans, par un malade en mobylette(tiens la mobylette...)il la fait tomber alors qu'elle rentre du travail sur le bas coté de la foret, il la plaque au sol, et commence son crime, heureusement ma mere a un reflexe de survie, elle voit un homme passer au loin et fait mine de l'appeller comme si elle le connaissait, son violeur prend peur et se sauve, ma mere a le courage de rentrer le reste du chemin seule la nuit dans cette foret alors qu'elle vient de se faire agresser. ma mere est forte, j'ai mal pour elle.Je l'admire.Je l'aime, ma mere si belle si jeune qui ressemble à Françoise Hardy, Charlotte Rampling, et Romy Schneider.Ma mere beauté masculine.
Moi je grandis, et mes rencontres malsaines se poursuivent, je suis toujours sur le chemin d'un exhibitionniste, mes parents habitent au bord de l'eau, il ya une cabane, pas loin de mon lycee, un mec se poste frequemment là et se branle, je suis plus grande, mais je suis terrifiee de lui tomber dessus à chaque fois.
je n'en peux plus de ces visions.j'ai des envies de meurtre, peut etre meme de massacre, de castration;je me mets à hair le desir de l'homme;je pars dans la derision, j'ai envie de me moquer à mon tour de ce cretin qui tente de me faire peur, j'ai envie de le reduire, mais je n'en fais rien, car je ne veux pas etre humiliante.Je ne suis pas comme mon pere.j'ai une ethique, ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse, et fais toujours ce que tu dis que tu vas faire.
Le cretin branleur persiste, finit par se faire arreter, et moi en attendant je passe devant , je l'ignore , un jour je le regarde, je m'arrete, je me plante devant lui là, mon regard miroir lui renvoit sa propre misere.Il s'arrete net.Se ravise;je repars, je le meprise.Finalement les cretins il faut les mepriser, par le regard.je prends conscience du pouvoir de mon regard, de mon silence regardant;desormais je fais pareil avec mon pere, quand il m'humilie, ou me frappe, je le regarde jusqu'a l'insupportable.Mon pere me commande depuis enfant de ne pas le regarder dans les yeux, c'est pour lui un acte de rebellion, d'insoumission, desormais je le fixe.Il me giffle, je ne bouge pas, d'ailleurs c'est simple je ne ressens rien.S'il me demande ce que je fous là ado, dans la cuisine car ça le derange que je sois là à gouter à 4h, je fous le camp, je le laisse en plan, je degage, je me dis je vais aller hurler dans le parc.mais aucun son ne peut sortir, je hurle dedans mais personne ne peut entendre.je suis comme dans le coma, je cherche a faire sortir un son mais rien ne se passe;desormais je ne ressens plus rien, plus de douleurs, mais plus de joie non plus.c'est le prix a payer pour le super blindage que je me suis offerte pour survivre.
Bien plus efficace qu'un discours, un acte.



misspoulpe


Mon pere depuis que je suis petite me fiche des raclees frequemment, soit parcequ'il est de mauvaise humeur, soit qu'il a picolé, soit j'ai fait une betise.Mon pere prend sa main et ses yeux blanchissent de haine, vu qu'il a les yeux jaunes/verts, mon pere ressemble au diable.Il prend aussi le martinet.Mais de toute façon il me terrifie bien avant et j'ignore pourquoi.Je sens qu'il me hait, je prends une fessee par semaine dans mes 10 premieres annees.Puis apres il m'enferme dans ma chambre dans le noir, meme en pleine journee, et j'ai droit a une soupe au lit.Ces jours là j'ai la sensation que le temps s'arrete, j'entends les enfants jouer dehors, ma solitude me fait mal à un point qui fracture le corps en deux .Apres il faut que je me leve le lendemain et que je demande pardon meme si je ne sais pas pourquoi.Mon pere est fou, il est comme Hitler, je reve a cette periode que mon pere est Hitler, dictateur en photo chez moi, je reve que je dechire sa photo, je reve qu'Hitler meurt enfin.Soit il travaille, soit quand il rentre je sais d'avance à la maniere dont il rentre avec la porte comment il faut se conduire pour ne pas eveiller son courroux.
Je suis bien que quand il n'est pas là, quand il rentre soit il dort a cause de son travaille, il conduit les trains... soit il est ennervé, soit je trinque(expression adaptee).Il ne me donne jamais de calins, jamais de mots doux, j'en souffre enormement, tout ce que je fais n'est jamais assez bien, le peu que je fais il se l'approprie, ou me disqualifie, me dit que je suis nulle si je perds au judo, si je pleure(pleures tu pisseras moins ce soir), se moque de moi en permanence sur tous mes echecs, ne me reconforte jamais.
je m'enfonce, je le hais, la barre est toujours plus haute, je ne cherche plus a l'atteindre, c'est peine perdue, c'est surtout un pretexte pour me rabaisser qu'il a trouvé.
Il se moque de mes oreilles, de mon physique, plus tard mon ami qui me prend en photos, de belles photos où je suis magnifiée, il me traite de salope, j'ai 15 ans.
Mon pere a un regard qui detruit, qui salit.Mon pere dit en voyant mon idole sur ma porte de chambre(Mylene farmer) qu'il la baiserait bien.
Mon pere me fait savoir qu'il regarde des films pornos , mon pere s'excite sur moi alors qu'il me tient a distance en permanence(pas de tendresse) mais il me pince les fesses, le corps, en faisant un bruit de bete excitee, mon pere me degoute depuis toujours je hais son odeur acide, je ne peux ni l'embrasser, ni le nommer, je l'appelle" le pere".Il n'ya pas de papa.



misspoulpe


Puis apres un petit repi, me voici à peindre un tableau qui ressemble à un fond oceanique, sur lequel un volcan en eruption avance, il ya de la lumiere qui jaillit du fond, les boules de laves courrent, et se solidifient tout en rougeoyant, des bulles remontent, de la vie.je le poste aussi des que je remets la main dessus, je ne sais plus comment je l'avais nommé, mais là me vient le mot "emergence".
Ce tableau est tellement parlant que mon ami tox dont je viens de me separer à l'epoque me le demande, il me dit qu'il lui fait du bien.Mon ami couve la depression, son appartement ruisselle, il n'arrive pas à vivre seul, à vivre sans moi, je lui confie mon tableau, dont les tonalités oceaniques profondes de verts/noirs/bleutés le calme.Il entre enfin en analyse, suite à un mauvais trip post coke, où des souvbnirs effroyables de son histoire remontent.c'est à l'HP qu'il rencontre son psy, je suis heureuse pour lui, je me dis il reussira à se sauver de lui meme, il est solide.A cette epoque ce tableau me permet de remettre en activité mes emotions apres le degel.A la meme epoque je reve que je sors avec Joey Starr, et qu'il ruisselle d'eau.Dans ce reve je suis ce mec aussi, je suis du meme signe astro que lui, et j'adore son tatouage.Joey Starr degele, et moi aussi.C'est super de revivre, une sorte de réanimation a eu lieu.

 le lundi, mai 19, 2008 - 11:07


misspoulpe


Mon rythme de creation est donc assez lent,on dirait que tout se remet en route, qu'un chemin s'est frayé vers cette modalité d'expression, qu'il me faut un certain temps pour remplir mon reservoir, avant que je n'eprouve le besoin de le vider.A cette epoque je fais des consommations musicales abondantes de Mylene farmer, dont la profondeur des textes me touche.Je decouvre le dessin au fusain juste par curiosité, me voici à dessiner une femme nue dont je ressens le besoin d'exprimer la problematique sexuelle qui l'habite


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Cette femme donc comme on peut le voir cache son sexe partiellement, et je choisis deliberement de faire un nu, carà cette epoque il m'est important de me mettre à nu, comment en arrive t on à cacher que l'on est une femme, forcement ce tableau pose la question de pouvoir reveler ou non son identité sexuelle.
Avec le reul je sais il ne m'a pas ete facile de grandir dans mon corps de fille, car etre une fille etait une chose difficile à vivre dans la relation avec mon pere.
Ce pere qui pourtant avait exprimé un vif désir d'avoir une fille....mais l'inconscient lui parfois tout comme l'enfer est pavé de bonnes intentions;en tout cas mon pere n'ayant jamais analysé ses motivations, celles ci se sont exprimées librement dans son education.Je rappellais à mon pere sa petite soeur tant preferée de son propre pere, à tel point qu'il confondait nos prenoms, et des dates en commun, (il est vrai que je lui ressemble)A la fois il a essayé d'etablir avec moi un lien fort en exigeant le meilleur de moimeme, à la fois cela entrainait de l'agressivité, de la violence aussi.Il etait inconsciemment jaloux, et donc parfois haineux à mon egard, il se trompait en fait d'adresse, mon pere haissait son propre pere d'adorer sa soeur.Ainsi donc avoir une fille se revelait etre dangereux pour lui car cela le renvoyait au petit garçon blessé qu'il etait, et etre une fille pour moi m'exposait a son agressivité.
Malgré lui, mon pere souffrait de son manque d'amour, et cela l'empechait d'etre en relation avec moi.Mon pere avait tres peur d'etre seduit par sa fille comme il observa son propre pere seduit par ma tante.A la fois il enviait cela etre adoré de sa fille, a la fois il faisait tout pour etre detesté, car cela le renvoyait trop a sa jalousie d'enfant.
Donc me voilà qui grandit en me sachant fille mais planquée dans des comportements masculins, mon pere ne supportait pas ma sensibilité, il ne fallait pas pleurer, il fallait se battre comme un mec, devenir le mec qu'il n'etait pas.
Ce que je me suis employée a devenir, adoptant une attitude rebelle à l'adolescence, me rebiffant, transgressant ses interdits absurdes(ne pas se maquiller, ne pas avoir de petit copain,continuer à jouer la fiffille, rester vierge, ne pas regarder la tv le soir, ne pas sortir..)Alors j'avais des potes dans une bande de potes, car je me sentais comme un mec, prete a me battre, à tenir tete à toute la planete.
Ce que j'ignorais c'est que je m'eloignais de moimeme et que j'en souffrais.car il faut bien s'accorder avec son sexe de naissance sous peine d'etre en conflit avec soimeme!Bref ce n'est que bien plus tard en analyse que j'ai pris conscience de mon attitude, et je me suis autorisee tardivement à mettre du rose, à etre douce car j'avais trop peur de me faire dominer, en particulier avec les hommes... alors je les dominais.Alors dessiner une femme qui devoile son sexe est aussi une autre façon de lire ce tableau... cette femme qui a peu de seins, au corps un peu masculin... voilà qu'en cours de therapie je me represente comme une rose bleue.Le bleu pour le garçon, le bleu pour les coups.Il est temps à 27 ans d'assumer qu'on est une femme sensuelle, sensible, douce... fini les rangers, les treillis etc.. fini aussi les habits qui provoquent dans l'exces de leur aspect sexy,le regard des hommes, provocation qui dit regardez moi, suis je sure d'etre une fille?J'en ai l'air vu mes atouts mais à l'epoque je ne le ressens pas, je vais meme jusqu'a rever que j'ai un sexe d'homme!
Heureusement je travaille sur moi et j'avance vite des que j'ai conscience de chose

 mardi, mai 20, 2008 - 12:45

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misspoulpe


Les reves sont aussi un materiel precieux en psychotherapie, tout comme les dessins, les lapsus, les actes manqués, grace à tout cela vous pouvez acceder à qui vraiment vous etes au fond car vos reves parlent de votre desir inconscient.Biensouvent nous l'ignorons, mes reves à moi comme ma peinture sont des productions de mon inconscient, je leur fais la place qui leur revient.C'est une decouverte a chaque fois, je suis surprise, etonnee de ce qui m'habite.S'ensuit une periode où je peins de l'abstrait, des couleurs apparaissent rechauffées, dans les tons saumons, roses, orangés, un peu de rouge aussi.Alors qu'auparavant je peignais du bleu, bleu ciel qui moi me renvoit à du froid.
Ainsi peu de temps apres le tableau nommé "Dégel", je peins un cheval en pleine course qui s'echappe, ivre de liberté, il galope.Cette epoque est remplie de reves où je monte à cheval, c'est un bonheur intense de galoper dans ces reves sachant que c'est à l'epoque une chose que j'ai peur de faire en vrai.cela provient de mes experiences petites en classe verte où j'ai monté un etalon dechainé, à cru, qui poursuivait en balade une femelle en chaleur... je suis tombee plusieurs fois, car personne ne m'avait appris à monter, de plus j'avais des collants ce qui m'a value des brulures à l'interieur des cuisses!Les chutes sur le goudron, m'ont effrayées mais comme j'adore les chevaux, j'ai toujours continué à les approcher.Je suis en admiration devant les chevaux et les anes.Allez savoir pourquoi je leur vous un profond respect, alors en grandissant je monte en ballade, mais je me contente d'aller au pas.Seul dans mes reves je galope, je ne tombe pas, c'est un sentiment enivrant.
Alors voilà ce cheval qui galope au lever du soleil c'est moi.
Je suis assez fiere de moi , vu que je n'ai aucune competence artistique, ni technique d'arriver à produire ce que j'ai en tete.Cela prend forme.Voilà meme que je m'autorise des vies dans le tableau!
Me voici au debut de mon activité de psychologue a l'epoque et je suis separee de mon ami tox depuis un an,je rencontre le pere de ma fille, et rapidement je me mets à dessiner des choses qui se precisent sur la maternité.je fais un tableau ici que j'ai nommé " desir d'enfant" mais que j'appelle à l'epoque"planche uterine" en reference au test de Rorschach que j'adore.
je pense que je dessine quelquechose qui montre une activité uterine, ovarienne, ce qui est curieux, c'est qu'un jour j'invite une amie qui voit mon tableau et me dit, c'est fou on dirait quelquechose de l'uterus, de l'ovulation, pourtant je n'ai rien dit à mon amie, et mon amie ressent je pense dans son inconscient cet appel là(maternité).Mon amie est anorexique, et a un desir d'enfant, fait des demarches pour tomber enceinte.
Je sais en voyant mon tableau ce qui m'anime alors apres coup et je tombe enceinte peu de temps apres,ma grossesse est une periode merveilleuse, beaucoup de belles choses se passent en moi, le fait d'apprendre que je vais avoir une fille me boulverse.Deja depuis longtemps j'en parlais en therapie de ce desir d'avoir une fille.

 le jeudi, mai 22, 2008 - 13:03

Souvenirs

10 novembre 2009 à 23h36

Mon pere est un pere abusif, des l'adolescence je ne dois sortir que pour aller a l'ecole.Je dois rentrer de suite, je n'ai pas le droit de me maquiller, ni d'avoir de coiffure autre que Mireille mathieu, m'habiller en gamine est de rigueur. je suis ridicule à l'ecole, je plais aux garçons, mais je suis trop gamine.
Desormais j'en ai marre des 14 ans je me rebelle, mon pere me frappe un jour violemment car je rentre du lycee, c'etait le carnaval, je devais me deguiser en PUNK, c'etait mon choix, mon pere a dit tu pars normale, mais tu reviens normale.
A mon retour il a pretendu que mes cheveux etaient redressés encore, je reponds que non .Il me demande si il m'a rendue malheureuse depuis que je suis petite, je lui dis que oui, je lui cite un enieme exemple où pour l'anniversaire de ma cousine, il m'emmene acheter une poupee pour elle, moi je regarde avec envie, il me dit avec une haine fievreuse" t'en as pas besoin toi".
Redire cela a mon pere constitue une provocation mais j'ai decidé d'etre fidele à moi meme, desormais je serai courageuse, et il sera faible.
Mon pere se jette sur moi ,me fait traverser le couloir en me trainant par terre, commence à me frapper, mais voilà, je me rebelle, je le menace du poing, evidemment il me dit quoi? tu te rebiffes?? et je trinque deux fois plus.. mais je suis fiere de moi, je ne vais pas tarder à lui casser la gueule.En mots ou en gestes, mon entreprise de demolition commence.
Elle a commencé le jour où je suis allee seule chez le coiffeur et que j'ai demandé à 13 ans, d'etre coiffee à la lionne, je me suis decoloree les cheveux en blonde progressivement.mon pere avait beau hurler, un bras de fer etait commencé, je l'aurais à l'usure, il m'en avait trop fait subir.Ma rebellion dans mes cheveux, habitee d'une invisible crete bleue de punk à l'interieur de moi, voilà comment j'ai changé.
Desobeir etait devenu mon ethique, desobeir a tout ordre absurde.
A peine sortie de chez moi, je me maquille, et quand je rentre je me demaquille avant;donc il ya deux miss poulpe, miss schizo poulpe.la sage et la salope.
Mon pere apprend que je suis amoureuse de mon premier amour serieux, il fait tout pour saboter ma relation.Il me force à passer mes apres midi a enlever sur le mur de la maison du lierre implanté, avec ses racines;mon copain attend en bas, je n'ai pas le droit de sortir le voir.
Desormais je ferai tout en cachette si je veux vivre.
Il me fait couper du petit bois aussi, me retient sequestree des que mon copain est dans les parages.Mais je persiste, mon amoureux est patient, il m'aimera durant 5 ans, de mes 15 ans a 21 ans presque.
Mon pere aura raison de notre relation puisque tout m'est interdit.

 le dimanche, juin 08, 2008 - 01:30


misspoulpe


Pendant ma therapie, des reves a son sujets arrivent mais je ne peux rien en faire.Je reve que je suis toute petite, soit mon pere me viole là où nous habitions quand j'avais moins de 5 ans, il me viole sur un fauteuil pendant que maman est en courses.Soit il me tapote les doigts sur mon sexe a travers ma culotte, ce qui me donne envie de jouir, mais il ne me soulage pas.Ma psy de l'epoque pense que je tiens tous les elements de ce que mon pere m'a fait, mais moi je n'ai que des reves pas de souvenirs conscients.Je trouve que c'est une accusation grave, les reves peuvent dire tellement de choses.Mais je ne suis pas dans le déni, si viol il ya eu, un jour la vie se chargera de me le rappeller.Pour l'instant je ressens que ces situations sont des mises en scene de mon inconscient pour m'expliquer ce que j'ai vecu dans la relation avec lui, a savoir mon pere passait son temps à m'apater, à m'exciter par des promesses, me mettre dans des attentes sans jamais de soulagement ni de satisafaction /gratification... ce qui me frustrait beauccoup.Alors voilà dans mes reves je me venge, je cherche enfin la jouissance qu'il y aurait du avoir dans notre relation, cette ultime preuve aussi du crime commis sur ma personne, crime que seuls les sadiques aiment commettre .Un sadique aime jouer avec sa proie, la faire souffrir.
La maintenir, dans l'attente d'une recompense, qui ne vient jamais.Un salaud quoi.
Dans mes reves je cherche a ce que mon pere finisse son sale boulot, finis ton viol que je puisse te coincer, te punir, que je puisse montrer , prouver.Car pour le moment le crime parfait a ete commis, pas de cadavre, pas d'arme du crime.
Je suis sure de cela, on verra si je me trompe, mon pere aime trop tenir l'autre a distance que de s'emmerder a me violer, ce n'est pas assez jouissif pour lui, ce qui est jouissif pour lui c'est de ne pas me faire jouir, jouir au sens de ne pas me soulager, me gratifier de mots doux, de calins, de tendresse... il fait des cadeaux, parfois des cadeaux enormes, des cadeaux qui assomment.Des cadeaux qui imposent son desir; des cadeaux qui donnent la nausee.
Alors entre autre mon pere je l'ai mis en penitence, je me fais justice en ayant coupé les ponts il ya 8 ans.Je le punis puisqu'il est toujours passé à la trappe, et je protege ma fille.
Je ne peux pas faire appel à la justice, alors c'est moi qui me fais justice.j'emmerde tous ceux qui me jugent, ils ne savent pas ce que j'ai vecu, l'intensité.
Parceque lorsque j'etais hospitalisee proche de ma mort a 20 ans, mon pere s'est retrouvé seul dans ma chambre avec moi, il m'a dit haineusement que j'avais interet de foutre le camp des ma sortie, pour travailler en colonie à 500km de chez moi, car il n'etait pas question que je vois mon copain pendant les vacances.
J'avais 8 de tension, un mois d'hopital sous perf, pour septicemie, endometrite, pelviperitonite,, un depression en cours, et lui voulait m'envoyer faire une colo(l'animer) sachant que c'est 15h de boulot par jour?Je me suis dit quel genre d'homme tu es??Mon pere veut me tuer, veut me faire perdre mon copain( ce qui s'est passé car mon copain n'a pas supporté mon eloignement ayant luimeme un vecu d'enfant abandonné et adopté, il souffrait trop de ne pas me voir durant un mois.Moi aussi du reste.
Je me suis promise que sortant de l'hopital, je foutrait le camp apres ma colo de cette prison.Ce que j'ai fait , a mon retour.
Mon pere avait la haine que je sois malade.Quand j'etais a la maison, il ne supportait pas que je sois malade le dimanche, je n'avais meme pas le droit d'etre là, d'etre malade.
Alors voilà je pense que le vie m'aide a faire justice, mon pere soigne un cancer lymphome lent depuis 9 ans, je le laisse crever, bien qu'il aille mieux.
Il a fait ses chimio, 8 series tout seul ma mere etant partie de la maison a mes 25 ans.
Une greffe de moelle osseuse;pour moi il passe a la caisse;il es seul comme j'ai toujours ete seule.
Il n'est pas question de pardon, je laisse le bourreau, je ne suis plus la fille là mais la victime.
Ce n'est qu'un geniteur.
J'ai le droit de ressentir cela, de le penser;qu'il aille en enfer.
Et puis quand je pense que lorsqu'il a su que ma mere l'avait toujours trompé depuis mes 12 ans je gardais ce secret avec elle, au lieu de s'en prendre a sa femme, ou bien d'avoir de la compassion pour moi qui ai eu bien du mal avec ce secret où j'etais impliquee,il m'a culpabilisee comme quoi si je lui avais dit, il aurait refait sa vie.moi j'avais peur qu'il tue ma mere, je me taisais; et puis il ne m'a jamais aimée, alors merde, qqpart je me vengeais.
Ma colere m'a fait partir dans la colere adulterine de ma mere.Et bien tant pis pour lui.
Qu'il mijote dans sa merde, je ne suis plus là pour etre eclaboussee, il doit trouver un autre joujou...


le dimanche, juin 08, 2008 - 02:14


misspoulpe


L'important est d'entrer dans un processus de guerison.Des choses remontent et surtout avec les emotions.
Il ya des choses de mon passé qui sont reactivees par mon entourage, et qui remontent avec la douleur.Les blessures sont les suivantes:
ne pas s'etre sentie aimee de mon pere
avoir subi sa violence
avoir subi son sadisme(denigrement, devalorisation,moqueries,humiliations, vexations, punitions, corrections,manipulation.)
etre comparee, mise en rivalité, disqualifiee,rabaissee/une autre personne
ne pas avoir de marques d'amour(bisous, tendresse, mots d'amour)
Ces differents points sont en plein remontés du passé et bien en lien avec des actes ou des paroles du present actuel emis par mon entourage(sauf ma meilleure amie).Quand qqun de mon entourage me dit ou me fait qchose qui est dans un des registres cités precedemment, je souffre pour la blessure presente et se surajoute la douleur des blessures passees qui etait enfouie avant.
ça remonte a present car je suis moins defensive, moins blindee qu'avant.
A present je suis au contact de mes emotions, et donc quand j'ai mal je pleure.
C'est nouveau car avant j'etais en colere, en furie quand j'avais mal.Et pire avant encore je ne sentais plus rien.D'un point de vue therapeutique; c'est un progres considerable d'arriver a etre en phase avec ses emotions.
Reussir a pleurer quand on a mal est sain et salutaire.
Je dois en passer par là, si on me blesse,je suis sensible;je serai tjrs sensible mais ça me fera moins mal plus tard;


le jeudi, juin 12, 2008 - 19:49


misspoulpe


Je ne me souvenais pas que je souffrais de tout cela, je ne me souviens pas a quel point ça faisait mal.Je comprends que biensouvent je tombe malade quand j'ai mal, des troubles psychosomatiques, mon corps accuse le coup.... un caillou est jeté dans l'eau et ça ricochete, puis ça fait des tas d'ondes;des ondes de douleur/chagrin profondes.
Souvent l'autre n'a pas idee a quel point ça peut me faire mal ce qu'il vient de me dire,le pire est quand il ne me comprends pas ou bien quand il denie ce qu'il vient de me faire vivre, ou banalise, ou tourne en derision.Quand l'autre me fait du mal et qu'il ne le reconnait pas , ça me tue.
Je sais que parfois l'autre est maladroit, pas forcement mechant, dans ce cas, ça passe.Mais parfois l'autre ne se preoccupe pas de savoir si ce qu'il va dire aura un impact ou pas, l'autre est pris egoistement dans ce qui l'interesse de me dire, et moi je n'existe pas.J'en parle dans la partie cryptee du blog, car c'est trop dur a dire ici.
Je ne suis pas blessee par les gens dont je me fiche, seuls les avis de ceux que j'aime peuvent m'aneantir.
Je reconnais que ma sensibilité est deroutante, mais elle est grande, elle est belle, elle me sert dans mon travail, dans mes liens aux autres, elle me sert à aimer fort, tres fort.
Je sais qu'elle plait a certains que j'ai aimé, parfois meme certains n'en ont jamais ete encombrés.Etre passionnee est fantastique mais aussi est eprouvant et souvent seul un etre passionné peut me comprendre, un etre rationnel va surement etre irrité par ma sensibilité.

 le jeudi, juin 12, 2008 - 20:49


misspoulpe


J'aimerais qu'on me prenne comme je suis, je me sentirais enfin comprise, enfin aimée.
Mon rapport à tout autre est difficile( l'autre au sens psychan c'est à dire un autre que moi), je ne veux plus qu'on cherche à me changer, j'ai trop subi le desir de l'autre, j'en suis devenue allergique.Je ne veux plus qu'on m'impose quoiquecesoit, plus qu'on m'empeche de tout non plus.Plus qu'on me juge sans savoir, exit les étriqués du bocal.
Je suis devenue une sauvage, je prefere la compagnie de la nature et des animaux aux humains, les autres m'emmerdent.Je veux la paix, je ne veux plus porter personne, peu de gens m'apportent vraiment.
Jusqu'a present je n'ai rencontré qu'une seule personne comme moi(merci C. d'exister), lui aussi est un ecorché vif, lui aussi se sent vite envahi, besoin d'espace, de l'air, de ne pas parler, se retirer, mediter , accueillir, et recevoir les sons, les odeurs, les emotions, les sensations et vibrer, voilà peu d'autres choses m'interessent.Point besoin de causer, la communication est à un autre niveau, pourtant j'aime les mots mais pour moi ils sont precieux, je deteste les gaspiller.je deteste parler de moi ouvertement; j'aime etre devinee.Je deteste parler pour ne rien dire, j'aime le silence et la musique de la nature.
J'ai besoin de faire des cures de nature,j'ai besoin aussi de fusionner avec mon amoureux, ça me remet dans mon axe.
Se recentrer sur soi est important dans mon metier, ecouter des gens demande une grande disponibilité à soi meme.C'est pour cela que je n'aime pas m'eparpiller.Se centrer sur soi, savoir se centrer sur l'autre.Depuis mon enfance je ne sais faire que cela, ecouter ma famille, ecouter mes amis.Quant à moi j'ai du mal à trouver cette oreille pour moimeme.Il est surement difficile de m'ecouter, Marie Andrée y parvient, comme Nelly le faisait, elles ont eu cette capacité à se brancher sur mon psychisme, à le capter, m'anticiper, m'aider.Je pense que quelquepart nous etions dans des fonctionnements proches, je le deduis car je vois bien quel genre de patient je peux aider parfaitement moimeme, et ceux avec qui je rame.
Les patients qui ont une problematique proche de la mienne , sont faciles à aider;un jour Jocelyne, une autre personne prompte à me capter m'a dit que il etait difficile de m'aider car je vivais l'aide comme une agression, et cela vient de mon histoire familiale d'apres elle.En effet ma maman a ete placee a la DDAss suite à l'hospitalisation de sa maman(depression en psychiatrie) quand elle avait 10 ans, elle et ses soeurs ont ete separees et placees en familles d'accueil car le pere de ma mere agriculteur ne pouvait s'occuper seul de ses 4 filles.Il a tres mal supporté cela, le pere de ma mere est mort certains disent qu'il s'est suicidé(ma mere refuse cette idee en disant que son pere les aimait, et qu'il ne leur aurait jamais fait cela....) d'autres disent que mon grand pere paternel ivre aurait fait une mauvaise chute en escalier et se serait vidé de son sang, mort là chez lui sans aide.
Ma mere dit que pour elle les assistantes sociales sont nulles, ells ont debarquees dans sa vie, et l'ont emmenee, ma mere n'a pas pu revoir ses parents.j'ai grandi avec cette idee que l'exterieur peut etre mauvais, que l'on ne doit s'aider que soimeme.
Voilà pourquoi quand je ne vais pas bien je m'isole ou je me tais, car des qu'on parle ,des catastrophes arrivent, et puis je ne supporte pas que l'autre se sente mal a cause de moi, a cause de ma souffrance, cela me culpabilise et apres je dois porter l'autre en plus de moi, donc je prefere me demerder meme si j'en souffre.
Et puis les gens imaginent que les psy n'ont pas besoin d'aide.Immediatement ils se confient, finalement personne n'est là pour nous, c'est un metier à grande solitude mais la solitude je l'aime, depuis enfant je suis seule a gerer la merde familiale, alors voilà c'est mon karma.
J'ai une conception particuliere de l'amitié, pour moi l'ami, c'est qqun qui en est là où j'en suis au moins et nos differences sont des " en plus" qui nous apportent;j'aime peu de gens mais je les aime beaucoup.Je n'ai pas envie non plus d'aimer bcq de gens, il faut du temps pour cela et j'en manque.

 le mardi, juin 17, 2008 - 13:16


misspoulpe


L'inconscient familial existe donc bien.
J'y reviendrai.
j'ai rencontré quelqu'un d'exceptionnel il ya deux mois, je l'aime absolument totalement.Il a une personnalité incroyable, j'y reviendrai.Sa liberté m'effraye et me fascine.
J'ai la tete à l'envers depuis, il me remue dans les tripes.L'aimer me donne le vertige, il me fait penser à un pur sang.
Il est si beau, j'ai le coeur en feu, un incendie.


le mardi, juin 17, 2008 - 18:31


misspoulpe


Ce soir j'ai passé un long moment avec ma maman, nous avons reparlé du passé et notamment de mon pere, ainsi que du courrier que j'avais envoyé à ma mere il ya qques annees lorsque je lui en voulais de certaines choses.
J'ai appris que ma mere a souffert de mes mots, je pense en effet que je peux etre atroce quand je suis en furie, je lui ai proposé d'en reparler si elle voulait des passages où elle dit que je la noircis.Ma mere a cependant convenu avoir fait des erreurs, dont la gravité a des consequences encore dans mon comportement actuel.Le fait qu'elle en convienne me fait du bien, de toute façon je ne lui en veux plus, je lui ai tout pardonné car j'ai pu aller recurer au fond de ma colere,ma mere m'a redit que mon pere etait excessif et avait ete bien trop severe et rigide avec moi, elle a dit qu'elle me comprenait et ne me jugeait pas de mon attitude envers mon pere.j'ai toujours eu avec elle une liberté de ton et de parole qui m'a surement bcq aidee, et je l'en remercie;merci maman!
Un soir que j'ai 13 ans , je me releve car j'entends ma mere se preparer alors qu'elle est sensée aller se coucher, mon pere vient de partir travailler,il conduit les trains, et travaille n'importe quand.
Ce soir encore on est allés chez des amis et ça a mal fini, mon pere boit trop, je deteste l'alcool, dans la famille le vin a des effets devastateurs, mon grandpere paternel est un alcoolique violent, mon pere s'alcoolise bcq mais n'est pas dependant a l'epoque et surtout dans mes 10 premieres annees, mon oncle (paternel) est alcoolique grave.
Quand chez nous il ya de rares repas de famille, cela finit mal, toujours.Le pire c'est soit qu'ils reglent leurs comptes et ils partent en conflit, soit un jour mon grand pere gifle mon pere devant moi, mon pere a 40 ans;mon pere ne se defend pas car son pere est handicapé, sa jambe lui a ete coupee suite a un accident de travail sur la voie ferree.(mon pere, son frere et mon grand pere conduisent les trains)Ce geste me choque, j'ai vu mon pere blemir, on a ramené le vieux chez lui.Une famille de cons quoi.
Donc le soir où je me releve, ma mere a encore essuyé des reproches de mon pere sur tout sur rien, sur mon education, sur n'importe quoi, je deteste qu'il la malmene ainsi, je prefere que ce soit moi qui prenne, je depends trop de ma mere a l'epoque, j'ai peur qu'elle ne se suicide ou ne parte.
Mon pere est donc parti depuis une demi heure et j'entends ma mere partir, mon coeur se met a battre tres fort, je rattrappe ma mere, où va elle donc a 23h00pourquoi elle me laisse seule je m'affole et la retiens, ma mere me dit d'aller me recoucher, elle me dit de ne pas faire le bazar, elle me laisse seule avec mon angoisse, va elle revenir? où va t elle?? je panique, je sais ce qu'elle vient d'endurer avec mon pere, ma mere part t me laisse seule avec mon angoisse.Elle me dit quelle revient demain.
Je ne dors pas de la nuit, ma mere deja petite m'a laissee seule la nuit pour aller chez une copine.J'avais 8 ans, mais elle ne m'a pas prevenue, et en me levant pour aller boire, je vois que son lit est vide, mon pere travaille aussi, il est au moins 2h du matin, je panique, je vais sur le balcon et appelle desesperement,j'ai la panique de l'abandon depuis.
Elle finit par rentrer, je suis terrassee d'angoisse.
Mais à 13 ans, des son retour je la harcele de question, j'ai reflechi toute la nuit, je me dis que ma mere a peut etre un amant.
Le lendemain elle avoue et me voici complice d'un secret qui me videra progressivement, mon cerveau tournant à vide entre angoisse et culpabilité.
Ma mere devient irresponsable et me laisse chaque semaine seule la nuit des qu'elle peut, elle courre rejoindre son amant,je developpe un sentiment d'insecurité terrible et de culpabilité aussi.
J'ai la terreur que mon pere ne rentre avant elle, je ne dors plus quand elle part, et si je dors mes nuits sont peuplees de cauchemards.
Chaque nuit où elle part et meme quand elle reste, je reve que je suis dans une foret perdue, et qu'une soucoupe volante me repere, elle passe à ma hauteur etje me couche sur le ventre pour lui echapper, quand elle passe ell me traverse de rayons qui me causent des douleurs insupportables dans le bas du dos, comme si j'etais trop cambree, je me reveille en sueurs, et avec des crampes dans les lombaires.
Les extraterrestres deviennent des representations en tant qu'envahisseurs de ce qui m'envahit à l'epoque, a savoir la vie sexuelle de ma mere, son adultere, ce secret qui me mine.
La nuit quand je sais que mon pere part travailler, je me mets a angoisser, et ma mere part chaque fois, me laissant seule avec ma souffrance, ma solitude.Je me sens abandonnee, a cette epoque j'ai deja des envies de suicide, mais je n'y arrive pas.Je redouble ma classe de 5em cette annee là, je suis sous l'emprise d'une fille qui me manipule et me frappe si je ne fais pas ce qu'elle me demande.Mon secret me tue.
Je developpe un sentiment d'anormalité et de honte sur ma vie familiale.
L'envie de suicide me poursuivra longtemps, puisque j'en ai fait le theme de mon memoire de DESS de psycho à 27 ans.
Mes envies de suicide sont plutot des mises en danger diverses, des que j'ai mon permis je roule vite, je fantasme que je vais m'ecraser contre un mur, cette idee me soulage mentalement quand je n'en peux plus.J'ai envie de rouler a fond et de me planter, j'ai envie de finir accidentée, de changer de vie, de tout dire.
Je recherche a travailler a l'epoque avec des accidentés de la route, en fauteuil car j'ai besoin de savoir si ils sont plus heureux apres.
A l'epoque de mon diplome aussi je travaille en hopital psychiatrique pour ecouter aux urgences les suicidés.
Je veux savoir si leur famille prend conscience de leur souffrance apres leur geste.
Je me rends compte que les suicidants ne se sentent pas plus compris, et les handicapés accidentés parfois tres abimés regrettent.
Cela me ferme des voies, il ne faut pas se suicider, il ne faut pas s'eclater sur un mur.

 le mercredi, juin 18, 2008 - 01:01


misspoulpe


La seule voie est la souffrance qu'il faut exprimer, mais comme je ne peux rien dire je dis avec mon corps.
Je souffre de maux de ventre en permanence, j'ai des regles tres douloureuses, qui me font vomir....(regles a savoir la loi et rapport a l'autorité là aussi...), puis plus tard j'ai des infections urinaires a repetition, je developpe une endometriose ce qui explique la douleur des regles, mais ça je ne le saurai que plus tard.(lors de mon hospitalisation à 20 ans suite à l'infection post IVG)
J'ai aussi des maux de gorge, mon chagrin est coincé dans ma gorge.
En apparence je vais bien, je ne pleure jamais, je ne ressens pas de douleurs, pas de chagrin juste de l'angoisse, de la peur, des phobies, et ensuite je tombe malade.
Je suis psychosomatique, car les troubles sont reels, reperables, infectieux.
Pas d'hysterie qui est tout le contraire.
Je developpe une nevrose phobique et obsessionnelle majeure apres mon IVG a 20 ans, je n'arrive plus à me baigner jusqu'au sexe, j'ai la crainte d'etre infectee, cette crainte s'appuie sur l'infection du sang(septicemie) que je viens d'endurer a l'epoque.et qui a failli me tuer
.
J'ai aussi la phobie des insectes(specialement ceux a carapaces dures qui me repugnent, et les arraignees, je n'aime que les papillons et les coccinelles, les chenilles, les libellules.)


le mercredi, juin 18, 2008 - 01:17
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misspoulpe


Concernant mes envies de suicide de l'epoque, je pense aux armes a feu, je me dis aussi que quand je n'arrive pas a arreter mon cerveau d'etre en roue libre, je pense a m'acheter une arme, je cottois des potes super armés, fous de vie militaire, survie etc,je cotoie des armes enormes, des bazookas des choses qui font exploser.
Tout implose en moi, y compris les bombes atomiques, je me passionne pour NTM, notamment un titre"J'appuie sur la gachette", je gamberge, j'ai surtout peur de me rater, je ne veux pas etre un legume;je fantasme qu'un coup de flingue en pleine reflexion pourrait peut etre m'appaiser.
Il faut appaiser ce cerveau d'obsessionnelle qui analyse tout, passe tout au scanner, un peu comme un terminator.Je me decide a ecrire mes pensees ravagees.
Comme j'ecrivais a l'epoque de la poesie, des journaux codés en alphabets cyrilliques.
A present a 27 ans j'ecris ce que je pense, les pires de mes pensees noires que je consigne dans un truc qui ferme a clef.


le mercredi, juin 18, 2008 - 01:30


misspoulpe


Les reves d'ovnis seront recurents de mes 13 ans à aujourd'hui.C'est toujours la meme pensee qui me vient quand je les vois, je me dis" oh non c'est pas vrai merde, ça existe!!"L'emotion dominante qui est là est la terreur.Quand j'ai entre 15 ans et 20 ans, j'achete tous les bouquins sur la question, cela constitue une obsession.Quand je rentre la nuit, je scrute le ciel pour etre sure qu'il n'ya rien, je vis dans la peur d'etre enlevee, d'etre manipulee et qu'on experimente sur moi des choses.
Mes potes sont branchés ovnis aussi, aviation militaire donc j'accede a des tas de documents qui ne font que renforcer mes craintes.Je pense que je frise la paranoia à l'epoque.Heureusement une partie de moi est saine et lucide et sait que ce ne sont que des angoisses liees à mon histoire.
Les cauchemards de foret avec ovnis sont liés aussi à qchose qui me tracasse et qui a un rapport avec l'inceste.Dans ma famille ça pue l'inceste, mais au sens de Racamier l'incestuel, on va dire que ce sont les comportements, discours qui sont abusifs, actes indirects, sousentendus, mais rien à ma connaissance de bien clair, on parlera de climat.J'ai un grand oncle paternel Jules, qui a perdu sa femme jeune, il a mis 30 ans a faire son deuil d'un amour fou.
Sa femme Paulette, ressemble à la soeur de mon pere ,Agnes.Ma tante, Agnes a qui je ressemble tant comme je l'ai ecris.Cet oncle donc voue une adoration à ma tante Agnes, puis à moi.
Mon oncle Jules(on dit oncle alors que c'est l'oncle de mon pere), m'emmene faire du velo avec lui quand j'ai une dizaine d'annees tres souvent.Mon oncle un soir assis a coté de moi devant la tv, me demande subitement si je l'aime;cet oncle m'offre des oeufs en nougat a Paques que je fous a la poubelle, j'ai horreur du nougat... ou bien peut etre serait il judicieux de dire j'ai horreur du " nous-gars", oui je sousentend cette proximité avec lui qui m'angoisse.Il est envahissant.
Je ne sais pas pourquoi je deteste cet oncle, il m'insupporte, il me saoule, il parle trop, je hais les gens qui causent tout le temps, ça me donne la nausee.Voilà le fait qu'il me colle m'angoisse.
Je pense que je sens qu'il n'est pas clair.Il a transferé sur ma tante qchose de son amour pour sa femme(donc sa niece) et puis sur moi.Quand il me voit, il voit Agnes, quand il voit Agnes, il voit paulette;il me degoute.Ma sensibilité me donne des antennes.
Quand il me demande si je l'aime, c'est deplacé, c'est dans mon oreille, c'est devant la tv, c'est dans le dos de mes parents, cela me deplait.
Je suis contrainte de lui repondre oui, je me mets à le hair, j'ai horreur d'etre coincée;la
foret où je vais avec lui me livre à mon angoisse, celle d'etre violee.
C'est une angoisse plus realiste que celle des ovnis, car a trop regarder les etoiles, je ne vois pas un eventuel agresseur à ma hauteur.
L'oncle vieillit et finit par mourir, je suis debarassee.

 le jeudi, juin 19, 2008 - 13:36

La nuit

10 novembre 2009 à 23h37

Cette epoque est remplie de ces reves où une menace plane.Il n'est pas facile de gerer les absences nocturnes de ma mere, pour les supporter j'adhere a sa colere contre son mari mon pere, je me dis qu'apres tout il le merite, il m'a tellement fait chier.Je suppose que je refoule un sentiment de culpabilité intense de cette maniere.Je me dis pourtant qu'il aille se faire foutre, il est trop con.
Le prix a payer d'une telle complicité malgre moi avec ma mere, est de vivre dans l'angoisse quand la nuit elle se tire.J'ai la terreur que mon pere rentre avant elle, ça arrivera une fois mais heureusement je suis plus grande, j'ai au moins 18 ans.Mon pere rentre un matin en avance vers 6h, et ma mere n'est pas encore rentree.
j'en veux a ma mere de m'avoir mise dans cette situation, car j'ai du mentir a mon pere, j'en veux a mes parents de leur vie de couple de merde qu'ils n'assument pas a l'epoque.Je deviens d'une droiture morale gigantesque.je refuse les mensonges, je ne mens pas,desormais, mentir devient un poison.
alors mon pere est là, il voit que le lit n'est pas defait, comme si ma mere n'avait pas dormi là(ce qui est le cas, elle decouche tt le temps)il me demande où elle est et je dis"je n'en sais rien", je mens mais ce n'est pas à moi de lui dire.
Ma mere arrive 30mn plus tard et avec du lait, elle ment a mon pere et lui dit qu'elle s'est reveillee tot, et a ete au lait.
mon pere avale ses couleuvres, mon suplice va se poursuivre, car mon pere est aveugle et les annees qui suivent il ne se questionne pas sur le fait que ma mere se balade pendant 3 ou 4h le matin en ville...Il ne voit rien ce qui m'exaspere, car ce secret me tue, je ne peux pas le trahir, j'ai peur des consequences.Mais ça me tue.Je suis impliquee la nuit quand elle part.
Maintenant a partir de ce moment là, etant bcq plus grande, je suis degoutee des adultes, degoutee de l'image du couple,je suis contre le mariage, je ne crois pas a la fidelité, je deviens une puriste, une puriste du sentiment.
je refuse le sexe, mon corps aussi, je ne ressens rien dans mon corps en dessous de la ceinture depuis les pedophiles, mais apres meme apres ma premiere relation sexuelle à 17 ans et demi, je tombe malade, j'enchaine toutes sortes de problemes gyneco-urinaires, c'est clair je suis fermee au sexe, mon coeur est un champ rempli de mines-interdits.
Je souffre de ne pas pouvoir aimer mon copain sans tomber malade, je suis une gourmande devant un enorme gateau qui ne peut pas le manger;je suis mal, mais je ne ressens rien, la tristesse est congelee.

 le jeudi, juin 19, 2008 - 15:07


Je courre voir des tas de specialistes, mais comme je me suis inscrite en fac de psycho je me demande si je n'ai pas un probleme qui me bloque.A l'epoque, je pense que je suis sterile, j'ai trop entendu ma grand mere comparer les femmes de la famille, ainsi que ma mere, et les comparaisons sont insupportables, notamment avec la fameuse Paulette de l'oncle Jules, qui a des regles douloureuses comme moi, de ce qu'on m'en dit.
Elle meurt de problemes gynecologiques, infection monstrueuse mal soignee a l'epoque, degeneree en cancer.Les portraits qu'on me trace m'angoissent, me menent vers un destin funeste, cette femme etait sterile aussi je crois.
Alors voilà je m'imagine que je suis sterile, je me comporte comme un mec, et donc ne prends pas la pillule pensant que cela ne sert a rien dans mon cas;Je pense aussi que au fond de moi je ne suis pas convaincue d'etre une fille a l'epoque, et je prends des risques inconsiderés, les mecs me veulent, ils me baisent, je ne me protege pas, je joue à la roulette russe, voilà un jour je frequente un mec pendant trois mois, c'est juste apres mon premier petit ami avec qui je sors de 15 a 20 ans.
Il se produit un miracle, je tombe enceinte.
Je suis assommee par cette nouvelle surrealiste.
je n'aime pas ce mec, c'est juste un plan cul.
C'est un legionnaire, un beau mec mais il picole trop.je n'aime pas les epaves.
Je le quitte, et prend le temps de reflechir a ce qui m'arrive.
Un electrochoc est arrivé: je prends conscience que je suis une fille, une vraie fille, avec un corps qui marche tres bien(enceinte au 14em j de l'ovulation).
Je passe 12 semaines de reve, je suis enceinte, mon corps change, mes seins gonflent deja, mais la realité est autre je ne peux pas garder cet enfant dans de pareilles conditions.
Mon pere me croit vierge, je ne veux pas lui dire car il me marierait de force à ce mec que je n'aime pas;ma mere est au courant et me pousse a avorter.
Voilà un deuxieme secret qui nous lie.
Je rentre à l'hopital en secret, toute seule, ma mere n'est pas là.A l'epoque on ne vous endort pas pour cela, il ya un coté punitif dans ces pratiques barbares.
J'entends tout ce qui se passe, je me souviens qu'avec le cachet qu'ils m'ont donnee je suis dans le brouillard, je dis non au moment de l'aspiration.
J'ai conscience de la connerie enorme que j'ai faite, je vais le payer cher,a peine sortie l'apres midi de cette IVG, je vomis de plus en plus, je ne peux pas marcher, ça fait deux heures que je suis rentree chez moi et je suis en train de m'infecter partout dans le corps sans le savoir. je telephone au medecin qui me dit de tel au SAMU.J'ai le temps de me trainer jusqu'a ma porte de mon appartement d'etudiante, le samu vient me chercher, je sombre, je perds connaissance, ils fermeront cet appartement que je ne reverrai pas car je resterai un mois a l'hopital pour une infection generalisee, c'est la fin de ma deuxieme annee de psycho a Dijon, j'ai raté mes exams, car je deprime mais je ne pleure toujours pas.
Je pleure dedans, mais je n'arrive pas a me concentrer, j'ai des trous noirs en cours tellement ma realtion avec mon pere me fait souffrir, tellement je souffre du secret de l'amant de ma mere.Mon cerveau bug, je n'arrive plus a penser.cela m'affole;un jour juste avant d'apprendre ma grossesse, je prepare un exposé pour le lendemain en psycho sociale.
Lorsque j'arrive en cours, la prof m'interroge, je ne peux rien dire, elle me demande de lire ma feuille, ce que j'ai preparé, impossible de le faire.
Inutile de vous dire que perdre les pedales m'affole, et là j'etais devant ma feuilles, impossible de lire mon ecrit.
Alors c'est dans cet etat que je retourne aux urgences de l'hopital.Je suis auscultee par des internes qui manquent de me renvoyer chez moi, car ils n'y connaissent rien.
Heureusement un vrai docteur arrive et detecte une salpingite, pelviperitonite , endometrite,ce qui est l'infection de tout le ventre, etat aigu apres l'appendicite, et pire une septicemie, j'ai attrappé un streptocoque a l'hopital, il est en train de me tuer, profitant de ma faiblesse suite à l'IVG, il me colonise.
Le medecin m'envoit d'urgence dans les locaux où sont les grands infectés.Je suis dans un brouillard total, terassee par le douleur que des sacs de glace ne calment pas.Je me dis ça yest c'est la fin.
Je ne mangerai pas de 15 jours, je suis sous perf, il cherche quel est donc le microbe qui m'embete.Ils finissent par trouver le lendemain de mon arrivee.Ce microbe est dans l'air, et surement sur les ongles immenses de la gyneco qui m'a mise les batons d'algues dans le col de l'uterus pour provoquer des contractions avant l'IVG(pour passer le tuyau).
Mon pere me harcele, me demande si ce que j'ai n'est pas du a qchose de sexuel, je mens pour me preserver de sa foudre,il m'emmerde meme malade.


le jeudi, juin 19, 2008 - 15:44


Il faut savoir quand meme que subir une IVG n'est pas une partie de plaisir, et en ce qui me concerne ça a eu un impact psychologique important en moi.Je me suis sentie coupable tres longtemps de cet acte, car au fond de moi j'etais heureuse d'etre enceinte.Apres il faut assumer une telle experience,et j'en ai souffert.Je subissais un paradoxe,cette nouvelle me rendait a la fois heureuse et tres triste.L'ideal etant pour moi d'etre enceinte de l'homme qu'on aime.Ce qui n'etait pas le cas, je blamais mon imaginaire qui m'avait poussée a croire que j'etais sterile, quitte a le verifier inconsciemment, je blamais mon vecu où je me sentais avant plus garçon que fille.Tout cela avait contribué a etre irresponsable, et il a fallu qchose de grave pour prendre conscience de ma fecondité, et de ma feminité.J'aurais aimé fonctionner autrement pour eviter ce qui arriva à cette vie qui prenait en moi.
Interrompre la vie deprime une femme, j'ai deprimé apres mon IVG.Dans ma chambre d'hopital si haute, je voyais le sol qui me fixait comme un aimant.Je me suis promise a l'avenir d'etre moins inconsciente.
Il est vrai que j'ai un caractere bizarre, j'ai besoin d'experimenter par moi meme, je n'arrive pas a me contenter de ce que l'on peut me dire, il faut que je vive les choses pour les integrer.C'est un probleme lié au gros manque de liberté que j'ai eu enfant, vouloir etre libre de faire m'appartient et je le revendique, quand vous faites des conneries apres il faut assumer.Ma deuxieme grossesse sera fabuleuse, et j'espere encore etre maman.

 le mardi, juin 24, 2008 - 14:08

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Sachez que mon infection post IVG je l'interprete comme une punition que je me suis infligée à moimeme,je pense que j'ai failli perdre la vie, mais Dieu m'a redonnée une chance de mieux la gerer.
Dieu est bon, et ne m'a pas condamnée, on n'est pas coupable de ce dont on n'a pas conscience.J'ai demandé pardon à la vie, et me suis pardonnée moimeme mon ignorance.Je trainais trop de valises, des valises de paroles, de croyances qui ne m'appartenaient pas, il m'a fallu du temps pour faire mon tri, mais je l'ai fait.
A pesent de cela je suis régenerée.,renforcée, ça m'a fait grandir.A presque 21 ans, j'ai integré mon sexe de femme.enfin.


le mardi, juin 24, 2008 - 14:16


Comme je l'ai ecris precedemment, mon pere a un double visage, quand les infirmieres sont là dans la chambre, il fait le gentil avec moi et des que je suis seule, il me harcele.Quand je sors de l'hopital apres plus d'un mois, je ne tiens pas debout car j'ai ete couchee durant tout le temps, j'ai des vertiges de me retrouver debout, je dois me resaisir vite,et degager au plus bref de cette baraque de merde.
Au bout d'un an apres mon depart et que j'ai arreté mes etudes de psycho, je reflechis a ce que je veux faire, je ne me plais pas a Dijon, les gens sont superficiels, defilés de mode en cours, je n'aime pas la part psy cognitive, et Dijon a l'epoque en regorge.Je pense que je me suis trompee de voie, je cherche du boulot dans le social, je remplace des educ sur des CDD, ça me plait, il n'ya rien a faire ma voie est dans la psy, il faut juste approfondir mon orientation.
En attendant je galere, depuis mon retour de colo, larguee par mon amour a cause de la vie que mon pere me fait endurer, celui ci reapparait, car meme si la relation est impossible, notre amour est intact.Alors on ressort tout le temps ensemble, et moi mes problemes de santé s'agravent, il semble que " desobeir au pere" me cause des tracas.Mon ami est israelien, il a des yeux bleus magnifiques, la peau mate, il a ete abandonné par sa mere, et adopté,sa mere est une prostituee.Il est possessif et souffre bcq de mon extreme feminité, il pense que tous les mecs me regardent et ça l'obsede.Il pete les plombs frequemment, il refuse que je me maquille, ou m'habille sexy, je ne dois pas travailler, il est circoncis,un lien à sa religion d'origine?
Il veut tellement tout gerer dans ma vie que je ne le desire plus, je me force et mes ennuis de santé redoublent.Finalement je me decide à telephoner à une psy Nelly, je me souviens que je lui parle de mes problemes urinaires a repetition, je la verrai durant 13 ans car j'ai bcq de choses qui me tracassent en tete.Plus je parle de moi, plus mes ennuis de santé se
rarefient. Je comprends vite que mes soucis de santé sont des symptomes d'alerte qu'il faut ecouter.Ce que je fais.

 le jeudi, juin 19, 2008 - 23:57


Un an apres le debut de ma therapie, je vais mieux, j'ai quitté mon ami, j'ai demenagé à Besançon, je cherche du boulot à mitemps chez quick car je vais reprendre mes etudes ici.Nelly y a fait les siennes et m'assure que ça n'a rien a voir avec Dijon.
En aout 92 je suis embauchee, en septembre je suis reinscrite à la fac, et je vais jongler durant 5 ans jusqu'en 97 mon diplome de psy.
Je bosse 20h environ hebdo les soirs et we, et le jour je suis soit en cours soit en stage, soit je fais mes memoires de stages et rapports de stage, bref je suis libre.Mon pere voulait que je fasse un BTS de tourisme, car je suis douee en langues, moi je voulais faire psycho, il faut donc s'assumer seule.Ce que je fis tres bien, de toute façon j'etais deja partie depuis un moment, et j'aime assumer seule.Je suis super motivee, super bien notee,je reussis.
J'oscille entre des phases où je me sens toute-puissante et des phases où je suis siderée, je suis particulierement asociable, je me demande si je suis borderline, car j'ai des acces de fureur, ou de tristesse impressionnants.je suis capable d'hurler quand on me met hors de mes gonds, je me fais peur, heureusement meme si je suis prolixe pour dire des horreurs quand on me blesse, je fous le camp, je claque les portes, je protege toujours les autres de ma violence, et je prends la voiture pour me calmer.Rouler à fond la caisse me calme.Pas facile d'etre fracturée, pas facile de supporter que personne ne comprenne pourquoi, c'est pourquoi comme je n'ai pas envie de dire pourquoi j'ai mal, j'envois en permanence chier tous ceux que je trouve obtus.
je passe pour une caracterielle, mais ce n'est pas grave, je sais que je suis gentille, je dirai comment je suis devenue mechante, comment ça a commencé et comment j'ai reussi à rattappé la petite fille en moi, celle qui est douce.parceque evidemment il ya toujours un debut à tout.Mon coeur a une cartographie emotionnelle precise, il ya des zones où il ne faut pas aller, quand vous y aller, mon alarme s'enclenche, un decompte s'opere et il faut vite degager.A cette epoque je suis une grenade, un explosif.ça me durera longtemps, jusqu'a ce que je reussisse à pleurer de nouveau;enfin.
Pleurer fait chuter la violence, pleurer soulage, je sais pourquoi je ne pleure plus car les rares fois où ça a commencé, j'ai extremement mal, je ressens que mon coeur se dechire, ça me fait tres mal physiquement, au plexus, j'ai de sanglots qui me suffoquent, profonds,ce sont des pleurs assez bruyants que je ne controle pas.
J'ecoute alors de la musique, seul U2 me calme, quand j'ecoute " the unforgettable fire", mes pleurs se fluidifient,je suis transportee par les sons aeriens de la guitare, cela caresse mon coeur, cela me console.
Je n'ai jamais ete consolee, j'ai du mal a le faire, je suis parfois tres dure, à l'epoque je pense" je vous emmerde tous" et "allez tous vous faire enculer", etre vulgaire me soulage aussi, larguer les amares aussi.
Casser le lien pour ne plus souffrir parfois il n'ya pas d'autres issues.C'est ce que je ferai avec mon pere, mais aussi avec tous les hommes qui finissent par me meurtrir.
Ceux que j'epargne sont doux avec moi, ceux là m'ont comprise et voit par dela moi, par dela mon esbrouffe, ceux là savent me tendre la main quand je deviens agressive, car ceux là savent que si je suis agressive c'est que qchose m'a blessee, et que je suis en train de ramer pour ne pas le montrer.
J'ai honte de montrer que j'ai mal.
J'ai honte de pleurer devant qqun.
Je n'arrive plus a faire semblant de ne pas avoir mal, une breche est apparue dans mon superblindage.cette breche c'est ma psy Nelly qui l'a creusee a force de patience et de douceur.
Elle n'est pas dans le rapport de force avec moi, elle sait qu'il ne faut pas y etre sinon je vois rouge.
Je refuse d'etre dominee, a cette epoque je domine les autres car je n'en ai pas besoin.
Je suis egoiste et fait souffrir mon entourage par mon manque d'empathie.
Pour m'aimer a l'epoque il faut s'accrocher, j'ai tellement changé, tellement.
C'est epuisant de vivre en perpetuelle eruption, depuis je me suis apaisée, meme si parfois le volcan se reveille, je suis bien plus calme, un jour je serai carrement calme.


le vendredi, juin 20, 2008 - 18:07
le vendredi, juin 20, 2008 - 00:08

Pouvoir

10 novembre 2009 à 23h39

A l'epoque mon rapport aux hommes est particulier, ceux que j'aime je ne les desire pas sexuellement, et ceux que je desire, je ne les aime pas.J'oscille donc entre des phases où je consomme des hommes à la pelle et des phases où j'ai de longues relations amoureuses.
Le sexe devient un lieu de pouvoir, je domine les hommes par la simple volonté de me refuser à eux ou non, je me comporte comme une salope, c'est facile quand je n'aime pas la personne.Je jubile de me faire tous les mecs que je desire, c'est aphrodisiaque.Je les prends, je les jette.Quand je suis dans des phases "baise intense", je ne suis pas malade, alors que des que je me pose en amour, mon sexe se ferme.je suis a l'epoque clivee, aimer ou baiser il faut choisir!
Je voudrais reunir les deux en une, il ya la salope et la fidele, impossible de cohabiter.On dirait qu'aimer me met devant de grandes angoisses.Ma psychotherapie va a ce moment là m'aider, à sortir ma violence autrement que dans le sexe;à parler de mon angoisse viscerale d'etre dominee par l'homme, comme je l'ai ete par mon pere, mon angoisse d'etre victime de son sadisme.Comme a cette periode j'ai peur de retournerà la place de victime du passé, je me pose en sadique, j'occupe la place de l'agresseur, je commande.Ce qui n'est pas mieux.
Je ne me rends pas compte que je fais souffrir les autres, et pire cela ne me fait rien.je fais payer aux hommes ce que j'ai enduré, c'est debile mais c'est ainsi.
Puis quelquechose se passe et provoque un declic en moi.Mon ami de toujours, dont je ne suis pas amoureuse en tout cas consciemment non(il s'avere que mon inconscient est truffé d'interdits, interdit d'aimer), mon ami fidele qui m'aime comme un fou et pour ma personne, me suit depuis mes 15ans, m'attends, il s'avere que nous avons à sa demande des relations sexuelles,je ne lui refuse rien, mon corps est le sien, il peut me faire ce qu'il veut mais la seule condition est qu'il ne me demande rien.Il est là pour mon bon plaisir et lui jouit de cette position masochiste qu'il occupe.Je refuse de l'embrasser, je me comporte comme une pute, il ne doit pas m'embrasser.Pour moi embrasser c'est aimer.
Et je ne l'aime pas, on se voit tous les jours pendant des annees,il me correspond completement mais je n'arrive pas a etre amoureuse, il ressemble trop a mon pere sur certans points et surtout il plait bcq a mon pere.
J'ai besoin d'aimer des hommes qui ne plaisent pas a mon pere, ainsi cela ne m'angoisse pas, sinon la proximité de mon pere elle m'angoisse, notamment s'il aime bien mon mec, je ne sais pas pourquoi a l'epoque cette proximité reviendrait a faire entrer mon pere dans ma vie sexuelle.et ce n'est pas sa place.
Un jour je sors en boite avec mon ami de toujours, on y va a plusieurs.Ce soir là je chasse, et un mec me plait, il s'avere que lui aussi, et il m'emballe assez vite, je suis du genre directe dans ces cas là.
Mon ami voit cela et moi je n'ai pas vu qu'il voit ni comment il voit cela.
Pourtant entre mon ami et moi tout est clair, il peut bien faire joujou avec mon cul a condition que j'aime qui je veux.
Mon sadisme cruel n'est pas conscient et c'est mon ami qui va me faire avancer.Il m'ecrira une longue lettre que je resume en substance , comment peux tu emballer en 5mn un mec que tu ne connais pas et moi je suis là pour toi depuis des annees et tu ne veux pas que je t'embrasse.Mon ami a raison, mon comportement est inadmissible pourtant je suis comme cela, desirer et aimer chez moi sont separés a l'epoque.J'en conviens mais sa lettre ne m'arrete pas;un jour alors que je lui demande si il a envie de sortir avec une telle fille qui lui court apres, et je lui demande pourquoi il ne veut pas, je ne me rend pas compte de la violence de ma demande(sors avec elle) alors que lui ne pense qu'à moi.
Il se leve d'un coup sans prevenir et me dit"je vais me suicider"Je le prends comme un chantage, une provocation et je vois rouge.
Cela me rappelle ma mere qui voulait se jetter a l'eau quand j'etais petite et qui me le disait alors qu'elle ne savait pas nager.Je lui retorque " c'est ça va y" pensant qu'il bluffait.
Mon ami se tire, a toute vitesse,monte qques etages de cet ancien chateau où il vivait.Et j'entends des bruits de vitres cassees furieusement, je prends peur, je me demande ce qu'il fait, soudain il redescends, il a le bras tout tranché de partout, il perd son sang, il vient vers moi et veux me garder avec lui, il dit qu'il veut se vider à mes pieds sans que je puisse m'echapper de cette vision d'horreur.Je panique de ses propos delirants, je pense qu'il veut me tuer, je reussis a me sauver, je courre chercher du secours pour lui, je vais a l'autre bout du logement, chercher ses parents.Puis on revient le chercher alors que lui meme est entrain de venir jusqu'a nous.Il s'est vidé sur 3 etages, il perdra 3 litres pratiquement, il a mis du sang partout.Ses parents l'emmenent aux urgences pour le recoudre.il fait un malaise tellement il a perdu son sang.Moi je reste là pour tout nettoyer son sang sur tout le trajet où il en a mis , on nettoie avec sa soeur.C'est abominable, le seau est rouge, la serpillere sent le sang, c'est abominable, on met deux heures pour tout laver, apres je ferai une phobie sur cette odeur pendant un moment.Je suis sous le choc de son geste, de nos paroles,ce choc me reveille.Je me rends enfin compte que je le fais souffrir, et surtout je parviens a ressentir sa souffrance.Je me mets a m'interroger sur mon comportement.Desormais je pense aux autres progressivement, je faisais avec lui ce que mon pere faisait avec moi a savoir tenir l'autre a sa disposition pour satisfaire ses propres besoins.
Je sors de ma position d'objet de mon pere, et je sors mon ami de sa position d'objet envers moi.
A son retour, il veut continuer comme avant craignant de me perdre, mais progressivement je lui refuse toute attitude ambigue de ma part, je deviens super claire, plus de sexe entre nous puisque je ne l'aime pas.Je redeviens une simple amie.Il met du temps a l'accepter mais se rend compte que c'est plus sain, ça lui fait du bien. A present,il n'est plus question de fonctionner comme avant, je veille.
Publié par misspoulpe le 28 juin 2008, 01:07
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Publié par misspoulpe le jeudi, juillet 24, 2008 - 21:01



mon travail de psychotherapie m'aidera a comprendre comment j'en suis arrivee là, je vais tacher de reprendre differents aspects.
Depuis que je suis petite je ne supporte pas que mon pere traite ma mere comme de la merde, ni que ma mere se laisse traitee ainsi par lui.
Ma mere etait issue de la ddass, elle a epousé mon pere pour echapper à sa famille d'accueil, elle aime bien mon pere mais ne l'aime pas, je pense que mon pere le sent inconsciemment.A l'epoque ma mere aime un autre homme, elle a 20 ans, il s'appelle Michel, lui aussi l'aime mais trop timide rien ne se passe vraiment qui ne soit pas chaste.Ma mere recherche une famille en acceptant la demande de mariage de mon pere , mais dechantera vite.
Mon pere est parait il gentil avec elle au debut, puis en devenant roulant, il prend la grosse tete, ne veut plus voir la famille de ma mere(trop ploucs pour lui), empeche ma mere de la voir.Ma mere se laisse faire a cause de son besoin de securité, et puis elle prend le pli de faire dans son dos, elle se venge, ou bien se protege.Mon pere ne la tape pas(un fois une baffe, mais ma mere dit qu'elle l'avait poussé a bout), non mon pere se defoule sur moi.
Il dit des horreurs a ma mere du genre" avec tes jambes brulees tu ne trouveras jamais personne, heureusement que j'etais là pour te sortir de la ddass".
Je suis horrifiee, je comprends que mon pere non plus n'aime pas ma mere, et que lui aussi l'utilise par rapport a sa famille.
Ils ne s'embrassent jamais, et j'ai droit aux details de leur vie sexuelle par ma mere, ma mere dit qu'il est tt le temps fatigué.Mon pere hurle depuis la salle a manger où il mange desormais sans nous le soir" ma pomme"cela veut dire que ma mere doit arriver prestement avec sa pomme epluchee!!!.
Tout ces details enflent ma haine de l'homme, je meprise mon pere, je le trouve faible, nul, je deviens rebelle contre lui pour lui montrer que moi je ne suis pas ma mere.Des que j'ai 18 ans, je decouche tout le temps, la semaine je suis en fac et le we chez des potes ou mon amie, on passe notre temps en boite, je danse toutes les nuits pour me defouler, je ne bois pas et tout le monde s'etonne de mon energie, je ne prends aucune substance, je m'evade dans la techno, il n'ya que cela qui me calme mon speed interne.Des que je ne depends plus de lui financierement, il n'a plus de pouvoir sur moi, et je lui reponds jusqu'a amen, je lui tiens tete, a l'en destabiliser.Mon pere sait qu'il n'a plus aucun controle sur moi.
Je deteste a l'epoque mon pere pour son comportement avec ma mere et avec moi.je me souviens que enfant j'ai des amoureux des la maternelle, puis ado je ne supporte plus les mecs.Je deviens homo, apres une periode où une fois que j'ai emballé un mec, il me degoute et je le jette.
Les filles à l'epoque ça me plait, c'est encore une maniere de dire merde a mon pere, je fume des mes 12 ans, juste apres qu'il vienne juste de s'arreter de fumer lui ,(il a failli mourir d'un flegmon).
Avec les filles je suis aussi une dominatrice, je les mets a terre et elles en redemandent.Je suis comme un vrai mec.Je pense que j'ai failli rester homo, mais voilà que grace à U2, mon amour pour BONO m'aide a en sortir.je tombe en amour pour un mec qui est son sosie, et pour une fois apres l'avoir embrassé, je n'eprouve pas de degout.Au contraire ce mec sait super bien embrasser, il me montre au moins 12 façons de le faire, j'ai failli coucher avec lui, mais on est en colo, je n'ai que 14 ans et je ne suis toujours pas reglee!C'est la premiere fois que je ressens du plaisir en embrassant, je vais vite dechanter car mon mec sniffe de la colle, et le voir faire cela me detruit.
Grace a lui me voici reconciliee avec les hommes, je me dis qu'ils ne sont pas tous pourris.Mon homosexualité aura duré de mes 8 ans à mes 14 ans, je suis allee assez loin, puisqu'on couchait ensemble entre filles.
Cette periode de ma vie me parait surrealiste, je suis si loin de mon etre profond, à l'epoque je suis gouvernee par mon inconscient et mes contentieux.Dorenavant j'adorai les hommes, plus aucune femme ne m'attire desormais.


Publié par misspoulpe le samedi, juin 28, 2008 - 14:46



Embrasser un mec c'est l'aimer, ce mec en boite que je rencontre, il me plait, il m'attire, j'ai envie de l'embrasser,je ne peux pas embrasser qqun qui ne me plait pas, et mon ami à l'epoque ne me plait pas physiquement.En tout cas a l'epoque ça ne prend pas, alors que bien plus tard ayant avancé, je me mets à rever de lui, et dans mes reves j'ai tres envie de l'embrasser.Je pense qu'a l'epoque tout ce qui se rapproche de mon pere physiquement me fait horreur, il me faut des mecs qui ne lui ressemblent pas, je suis attiree par les yeux bleus, les cheveux clairs, il se peut que cela soit lié au fait que je trouve ma mere belle, ma mere mon premier objet d'amour;je ressens de l'horreur à sortir avec un mec dont la couleur des yeux et cheveux se rapproche de mon pere.je me demande pourquoi je pense a des choses pareilles.en tt cas mon ami a des points communs avec mon pere physiquement et caractere, ce qui m'angoisse;je le vis comme un inceste symbolique c'est bizarre.
Mes mecs sont tres grands, mon pere est petit, je suis coherente.


Publié par misspoulpe le mardi, juillet 01, 2008 - 18:32



Je pense qu'en etant moi meme dans le rapport de force avec les hommes, je refuse a la fois d'etre dominee par le pere, et aussi j'agis comme j'estime que ma mere aurait du agir.Ainsi mes relations passees sont conflictuelles, mais je tiens tete aux mecs, je me bats avec eux, je fais du judo, je ne veux plus jamais me laisser emmerder.
Car comment se fait il que je sois devenue si mechante avec tout le monde? pourquoi donc je deteste les gens, et prefere la nature? Il ya bien une raison, la maltraitance de mon pere sur moi m'a marquee, mais surtout avec lui j'ai appris tres tot que je ne devais pas repondre.Alors depuis toute petite, a l'ecole je me fais massacrer a la recré, on me pince, on me tape et moi je suis terrifiee, comme face a mon pere.je ne sais pas me defendre, pire je n'en ai pas le droit.
Jusqu"a mes 12 ans, je suis le bouc emissaire de mon immeuble, de mon ecole.Je suis manipulee par ceux qui me terrifient, je fais des betises(vols divers car je les crains).
A la maison je suis maltraitee physiquement et moralement.Mon pere me hait et je ne comprends pas pourquoi.
Je ferai tout pour qu'il m'aime comme avec mes agresseurs exterieurs, sans succes.ma demande d'amour exaspere leur sadisme.
Mon pere m'inscrit au judo(lui voulait en faire), mais moi je vis cela comme une maltraitance suplementaire.
Mes rapports sociaux se resument à des agressions;je commence à m'isoler, de plus etant enfant unique je n'experimente que cela.Enfin mon pere n'etant pas tres famille, on reçoit peu.Il a juste des copains de comptoire.
La seule famille qu'on voit c'est celle de mon pere, ma cousine plus jeune est pourrie gatee, on se bat frequemment car elle est vicieuse.elle a bien reperee que mon pere ne me soutient pas contrairement a elle où son pere la venere.Elle mecherche des poux frequemment, et je finis par la massacrer.Apres elle va se plaindre a son pere, et le mien pour se faire bien voir de son frere, m'engueule.Un jour ma cousine m'a encore fait chier, je lui fous une correction magistrale, mon pere m'attappe et me bat devant elle, alors qu'elle est en tord.Il dit tout fort" tiens prends ça, chouine tu pisseras moins ce soir".
Il m'humilie devant elle, et elle jubile.
Ma haine croit.Mon pere est injuste, il est nul de vouloir se faire bien voir de sa famille qui le meprise.
Mon pere c'est le con de service.
J'arrive a mes 12 ans, un fille en 5em me manipule, me fait faire ses devoirs, me tape a toutes les recré, je ne dis rien car j'ai honte.Je finis par faire des betises graves a l'ecole, je signe a la place de mes parents, je vole etc... un jour mon pere est convoqué par le proviseur.J'ai signé a sa place une punition dans le carnet de notes, j'ai eu un zero parceque je me suis retournee, un garçon m'embetait derriere moi en classe, et la prof m'a interrogee expres a ce moment là.Je n'ai pas pu dire cela a mon pere, la violence de mon pere et ma terreur de celle ci me conduisent a lui mentir.
Mon pere est donc convoqué a mon insu pour ça et aussi pour d'autres choses concernant cette fameuse fille qui me malmene.Mon pere se fait remettre en place par le proviseur qui semble avoir detecté dans mon attitude qchose d'anormal.Il conseille a mon pere de ne pas me taper, plutot de me faire des morales.
A ma surprise en rentrant, mon pere me demande pourquoi j'ai signé a sa place, pourquoi je n'ai rien dit concernant cette fille qui me manipule.
Mon pere sait parfaitement ce que j'endure car il a ete lui meme un bouc emissaire.
Curieusement il veut me proteger, c'est la seule fois où il le fera, mais ce sera la bonne.
Finalement son intervention m'aide beaucoup, il me change de college, m'isole de cette fille, cette fille est punie et on lui interdit de m'approcher sous peine d'exclusion.Je suis en 4em, je redouble apres l'avoir subie pendant 2 ans sans rien dire.Ce redoublement loin d'elle sera benefique, j'ai de bonnes notes, je reprends confiance en moi, et surtout je redemande moimeme a reprendre le judo que j'avais arreté quand on est revenu de meurthe et moselle.
Je me mets a me defendre, pire je deviens agressive.
A parti de ce moment là je ne subirai plus jamais personne, je suis sur la defensive, personne ne m'emmerde plus, je me defends.Une nouvelle vie commence, je me bats a la recré mais c'est moi qui attaque, je prends des forces, de l'assurance.C'est là que j'experimente le plaisir de dominer.


Publié par misspoulpe le samedi, juin 28, 2008 - 15:28



A l'epoque j'entre dans ce que l'on appelle "la maitrise", je n'ai besoin de personne, je me controle beaucoup.


Publié par misspoulpe le jeudi, juillet 03, 2008 - 23:36



Je suis longue à reparer, je ne sais pas d'ailleurs si tout se reparera.Je suis un peu insecure comme on dit,pire quand une situation me fait souffrir, je ressens de la panique, j'ai envie de m'enfuir.
Mon premier mecanisme de defense est de me refermer, tout d'un coup pour ne pas pleurer je sens que ça se verrouille en moi.Je me protege d'une envie subite et enorme de pleurer.Si je suis n'importe où, je me fige dedans, en faisant comme cela, j'evite de ressentir ce que je suis en train de ressentir;EN GENERAL UNE SITUATION PRECISE ME FAIT ME SENTIR NULLE.
Je ne supporte pas qu'on me devalorise, qu'on me fasse honte, me sentir ridicule.
J'ai souvent honte de souffrir, c'est tres penible a supporter, cela me cree des sentiments tres negatifs,des idees noires,impression que je suis foutue, comment s'extraire de sentiments pareils.Dans ces cas là, mieux vaut se sauver, ne pas s'effondrer devant la personne;preferer etre seule que rester là à souffrir.Me sauver du regard de l'autre me permet aussi de me retouver et de pleurer.
Etre enfermee dans des jugements d'autrui(t'es ceci, t'es cela) me deprime carrement.Quand qqun pense un truc negatif de moi, cela me fait mal, non pas que je me crois parfaite, non j'ai peur que l'autre ne me voit plus que comme cela.pas de perspective evolutive me sidere.a quoi bon?

Nullitude

10 novembre 2009 à 23h49

Ma nullitude prend sa source avec mon pere.
Je me souviens que quand j'avais 8 ans j'avais dansé devant mes parents sur un vieux disque et leurs amis, danser c'est m'exprimer, danser je sais le faire, danser j'ai le droit.a cette epoque je sais encore le faire d'etre exposee aux autres.
Je grandis sans me construire du regard positif sur moi du pere, le mien est souvent absent, ou bien il dort s'il est là, ou bien je derouille.
Grandir admiree de son pere est essentiel pour une fille,mais mon pere ne me voit pas, il se mire dans moi, je suis le garçon qu'il aurait voulu etre, il me fait faire du judo dès mes 6 ans, il aurait tant aimé en faire lui, il ne comprend pas que moi je n'aime pas cela, moi je veux danser.La musique est ma therapie, devenir la musique soulage mes maux.Alors moi je suis mauvaise au judo, je deteste me battre, je trouve ça debile, je reste sur la defensive,je finis frequemment deuxieme en competition, des fois premiere quand je decide de faire plaisir a mon pere.Mon pere achete une camera et passe son temps libre à me filmer, il me voit trop pres, les films qu'il fait de moi me donnent la nausée, sur les cassettes je fais la conne, entre l'extreme distance de mon pere habituelle et les films, je ne supporte pas le decalage.Il filme mon visage tout pres, plus c'est pres plus je deconne, c'est trop pres.
Je ris nerveusement.
S'il filme la competition, je suis encore plus nulle, je le deçois en permanence, je ne veux pas etre son faire valoir, je sais que s'il me filme c'est lui qu'il voit, je prefere encore le decevoir que de me laisser utiliser.Alors je suis nulle, il le dit, je m'habitue.Au debut j'essaye de le satisfaire, mais son appetit est immense, la barre toujours plus haute, des que je m'approche pour l'atteindre il la remonte, je m'epuise à faire des efforts pour qu'il m'aime et soit fier, peine perdue, seule sa personne compte.Chaque fois qu'il m'accompagne à un truc je rate le truc.
Je pleure je le deçois, mais jamais il ne me console, je n'existe pas, seul lui existe, son plaisir à lui, mon pere est tres narcissique.
Il n'a pas de compassion, il se moque de la douleur des autres, il ricanne, il est laid.
Alors je comprends vite le systeme, je deviens frustrante pour lui, je suis dans l'opposition, tout ce qu'il s'accapare de moi je le sabote.
Je veux qu'il me trouve nulle pour me foutre la paix, je veux qu'il me lache, en etant decevante il me lache, j'apprends vite que mes projets je dois me les garder si je veux qu'il ne les salisse pas.si je veux les reussir.
Mon pere cherche à se mettre en valeur sur mon compte devant les gens, mais jamais il ne me complimente, ni ne m'encourage.Il devient tellement decevant que mon oedipe s'inverse, chez moi je veux epouser maman et tuer le pere.
Le pere est ridicule et denigré par la mere, systeme pervers.Le pere a sa loi qui n'a rien a voir avec la Loi du dehors.
Il est le tyran domestique.
PLus tard je persiste, l'ecole me plait j'y trouve ma place, et je transfere positivement sur certains profs assez maternels.
Je prends l'habitude d'etre tres bonne à l'oral, je ne suis pas timide, je fis des exposés, je rends service, je suis reconnue pour mes qualités oratoires, je sais captiver, ce qui à present me parait surrealiste.
Puis un jour je suis en 4em, c'est l'annee où je suis manipulee par cete fille, je suis au conseil de classe, on me propose un redoublement car je suis en difficultés.je le vis mal, je me sens punie, portant j'ai un an d'avance et c'est ce qu'on me reproche, manque de maturité.
Je pense que mon probleme a l'epoque est plutot de l'ordre d'etre autorise a reflechir par soimeme, à la maison mieux vaut eviter de contredire le pere, ma pensee devient intime, seule ma mere y a acces.
Je suis donc prise dans un interdit de penser, et aussi de parler à cause du secret de l'adultere, moins j'en dis mieux c'est, parler c'est risquer d'etre en danger.
Finalement je digere le redoudlement qui est efficace en effet, celui qui a proposé cela m'aime beaucoup c'est un super prof de français, il fait du theatre, de la musique, il est sociable à fond, il est lion, il se nomme Alain, il adore le philosophe Alain, il est fou de sexe,avec les copines on sait où il habite et quand on passe en bas de chez lui des fois on l'entend avec sa femme, il a un look de folie, on dirait Johnny, il a la peau constellee de crateres, mais il est assez beau, il rayonne.
Ce meme prof je le retrouve en seconde, toujours prof de français.Je choisis un exposé sur mme Bovary, mes copines comptent sur moi pour bosser, je me regale car ce livre je l'adore, je vois Emma Bovary comme ma mere.Je mets mon ame dans cet exposé qui d'apres mon prof Alain, est " plus que parfait".
Mais voilà Alain le prof m'arrete en plein milieu de mon exposé en disant" stop, nul, nul, nul"..
Je suis devant la classe de 35 eleves, je suis humiliée, mes copines sont vertes car elles m'ont fait confiance pour bosser leur partie, je voudrais disparaitre.

Je m'arrete donc petrifiee car je ne comprends pas ce qui est nul.Voilà qu'Alain me dit en aparté que mon exposé est digne d'un universitaire car j'y ai mis une partie philosophique sur la cristallisation, la passion, il me dit que j'en ai trop fait puisque je ne suis qu'en seconde et que je n'ai pas encore etudié la philo(c'est en terminale qu'on le fait).Il me dit que quand je srai en fac, je vais m'eclater car je suis tres douee, je suis dans la profondeur et la recherche de l'analyse, mais que on ne m'en demande pas tant en seconde.
Je suis herberlueed'un tel compliment par la negative, quelques eleves entendent aussi mais bon je me sens humiliee pour tous ceux qui resteront sur le "nul, nul, nul".
Mon prof m'adore mais en fait a une drole façon de le faire.je retrouve cela chez mon pere un peu, ce besoin de dire des vacheries pour faire reagir, de rabaisser pour faire rebondir.
Sa methode est violente et ne me convient pas du tout.
Pas grave, la meme annee je reussis a m'extraire du judo que mon pere recommece à s'approprier, il me veut inscrite dans un super club de competition où il n'ya que des mecs adultes, ceintures noires, je me prend des raclees en permanence, mais je progresse vite forcement.Mais un jour je me fais ramasser devant celui qu je convoite et ça me gene beaucoup, mon pere le vu et ricane
Le soir meme je lui dis que j'arrete tout, mon pere me traite de "salope" car le mois dernier il avait acheté un kimono neuf pour moi.... je suis fiere. j'attends que l'orage passe, et propose de faire de la batterie, la condition est acceptee si je fais encore un peu de judo.
Je prends des cours de batterie, et j'adore cela, mon prof joue dans un groupe de jazz, c'est le plus dur a la batterie, il m'apprend le plus dur mais lui sa methode est douce.
Je fais des miracles avec la douceur, idem en maths quand j'ai redoublé ma 4em, je suis passee de 4 de moyenne avec un prof qui me foutait des baffes, à 17 de moyenne avec une prof patiente.
Voilà moi etre brusquee ne me convient pas du tout.
Un jour je rentre du travail, mon pere m'a achetée une batterie sans me concerter, j'en voulais une vraie, celle là est electronique obligé car on est en appartement.C'est trop, apres il vet que je rentabilise la batterie, ce qui etait un plaisir devient une obligation de jouer, mon desir s'echappe.
On demenage, je continue a jouer mais surtout quand il n'est pas là car il me stresse.Un jour les memes amis viennent manger, ceux qui m'ont vu danser petite, je leur fais un solo de batterie, mais je me plante, mon pere dit devant eux, "ah elle est nulle".
Je deviens morte de honte, j'arrete la batterie net, je ne la toucherai plus.
Mon pere ime dire que je suis nulle, il a un probleme avec la nullité, quand j'etais petite et qu'il buvait beaucoup, il rentrait burré et pleurait, je l'entendais, il disait qu'il etait nul.
C'est vrai papa tu es nul, ce n'est pas de ta faute avec l'abruti de pere que tu as eu et qui t'a castré, mais voilà c'est moi que tu vois nulle, quand je suis nulle tu ne supportes pas, ça te renvoit à ta propre nullité, à ton manque, il faut que tu me casses pour te remonter;il vaut mieux que c soit moi la nulle que toi.
Tout ça tu ne le sais pas.Mon pere est coincé dans la toute puissance, il fuit l'impuissance qi l'habite.
Un jour en colo quand je sors avec mon sosie de Bono, je vais dans la salle a manger où est installee une superbe batterie, je rode, elle me fait envie, elle est belle, et surtout c'est une vraie, pas de pere a l'horizon.
Je commence une therapie musicale, quand il n'ya personne je joue pour moi, je fremis, je m'eclate mais il ne me faut pas de spectateur.
A cause de tous les cons qui m'ont cassée, le regard de l'autre est angoissant, il est associé a l'humiliation.
S'exposer devient dangereux.Parler en public et en reunion aussi plus tard.




Idem pour le kayak, des que je commence une activité mon pere veut s'imiscer et finit par me casser.
je suis en formation d'animatrice de colo a 16 ans, je choisis le kayak comme specialisation, je la reussis en eau vive.
Je rentre et m'achete un kayak, et dire que la simple presence de mon pere me fait echouer c'est fou.
le kayak que j'ai n'a pas le fond plat du tout car c'est un kayak de riviere agitee, donc forcement sur une eau plate je desale tout le temps, car il est biseauté.Un jour mon pere me voit en faire et evidemment je vous laisse deviner ce qu'il dira qand il me verra désaler...Mon reflexe pour le punir et l'empecher de jouir sur mon compte avec les vacheries qu'il me dit est d'arreter net l'activité que j'ai entreprise.
A partir du moment où il pose son desir sur mes choses a moi, il les salit, les detruit, je le punis, lui ote mes joujoux.Je me punis aussi mais c'est mieux que de subir, dorenavent c'est moi qui choisis quand ça s'arrete.
Drole de methode mais bon efficace la methode.
En dire le moins possible a mon pere pour l'empecher de jouir a mes depens.
Nos rencontres ulterieures deviendront de plus en plus edulcoreés, le silence devient protecteur contre ses humiliations.
Face à un fou pervers se taire ne donne aucun prise, si vous sortez de vos gnds vous etes foutu, il a gagné, il jouit de vous destabiliser.Il me faudra du temps pour cela, j'y reviendrai car je mets un temps fou pour me maitriser face à lui.Plus j'avance en age plus je deviens blindee et quand je commence ma therapie, apres je finis par couper les ponts avec lui, tellement ma violence est proche.J'ai tellement avancé que mes emotions sont toutes proches, y compris les pires, je ne maitrise plus rien, je sors de la maitrise, c'est bien mais du coup mon pere risque de se prendre ma violence en retour.A l'epoque je n'ai peur de rien, meme plus de lui.
En 2000/2001 je lui dis au revoir pour sa mechanceté, il dénie.
Il aura echapper à ce que je lui saute dessus, la derniere fois que je l'ai vu, j'ai failli lui retourner la table sur la tete.Si vous voyez le film "Passage à l'acte", vous comprendrez combien il est difficile de garder son calme devant un pervers.
Là où j'en suis a present, c'est que je ne le blame plus,mais j'avais juste besoin d'exprimer tout cela, et de le dire à tout le monde, c'est tres important pour moi d'exprimer les choses en public, lui faire son proces me soulage, rendre justice aussi.
Maintenant comme je l'ai dit, mon pere est comme il est à cause de son histoire, et il a ete trop cassé pour pouvoir me rencontrer vraiment, il est resté victime, et moi je veux en sortir.Il a fait comme il a pu et ne pouvait pas faire mieux en tout cas sans aide psychologique.
Je sais en tant que maman combien c'est dur parfois quand on ne se sent pas bien de faire attention a ses enfants, et moi j'ai conscience de mes difficultés.Mon pere lui n'en a pas concience, il se croit parfait et a tout interet a le croire s'il ne veux pas s'effondrer.Je parle beaucoup à ma fille, et tente un maximum de ne pas la culpabiliser, mais je ne suis pas parfaite et fais surement des erreurs, mais bon je tache de m'excuser si je m'en rends compte.Quand on fait du mal a qqun, c'est important de s'excuser authentiquement.J'aurais pu pardonner bcq de choses a mon pere s'il avait fait cette demarche d'etre desolé, mais voilà pour pardonner a qqun encore faut il qu'il vous demande pardon.



Ce que je mets en avant concernant mon pere est sa violence, son agressivité,mais pas seulement, il ya quelquechose que je n'ai jamais pu aborder avec lui, et qui concerne ses attitudes ambigues C'est d'ailleurs seulement aujourd'hui enfin que j'ose en parler sans douter).Je n'ai jamais pu lui en parler parceque mon pere dénie deja quelquechose qui est evident, sa violence.
Au moins j'ai la preuve consciente de sa violence en souvenirs(fessées, punitions,humiliations,vexations,etc..)
Pour le reste à savoir ses attitudes peu claires , elles restent suffisamment ambigues pour generer un malaise mais pas assez franches pour ne pas risquer de me prendre un déni suplementaire de sa part si je lui en parlais.Seulement peu importe ce qu'il en pense, moi je sais car moi j'ai senti son excitation, son sadisme, j'ai retenu ses mots,etc..
Il ya aussi tout mon ressenti, où le fait de l'avoir subi si durement, me fait l'effet d'avoir ete violée, je ne sais pas si c'est comprehensible, mais voilà j'ai le souvenir d'avoir du m'effacer totalement, du me taire, le supporter, me soumettre à sa dictature depuis toujours, pour que lui ne s'en prenne pas plus à moi.J'ai ressenti comme une victime de viol d'avoir du m'effacer pour vivre, je le sais pour avoir ecouté ces victimes dans mon travail de psy, vous sentez votre agresseur se faire beaucoup de bien en vous rabaissant, soumettant, tout ceci est une affaire de pouvoir.Il se defoulait, se calmait et une fois qu'il etait vidé me laissait là sur le carreau.en miettes.
mais revenons à son ambiguité, bon deja il ya ces reves où mon pere me viole, ou bien m'agresse sexuellement quand j'ai moins de 5 ans, là où on vivait aux religieuses, les lieux sont revenus en reves.Il ya cet ado pervers qui est a coté de lui dans mes reves, ado pervers avec lequel j'ai travaillé il ya qques annees, il ya toujours ma mere qui part a ce moment là dans ces reves.
La premiere fois que je mets un jean elastis , j'ai 12 ans, mon pere le dechire devant moi pretextant que les garçons je vais les attirer.
Je suis interdite de maquillage, je dois m'habiller comme une petite fille, me coiffer niaisement, je ne dois rien afficher de sexuel.
Un jour que mon pere est bourré et que je rentre de l'ecole, il me demande en voiture si j'ai deja embrassé un garçon, et me demande des precisions(avec la langue?)
il a l'air excité.
Puis a partir du moment où je lui echappe je suis une "salope", mes photos de mon ami lui deplaisent car je suis sexy dessus, j'ai 19 ans, robe noire moulante, bref.
Quand je le deçois je suis aussi une salope, j'arrete le judo, il m'en veux car il ne pourra plus se faire plaisir grace a moi(aller au club, en competition etc.., et puis il a investi un kimono pour rien)
Quand j'ai 5 ans, je suis sur mon balcon assise sur un seau renversé, je vois une petite fille sur le balcon d'en face qui se mets toute nue, c'est intense et violent et le fait de craindre l'arrivee de mon pere se melange a ce choc.J'ai un orgasme en la voyant, et je fais pipi en meme temps.Mon pere intervient et a entendu que j'avais pissé dans le seau, moi je crois qu'il vient a cause de l'orgasme.Mon pere me traite de salope, je rentre et suis punie.Ma precedente psy, voit dans mon excitation permanente sexuelle, la preuve que j'ai ete excitee precocement par qqun ou qchose que j'aurais vu ou subi, et le fait que je jouisse devant cette vision exhibitionniste, prouve que probablement j'ai ete exposee a une scene sexuelle precoce de ce type, elle dit que le fait de pisser represente l'ejaculation masculine que j'ai probablement vu.(identification a l'agresseur)
J'ai un probleme avec l'exhibition, je rencontre des exhibitionnistes toute ma vie, on dirait que se repete une scene a l'infini.Meme ma cousine enfant se complait à se mettre a poil.Mais ce qui me tracasse c'est mon etat d'excitation permanente a l'epoque, un peu comme si toujours prete a jouir., prete a demarrer
A l'adolescence mon pere est abusif, il ne tolere pas que j'ai un petit ami, il m'empeche de sortir, me fait des scenes, il ne supporte pas le mec avec qui je sors, il dit qu'il va me mettre au tapin plus tard(faire la pute, etre la pute de ce mec)
quand je suis en presence de garçons je dois faire la niaise car personne ne doit avoir de comportement dragueur a mon egard, sous peine de represailles.Un jour on mange chez des amis du judo, et ils ont trois fils, je suis amoureuse de l'un mais les deux autres veulent sortir avec moi;Soudain on est sur canal plus, et un film porno se pointe, mon pere fait un scandale car il ne faut pas que je vois cela sinon il s'en va, je me sens ridicule d'etre infantilisee de la sorte, j'ai 14 ans, et le mec a qui je plais est plus agé de 5 ans, ainsi que son frere.Finalement tout le monde obeit a mon pere, on eteind la tv.
A cet age je n'ai pas le droit de regarder les infos a 20h30 je dois etre au lit!
Il m'etouffe, plus je grandis plus ça empire, plus j'ai envie d'exploser;
Arrive la periode où mes parents divorcent, et j'ai 25 ans environ, mon pere a de droles d'attitudes, il cherche a me remettre mes bretelles de soutifs, il me pince les fesses en faisant un bruit de bete excitee(ça il le fait depuis longtemps mais c'est en therapie que je m'en rends compte!!), je refuse de monter devant lui tellement ça me gene, il me pince aussi les bras, son cri dit "hum tu m'excites, je te pincerais bien mais je me retiens"
Il me dit qu'il regarde des K7 pornos, il me dit qu'il baiserait bien Mon poster de Mylene Farmer sur ma porte de chambre.
Il fouille dans mes videos (pour voir quoi??)
Devant mon copain il cherche a me faire danser des valses contre lui, ce qui m'horripile, il veut montrer et le dit que je suis a lui, il me plaque contre son gros ventre, je le repousse en permanence.
Il ne loupe pas une occasion pour se montrer avec moi, il jubile si qqun lui demande si je suis sa femme.
Tout en me disant des choses tres vexantes( "c'est quoi ces boutonsqu'estce que tu fous...".(ça veut dire quoi je me dis )), ou bien tu as le meme bide que ta mere, il ne faut jamais le contredire, etre toujours d'accord avec lui.Le pire est que si j'ai une conversation avec lui et que je n'ai pas precisé ma position sur un sujet, il croit que je pense comme lui.
Cette façon qu'il a de me coloniser, je suis son double, me fait le rejetter, je suis moi, je suis moi, je ne cesse de me le repeter.Avec lui je lutte en permanence pour exister, je dois sans cesse m'echapper de son emprise, je finis par ne plus le voir tellement je n'ai pas envie de lui servir de bouche trou maintenant que ma mere est partie, c'est trop tard pour me donner de l''affection, j'ai un copain pour cela.

Il vient toujours pour lui, il n'ya que lui qui compte, il ne m'apporte rien, je dois le supporter, donc j'ai coupé les ponts, pour vivre.

Je me sens violee dans ma personnalité,colonisee, intrusionnee,seul son desir comptait, son avis, ses ordres, ses choix.Il m'a imposee ses desirs, sans possibilité pour moi d'y échapper sous peine d'etre violentee.Vivre avec une personne controlante est tres eprouvant, ne rien pouvoir faire infernal.J'avais envie de le tuer en permanence.A sa haine s'ajoutait ma haine en miroir.
J'ai manqué de liberté à partir de mon adolescence, et d'intimité aussi(ma chambre etait entre la cuisine et la salle a manger, traversee, inquisitée par mon pere qui ne supportait pas que je sois inactive, ou meme que je dorme le matin.Il fallait degager.Il fallait toujours justifier ce que j'etais en train de faire quitte a faire semblant de travailler, je me demande bien ce qu'il craignait??
mes 10 premieres annees bienque je passais mes journees a jouer dehors, furent les pires de ma vie, car il me terrifiait.
Mon pere est un impulsif tres violent, qui se jette d'un coup sur vous sans prevenir, il est fou, il devient blanc, ses yeux changent d'aspect, on dirait qu'il juit quand il me frappe, je me souviens bien de son regard haineux.
Je garde dans ma phobie des insectes, celle des animaux à pattes vives qui se deplacent d'un coup rapidement, sautent etc, et je pense que je vois mon pere dedans.Tout comme les insectes à carapace dure(punaises,hanetons, scarabees) me repugnent profondement, ils me font penser au blindage, a la carapace de mon pere.L'imaginaire est important
J'ai manqué de tranquillité, cela fait a present partie de mes besoins vitaux, je ne supporte plus qu'on m'interdise quoiquecesoit, ou m'impose quelquechose sans ressentirun violent besoin irrepressible de m'en degager.


Quand j'ai 16 ans, il me voit revenir avec mon copain(car je persiste a n'en faire qu'a ma tete)il dit a ma mere, "mais ils se tiennent par la main!!, regardes te fille on dirait l'Agnes avec ses gros seins", je precise qu'il parle de sa propre soeur a qui je ressemble.
Il me dit qu'il n'aime pas que je mette du rouge a levres rouge car on ne voit que ma bouche, pourquoi je me teins donc les cheveux en roux, je suis mieux en brune"Bref je fais tout pour echapper a son desir, et des que j'ai la possibilité de lui deplaire je le fais, car son desir sur moi est INSUPPORTABLE.
Je fume aussi devant lui, je fais tout le contraire de ce qu'il souhaite, pour lui echapper.
Je precise aussi que dpuis l'enfance, je n'ai jamais eu de calins de lui, ni de mots tendres, gentils, alors ces rapprochements sont pour moi DEPLACES.Mon pere a t il envie de me baiser??je pense que oui.
M'a til deja violee? je n'en ai pas de souvenirs, que des reves,mais ce qui est su c'est que psychiquement oui il m'a toujours violee.Je n'ai u lui echapper vraiment que quand je suis partie a 20 ans, car etre independante financierement me donnait tous les droits de me defendre enfin, de m'affirmer sans crainte puisque je ne dependais plus de son humeur.
Ce fut la liberation d'avoir 18 ans, et apres de partir, independante, et dire "merde".


Publié par misspoulpe le jeudi, juillet 17, 2008 - 23:37



Hier j'ai eu ma maman au telephone, et je lui ai demandé de me dire sans complaisance comment mon pere etait avec moi dans ma toute petite enfance, c'est a dire quand j'ai moins de 5 ans.
Je me suis fait confirmer ce que je savais deja inconsciemment, a savoir que bébé(je l'ai vu en photos aussi) mon pere me portait, me faisait des bisous des fois, que les bisous j'en ai eu jusqu'a vers la maternelle(4/5ans)mais pas trop de calins, mon pere n'etait pas calin, gateux avec moi, par contre ma mere m'a redit qu'avec elle il l'etait, et que c'etait elle qui n'en voulait pas, car elle ne l'aimait pas.Puis mon pere a mis de la distance apres, car l avait peur que "je lui mange la soupe sur la tete", comprenez par là qu'il se fasse dominer par sa fille, par ses sentiments.
Je demande à ma mere si il avait des raisons de craindre qu'a 5 ans deja je ne le domine, je veux dire est ce que j'etais infernalema mere me dit que non, c'etait lui qui avait un probleme, que enfant j'etais sage "comme une image", que mon pere n'aurait pas supporté que je sois agitée!!ma mere me dit" tu sais ton pere c'est un faible, il avait peur de se faire bouffer par ses sentiments, (par son besoin d'amour ,je rajoute..)
Voilà qui donc m'a laissee songeuse sur mon comportement avec les hommes, il me semble qu'il ya un lien a faire, mais je n'y arrive pas encore.Ce lien comprend les elements suivants:
Mes 4 premieres annees, j'ai un peu d'affection, puis coupure, distanciation de mon pere par peur d'etre dominé.(distanciation en plein au moment de l'oedipe!!!)
mes rapports avec les hommes sont dans quelquechose de ce genre, dominant/dominé... ceux qui me dominent sont distants
ceux que je domine sont presents
dans les deux types de situation je les aime, mais j'aimerais etre aimée sans dominer par quelqu'un de present, un peu dominee positivement quand meme.
La distanciation de mon pere a eu un effet catastrophique sur moi.
Je vis donc toute distance tres mal, je le vis comme du rejet, de l'abandon et j'ai de quoi en etre tres mal, je pense que j'ai du refouler cela enfant, car je ne me souviens de rien consciemment de cette coupure, par contre dans mes cauchemards, je ressens la brulure dans mon coeur de courir apres un homme indifferent à moi.Rien que de repenser au cauchemard les larmes m'en montent.
je n'ai jamais pu dire a mon pere le mal que son attitude m'a fait enfant, je pense egalement que cela contribue a ma haine envers lui, car je pense que je lui en veux toujours de m'avoir rejettée, je m'en suis sentie coupable aussi alors que je n'avais rien fait.
Je pense que c'est pour cela que je culpabilise toujours quand mon copain prend de la distance, cela me fait souffrir doublement, d'une part la distance, surajoutee a la culpabilité.
J'ai des tonnes de culpabilité en moi, de fautes imaginaires, bien que j'en ai evacué deja, il m'en reste bcq.
aujourdhui je me suis demandee si avant mes 4 ans, j'aimais mon pere, quand je vois ma fille avec son pere, je me dis que si j'ai aimé mon pere aussi, alors son rejet/distanciation(plus de tendresse du tout pour ne plus se laisser attendrir en plein oedipe) a du etre un cataclysme dans mon psychisme.
Comment j'ai donc fait mon oedipe? je pense qu'il s'est inversé, je suis retournee a mon premier objet d'amour ma mere, d'où ma fixation homosexuelle ado.cette reflexion me laisse attendrie pour la petite fille que j'etais et qui a du bcq souffrir a cause de son pere, qui par la suite l'a fait payer a tous les hommes, les a fait souffrir comme elle a souffert. pardon à tous ceux là, je n'en etais pas consciente comme aujourdhui.
J'etais agie par mes contentieux.
Je pense que cette prise de conscience là est benefique pour la suite, j'ai encore des choses a comprendre pour boucler la boucle, mais c'est bientot bouclé.
Aimer me faire peur, car je crains d'etre rejettee a un moment, c'est curieux aussi que mes histoires d'amour durent environ 4 ans, une seule a duré 7 ans, mais bon ça a failli casser avant.
J'ai toujours repeté le scenario en choisissant inconsciemment des hommes avec des problemes qui ne se voyaient pas tout de suite,puis quelquechose de catastrophique pour moi se passait quand apparaissaient les problemes de l'autre.Mes problemes a moi sont d'avoir choisi ces hommes maltraitants tout comme mon pere m'a maltraitee.a cause de cette fichue culpabilité qui vous conduit a vous punir dans vos relations.
Mon pere m'a laissee tombee mais ce n'est pas de ma faute, c'est lui qui etait malade, il me l'a reprouvé en 2000.
Je voudrais sortir de cela.




Il me reste encore a travailler certains aspects de mon caractere que je voudrais assouplir,parcequ'il me fait souffrir.Pourtant une partie de moi n'en a pas du tout envie, resiste.
Je me considere encore comme une "handicapée sociale", je sais que cela vient de mon vecu, où le monde est vecu comme une agression, parceque j'ai ete tout le temps agressée enfant jusqu'a mes 12 ans.L'enfant maltraitée(au sens violentee) que j'etais du fait de cette violence engrengee, n'a pas pu à cette periode s'affirmer, avoir confiance, prendre sa place.J'ai fait ce travail tardivement et avec beaucoup d'agressivité.
Je suis une personne assez agressive quand je me sens menacee, ou bien qu'on tente de m'imposer un truc, bref je demarre telle un chat sauvage ce qui me dessert et m'isole.
Je suis toujours dans ce trip où je refuse qu'on me fasse chier, alors je m'isole, je n'aime que les relations individuelles ou en tout petit comité, des que cela excede 4 personnes, je me sens mal.Je deteste parler de banalités, les rapports factices, les snobs, les gens qui se la petent, ceux qui essaient de se faire mousser, ceux qui sont hysteriques en groupe, ceux qui aiment se faire remarquer m'irritent.
Je prefere la discretion, etre en retrait, ce n'est plus par manque de confiance, c'est que je prefere ecouter les autres que de parler de moi.Je veux bien prendre la parole que si j'ai le sentiment que cela fera avancer la discussion, sinon me retrouver avec des gens pour enfin de compte que chacun au lieu d'etre dans le partage, se fait mousser a son niveau, m'ennuie.
Je sais de quoi ça vient; tous ces repas de famille de merde, faits de faux semblants que j'ai subi, me sortent par les yeux.
Je prefere voir moins de gens mais avoir des rapports authentiques, je deteste les gens manierés, qui se donnent une importance, ou s'ecoutent parler,alors comme je n'aime pas grand monde je vois peu de gens;pour l'instant j'ai une amie que j'ai gardé car sa sensibilité egale la mienne, sa profondeur de reflexion et d'analyse m'apporte bcq, et surtout nous ne parlons pas pour dire des banalités.
Ce coté conventionnel des rapports sociaux me gonfle,j'aime la france profonde, les gens cash, authentiques, directs.
J'aime etre abordee ainsi.
Biensouvent je m'ennuie avec les gens alors j'evite les regroupements.

Je prefere la compagnie de la nature, du calme, du silence, des animaux, et j'aime cela en moi.Je supporte les gens peu de temps, j'ai besoin de me retrouver, je n'aime pas m'eterniser dans une situation;je n'ai pas envie de partager tout avec tout le monde.j'aime mon mystere, mon silence, cela me procure une forme de jouissance d'etre dans la retenue.
On vient souvent à moi pour ma discretion et pour le fait que je suis "une tombe" en matiere de confidences.je suis une personne de confiance a mon travail et dans ma vie.



Je suis devenue reservée et j'aime cela, j'ai juste envie de m'exprimer discretement, je peinds, je dessine, j'ecris, je danse, je vis en musique chaque jour, je chante aussi.

J'ai des reves secrets d'artiste et de musicienne.
Je ressens que l'on m'a coupée les ailes en plein vol, j'ai perdu confiance en moi par le passé,a cause de tous ces cons qui m'enviaient et voulaient m'ecraser.
Je me suis mise en retrait, j'ai des reves aussi d'ecrivaine et de vivre de cela. Il m'aura fallu du temps pour me l'autoriser mentalement.
Je preferais briller dans l'ombre, mon travail me plait pour cela, je ne suis pas sur le devant de la scene.Pourtant une part de moi a une nostalgie du temps où elle s'exposait.
Je ne sais pas si j'en serais capable, seule je chante et c'est mon bonheur secret, chanter me mene a mes emotions, par exemple quand je chante sur certains titres de Mylene Farmer, il m'arrive d'avoir du chagrin, je ressens que quelquechose est perdu pour toujours, je me retrouve en elle en sa sensibilité, je la trouve belle.

Quand j'ecris ma poesie, je m'imagine la chanter, peut etre prendrais je des cours un jour?
En tout cas j'ai une guitare depuis un an, et seulement a present j'essaye d'apprendre.Avec mon vecu, j'ai l'impression que je n'ai pas le droit de tenter quelquechose d'artistique, c'est comme si on m'avait confisquée quelquechose, mon expression, la parole.
Souvent je me sens coupable d'essayer,on dirait que mon pere est là et me juge, on dirait qu'il se fout de moi, on dirait que ça lui appartient et que je n'ai pas le droit de reussir, la musique c'est son domaine.
Hier mon amoureux m'a montré trois accords, il ne peux pas savoir a quel point ce fut important qu'il me partage quelquechose de son savoir;avec mon pere l'acces à son savoir est interdit,avec mon pere je n'ai pas le droit de risquer de le depasser, il faut que je sois nulle, dans son "tu es nulle" il ya une injonction, "sois nulle".
Ce que je ressens en apprenant a jouer de la guitare est super excitant et demesurement effrayant, je m'autorise a faire quelquechose qui me semble interdit, je ne sais pas pourquoi ça me semble interdit, mon pere n'a rien dit de tel, mais ses reactions ont parlé pour lui.
Mon pere se trouve parfait, mon pere me voulait parfaite, et j'ai tout fait pour l'etre a ses yeux.
J'ai fait des reves vertigineux, où je suis au bord de precipices, je suis perchee tout la haut vers quelquechose d'inaccesible, son amour.Mais je tombe.

C'est tellement frustrant, tellement douloureux d'attendre quelquechose qui ne vient pas, quelquechose que l'on vous fait convoiter, qu'apres vous refusez de desirer, afin de ne pas souffrir.




A present je suis prete pour parler de ce que j'ai vecu dans mes relations avec les hommes, repetition de la maltraitance paternelle,choix malheureux, mauvais choix,mauvaises perceptions, bref je me suis plantee sur toute la ligne, chaque experience fut differente, m'a enseignée quelquechose,mais m'a surtout fait souffrir. Je choisis toujours des hommes qui ont une forte personnalité,a chaque fois je suis seduite par leur temperamment, ce qui contribue à m'aveugler.A chaque fois ,la personne cherche à m'imposer ses pensees, ses choix et tente de me dicter mes moindres faits et gestes, mais tout cela est progressif. Le fait evidemment que je ne me laisse pas faire et que je me defende cree le lit des conflits.Commençons par le commencement, j'ai 15 ans quand je rencontre mon premier copain serieux, je le frequenterai jusqu'a mes 21 ans.Pourtant ça avait si bien commencé, environ 3ans et demi sans un nuage, F. ne s'etait montré ni possessif, ni jaloux, ni dictateur.Puis il me demande de quitter ma chambre, parceque je vis chez lui en permanence depuis mes 19 ans ,en fait il vit chez ses parents. Je quitte ma chambre mais je dechante vite, F. me pourrit la vie car il croit que je suis coincee. Il ne veut plus que je vois ma copine, ni que je lui ecrive, car il craint qu'elle n'ait une mauvaise influence sur moi, ce qui est faux, mon amie fume des joints et bois de l'alcool, mais moi je suis super sobre. Il dit qu'elle va me mettre des mauvaises idees dans la tete. Il refuse que je me maquille, ou que je mette des jupes, il me fait des scenes injustifiees,il lit mon courrier, dechire mes lettres ce qui m'est insupportable, je lui mets c'est vrai une giffle, moi, qui refuse la violence,pourtant c'est lui qui l'a instauree entre nous par son controle permanent,il me fait des scenes parceque je travaille,ma vie ressemble au film "l'enfer",je fais des tas d'efforts pour le satisfaire, ne pas le provoquer car je l'aime. Je mets des salopettes trois fois ma taille, à mon travail un jour on me voit en maillot de bain, et on me dit que je suis super bien foutue pourquoi donc je m'habille comme cela?? Cette remarque me blesse, car je sais la reponse. Je m'habille comme cela,car mon copain me fait chier sinon. Je refuse d'etre soumise et me rends compte que j'en prends le chemin, on finit par se prendre la tete tout le temps, je n'ai plus envie de lui ce qui renforce sa paranoia, de plus j'ai un ami qui me comprend et il ne supporte pas cela. Je refuse de faire tout en cachette, mais ça devient intenable.Des que je ne suis pas de son avis, il me fait des scenes terribles, puis me fait la gueule des jours entiers. Je vis dans le stress permanent d'etre moi meme,mais je n'ai pas le droit d'etre moi, ni d'avoir mes emotions et pensees a moi(si j'ai peur ça l'ennerve, si j'ai mal ça l'ennerve...) Je passe une annee à ce rythme, coincee car j'ai rendu la chambre, et parceque je ne sais pas où aller, en tout cas pas chez mes parents, et puis je suis en cdd dans une maison d'enfant, je peux juste me payer une chambre en FJT, basta. Je garde mes soucis, mais je finis par en parler à ma mere et à mon ami, et ma copine .Ils desapprouvent son attitude.Mais le temps passe et les scenes deviennent quotidienne, si je suis en retard, si on me telephone, il devient inquisiteur.Chaque fois qu'on se dispute on en vient aux mains, car je lui rends les baffes qu'il me fout. Il me fout des baffes pour tout et rien. Un jour on va au bureau de tabac, je l'attends dans la voiture, il arrive furieux car il a vu soit disant un mec passer mater dans la voiture.Arrivés chez lui, il m'entraine dans l'escalier de sa maison entre la cuisine et la chambre et me force a avoir une relation sexuelle ici, puis apres il me jette et me traite de pute. Il m'entraine dans sa chambre et m'enferme a clef, il me coince dans l'angle du mur et met ses mains autour de mon cou et serre fort,je suffoque, j'essaye de me defendre mais il est fou. J'hurle mais personne n'est là pour me sauver, je finis par me jetter sur lui et attappe la clef dans sa poche, je m'echappe terrifiee. je telephone a ma mere, et elle me dit d'aller chez son amant, ma mere vit a l'epoque toujours avec mon pere. Je fais une lette à son amant, lui demandant de l'aide. Il accepte provisoirement mon installation, je demenage le jour meme toutes mes affaires. Je reste longtemps choquée, heureusement j'en parle à ma psy depuis un moment deja de sa violence.J'apprends des elements independamment que ce mec a ete adopté, que sa mere de naissance etait une prostituee. Je pense que ce qui s'est passé dans la voiture( sur le trottoir) et la scene sexuelle concluée par le mot pute, ne sont pas anodins, et qu'il me faisait payer son abandon.(haine contre la pute-mere). J'ai donc vecu un mois chez l'amant de ma mere, puis je suis partie vivre chez mon ami, car l'amant de ma mere n'a pas eu une attitude tres claire un matin, voulant que je vienne dans son lit, en l'absence de ma mere, parfois il picolait avec les medocs, pas bon pour les idees. Je suis partie deçue,et en trombe encore. Impossible de faire confiance à quelqu'un, encore moins un homme. Mon ami m'heberge, et moi apres je cottoie J. durant 3 ans et demi. Avec lui je connais un autre type de maltraitance, il me laisse toutes les nuits pour aller jouer au tarot avec ses potes. Le sentiment d'abandon se pointe, malgre ma tristesse et que je lui dise, il me laisse partir. Je revois ce mec 15 ans plus tard, il me dit qu'a l'epoque il agissait comme cela avec moi, pour"ne pas faire comme son pere faisait avec sa mere), il me dit que son pere etait un toutou soumis, alors il voulait faire comme il voulait, il m'avoue meme qu'il faisait expres de partir, meme quand il n'en avait pas envie, pour ne pas que ce soit dit d'aimer etre là avec moi.
Je rencontre C. et il a le coup de foudre pour moi, et moi aussi. Il vient vivre chez moi sans me concerter(debarque et s'introduit sans clef)je suis etonnee mais il me manipule deja. Il me dit combien c'est romantique son geste.j'avale la couleuvre. Mon ami est speed mais adorable, sauf qu'il ne faut pas qu'il manque de cheat, il en fume 10 a 15 par jour, herbe et compagnie. Quand il a fumé il est calme. Quand il est a jeun, il est fou. Au bout de 6 mois de vie commune, mon ami pete les plombs un soir a cause de l'attitude perverse de son pere, son pere lui tel souvent pour lui dire qu'il va se suicider, ou alors il fait expres de l'inquieter. ça rend fou mon ami, d'attendre un appel de son pere, son pere est sadique et le fait languir. Nous avons un chat minet noir aux yeux verts.C'est C. qui me l'offre pourtant. Un soir je rentre du travail, je bosse au quick pendant mes etudes de psycho, il est 01h30 du mat. Mon appartement est devasté, le chat est terrifié, tellement terrifié qu'il s'est chié dessus, il pleure. Je m'occupe du chat, le lave et le seche, le reconforte. Je demande des comptes à C., il me dit qu'il a peté les plombs et que le chat a eu peur. Je suis terrifiee de ce que j'imagine qu'il a du se passer, car C. ne veut rien me dire, il pretend qu'il n'a pas tapé le chat. Les choses rentrent dans l'ordre car C. a toujours une bonne excuse pour que je lui excuse ses reactions. je me mefie de lui, mais on passe de bons moments, et avec le chat plus de probleme pendant un long moment.Nous demenageons,l'appartement comporte une mezanine. Ce logement cause par sa promiscuité toutes sortes de reactions violentes à C. Il se met a hair notre chat, car notre chat pisse sur ses affaires, on est obligé de le castrer.Puis il se met a ne pas supporter que le chat vienne sur le lit, puisqu'il n'ya pas de portes. Je m'interpose toujours mais il faut toujours l'ecouter et le comprendre.J'ignore encore ce qui se passe avec ce chat, ni les raisons profondes de sa haine. Je remarque que le chat a peur de C. mais il ne se passe rien devant moi. je me mets a imaginer mes absences, et j'angoisse quand je suis en cours. Je me rends compte que C. me ment souvent, il est mythomane, voleur, delinquant, dealer, un jour il me vole ma carte bancaire mais nie tout en bloc. Il finit par avouer trois jours apres qu'il avait besoin de sous.Mais voilà je m'oublie souvent dans cette relation, il faut ecouter C. et moi je dois me mettre entre parentheses, sinon il devient fou. IL faut toujours le calmer, au bout de 4 ans deja j'en ai marre,il m'epuise, me pompe mon energie. Je suis en dess de psycho a l'epoque, et je dois gerer son frere(on l'heberge, le nourrit), c'est difficile car c'est l'annee de mon diplome final, j'ai un stage de 800h a faire en plus de mes 25h de cours et de mes 20h de quick. Je dois tout gerer à la maison, je dois ecrire un memoire et un rapport de stage, et je dois gerer les crises de C. Je reussis malgre tout mon examen avec la force des desesperés pour s'en sortir. Nous trouvons une famille d'accueil pour son frere, car moi je gagne 2500 francs par mois, et C. n'assume pas trop question sous. IL pense surtout à lui, cheat, cheat, cheat. Un jour il en a apresle chat, il prend la bombe deo des WC et asperge le chat avec,je lui saute dessus pour le stopper il me pousse du haut de ses 1m85, et emmene le chat a bout de bras par le cou. Je me jette sur lui et je jette C. dehors.Un jour on demenage et j'apperçois sous mon bureau, là où precisemment le chat se cache, des coups dans le mur, je l'interroge et il finit par me dire qu'il prend le manche du balais et le tape contre le mur juste pour faire taire le chat quand il feule. Je me dis que ce mec est fou, il me terrifie, je me demande comment me sortir de cette merde,s'il supportera que je le quitte, je suis encore ligotee. C'est la premiere annee que j'exerce a l'epoque, je viens d'etre diplomee, et je lui dis que je vais prendre un logement sur le lieu de mon exercice parceque je prends le train. Sans oublier qu'avant de demenager, le chat est tombé du 4em etage en mon absence. Je rentre chez moi et C. me dit, géné qu'il ya un probleme, qu'il a emmené le chat au veto, qu'il est tombé du toit, alors que ce chat ne sort jamais,que faisait il sur le toit??? C. me dit que le chat a eu peur de l'aspirateur et qu'il serait monté sur la mezzanine. Plus C. me parle moins je le crois.C'est insupportable de ne pas pouvoir le croire, mais n'ayant pas de preuve a chaque fois, je finis par douter. Donc progressivement bien que C. a tenu a me suivre, je finis par me separer de lui un an apres. Il part mais persiste à m'embeter. Il fait comme son pere, me telephone pour me dire qu'il a voulu se suicider avec sa voiture, il veut me l'amener pour "me montrer", je refuse, et lui dit de telephoner aux pompiers pas a moi. Il rode longtemps vers chez moi, puis un jour il me dit qu'il est en hopital psychiatrique. Il a fait un mauvais trip avec la coke et me raconte ce qui se passe avec le chat. Il dit qu'il voit un psy pour s'en sortir. Le chat est brun aux yeux verts, comme sa mere me dit il, je connais sa mere, je la trouve adipeuse et pire mes soupçons se confirment, il me dit que sa mere l'a violé quand il avait 10 ans, quand son pere etait a l'hopital. Il dit que tout lui est revenu(il l'avait refoulé) quand il a eu un mauvais trip de coke. Ce mec a un pere violent, qui a eu ses enfants retirés et placés pour abus sexuels, ou maltraitance, milieu tres precaire. Seul C. n'a pas ete placé, puis son petit frere est né apres, il a cru etre lui meme le pere de son frere car sa mere est tombé enceinte apres l'avoir violé. Au regard de tout cela je comprends mieux, mais j'ai tellement souffert de son histoire,j'ai choisi de proteger le chat par amour pour C. et pour le chat. Quitter C. etait la seule solution, pour qu'il se prenne en main, car il me prenait pour sa psy, sa mere aussi. Je l'ai revu pendant un an amicalement, et j'ai connu le pere de ma fille, pendant quelques années.Nous sommes séparés depuis les 1 an de notre fille, pour des raisons non liées à la violence physique, . Je suis restee un an sans relation apres, et j'ai rencontré qques mecs sans suite. Je me suis amourachée d'un a tord(il n'etait pas serieux), puis j'ai rencontré mon ex. Lui a eu le coup de foudre pour moi, mais ce ne fut pas reciproque, de plus j'avais encore en tete celui pour qui j'avais le beguin a tord. F. a tout fait pour que je tombe amoureuse de lui, il se rendait parfait. Il etait present, doux, je n'aurais pas pu imaginer le suite. Rapidement je finis par tomber sous son charme, je ressens meme des sentiments, il vient souvent habiter avec moi meme s'il ne vit pas avec moi, mais voilà des qu'il sait que je l'aime il se met à changer de comportement. Il se met a m'interdire d'aller a la plage, de voir mon amie en dehors de mon travail, tout doit passer par lui.Quand je m'y oppose il se tire en m'insultant de pute, de merde, quand ce n'est pas lui meme qu'il traite. Il est explosif et ses reactions me surprennent toujours brusquement, on ne s'y attend pas. Je le mets dehors pendant une semaine, et je romps; entrevoyant la suite de la vie qu'il me reserve. Malgre ma determination, il me telephone sans cesse, me demande une deuxieme chance, me supplie, s'excuse, promet de ne plus recommencer ses conneries, ses scenes, dit qu'il doit apprendre a me faire confiance.

Rebellion

10 novembre 2009 à 23h50

Pour le mettre à l'amende, je lui dis que je l'ai trompé avec un mec que je connaissais avant lui, en fait j'ai connu F. sur un site de rencontre, c'est donc facile de lui faire croire cela. Je me dis comme ça il va se calmer. je lui dis que je ne tolererai plus aucune insultes ou interdictions. Je lui dis que je me desengage de tout avec lui jusqu'a nouvel ordre,que je suis de nouveau inscrite sur le site de rencontres bienque je ne rencontre personne, c'est juste pour le mater, lui faire comprendre qu'il n'est pas le seul sur la planete et que rien ne m'oblige a supporter ses insultes.Evidemment il l'a en travers de la gorge, mais il n'a pas le choix je suis remontee contre lui. Il se tient a carreaux environ 4 mois, mais ça recommence, il part, et revient sans cesse, pour des pretextes injustifiés. Le voisin m'a remis ma portiere droite apres un delit sur mon vehicule,et j'ai eu le malheur de le laisser m'aider alors que j'aurais du lui demander a lui.Mon ex est tres macho par cet aspect là, il veut tout gerer. Il casse tout ce qu'il attrappe, balance des objets, parceque je refuse de me soumettre a sa dictature. Je suis venue habiter dans le sud de la France c'est aussi pour aller a la mer, je ne veux pas qu'on m'interdise d'y aller, je veux qu'il me fasse confiance. Puis il se met a vouloir remettre en cause ma garde, il veut remplacer le pere de ma fille;il s'occupe d'elle beaucoup, est tres gentil avec elle. Avec moi ce n'est pas la meme chanson,il ne veux pas que j'ai de contacts avec le pere de ma fille, il ne se controle pas, crie tout fort quand il telephone, il veut que je descende ma fille en bas pour la visite du pere alors que je suis chez moi. Il ne veut pas que le pere de ma fille mette les pieds chez moi, ni qu'il la visite chez moi. Tout sms devient suspect, je me prends une baffe car j'ai le malheur d'avoir envoyé un sms de bonne annee a remy le pere de ma fille. Il fouille mon portable, mon pc, efface mes messages,mes contacts. Je reagis a chaque fois, je mets des mots de passe pour le contrer, le fait qu'il ne reussisse pas a me controler le rend fou. Il pense que je lui cache des choses alors que je suis super fidele, par contre je ne supporte pas ses intrusions et lui dit. J'espere chaque jour qu'il finira par me faire confiance, qu'il va ceder et cesser de me faire chier, mais non rien n'y fait, si je fais preuve d'independance, ça le blesse. Il me telephone 80 fois par heure, et surtout quand je n'ai pas ma fille, il me reproche ma pseudo tromperie du debut, il a toujours des pretextes pour me surveiller. Ma methode se retourne contre moi, voilà qu'il me persecute avec ma pseudo tromperie. Il me gonfle tellement que pour justifier ses accusations, pour l'emmerder et lui montrer qu'il ne reussira pas a me soumettre, je finis par causer avec mes amis du site, eh oui c'est possible de causer sans avoir de sexe! mais lui ça le depasse. Il veut m'emmener partout et peut importe si ma fille voit son pere ou non, au contraire il voudrait l'eliminer, changer la garde, enlever les vendredis et samedis, car ça le fait chier. Mais malgre sa violence, il casse des placards pour m'intimider, un radiateur, je ne cede pas. Par contre je souffre beaucoup et je grossis de stress, en deux ans j'ai pris 15kg. J'ai des montees d'adrenaline quand il s'ennerve, mon coeur s'emballe de frayeur. Je ferai des cauchemards longtemps apres son depart. J'ai fini par le fiche dehors, n'en pouvant plus de me faire traiter de merde, de pute ,de salope,je ne pouvais plus saluer mes voisins sans avoir des remarques. Il a cherché plusieurs fois a mettre en scene des choses devant mes parents dans le but de me discrediter. Une fois il est parti parceque j'ai voulu acheter une pompe pour oxygener l'eau des poissons(c'est bien symbolique) il a piqué une crise, ces poissons qu'il avait offert a ma fille la veille, il les a emmené le lendemain sans penser a elle. Une autre fois il a piqué une crise devant ma fille pour une histoire de "vis", on dit une vis pour le bricolage et un vice pour avoir du vice,et lui pretendait l'inverse. Il ne supportait pas d'etre renvoyé a ses lacunes, il complexait de lui mais ne le savait pas, se croyait parfait, il etait eboueur mais se prenait pour Dieu.Donc je ne disais plus rien pour ne pas l'irriter, mais mon silence l'angoissait alors il m'agressait. Apres de multiples crises-reconciliations, il me poussait violemment, pour que je tombe, m'a craché dessus deux fois, pris quatre baffes,a failli m'assommer contre la baignoire en me lançant par terre, j'en ai eu marre malgre une entente sexuelle et affective parfaite, il etait insupportable. Un soir j'ai ete invitee au repas de depart de mon directeur où je travaille, cet homme est tres important pour moi, il m'a donné du travail quand j'ai quitté le pere de ma fille, avec lui j'ai beaucoup appris sur mon travail. Je tenais comme je le disais, a etre parmi les gens de mon travail pour la fete. Mon ex m'a dit que si j'y allais, je serais celibataire, j'ai dit ok j'y vais de toute façon et sans toi.j'avais trop honte de ses crises, trop peur qu'il ne m'insulte a mon travail devant tout le monde, il etait ingerable, ne se controlait pas du tout. Je ne voulais pas l'emmener et c'etait de sa faute. Je l'ai mis dehors quand meme car pares que j'y sois allé il a regretté avoir exageré, mais c'etait trop tard. IL m'a trop fait chier. Je n'ai rien a me reprocher. je n'ai fait que me proteger. Je suis allee voir une association pour femmes victimes de violences conjugales.D'apres elle il a 4 criteres sur 5 de niveau de violence. J'ai ete suivi toutes les semaines pour sortir de son emprise car il essayait de me recuperer.J'ai coupé les ponts car il ne reconnait pas sa violence.J'ai mis du temps pour le sortir de mon coeur, quand je doutais je me forçais a repenser aux insultes, aux horreurs qu'il m'a dite.J'ai laissé expres le radiateur fracassé qu'il a reparé , car il ne voulait pas que ma mere y voit, cela dit ma mere est venu la semaine où je l'ai quitté, pour m'aider a tenir, car j'etais mal, et j'avais peur de lui.J'avais raison il est revenu un soir pour sauver les meubles, il m'a sequestree chez moi, puis ayant reussi a partir pour telephoner la bonne nuit a ma fille; il resta trois heures a m'empecher de rentrer chez moi un soir. Il a fini par partir.Cet homme est capable de se casser des choses sur la tete(siege, disque de musculation...). Depuis toutes ces relations, l'homme me fait peur lorsqu'il s'enneve, j'ai peur de m'engager de nouveau car souvent le changement s'est produit une fois que j'ai habité avec eux, et qu'ils ont cru avoir un pouvoir sur moi, pour obtenir que je me range à leurs exigeances. Alors je ne supporte plus qu'on m'emmerde pour modifier la garde de ma fille de 4 ans et demi, je ne supporte plus qu'on s'ennerve et me dise des gros mots ni degages, encore moins qu'on me lance des choses dessus , ni qu'on me blesse physiquement. Avec l'association SOS FEMMES, j'ai appris à me choisir, a prendre mon temps,je suis mefiante et j'ai raison de me proteger, y compris ma fille. Ma garde est basee sur les besoins de ma fille, et non pour mon mec et ses besoins.ça me condamne à etre seule car aucun mec ne me comprends, je me fais traiter d'egoiste, pourtant je suis convaincue du bienfondé de ma position. Je pense qu'un homme qui m'aime vraiment et qui respecte l'autre, et donc ma fille doit en tenir compte;c'est vrai que je ne peux pas sortir tous les we, mais moi je n'aime pas sortir trop, pourquoi devrais je la faire garder alors que je ne la vois deja pas bcq??pourquoi devrais je la priver de voir son pere un jour, ok pour l'exceptionnel mais pas tous les we, ma fille reclame son pere, et j'aime ma fille.Celui que j'epouserai trouvera cela normal.

bilan

10 novembre 2009 à 23h51

Je reprends ma therapie par la prose car depuis cette derniere relation, j'ai vecu plein de choses.
Je passe quelques mois celibataire, tout en continuant de consulter cette psy de l'association SOS Femmes, et je m'apperçois avec elle, qu' en fait j'ai toujours aimé des personnes maltraitantes, de differentes manieres, il ya eu les jaloux/possessifs ,il ya eu les violents physiquement sur euxmeme ou sur les objets, et il ya eu ceux violents sur moi(le premier c'est l'israelien mon premier copain de 15 a 21 ans, on se fichaient des baffes) et le dernier F. qui etait un manipulateur controlant dont je viens de vous parler sur le fil 8.
Enfin il ya eu ceux qui sont d'un autre type de maltraitance, abandonniques, distants, ou violents psychologiquement.

Apres ma relation avec F. durant deux ans,il ya eu une personne qui de part son fonctionnement me faisait souffrir affectivement.
Je ne me sentais pas aimee de lui comme j'etais, il pretendait vouloir m'ameliorer! Il remettait toujours en question mes gouts, mes choix, ma personnalité, cette relation m'aura tellement meurtrie que j'ai ecris de la poesie pour tenter de supporter ce que son attitude reveillait de mon histoire.
Cette relation m'a epuisee, a trop vouloir me changer, me critiquer,ses remarques permanentes ont fini par m'irriter.Ce mec lui me renvoyait trop au comportement de mon pere, à sa connerie, aux humiliations, aux comparaisons, aux denigrements, mais lui le niait.Pour lui, je ne supportais pas la critique!Pour lui j'etais succeptible.
Il aurait fallu etre masochiste pour continuer.La plupart de mes poemes lui sont destinés, vous en apprendrez plus en les lisant sur cette relation, sur la fin j'ai fait une monumentale crise d'exzema au niveau de mon sexe, car je le rejettais en miroir à son propre rejet.
Je ne le supportais plus du tout.Son agressivité deguisee dans son cynisme, a provoqué en moi un desir de rupture violent.Ce que je finis par faire.Je devais me controler pour ne pas l'envoyer chier à ses moindres remarques debiles.Ce mec etait trop dependant de l'image qu'il renvoit aux autres, et biensur il ne fallait pas que je lui fasse honte avec ma stupide personne(la nouille), encore un narcissique.
Je me demandais pourquoi donc il etait avec moi? surement pour se sentir normal et superieur, se rassurer, surement aussi que physiquement je lui plaisais. voir niveau sexe?

En tout cas je me suis apperçue qu'il ne me convenait pas, j'ai perdu moins de temps qu'avec mes precedentes relations, j'ai rompu au bout d'un an, ne m'imaginant pas avec un mec qui me rabaisse. Pourtant ça avait bien commencé, lui au moins me laissait libre, mais il n'avait jamais besoin de moi, je ne lui manquais pas, il n'etait pas romantique, ni tendre dans les mots, il trouvait ça debile;j'ai donc esperé des projets avec lui au debut, puis j'ai reflechi, car je souffrais dans cette relation, et je me suis ravisee devant tant de critiques.
je voulais un mec tendre, romantique, doux, pas agressif, ayant envie de stabilité, d'engagement, etant fusionnel mais aussi permissif, confiant, un mec super amoureux de moi, de ce que je suis, qui ne cherche pas a me changer, un mec a qui je ne sers pas.
Un mec qui ne fantasme pas sur des plans cul à 3, avec d'autres meufs, un qui ne me dit pas que c'est parceque je manque de confiance en lui que je ne mets pas une autre fille dans notre lit.(un mec qui ne soit pas un salaud quoi)
Il me faut un mec aimant et respectueux.et un mec avec qui au lit c'est le top, comme ce fut le cas avec F. dommage qu'il etait violent, car c'etait parfait.(affectif et sexuel, mais trop possessif cet italien)
Je sais que j'avais raison, et ma relation actuelle avec celui qui est l'homme de ma vie, me le prouve.
Depuis quelques temps j'ai rencontré D. et je l'adore.Pourtant je n'y croyais plus, mais voilà apres avoir erré un peu, avec des mecs decevants, ça valait le coup d'attendre.
j'ai 39 ans et je suis enceinte, je suis avec un homme qui m'adore, qui me respecte, avec qui nous partageons beaucoup de gouts en commun(il aime les animaux N-A-C comme les reptiles, les lezards, les iguanes, les phasmes, les grillons et papillons etc..)il adore la nature, il a deux enfants ado, il est stable, il est fait pour moi, avec lui tout devient simple, et surtout il m'aime au naturel et moi je l'adore tel qu'il est;
Ce bébé est desiré, conçu le jour de son anniversaire presque, il est comme un cadeau du ciel, je suis heureuse, je vais pouvoir construire mon reve de vie de famille..... je reviens plus tard

a present...

10 novembre 2009 à 23h52

Aujourd'hui les choses ont changé

Je viens de faire une fausse couche, trop de parametres ont empeché cette grossesse, mais ce n'est pas la fin du monde, j'aurais du attendre un peu plus avant de l'annoncer, mais c'est comme ça.A present je me ressource.Je pense que je suis plus solide que je le crois, traverser cette epreuve me fait grandir encore, il me reste deux examens sanguins a faire et une echo, pour verifier qu'il n'ya plus de "matiere".
J'ai 39 ans, si la vie me le permet, je referai un bebe, car ce mois de grossesse fut formidable, sauf les trois derniers jours.Il faut savoir avancer, ma maman est venue durant cette semaine m'assister, cela m'a aidee, sachant qu'en plus au niveau finances, je ne peux pas etre plus endettee, mais ça ne fait rien, je suis incroyablement heureuse.Je n'ai peur de rien dans ces difficultes là, j'ai acquis une confiance en moi inebranlable.
La meilleure chose qui me soit arriver, est de savoir faire des choix bons pour moi, ne pas craindre la solitude, aide a faire de bons choix....

Aujourd'hui j'ai le moral en berne, mes idees noires m'ont reprises et poussée à chercher sur le net un site pour echanger sur le suicide,j'ai trouvé une page et un numero pour etre ecoutee, mais je n'arrive pas a franchir le pas, j'ai lu cet article, et je me suis dit qu'ecrire allait surement m'aider et me permettre de repousser un eventuel acte.
Pourtant je relis ce que j'ai ecris precedemment, et dans les deux cas pourtant je suis authentique,mais depuis un mois s'est ecoulé, et je me sens desesperement seule, c'est simple depuis ce matin je pleure et je souffre moralement, mon sentiment de nullité me fait souffrir, mon sentiment de solitude aussi.
Je suis en sursis, financierement, surendettee et affectivement dans une situation qui me fait souffrir, je ne vois pas comment en sortir et pourtant ce n'est pas faute d'avoir tout envisagé.
Il faut qu'il se passe quelquechose, là c'est urgent ,un truc pour me sortir de ma merde, un miracle, j'en ai besoin, je n'ai plus d'energie, trop de choses se conjuguent en meme temps et tout tourne autour du theme de la "perte".
Je ne sais pas si je deprime de ma fausse couche, mais je me sens en souffrance dedans, comme une plaie, j'ai de nouveau des attaques de panique

Choix

10 novembre 2009 à 23h53

Aujourd'hui les choses s'eclaircissent, ces derniers jours m'ont permise encore de voir plus clair sur ma relation actuelle.
Comme je le disais il ya trois semaines j'ai fait une fausse couche, et suite à cela mon copain est venu avec ses enfants 15 jours en vacances chez moi. Je n'ai pas retrouvé notre entente du debut, si belle, je l'ai trouvé changé lui,cette relation qui dure depuis trois mois est une relation speciale puisqu'il vit à 900 km de chez moi, et que l'on s'est vu en reel seulement 4 fois, de 4 jours à 15 jours à chaque fois. Le reste du temps nous etions connectés en permanence sur le net pour etre ensemble par camera interposée.Cela se passait tres bien.Mais j'ai senti un changement, quand j'ai dit a mon copain que je ne pourrais pas me rapprocher de lui dans sa region, à cause de ma garde, mais aussi de mon amour pour ma region d'adoption(sud) et mon travail que j'aime et me donne une bonne situation stable, ancienneté etc.
Puis la fausse couche, a semble t il du le decevoir, si bien que je ne le trouvais jamais à l'ecoute, je n'ai jamais pu partager avec lui sur ce sujet, ni nos problemes d'argent respectifs qui rendaient la relation complexe a vivre.
Cet homme fuyait toute discussion evoquant des difficultés, soit en ramenant tout à lui, en evitant d'en parler encore, ou bien en declenchant des soit disant crises d'asthme.
Toujours des parades pour echapper, genre " c'etait pour ne pas te faire de peine que j'en parlais pas..."
Bref je me suis sentie hyper seule, seule ma mere qui etait là pendant ma fausse couche a epanché mon stress, ma douleur, mes soucis.Mon copain lui passait son temps à me parler de ses reptiles, des sauterelles qu'il devait aller chasser, il me disait "je t'aime "?toutes les cinq minutes mais sur un ton interrogatif, ça me faisait bizarre, me disait" t'es belle" tres souvent, mais moi je me sentais super seule de ne pas pouvoir echanger sur nos difficultés, sur l'avenir.
Je pense qu'au dela des considerations biologiques, ma fausse couche est liee au stress, et à l'absence de dialogue sur le bebe apres sa naissance, car inevitablement il aurait fallu envisager un rapprochement que lui ne voulait pas faire.
Pourtant cela aurait ete plus logique que lui fasse la demarche de venir, car il ne voit ses enfants que tous les 15 jours, de plus ce sont des adolescents, et il pretendait que si je me rapprochais maintenant, nous reviendrions dans le sud dans deux trois ans, fallait donc tout que je quitte pour revenir?? absurde! De plus ma fille de 6 ans ,je l'ai en garde alternee toutes les semaines plusieurs fois dans la semaine, cela supposait tout chambouler sa vie, faire souffrir son pere et elle meme si elle voyait moins son pere, et aussi ses grands parents?
J'ai reflechi malgre mon desir de vivre avec lui, je trouvais que de mon coté ça faisait beaucoup de sacrifices inutiles.Comment aurais je assumer mentalement de faire vivre tout cela à tous?
Non je n'ai pas pu m'y resoudre, s'il ne s'etait pas rapproché, je me serais retrouvee seule avec son bebe je suppose.
Alors voilà, le bebe n'avait en quelquesorte pas de place à lui dans notre discours, malgre mon desir et je pense celui du pere.
Le bebe est parti à un mois de grossesse, j'ai senti sa vie partir de moi un matin, c'etait une sensation tres claire apres trois jours de contractions naturelles intenses.
Son depart s'est fait quand je dormais, j'ai ete reveillee en sursaut, et j'ai vu partir de moi un mouvement qui allait du lit jusqu'a la porte, comme si une camera avait filé une poursuite invisible. j'ai dit "non", mon coeur s'est mis à battre à tout rompre, et j'ai senti en moi un vide.
Je ne suis ni delirante ni mystique mais je vous raconte les choses telles que je les ai ressenties.Je me leve peu de temps apres, et je vais aux toilettes, juste avant de m'assoir, j'ai senti entre les levres de mon sexe, une petite masse glisser,s'evacuer.
j'ai regardé et j'ai vu que c'etait le placenta et le bebe à l'etat de germe.Je n'ai pas voulu qu'il finisse dans les toilettes, et je l'ai entouré de papier, en lui disant au revoir.
Dans le fin de matinee, je l'ai dit au pere, mais lui a passé sa conversation à me dire qu'il allait acheter une perruche, il a finalement le jour meme remplacé le bebe par la perruche.
Cela a beaucoup choqué ma mere, moi je ne voulais pas admettre cela, je le defendais, mais au fil des jours je trouvais mon copain preoccupé par sa seule personne, ses reptiles etc, je me suis mise à le voir differemment, je ne sentais pas son amour malgre qu'il me le dise toutes les 5 minutes.
Je pense que les actes sont plus des preuves.
Preoccupee par ma guerison, car apres la perte, il fallait surveiller mon corps, ne pas avoir d'infection, prises de sang, eviter le curetage, lui ne posait jamais de questions sur cela.
J'ai commencé à lui en vouloir, et à reprimer de l'agressivité.
Je lui demande alors si il etait toujours inscrit sur le site de rencontres sur lequel on s'etaient connus, je ne sais pas, comme ça, une idee fixe.
Il est surpris, me dit que oui peut etre, il ne sait plus, il dit que de toute façon il n'a pas de messages, donc il n'y va pas.
De mon cote je ne comprends pas qu'il n'annule pas son abonnement comme moi je l'ai fait au debut.Au debut il avait pretexté vouloir le faire mais qu'il avait pris un abo, qu'il serait debité quand meme.Bref, j'aurais du me mefier.
Lorsque il est venu passer ses vacances chez moi, il etait froid, distant, m'ignorant parfois, agressif si je lui faisais remarquer.
Jamais de tendresse apres l'amour, qui du reste devenait baise.
le pire c'est que je ne cessais de faire des cauchemards sur lui, je pense que mon inconscient m'alertait, mais j'etais dans la confusion, car des que je lui disais mon ressenti sur son attitude, il niait, se vexait, boudait, j'ai commencé a en avoir marre, je me demandais à quoi donc je lui servais si ce n'est à lui permettre de passer des vacances dans le sud?
On s'est pris la tete, plusieurs fois, je sentais un truc deconner.
Le sejour fini, il est rentré, et on a repris notre vie virtuelle, il a mis sur le compte de sa fatigue liee au trajet, sa distance, il semblait fuyant à mon egard, en restant peu avec moi.
C'est là que m'est venue l'idee de verifier s'il n'avait pas rencontré quelqu'un d'autre plus pres, car j'ai revé, qu'il regardait une fille avec envie, ils etaient assis l'un en face de l'autre à distance, comme si il y avait des ordinateurs entre eux, mais sans les ordi. Je me suis demandee si ce n'etait pas pour m'alerter qu'il avait un contact autre virtuel, mes doutes ont augmenté.

Prise de conscience

10 novembre 2009 à 23h54

Deux jours apres qu'il soit rentré, et deçue par ses attitudes, reactions , un soir il me dit qu'il est naze, me joue la comedie du mec amoureux, on eteind la conversation à 21 heures et moi j'ai en tete de le coincer.
Le probleme c'est que je ne me rappelle plus de son pseudo et le retrouver sur le site est perilleux.
Je me cree quand meme une fiche fictive, attractive, je dis habiter dans son departement, et ensuite je cherche dans son departement patiemment si je le retrouve, au bout d'une heure, mon coeur se fend quand je vois sa fiche, et pire quand je vois que sa derniere connection remonte à plus de cinq heures! (mais moins de un jour).


Lui qui pretendait ne plus y aller, il y etait allé!
Je me dis je poursuis il faut que je sache, mais me disant que si il repond, je vais avoir super mal,tant pis il le faut.Me voici donc à lui envoyer un message, et je me dis bon je verrai demain pour la reponse, car il etait pour moi sensé etre couché, vu qu'il m'a dit cela, vu aussi qu'il se leve à 4 h pour bosser.
Je fais autrechose pendant ce temps là, et devinez quoi, meme pas une demi heure apres, je reçois une reponse!Je suis dans un etat de choc, je verifie, sa fiche est allumee en effet, il s'est connecté il ya moins de une demi heure, et il a repondu a mon message, moi qui me suis faite passer pour une autre femme.
Il repond donc je lis, et je lui reponds aussi, il a un ton de drague, me dit que mon prenom est magnifique, s'il peut me tutoyer alors que je le vouvoyais.Bref le voilà plein de questions à mon sujet, et desireux de me parler.
J'aurais du pousser le vice à lui demander son prenom pour avoir la preuve que c'etait bien lui l'auteur de son message, mais voila, traumatisee par sa reponse dragueuse, je lui expedie un email d'insultes en lui disant qui il est et qui je suis et le degout qu'il m'inspire de sa trahison.

C'est le silence radio, je lui renvois un autre message"calmé hein?"
Puis je lui envois un sms sur son portable, où je lui dis adieu, que c'est un traitre, un menteur.
Evidemment il retelephone et fait le mec qui ne comprends pas et qui pire soit disant dormait!!!
Depuis donc c'est la haine, le chagrin, la deception, car je lui ai demandé de m'apporter la preuve que ce n'etait pas lui, ce qu'il ne peut pas prouver biensur.Le pire c'est que hier cette journee fut torturante, il ne telephonait pas, on ne s'est pas connectes, et c'est tout le temps moi qui le harcelais de sms pour comprendre;mais voila il nie tout en bloc!!
Par contre il dit que oui il s'est effectivement connecté il y avait plus de 5h(c'est le pc qui le marque, il ne peux pas nier la preuve là) pour soit disant annuler son abonnement, et dans la foulee il nie que c'est lui qui m'a repondue!!
Il passera son temps à victimiser ensuite, insensible à ma douleur, colere, il a tout nié et a essayé de retourner la situation en me disant qu'il souffrait beaucoup que je doute de lui!
Son argument? si je l'aimais vraiment, je le croirais!

Je me dis, tu doutes que je t'aime, sinon je te croirais? Ben moi je suis en droit de douter puisque tu ne peux rien prouver, ni n'a cherché à le faire.Il a pretexté qu'il ne pouvait pas me telephoner vu le conflit en presence des enfants, je l'ai vu venir, encore la fuite, et reglements de comptes par sms.
Alors je l'ai appellé, et incendié, j'ai aussi prevenu son fils de la situation, comme quoi ils ne me verraient plus, puisque leur pere etait un menteur, et que je voulais leur donner ma version des faits, car il aurait ete capable de leur mentir sur notre rupture pour conserver une bonne image de lui à leurs yeux.
Hier j'esperais encore que ça s'arrange, que ce soit bien une autre personne qui m'ait repondu sur le site(par quel mystere??), mais tout ce qu'il a dit, nié, fait, ou pas fait, ou tenté de se disculper, de me culpabiliser ensuite m'a confortee mes doutes.
Il a tout ramené à lui.
J'ai donc telephoné à ma mere le soir meme, pour lui raconter mon probleme, ce qui m'a fait beaucoup de bien, car elle me connait bien, et a su trouver les mots justes, cela m'a permise de prendre du recul, et de remettre en cause ma relation, alors que juste avant j'etais au plus mal!
Car en effet il a essayé de s'en sortir en me disant que puisque j'avais mis son fils au courant, c'etait mort, qu'il devait reflechir à notre reprise.(incroyable, le monde a l'envers, c'est moi la coupable! tous les pretextes furent bons pour me virer)
J'ai dormi mieux grace à ma mere, et ce matin suite à deux messages aimant que je lui ai envoyé, avant qu'il ne bosse, je me suis levee et j'ai pleuré tout ce que j'ai pu, du mal qu'il avait generé en si peu de temps.
Car biensur il ment, meme si je n'en ai pas la preuve, lui meme m'a toujours dit qu'il avait un frere mythomane, c'est sur que s'il s'est fait grillé, il ne va pas l'admettre afin de se sauver la face.
Alors j'ai pris une decision, j'ai arreté, là je lui ai dis qu'il me faisait trop souffrir, que je cessais de m'accrocher.
Je lui ai dit aussi que je le signalais à la SPA mais avant je me renseigne, car je trouve qu'il maltraite son chien psychologiquement, il le nourrit c'est sur, mais le chien soit disant fait des trous dans son jardin, ce qui le met en furie, alors la semaine où je suis allee chez lui, ça m'a choquee, je lui ai dit qu'il ferait mieux de le donner à quelqu'un qui supporte cela.Son sadisme est le suivant, lorsqu'il va ou que qqun va dans son jardin, le chien tout content arrive, mais il n'a pas le droit de nous approcher, il le chasse en pointant du doigt mechamment au loin" degages" il dit.
Ce chien ,un magnifique Labrador, aux yeux superbes, se voit chaque jour refoulé dans son élan, ou voit surgir son maitre si il s'approche trop de la porte.
Evidemment il prefere le sadiser que de le donner, voire l'abandonner à la SPA, ce qui serait un acte d'amour.
Ce chien ne reçoit aucune caresse et fait de plus en plus de conneries evidemment, à present il est rempli d'exzema aux fesses.
Je suis psychologue, je sais ce que ça fait ce qu'il lui fait subir, mais ça ne se voit pas.
En tout cas devant moi, il ne l'a jamais frappé, mais le chien a peur de lui, alors je me demande, surtout qu'il ya un mois, mon copain s'est fracturé le gros orteil du pied sur la table du salon en deboulant comme un fou pour engueuler le chien qui faisait un trou, ( je n'etais pas temoin de la scene, il me la racontée), donc je ne sais pas si c'est sur la table qu'il s'est defoulé ou sur le chien, mais j'imagine le pire.
Je n'aurais pas eu de chats, j'aurais embarqué son chien, mais dans ma voiture, sans equipement, impossible de faire 900 km.
Alors je ne sais pas commen on signale ce genre de traitements aux animaux, mais je vais agir.
Ce mec est sadique je pense aussi avec moi comme il a ete malhonnete, froid, pervers avec moi.Car a chaque doute que j'avais , il disait tout le contraire, pourtant moi je ressentais en lui le contraire.Avec lui je suis retombee dans une dependance affective, à me sentir mal apres l'avoir vu, comme en manque, un peu toujours en attente et toujours frustree, deçue, comme le chien quoi.
J'ai decidé de faire confiance à mon ressenti, et j'ai rompu.

Ce soir, j'ai eu une crise d'angoisse, de manque mais je me suis resaisie, ce matin je suis allee chez le doc recuperer un truc et j'en ai profité pour me faire prescrire un anxiolytique, moi qui ne prend jamais rien.
Mais là malgré mes ecrits je vais mal, trop de choses se cumulent en meme temps, mon psychisme a une crise de foi(e)!
J'ai la nausee, il a fallu gerer mes pb financiers(rejets de cheques, impayés, bref diverses menaces sur ma securité), je constitue un dossier de surendettement, c'est une tonne de documents a reunir, ça m'use.
Il a fallu gerer ma fausse couche, puis la venue de mon cop et ses enfants alors que je continue de saigner, je perds du sang depuis 10 jours, et avant j'en ai perdu pendant 15 jours, une pause de deux semaines et c'est revenu, ça me vide, c'est surement les suites puisque je n'ai pas eu recours a la chirurgie, tout est parti naturellement.
je saigne aussi comme je pleure, tout est dans la perte, j'ai tout perdu ou presque, mon amour, mon bebe, ma tune, je suis en sursis mais rien ne debouche pourtant je trime, jme bouge le cul, j'en ai marre.
j'ai perdu mon amour en deux temps trois mouvements, je l'ai senti s'eloigner, puis ce choc avant hier soir, puis toute cette merde qu'il a mis dans ma tete, ce deni, ce chantage aux emotions(je n'aurais pas du le dire a son fils, ben voyons) A aucun moment il n'a pensé a moi, a ma santé, ma fausse couche, ma deprime, et là a ce que ça avait pu me faire de le voir en ligne avec une autre femme, non il ne s'est jamais mis a ma place.
C'est un egoiste, manipulateur, il prend mais ne donne rien, j'ai la haine contre lui, je voudrais qu'il souffre, qu'il se fasse avoir par une femme, qu'il soit cocu.

Je voudrais qu'il regrette, je voudrais tellement que les choses fussent autrement, mais voilà, mon cerveau bugg, une partie raisonne et dit, c'est mieux, imagines ce que tu endurerais avec un mec aussi egoiste! une autre partie est en manque, est nostalgique de ce debut si bon.
En un mois, j'ai subi un cataclysme, qui m'a blessee meme dans ma chair, ce matin je me suis levee nauseeuse, ma crise de foi(e) est passee par le bas, et j'ai pleuré comme une conne pendant une heure sur mes chiottes.
Cette nuit jme suis reveillee mal, angoissee, en manque de lui, tout est si recent.
Comment tout est devenu si nul?
Je suis tombee d'un immeuble et ça fait tres mal.cette nuit, je me suis dit je vais aller aux urgences psy, car mes idees de suicide reprennent, je me suis laissee y penser pendant quelques heures, puis je me suis appaisee, m'imaginer mentalement morte, tuee, m'a fait du bien, car j'ai cessé de souffrir.
Ma souffrance est morale, mon copain m'a tuee.
Son indifference me tue.
Je suis epuisee, je reprends le taf la semaine prochaine et je suis mal, il va falloir ecouter des gens toute la journee et moi je n'ai qu'une envie, m'enfuir, etre bichonnee, calinee.
J'aimerais rencontrer enfin l'homme qu'il me faut, mais je ne fais jamais de bons choix, la difference par rapport a avant, c'est que je me maltraite moins longtemps dans une relation.
Je suis passe de subir un mec sept ans, a trois mois, je perds moins de temps, mais je me retame en concentré.
Jvoudrais un homme aimant, qui m'aime vraiment, un tendre, pas un manipulateur, pas un violent, pas un toxico, pas un egoiste.Mais je ne sais pas le rencontrer, je voudrais qu'il me plaise, je voudrais qu'on s'aime fort, je ne sais pas comment faire et ça me desespere.
Tous me deçoivent les uns apres les autres, a present j'ai perdu confiance, confiance en la parole de l'autre.
Depuis toute petite, c'est le meme probleme, l'homme n'est pas fiable, il est versatile, il est faible.
je n'ai jamais ete protegee, ni calinee, je voudrais un homme protecteur mais pas un pere.
Si t'es interessé, donnes moi ton email car jeune demoiselle cherche un mec mortel.

Rupture

10 novembre 2009 à 23h55

Ce soir, ça fera deux jours que j'ai rompu avec mon copain, et je n'ai plus eu de nouvelles depuis, ce qui confirme qu'il n'etait pas honnete, car on n 'arrete pas une relation comme ça, quand on dit les choses qu'il a dites, quand tu veux faire un bebe, et que tu le fais, quand ta copine a fait une fausse couche, que tu dis l'aimer, tu te retrouves pas melé à une histoire louche sur site de rencontre, non ça ça prouve que c'est un connard.
Comment se défaire d'aimer encore un connard qui n'en voulait pas la peine?
Je n'en sais rien, la colere ça aide, se faire draguer, complimenter aussi, mais parfois le chagrin revient, alors pleurer est encore ce qu'il ya de mieux pour evacuer;de toute façon il faut evacuer d'une maniere ou d'une autre.
Il m'a zappée comme il a zappé le bébé, je ne comprends pas comment il a pu me dire il ya moins de 10 jours qu'il m'aimait tres tres fort, et comment il ne cherche pas à me retenir, donc je suis en droit de douter de tout en lui.

Il faut prendre le temps de se reparer,de voir des gens qui font du bien, ce que j'ai fait aujourd'hui, des gens qui te prennent comme t'es sans artifices, qui savent ce que tu traverses, et qui n'ont qu'une idee en tete te donner.Mais bon des choses reviennent, prennent une autre couleur.Je repense à ce reve où je suis à la mer avec mon copain, et je regarde la mer, je suis en extase car la mer est mauve, le ciel aussi, et le mauve est ma couleur preferee ,puis je me rends compte que je porte des lentilles , et j'enleve des couches de lentilles de contact, qui sont mauves, je me rends compte que le ciel est mauve, car j'ai mis ces lentilles, je ressens de la tristesse de m'etre illusionnée dans cette relation, apres le ciel est orageux, et je me reveille, mal si mal.

Cette nuit je me suis reveillee, avec l'idee de cette rupture, et voilà que je me remets à perdre du sang d'un coup comme si j'avais pissé, ça coule depuis 10 jours, pourtant j'ai repris la pillule, mais voilà je me demande ce que j'ai.
j'avais chaud et froid en meme temps, j'ai eu si peur que ce soit une hemorragie, que mon angoisse a multiplié les sensations.Alors j'ai appellé le pere de ma fille à 4h00 du matin, paniquée.
Je me suis levee, et ensuite je suis allee voir la tv, pour me désangoisser, il m'a retelephoné plus tard pour verifier mon etat, puis je me suis endormie sur le canapé.
Je trouve que la nuit, les angoisses sont terribles, là le jour s'est levé, et je telephonerai tout a l'heure au docteur si ça ne cesse pas, pour savoir ce que j'ai, est ce les suites de la fausse couche?
En tout cas je me souviens du livre de Marie Cardinale "les mots pour le dire", et je me dis que je somatise, à moins que ce ne soit les multiples fibromes qu'on m'a decouvert lors de l'echographie du bebe, qui saignent sous l'effet de la pillule?Comment savoir?
C'est quand meme curieux que la seule pensee de ma rupture et la perte causee, se parle à ce moment là et me reveille, sous cette forme!
jsuis vraiment une fille bizarre,je parle avec mon corps.
En tout cas les fibromes ça peut devenir hemorragiques, quand je ne prends pas la pillule, j'ai des regles impressionnantes, j'ai donc cette angoisse de me vider ainsi, et de mourir et finalement je me rends compte que je n'ai pas envie de mourir, mais envie de cesser de souffrir, et aussi de changer ma vie.

les ennuis

10 novembre 2009 à 23h55

Chaque jour suffit sa peine, je gere au mieux mais je ne suis pas encore tiree d'affaire, je cumule!
J'ai appellé le medecin hier matin, et je lui expliqué mon probleme, il m'a donnée jusqu'a vendredi pour voir si mes pertes cessent, sinon il faudra refaire une endo-echographie, j'espere qu'il ne faudra pas faire un curetage et donc m'hospitaliser car je reprends la travail le 3 septembre.Et puis j'ai peur de refaire une infection post operatoire, comme j'en ai faite une en 90 qui a failli me tuer.
Le docteur pense que tous les elements de stress actuels majorent mes pertes, mais que la cause est surement liee à la fausse couche avec mon uterus qui contient probablement encore des micro cellules que mon corps essaye d'evacuer, à moins que ce ne soit les fibromes(qui pourtant n'ont jamais saigné par le passé), mais c'est anormal, au bout de 13 jours de pillule de saigner encore, un sang sombre.Je repense à cette grande tante Paulette, qui est morte a cause de complications des suites de fausse couche infectee, et cancereuse, ce spectre me hante, je voudrais avoir la paix, tout cela me ramene toujours a mon copain, et je souffre.La perte, perdre, ça m'obsede.
Je pense moi qu' au niveau symbolique je subis une grosse perte, j'ai du mal à m'en remettre, c'est du au fait que je ne comprends rien à ce qui se passe, et mon humeur alterne entre rage, deprime, colere, culpabilité, je me mets à douter de tout, m'as t il seulement aimée ce mec? a t il menti? que s'est il passé? pourquoi ça a changé? pourquoi avoir menti et toujours nié quand j'avais des doutes sur son amour, pourquoi, pourquoi, mon cerveau est une spirale sans fin de non sens,qui m'aspire comme le siphon du lavabo.
Chaque chose devient difficile à faire, je pense que je saigne pour ne pas pleurer.
J'ai du mal à accepter l'echec, je n'arrive pas a passer par dessus, car ce qui m'enchaine est mon incomprehension, je repense à son indifference à mon angoisse, a mes questions, sa froideur, et mon angoisse atteind son apogee.
Pour le moment je ne veux plus aimer personne, car je souffre trop quand ça s'arrete, en fait je souffrais moins quand j'etais egoiste, et là jsuis vulnerable,je suis remplie de rancoeur envers mon copain qui ne donne toujours pas signe de vie, signe de son soit disant amour.
J'aurais ete à sa place dans la meme situation, j'aurais tout fait pour rassurer l'autre, je ne l'aurais pas fait souffrir, j'aurais voulu lui prouver mon amour, ma fidelité, mais là je me rends a l'evidence, quedal.
Je deteste me tromper, je ressens de la honte a present, car j'y ai cru avec lui, il me plaisait vraiment, mais c'est fini, ma fille rentre dans une demi heure et va falloir assurer, alors que je suis mal.
Demain je retourne voir mon amie et ses parents qui m'entourent beaucoup, heureusement, et j'ai telephoné à ma mere tout a l'heure.
Il faut tenir le choc, je saigne dedans mon coeur.
Il s'en fout de moi, c'est qu'un salaud, un enculé, un menteur, un traitre.
Je me sens stupide.
Je suis tres malheureuse, comment j'ai pu me faire avoir a ce point?
Il faut rester seule, rester lucide,digerer, en tout cas tenter de le faire. je me demande ce qu'il fait, si je lui manque, si il pense à moi, me regrette, ou bien si il est deja avec une autre, ces pensees me torturent, je ne pourrai plus jamais faire confiance, je ne sais pas si je pourrai desormais donner, il me manque tellement, je l'ai aimé si fort, comment faire pour moins souffrir? le chagrin m'emporte.Pourquoi as tu fait cela? parceque je ne quitte pas tout pour toi? parceque le bebe n'a pas tenu? pourquoi? si seulement j'avais des reponses, comment faire le deuil sur du non sens?
J'ai des maux de ventre, tels que si je mourrais, saches que je me meurs d'amour en tout cas.
J'ai eu une derniere conversation au telephone avec lui qui m'a achevee, d'un coup ça m'a passé l'envie de sa personne, ça a confirmé aussi tout ce que je pensais de lui.Cette histoire est aberrante, soit disant qu'il sait qui " a fait le coup", soit disant que c'est un pote, celui la meme qui l'avait inscrit sur le site de rencontre où je l'ai connu.Ce copain draguait, avec la photo de mon mec, voilà la version que je dois avaler, qu'il ne s'est pas empressé de me dire puisque je ne le crois plus, puisque je lui coupe la parole tout le temps, puisque j'ai osé douter!!, voilà comment il m'a prouvé son amour, en me laissant dans le silence, l'abandon total apres que je l'ai vu discuter sur ce site de rencontres avec cette personne virtuelle que j'ai cree pour le coincer.Je ne comprends pas les hommes decidemment, je l'ai accusé de tout, c'est sur, quand la confiance est perdue, ça craint, il a toujours le dernier mot, quel mec digne de l'adjectif amoureux conserverait au bout de trois mois une fiche sur site de rencontres meme s'il paye, sachant qu'il m'avait fait un bebe, sachant qu'il disait vouloir m'epouser, comment appelle t on ce genre de mec?
Inutile de dire que le prochain, il va falloir qu'il s'accroche, car la parole de l'homme est devenue peu credible.... A present je tourne la page.

renaissance

10 novembre 2009 à 23h58

Je refais surface, la digestion prend un certain temps, mais je suis solide, je me demande ce qui peux bien m'abattre?Je pense que seules les attaques de panique semblent etre mes symptomes de souffrance, j'en ai eu pas mal ces temps ci, des angoisses de me vider par hemorragie interne, il faut dire que quand on ne cesse de saigner comme un boeuf depuis plus d'un mois, ya de quoi commencer à angoisser de ne jamais en voir la fin, ou plutot que ce soit la fin, la mort.
Mais voilà je continue de perdre (ah la perte), le sort s'acharne, le doc a dit que j'etais déreglee hormonalement, c'est du à la fausse couche, au stress, à la pillule, j'ai decidé quant à moi de ne plus m'inquieter.
Je ne peux pas etre au pire du summum de la perte.
Je viens d'envoyer mon dossier de surendettement, ma carte bancaire est bloquee, j'ai plus de tunes, de quoi vous fixer sur l'essentiel, sur le rapport au manque.
Impossible d'y echapper, et finalement on n'en meurs pas.
Je ne veux ni perdre mon logement, ni EDF, quant à ma fille, je suis solidement entouree d'aides familiales.Merci maman!
Les autres? personne sur qui compter, je gagne trop de fric pour voir une assistante sociale, pour avoir des aides.Je n'aime pas demander non plus, ni pleurnicher, je prefere galerer, je suis fiere, j'irai les voir que quand je pourrai plus faire autrement.

Au pire je fous le camp dans un mobile home, la vie de patachon ne m'effraye pas, le mobile home ça me plait au pire des cas.

Je m'en sortirai toujours, je ne sais pas pourquoi, j'ai confiance en moi.Ma fille c'es tout ce qui compte, qu'elle mange d'abord et bien, moi je bois du lait ou je mange de la soupe, je perds mon surpoids, c'est positif.
J'emmene ma puce au Quick, comme tout le monde, pour ne pas la decaler, qu'elle ne souffre pas trop de mon manque de fric, mon probleme c'est trop de dettes, loyer encore trop cher pour femme seule avec enfant, pas d'alloc, pas de pension, malgre un bon salaire, je trime !
Mais ya pire, moi j'ai un toit.
Je pense que ça c 'est le pire, ne pas avoir de toit.
Ces temps ci j'ai malgre mes problemes ressenti des intenses moments de bonheur furtifs, dans la nature, je me suis dit, detachons nous de tout materiel, soyons libre, serait ce un voeu secret?le bonheur est apporté par la gratuité de la nature, sa beauté, je suis emmerveillee que pour tout cela, point besoin d'etre riche.

Il me suffit d'etre.

Cette periode reste tres curieuse, je suis comme suspendue à un fil, à des decisions qui ne dependent pas toujours de moi.
J'attends mon salaire pour pouvoir regler partiellement mes dettes,tous ces soucis encombrent mon cerveau,qui bug parfois.
Je suis retournee chez le dentiste depuis deux semaines, il faut que j'attende d'etre surendettee pour y aller, d'etre empechee pour desirer!!
Evidemment ma carte de remboursement de soins est resiliee pour cause de rejets de paiement depuis trois mois, je me suis mise dans une situation où regulierement j'ai honte, comme si j'avais besoin que les choses se sachent, que transparaisse ce que je cache depuis tant d'annees.
Mes rages de dents, mes rages dedans.
La semaine derniere je suis allee chez le dentiste, une femme, et j'ai eu une attaque de panique apres la forte anesthesie que j'ai eue par trois fois.
Je me suis mise à tourner, j'ai senti mes forces m'echapper dans mes jambes, des problemes pour respirer, ma dentiste que je ne connais que depuis deux seances, me dit que c'est du à l'angoisse.
Pourtant quand je suis allee la voir, je me sentais confiante, c'est vrai par contre que de lui telephoner juste avant pour savoir si elle me prendrait malgre que ma carte de soins venait d'etre suspendue, m'a humiliee.
Je me suis sentie angoissee plus par le fait que j'etais à sa merci, son bon vouloir, que ce pouvoir sur moi me terrifiait, allait elle profiter de ce pouvoir, me maltraiter si je ne paye pas? Bref me retrouver dans cette posture de soumission a du m'angoisser plus que de raison!
Elle me dit que j'ai du avoir une crise de spasmophilie, et qu'elle meme a connu une periode comme moi, et que etre ainsi allongee met le dentiste en position de superiorité, et que se faire estraire une dent renvoit a une castration symbolique, ce que je conçois aisement.
Mon angoisse de castration etait à son comble;face a cette femme.
Allongee sur son fauteuil, comme on peut l'etre en psychanalyse, je me mets à repenser à toutes les fois où j'ai subi des choses, aussi aux moments où durant ma precedente analyse, j'ai revé de soins dentaires, comme si le dentiste en intrusionnant ma bouche, rentrait dans mon psychisme, peur de la douleur, d'etre dominee. je mesure les degats de mon histoire meme si je minimise encore.
Pourtant là je me retrouve en facheuse posture, je subis à tous les niveaux, ce que quelquepart j'ai generé, mes problemes financiers, mes problemes dentaires, tous liés à mes problemes affectifs.
Il ya un moment où fuir n'est plus ni possible, ni souhaitable.
Malgre la rudesse de l'epreuve, je ressens un soulagement à dire mon imperfection, ma nullite, ma souffrance, aujourdhui encore une amie me dit que rien ne se voit chez moi,qui suis si souriante, oui je le sais habituee a toujours cacher depuis toujours, depuis l'enfance, a ne pas me plaindre, a ne pas demander de l'aide, à me debrouiller, a souffrir en silence, je n'y arrive plus.
j'ai besoin que cela se sache, que sorte ma deficience, mon rapport au manque,il a fallu que j'aille loin dans mon periple pour que cela transparaisse, j'ai besoin de dire que cela ne va pas, et de survivre à cet etat.
Me confronter à mon impuissance, à la dependance.
Encore ce jour, la banque de France, m'informe que mon dossier est suspendu le temps de l'instruction du juge sur le recours d'un creancier a l'encontre de la decision de recevabilité de la commission de surendettement.
Tous les jours ma boite aux lettres vomit des lettres de rappel, des factures, des dettes.
Je reve la nuit que le dentiste bouche mes trous, certains et pas d'autres, mes reves disent mon angoisse qu'un trou soit bouché sur de l'infection.
Mon coeur est inflammé, sous tension, mes dents disent cette tension.
Encore actuellement je me sens a contre courant de la pensee ambiante, je mesure chaque minute que je ne suis qu'une energie qui habite mon vehicule corps,je l'ai experimenté lors de la fausse couche, où j'ai senti la vie partir de moi.
je l'ai encore ressenti chez le dentiste quand mon esprit vacillait, idem quand ma fille est nee par cesarienne , l'anesthesie a un effet sur mon psychisme qui depasse l'entendement, je me sens differente.
Depuis 15 jours, mes pertes de sang ont cessé, tout rentre dans l'ordre.
Je ne peux pas vivre une relation amoureuse, pour cause de problemes financiers qui bloquent mes deplacements, pourtant je n'ai jamais ete autant sollicitee.
La semaine derniere j'ai encore ressenti une forme de toute puissance, je la ressens physiquement, je me sens planer, c'est ma dope.
Elle survient quand j'ecoute ma musique, alors plus rien n'est grave, je deviens la musique, le son, la vibration, cela me guerit.
Bientot, je vais a la fete de mon amie, je vais chanter devant 40 personnes avec une collegue, le tourbillon de la vie de jeanne moreau, je ressens du plaisir et de l'envie a le faire, pourtant j'ai peur du monde, du regard des autres, mais mon envie de lui faire ce cadeau surpasse tout;
mon envie de chanter aussi.
Aujourdhui, je suis de nouveau mal, j 'ai encore reçu un courrier pour mes dettes de prets, pas de quoi payer , c 'est sur quand deja t'as pas de quoi bouffer.Je me suis dite que je devrais peut etre ecrire un roman fiction, où le personnage ferait une retrospective des ces trois derniers jours.
Mes idees suicidaires m'ont reprises, c'est tres dur d 'y faire face, d 'où l'idee d'ecriture qui pourrait former une catharsis à ma douleur.
au dela de tous mes soucis materiels, persiste un truc en moi qui me met encore parfois dans des etats de haine.
Par moment je ne supporte plus d'etre autant desiree et cet attrait qu'ont les hommes pour moi qui n'a d 'autre vocation qu'un soulagement sexuel, me fait souffrir enormement.J 'appelle ça mon syndrome "Maryline".
Le livre c 'est l'histoire d'une fille qui veut en finir avec la mascarade hysterique, celle d'etre desiree au lieu d 'etre aimee.
Confusion des langues entre elle et les hommes.
Ses trois derniers jours, elle les prepare avant de se faire peter la tete.Au moins c 'est net.
Depuis sa derniere relation serieuse, elle s 'est remise a se comporter comme une salope, enchainant rencontres toutes decevantes, qui enflent sa haine des hommes, incomprise elle demeure, se protege.On l'appellera Helena(elle haine a)
Elle pense qu' aller à des rendez-vous avec des hommes quasi inconnus, la font moins souffrir, le sexe pour le sexe, plus d'attente, plus de deception, plus de chagrin, le vide;elle est l'esthetique du vide personnifiee, elle a cette capacité a s'extraire d 'elle meme, dissociee.Helena est belle, comme une sirene, comment expliquer une telle aura,on dirait qu'elle diffuse un parfum.Sur son passage, les hommes se retournent, c'est vrai aussi qu'elle en fut flattee un temps, à present c 'est different.
Helena voudrait qu'on voit ce que les yeux ne montrent pas, helas jamais elle ne rencontre vraiment quelqu'un, tout ce monde à ses pieds et personne devant.Elle avance à la proue d'un bateau ivre, figée.Les eaux qui l'entourent sont gelees.
Il reste quelques pulsations dans son coeur en hiver, qui bat si lentement qu'on pourrait croire qu'il ne se relevera pas.
Helena, sirene poisson eventree là sur le comptoir, offerte, les pecheurs ont mis son coeur encore chaud exposé aux regards etonnés, detaché du corps il fibrille encore; vision deroutante pareille au corps qui marche sans tete lorsqu'elle vient d 'etre coupee.un reflexe.Helena ne s 'en remet pas, tant d 'annees de travail sur soi pour rien, meme resultat, la conscience en plus peutetre.La lucidite fait souffrir....A present elle prepare, ce qu'elle envisage comme une liberation.L'arme est deja choisie, c 'est la premiere chose qu'elle a acheté, un semi automatique.
La vie dejoue souvent les projets fixés,car quelquechose d'imprevu s 'est produit, et me destabilise.
J' ai pourtant essayé de lutter, j 'ai refusé maintes fois cette rencontre avec cet homme qui voulait me faire un massage, mais il a insisté.Je n'ai pas pris au serieux sa demarche, comment le faire puisque nous avons 17 ans d 'ecart, il n'a que 22 ans, il me perturbe.
J 'ai fini par ceder, parceque sa maturité est autre, il est absolument beau et intelligent, tres intelligent.
Sa beauté me subjugue, moi qui refuse de sortir avec des mecs trop beaux,je me dis souvent non ce n'est pas pour moi.
Trop beau pour moi.
Je l'ai vu deux fois, mais tres tres longtemps, je n'oserai pas lui dire que j 'ai eu un coup de foudre, parceque je pense que de son coté ce n'est pas cela dont il s 'agit.
Ses baisers sont fabuleux, et sa douceur sans egal.
Je sens qu'il me fait l'amour, il est si different.Je lui donne tout de moi, je ne me protege meme plus dans mon coeur, il a gagné ma confiance et moi j 'aimerais gagner ses sentiments, mais je n 'arrive pas a savoir ce qu'il ressent.
Il m'impressionne et m'intimide beaucoup, à un tel point que je n'ose pas l'approcher, je suis comme paralysee.
Je n 'arrive pas à jouir de lui, parceque son regard sur moi me fait rougir intensement. Il a cette capacité à creer chez moi des emotions intenses, a pleurer de bonheur, mais je ne peux pas lui ouvrir mon coeur, il trouverait cela deplacé, prematuré.Pour tant moi je sais toujours de suite où j'en suis avec l'autre, je sais toujours où j 'aimerais aller.Je suis amoureuse de lui, mais il ne faut pas qu'il le sache, j 'ai peur de notre difference d 'age, ça ne m'est jamais arrivé,j 'ai peur de me laisser aller a l'aimer et qu'il m'abandonne un jour a cause de cette difference d 'age.
Je suis remplie de peurs a son egard, mais je ne peux pas lui resister, il sait comment m'approcher, il a le regard direct, face a lui je me sens nue, j 'aime tout ce qu'il me fait, je n 'en dors plus.
Je le desire intensement, il est vraiment parfait, je me demande ce que j' ai fait pour meriter un si bel homme, je peux dire que la vie me gate.
La Vierge veille sur moi, elle connait mon coeur et mes gouts.J 'aime la façon de parler qu'il a, il est posé, reflechi, calme, et ce sont exactement ces attitudes là qui m'attirent en lui.Son regard est magnifique, je le desire pendant des heures, mais je suis encore trop impressionnee pour me laisser aller, je deviens pudique devant tant de beaute.
Je me retiens de lui dire des mots d 'amour, qui germent spontanement a son contact, c 'est tres dur de garder tout cet amour pour moi.Je ne sais quoi inventer pour le combler, j 'essaye de lui donner ce qui me coute, parceque je sais que si je le fais c 'est la preuve de mon amour naissant.
Il m'a demandée si il me faisait peur, je pense qu'il le sent, ma peur reside essentiellement dans l 'attachement intense que je lui porte, et dans la peur de souffrir si cela s 'arrete, parceque je n'ai pas envie que ça s 'arrete.
Je subis comme une aimantation a son contact, à un tel point que j 'ai du mal a me decoller de lui, la fusion est totale. Il fait souvent la remarque que c 'est fou ce qui se passe et qu'il ressent comme desir, mais je n' arrive pas à lui dire que si c'est si fort ce qu'il ressent dans notre contact, c 'est lié à mes sentiments pour lui qui me donnent un plaisir intense a tous les niveaux.
Avec lui je jouis a un autre niveau, je ne jouis pas du sexe, bien que j 'aie un plaisir infini, avec lui je jouis du coeur.
Mais je ne peux pas lui dire, j 'ai peur d 'etre ridicule, j 'ai peur de n' etre qu'une passade, je suis un peu perdue, parceque des fois j 'ai l'impression qu'il est amoureux dans ses gestes, dans ses intentions, meme dans ses projets dans lesquels il m'inclut, puis des fois je le sens froid.Je ne sais pas.
Je ne peux pas me passer de lui, de ses baisers, j 'aimerais tellement que ce soit reciproque, comment savoir?Alors ne pouvant lui dire ces mots je lui dis que je l'aime avec mon corps, avec mes regards, mes baisers, je me demande si il s 'en rend compte, j 'ai surtout peur qu'il abuse de moi, j 'ai tellement ete abusee, je ne sais plus reconnaitre, je doute puis des fois ses calins me disent, ressens comme il t'aime, alors je ne sais plus si je prends mes desirs pour la realite.
En tout cas il est arrivé là dans mes projets d 'ecriture où mon personnage va se suicider, et du coup ça a retardé mon entreprise funeste.
Je ne sais pas encore ce que je vais decider, aller au bout de cette oeuvre cathartique, incliner mon dessein du cote de la vie, je ne sais pas, tout reste a construire avec lui, le veux t il seulement?J 'aimerais pourtant que tu sentes que je t 'aime deja. oui deja.Je voudrais etre dans ton coeur pour savoir, si vraiment aucun sentiment ne nourrissent ces instants merveilleux que tu me donnes.
cet homme me deroute, je crois que ça fait quatre fois que l'on se voit, à chaque fois c 'est tres bien coté calins, coté conversation , mais voilà au niveau affectif je ressens une frustration qui grandit, car je sens qu'il ne veut rien me promettre, et que je doive m'attendre a ce que notre relation ne dure pas, le probleme est que je ne peux pas lutter contre mes sentiments et que de constater un decalage entre ses gestes tendres, on dirait qu'il me fait l 'amour et ses paroles preventives, où en gros il ne faut pas que je m'attache, car rien n 'est acquis, sa peur de l'engagement etc, tout cela me deprime, je ne sais plus quoi en penser.
des fois je ressens qu'il se prepare et me prepare a la rupture avec "les formes", du respect. hier je le trouvais fuyant pour les baisers, alors que la fois d 'avant je croulais sous les siens.
Je l 'ai ressenti distant, pourtant il me complimente sur moi, sur le plaisir qu'il a avec moi. mais cela me semble denué de sentiments.Il n 'exprime pas de sentiments, je ne pense pas qu'il soit amoureux de moi et ce decalage me peine beaucoup. Je me dis plus le temps passe et plus je m 'attache, j 'ai tord de persister, je devrais etre courageuse et rompre avant qu'il ne me delaisse.
Je pense qu'il aime ce que je lui donne mais c 'est tout. cette pensee me fait bcq pleurer, mon syndrome Maryline revient, c'est toujours le meme probleme je rencontre des hommes qui me desirent mais c 'est tout;vraiment ça me fait souffrir.Et si je ne donnais plus rien, ? je verrais que probablement il ne resterait pas.Je rencontre des hommes qui sont soient passionnels, soit le coeur fermé.
je pense que cet homme se protege, il raisonne plus avec sa tete qu'il ne se laisse gouverner par son coeur, ce qui est mon contraire.
On dirait qu'il ne cesse de me prevenir de ne pas " anticiper" ça c 'est son mot mais moi je ne comprends pas son langage.
Il ya des mecs avec qui tu sors, et qui savent de suite ce qu'ils veulent avec toi.
moi je ne suis pas dans ses projets, il est trop jeune, ce n 'est surement pas viable.Mais il ne se rend pas compte de ce qu'il genere en moi d 'elans amoureux et de frustration. on dirait qu'il veut controler la situation, c 'est un perfectionniste.Il me dit aussi souvent des petits pics, et je me dis qu'il faut que je fasse attention.
Des attentions pourtant il en a, mais ce n' est pas un sentimental, et moi j 'ai besoin de cela. je suis perplexe, hier je l 'ai trouvé evitant mes bisous, je me demande s 'il ne voit pas une autre personne en meme temps, il faut que je reflechisse, afin que je cesse de souffrir, mes attentes envers lui sont frustrees. je suis mal, de nouveau irritable, on dirait que quelquechose me tracasse, m'irrite.
J 'ai commencé a lui dire mon ressenti sur la frustration qu'il genere en moi, mais cela ne fait rien evoluer en lui, il veut maitriser, probablement qu'il veut decider quand il sera amoureux et de qui.
Je ne sais pas quoi penser, en plus je 'ai du mal a le cerner.
Quand je suis agacee, distante, il est demonstratif, et quand je me donne, il est distant.
je voudrais rencontrer qqun qui m'aime, et qui l 'exprime, qqun qui m'aime a hauteur de degre de relation, mais surtout qqun qui exprime son desir de continuer avec moi, de construire, lui ne se projette pas donc pour moi c 'est clair c 'est qu'il n ya pas a se projetter avec lui, et j 'ai interet de rester lucide.
helena pense qu'il ne faut trop s 'attacher a lui alors, qu'il faut etre prudente, car je risque d' etre deçue, et de souffrir, je dois reflechir.
Helena est revenue, probablement pour me proteger, c 'est elle qui mourra à ma place.
Mon personnage se substitue à moi, eloigne la douleur.je viens de dire à celui que j 'aime que je preferais en rester là, car je souffre trop, pourtant je n 'en pense pas un mot.
J 'ai fait ce que ma raison me dicte, pour arreter la souffrance, celle où il ne me donnera pas ce que j 'attends.
Helena est assise et face au clavier, scrute cet objet entre ses mains, elle a pris soin de nettoyer l 'arme, de laisser un mot, elle l 'a vu dans les films maintes fois, le mieux c 'est de mettre le canon dans la bouche, de cette maniere, le cerveau sera expulsé, terminees les pensees, terminee la souffrance.
Helena c 'est Maryline assassinee, qui s 'auto termine.
Le mieux c 'est de pleurer toutes les larmes de son corps, jusqu'a epuisement;le mieux serait d 'appuyer sur la gachette net, et se faire peter la tete.
Lasse de repeter les memes scenarios, Helena est la souris prise dans le labirynthe, elle ne trouve pas la sortie.
Rompre pour cesser d 'avoir plus mal encore demande du courage, car je suis assez obsedee par lui,mais je dois me proteger de lui qui n 'hesite pas a me sauter sachant qu'il ne pourra pas me donner ce que j 'attends. Helena sauve toi, de sa bouche, de ses yeux, de ses baisers, de ses bras, de ses soupirs, de son parfum, de son sexe en toi, des orgasmes qu'il te donne, de sa bouche sur ton sexe, de ses doigts qui te font du bien, Helena tu as eu tord de donner ta confiance, tu t'es ruinee le coeur toute seule.
la bouche entrouverte sur le canon froid, les doigts sur la gachette, helena espere en finir cette fois.
Clic.

C 'est si simple en fait de passer de l 'autre coté, je suis collee au plafond par je ne sais quel procedé, je me vois d 'en haut, je vois tous ces gens affairés au dessus de moi.La balle a fini sa course chez le voisin du dessous, c 'est lui qui a appellé les pompiers, je ne suis pas sure que ce soit une riche idee qu'il m'ait sauvee...Il ya du sang partout et moi je flotte mais personne ne semble me voir, je me dis que probablement je dois etre immaterielle, cela me fait bizarre de me voir allongee, comme endormie, mais il ya tout ce sang.

De toutes les solutions qui s 'offraient à moi, j 'ai choisi celle là, je pense qu'elle necessite moins de courage, car je reste admirative de ceux qui se jettent desesperés sous les trains, ça je n 'aurais pas pu, j 'ai horreur de souffrir.
je me demande comment c 'est possible de se voir du dessus, je repense a mes lectures sur les experiences proches de la mort, où des temoins parlent de cette decorporation.
Mes chats sont allongés là, parfois ils viennent me renifler, ils regardent les pompiers s 'activer.
Je suis branchee a des tuyaux, au bout desquels, des poches de sang suivent, ils cherchent a savoir mon groupe sanguin.Je ris de moimeme, je ne suis pas organisee meme morte, impossible de trouver ma carte de groupe sanguin, j 'ai la tentation de leur indiquer mon sac, mais je me ravise, j 'ai oublié qu'ils ne me voient pas;alors j 'attends, je me dis bon bientot le verdict!!
On me transporte à l 'hopital, cette fois je suis collee au plafond du camion, je regarde mon visage, j 'ai l 'air si paisible, je ne suis pas sure de vouloir revenir ici bas, tant de choses me font mal.
Pourtant on m'emmene en reanimation,je suis comme deconnectee de mon corps, je ne ressens aucune douleur, j 'ai peur de réintegrer mon corps en fait.
J 'ai peur de sentir que j 'ai si mal.Alors ils ont du mal à me ramener à la vie, mon coeur a cedé de tant de frustrations, sous le poids d 'un chagrin certain.Le sentiment de nullité ne m 'aura jamais donc quittée, me fait tout saboter.
Je pourrais me faire la belle là... je repense à celui pour qui mon coeur a flanché, a notre derniere conversation, a mes attentes steriles. Je me sens ridicule d 'attendre qu'il se manifeste sur internet, je suis là a attendre stupidement qu'il se connecte, je n 'ai aucun autre moyen de le joindre, subitement je realise l 'absurdité de la situation.
Comment peux tu imaginer etre aimee de quelqu'un qui ne te donne pas son numero de telephone, qui te contacte quand ça lui chante sur internet, tu dois te contenter, toujours te contenter, pourtant au fond tu n 'es pas contente, car il ne te contente pas.
Tu vis au rythme des moments qu'il veut bien t 'accorder, des nuits a na pas dormir pour profiter de sa presence, et des journees a galerer au travail pour te lever, pour etre eveillee, alors que lui se recouchera.
je me sens nulle de ne pas reussir a me coucher tot a cause de mon besoin de lui, j 'ai pris un rythme qui me tue, car il est insomniaque. Mon cerveau a des reactions etranges la journee, ça fait comme des coupe circuits.Je me mets a parler comme si je revais, je dis n'importequoi, des paroles m 'echappent, je manque de m 'endormir en seances. ma petite voix me rappelle a l 'ordre et me dis que ce n 'est pas bien ce qui se passe. Il faut que je reagisse.Je ne pourrai pas suivre ce rythme longtemps, je suis epuisee aussi de nos dialogues si complexes a tenter de se comprendre, je l 'entends encore me dire que j 'interprete tout ce qu'il dit, je pense qu'il reussit a me rendre confuse.Je me sens mal, il ya tout ce qu'il dit, qui me perturbe.Ses reactions me surprennent, ses propos aussi, bien des choses qu'il dit sont desagreables, me destabilisent. J 'ai decidé de ne plus rien dire, j 'ai decidé de ne pas accepter.quelquechose cloche.
En attendant, j 'experimente ce que j 'ai toujours redouté, et je me dis que finalement, la mort n 'est rien.
On voit mais l 'on ne ressent rien, si ce n 'est un bienetre profond.
Je suis amenee au bloc, où un specialiste tente de rassembler ce qu'il me reste de tete, je trouve curieux de reussir a vivre avec qques cm3 en moins!
Je me souviens d 'une patiente dont le mari fou, lui avait tiré une balle dans la tete, qui venait en seance avec une balle logee dans le cerveau, m 'avait montré ses radiographies, me disait que les seules consequences observees etaient de l 'agressivité, puisque la zone touchee y correspondait.
Je trouvais cela fou de survivre à cela, surtout

 que au niveau du visage, rien ne transparaissait, un vrai miracle!

En ce qui me concerne, la balle avait fait bien des trajets.
On me fait des pansements, des coutures, je pense que je resterai devisagee à vie, voyez donc mon vrai visage, n 'est il pas abimé?
me voici en conformité avec mon Moi enfin!
Il est clair que apres la seduction sera autre.Il n yaura plus jamais de malentendus.Des heures passees au bloc, a tenter de maintenir la vie, les soignants tentent de me soigner.savent ils seulement que le soin devra etre en 3D?
Pour eux, je suis la suicidee, pour moi j 'ai juste tenté de reajuster mon image interne, à celle renvoyee aux autres, ainsi il n'y a plus de dissonance.
Je suis plongee dans un profond coma,mais je vois tout et j 'entends tout.Par contre je ne souffre plus. je suis comme un toxicomane qui plane.Je suis bien là à dormir, à me reparer, plus rien à gerer, enfin entre les mains de quelqu'un de bienveillant.
Le chirurgien est un homme, je l 'entends commenter ma situation, mon chirurgien lui semble perturbé de ce quil repare. la desolation dans ses mots, meme lui ne comprends pas qu'on puisse etre belle et ne plus supporter de n 'etre que cela aux yeux des autres.
Il ne comprend pas car il ne sait pas mon drame interieur, les gens beaux ont pour obligation d 'aller bien.

Le probleme c 'est que tu ne t'es jamais plainte, tu sais si bien cacher ta douleur, alors comment t 'aider?Marie me parle, elle est là.....
La Vierge est là, à mes cotés et me tiens la main, c 'est la deuxieme fois que je la rencontre, elle a un halo lumineux autour d 'elle et c 'est cette lumiere meme qui me procure un intense bienetre, je l 'aime tellement, sa bonté est telle qu'elle reste un modele pour moi. Quand je travaillais je la sentais en moi, des elans de tendresse me submergaient, mon envie d 'aider etait telle qu'elle me transcendait, un bonheur que rien ne vient egaler, le don de soi, donner la parole qui reconforte, une psychotherapie un peu differente, à dimension humaniste.
Sortir de ma neutralité, pour aller vers l'autre là qui me confie sa detresse, qui me touche tellement, mon empathie est elevee, je sais ce qu'est souffrir, je l 'accueille, je la berce en moi, mes patients vont mieux et moi aussi.
Une telle confiance en moi, m 'emeut au plus haut point. Marie, la Vierge a la meme envers moi meme, elle est assise, en analyste moderne humaniste, je peux tout lui dire, elle peut tout entendre de moi , de ma solitude béante, de mes angoisses existentielles.
J 'ai le coeur qui diffuse des ondes provenant de mon chakra,vers l 'exterieur, je fais du bien, j 'ai un contact qui communique l 'emotion, l 'amour.
C'est un amour pur, un amour qui suture.
Ma voix aussi transporte Dieu, elle caresse, ils me le disent, cette grace qui m 'habite les touche, c 'est Marie qui m 'habite.Je touche mes patients comme Marie me touche, haptonomie efficace, essentielle.
Je sens un frolement melé d 'un ronronnement intense dans mon cou,ce qui finit par me reveiller, et du coup je me rends compte que je dormais, je mets un temps fou à realiser où je suis, quel jour nous sommes, et ce que je viens de vivre et qui n 'etait rien d 'autre qu'un reve.Je me suis bien endormie sur mon pc, un peu de maniere narcoleptique, je manquais de sommeil et je suis tombee comme cela.
Je ne suis pas morte alors, ce n 'etait qu'un long reve....Je n 'en reviens pas.
Mon amour est repassé, apres de multiples messages agressifs que je lui adresse, je me rends compte que j 'ai un probleme d 'agressivité quand j 'ai mal, avec interpretation des situations erronnees, des traits paranoiaques.
Mon amour a la patience d 'un ange avec moi, pourtant je lui coupe la parole tout le temps, nos discussions sont vives, remplies d 'incomprehension, d 'ironies.Pourtant je l 'adore et je pense a present qu'il m 'apprecie beaucoup plus que je ne l 'imaginais.
J' ai decidé de lui faire confiance, bien que nous ne puissions continuer a sortir ensemble, car il part faire ses projets.J 'ai decidé de ne plus l 'agresser, de le croire et d 'eviter de le voir comme un manipulateur, grace a lui j 'ai compris beaucoup de choses sur moi en peu de temps.
Quand je ne maitrise pas les choses, je perds les pedales, je m 'affolle, je me mets a tenter de controler l'autre, je deviens violente par peur d 'etre violentee et de subir, ou encore me faire avoir, manipulee.
ma derniere conversation avec lui fut tres eprouvante et m 'a demandee de me remettre en question, cette fois je pense que j 'ai avancé, car pris conscience de mes agissements.
Je crois que je l 'aime encore plus de cela qui arrive grace a lui, grace aussi a mon amour pour lui.
Qu'il ne me rejette pas, alors que je l 'ai agressé verbalement, me fait le plus grand bien.J 'aimerais qu'il comprenne combien j 'ai souffert enfant, quelles sont les sequelles, et où elles ressortent.
J' ai bien conscience a present de differentes choses qui me reviennent, je pense que mon doute sur la parole de l 'autre est lié a la perversion dans laquelle j 'ai grandi.Depuis que j 'ai su que ma mere avait un amant vers mes 12/13 ans, j'ai developpé une angoise sur ma mere, je revais frequemment qu'elle sonnait à la porte alors qu'elle etait dans la cuisine en meme temps, ce qui me valait des terreurs dans mes cauchemards. Quand l' amant de ma mere lui telephonait, meme si mon pere etait là, il faisait une sorte de code entre eux sur le nombre de sonneries, et ma mere me regardait en disant une onomatopee qui equivalait au surnom de cet homme.
Ma mere qui mentait à mon pere en permanence, m 'a perturbee plus que je ne le pensais, car ce que je ressens avec l 'homme que j 'aime est du meme ordre, ce qu'il me dit là est ce la verité? ment il?
Du coup j 'ai l 'air d'une paranoiaque, je doute et le persecute, cette situation est intenable, d'où mon desir de la depasser.
Depuis le debut de cette relation, je cherche ce qui est vrai de ce qui ne l 'est pas, je ne cesse de confronter mon ressenti et ce que j'observe, et ce qu'il dit ou non. On dirait que je cherche à verifier, on dirait que inconsciemment je joue un role qui n 'est pas le mien, j 'en ai toujours voulu à mon pere de ne jamais verifier ce que faisait ma mere quand elle partait trois heures le matin, jamais il ne cherchait, il se faisait avoir tout le temps et je pense que cela m 'etait insupportable.
Je pense que je cherche a verifier si il dit la verité, je ne sais pas tres bien au juste mais ça tourne autour de cela, comme si aimer comportait un risque, celui d 'etre trahi, que l 'on nous mente, que ce qui est dit n 'a aucune valeur puisque c 'est un mensonge.Alors je cherche des preuves inlassablement qui prouveraient que j 'ai raison. Pourtant je n 'ai pas envie d 'avoir raison a ce sujet, non mais que s 'est il passé dans mon esprit enfant? est ce que de " savoir" l 'adultere de ma mere m 'a perturbee, a mis un doute en moi?Il ya aussi un autre point qui me perturbe, c'est de ne pas savoir si mon pere a pu oui ou non abuser de moi enfant.
Abuser, trahir, tromper, on dirait que ces mots sont reliés, par un resultat que je redoute, celui de " se faire avoir".
Chaque fois que j 'agresse mon copain, c 'est que j 'ai le sentiment d'etre abusee par ce qu'il vient de dire ou de faire.Ce qu'il a dit ou fait qui declenche cela, me met dans un etat de colere enorme, qui me cause un chagrin intense auquel j 'ai du mal a acceder, cette " deprime" ou perte constatee, me fait litteralement peter les plombs. Dans ces moments là, j 'ai la haine contre lui de m 'etre faite avoir. Alors je repense aussi à mon pere pour essayer de faire des liens avec mon vecu , analyser et en sortir. Je pense à toutes les fois où mon pere m 'a baisee a sa maniere, mais aussi toutes les trahisons de ma mere envers moi, qui me livre à lui par exemple sur les sottises que je fais sachant pertinement qu'il me tapera et me punira severement.
Je me souviens que j 'ai de l 'argent de poche de mes grands parents vers mes 12 ans, je vais faire un saut au magasin où ma mere travaille, c 'est un magasin de jouets en bas de chez nous. J 'aime y acheter des babioles, des avions en maquettes à peindre. Cette fois là j 'achete des animaux de ferme en miniature qu'on trouve dans tous les jeux d 'enfants. Ce que je ne comprends pas, c 'est pourquoi ma mere le dit a mon pere quand il rentre alors que il me semble dans mon souvenir, que je suis passee a sa caisse, donc elle a donné son accord? Voilà mon drame est que je ne sais plus, parfois il m 'arrive d 'oublier les circonstances qui ont entrainé les choses.Je pense que c 'est quand ça implique ma culpabilité.
Bref elle lui dit que j 'ai depensé mon argent de poche n 'importe comment, et je me souviens que je prends un " danse" comme mon pere dit, c 'est a dire une grosse fessee et mise au lit en plein apres midi. Ma mere m 'a donc trahie, et elle me releve quand mon pere part travailler en debut de soiree.
Personne ne peut imaginer ce que c 'est d 'etre couchee punie dans le noir, jamais je ne ferai cela a ma fille, je trouve cela inhumain.
Bon ce souvenir ne m 'explique pas mon comportement actuel qui reste obscur, enfin oui patiellement mais cela ne doit pas etre que cela.
La seule chose que je puis dire c 'est que me sentir trahie me detruit.Me faire avoir et que apres la personne disparaisse m 'angoisse au plus haut point, surtout si elle ne repond plus. Ce detail là, je n 'arrive pas a le lier avec mon vecu, la seule chose qui se pointe en ecrivant cela, c 'est le changement de comportement de mon pere quand j 'ai eu vers trois ans, il ne m 'a plus calinee, ni aimee, il s 'est mis a me dresser pour ne pas que je l 'attendrisse.
Pour ne pas perdre le controle sur moi ou plutot pour pouvoir me controler, et eviter comme il disait " que je lui mange la soupe sur la tete".
Mon pere avait peur d 'etre dominé.(par sa fille)

J 'ai peur d 'etre dominée par l 'homme, il m 'a transmise sa merde, il faut absolument en faire quelquechose, car je suis bien plus  a l 'ecoute que lui. Je me dois d 'avancer, je ne suis pas lui.Il faut que je comprenne que je ne suis plus une victime, que je doive cesser de me placer en victime, et que du coup je vois l 'autre comme un abuseur.

Cela m 'evite de me sentir coupable, la culpabilité d etre abandonnee a cause de moi.
Je me suis sentie coupable deux fois, tout d 'abord avec mon pere, je me suis sentie coupable de son eloignement quand il a cessé de me caliner et de m'aimer vers mes trois ans, puis je me suis sentie coupable quand la mere de ma mere est morte et que ma mere s 'est distanciee de moi, puis quand l 'homme qu'elle aimait Michel est mort, ma mere a deprimé a l 'envers, c 'est a dire elle s 'est encore plus coupee de moi, des emotions, des sentiments pour se proteger ellememe de son chagrin .
Quand un enfant ne comprend pas le sens des choses, l 'attitude de ses parents, il veut croire que c 'est a cause de lui, comme ça, ça lui donne l'illusion de pouvoir controler et resoudre le probleme plutot que de se sentir impuissant.
Se sentir impuissant, epreuve proche de la castration, est douloureux, car cause une perte .
Quand mon copain me dit qu'il ne veut pas continuer avec moi pour cause de raisons professionnelles, mon esprit malade tente de gerer la perte causee insupportable.
Mon esprit se trouble et pense que si c 'etait moi meme la cause du probleme, je pourrais y remedier, mais voilà,je ne peux rien contre son depart, son desir, ses projets.
C 'est absolument douloureux d 'etre impuissante, de l 'accepter. Comme je ne l 'accepte pas je l 'agresse, je deviens violente, je tente de le controler, je veux le maitriser, je m 'affole et m 'angoisse de cette perte, d 'autant plus que ne comprenant pas son choix( s 'il m 'aime pourquoi part il, s 'il part c 'est qu'il ne m 'aime pas, c 'est que j 'ai fait quelquechose( culpabilité)...)je tente de trouver une cause, et si inconsciemment je redoute que ce soit moi la cause de sa perte, alors je sombre dans le sentiment de culpabilité, mais comme je refuse d 'y sombrer, alors c 'est lui qui devient le coupable, l 'abuseur, le manipulateur et moi sa victime.Cela me permet de moins souffrir, de ne pas me sentir detruite comparativement au cas de figure où je pense que c 'est de ma faute, alors je retourne contre moimeme la faute et je m 'attaque fortement par le biais d'un Surmoi tres severe.
Les objets en moi se clivent et les mauvais objets attaquent les bons,et je tombe malade.
Me revoici hors du processus analytique, de nouveau je souffre et je n 'arrive pas a sortir de cette impasse. J 'aime cet homme, et je me desespere car ses projets m 'excluent, il doit partir vivre avec un ami pour se faire de l 'argent en saison. mais pourquoi jsuis sortie avec un mec de presque 23 ans moi Où avais je la tete? j 'ai refusé, mais j 'ai fini par le rencontrer, je savais qu'il me plaisait, je savais, pourquoi j 'ai cedé, regardes où j 'en suis, il va partir sous peu et moi j 'ai tellement mal, je n 'accepte pas cette separation, je pleure tout le temps, j 'ai tellement mal, je l 'aime si fort, comment vais je surmonter mon chagrinBiensur il rompt pour faire sa vie, je ne sais pas ce qui m 'a prise de tomber amoureuse de lui, sa douceur surement, sa beauté en plus, son intelligence en prime.
J 'ai un manque physique de lui deja là, je n 'arrive pas a couper les ponts, je saisis la moindre occasion pour le voir, le toucher, quand on se voit on se caline, il a dit qu'il m 'aimait beaucoup aussi, mais voilà, je ne peux pas etre son amie, je le desire, je ne peux pas occuper cette place qu'il voudrait que j 'occupe.
Il est venu hier, il a fallu qu'il me fasse partager des souvenirs, par des photos, il parle de cette fille, une ex, d 'une maniere telle que ma torture etait au maximum.Je n 'ai pas pu lui dire stop, je ne supporte pas que tu me parles de tes ex ainsi, je l 'ecoute pour lui faire plaisir, mais dedans je meurs.Je me dis qu'il ne se rend pas compte du mal qu'il me fait à me parler d 'elle et d 'elles. Je suis rendue jalouse de ce souvenir qu'il venere, et moi je suis là a esperer quelquechose qui ne viendra pas, je suis dans la meme torture qu'avec mon pere, j 'attends un truc mais ce n 'est pas pour moi, je me mets en quatre pour obtenir son amour, mais ça me tue de le voir partir.je ne l 'obtiens pas
Depuis quelques heures je pleure sans arret,je ne veux pas lui montrer ma douleur, car je veux le garder encore, je ne suis pas prete a ne plus le voir, je l 'attends alors qu'il dit que non.
Comment est ce possible d 'avoir si mal?Je suis si bien dans ses baisers, dans ses caresses, je m 'aliene, c 'est moi qui le cherche, je n 'arrive pas a arreter de l 'aimer. Je ne comprends pas ce qui m 'arrive, j 'ai besoin de le voir, je sais que plus je le vois plus je souffre car plus approche son depart, que je n 'accepte pas.
Je voudrais tellement que les choses soient differentes, Marie aides moi stp, peux tu toucher son coeur et l 'aider a continuer notre relation puisqu'il dit qu'il a des sentiments profonds?Comment renverser les choses, echapper a mon histoire, obtenir enfin l 'amour de cet homme et le vivre, pourquoi ça devrait donc faire comme avec mon pere?? suis je condamnee a souffrir d 'aimer des hommes qui ne peuvent repondre a mon amour?
Pourquoi? POurquoi? Pourquoi j 'ai eu ce pere là moi?Pourquoi je n 'ai pas eu droit a sa tendresse, sa douceur, son amour, ses mots, pourquoi je n 'ai eu que la violence, son sadisme, sa perversion, sa mechanceté?
Pourquoi je suis si dependante de mon copain, de sa douceur, c 'est affreux, vraiment comme j 'en ai besoin.Je pleure bruyamment, les larmes roulent a flot, je l 'aime tellement, mon sexe est malade, depuis que je sais que ca ne va pas continuer entre nous vu qu'il doit partir loin, je suis bloquee, je n 'arrive plus a jouir, j 'ai aussi eu de l 'exzema,il me met souvent des doigts et c 'est la premiere fois que j 'aime cela, il ne me fais jamais mal, non mon amour pour lui est devorant, me rend malade, il est tellement different de ce que je connais, il est silencieux, il reflechit, il me trouble tellement, il me destabilise, il me bloque, on dirait qu'il maitrise tout, quand il me touche, il ne dit rien, moi qui craint son jugement, ça m 'angoisse. etre penetree par ses doigts sans paroles pendant l 'acte, comme ca ca me perturbe, je suis mal a l 'aise, j 'ai peur de le decevoir, je n 'arrive plus a jouir, je lui en veux de me quitter, de me parler de toutes ces filles,je ne suis pas son amie, non je veux etre sa cherie, si tu savais a quel point je t 'aime et j 'aimerais que les choses evoluent autrement mais toi tu as tes projets,c 'est dur, tres dur, je ne sais pas comment je vais avancer, ça me demange en bas.
Je voudrais preciser que rien ne me dit que mon pere m 'aimait avant mes trois ans, ce que je sais par ma mere c 'est qu'il voulait une fille absolument(il a vu son pere et sa soeur s 'adorer), il me portait sur les photos, content d 'etre pere pour en imposer a son pere(je suis un homme), mais ma mere dit aussi qu'il n 'a jamais ete calin avec moi mais avec elle si, il se comportait meme comme un enfant.
Non rien ne dit qu'il m 'a aimee, et apres encore moins, et puis depuis toujours cette terreur de lui, de sa violence, de l 'absence d 'affection, du souvenir de devoir en faire beaucoup pour avoir l 'impression de lui plaire, mais cette seduction ne lui rapporte qu'a lui, ça le met en valeur lui, que je reussisse, ça ne produit jamais un retour de sentiment sur moi. Non il n 'ya que lui, alors quand je dis "quand il a cessé de m 'aimer", je me trompe, je devrais plus tot dire, quand enfant j 'ai tenté de le seduire a l 'oedipe, je n 'ai rien rencontré, mon oedipe a ete torturant, alienant, non vraiment, il avait toutes les conditions du pere abuseur, ce qu'il est au final, puisqu'il a toujours abusé de mon amour pour se renarcissiser, et moi je suis l 'objet qu'il utilise pour se sentir moins nul.

Alors la douleur que je retrouve est celle d 'aimer à perte, dans le vide, je ne rencontre rien, ou plutot je le rencontre dans un marasme, dans des conditions maltraitantes.

A ce jour, je me relis et je me dis que c 'est assez stupefiant comme je suis capable de souffrir quand je suis en voie d 'etre quittee contre mon gré.Je souffre aussi car s'il part cette douceur contre laquelle je me blindais avant, va me manquer.

Je n 'ai pas de nouvelles depuis qu'il est parti de chez moi jeudi apres midi,je me demande s 'il pense a moi, mais ce qui s 'est passé aujourdhui me fait en douter.
Je suis allee manger au Quick avec ma fille à midi, et quand un mec te veux ben tu vois la difference.
Je suis assise a table et j 'entends derriere moi, un homme qui dit a une autre personne, " c 'est elle, j 'en suis sure", il parle du site sur lequel il m 'a vue inscrite, il dit " elle est de dos, mais je suis sure que c 'est elle".
Je ne sais pas pourquoi je sens qu'il parle de moi, pourtant je ne le vois pas. Peutetre 10 mn apres un homme s 'approche avec sa fille d 'environ 12 ans, et demande s'il peut s 'installer à ma table, je suis en terrasse dehors, il fait beau mais il ya peu de places libres, alors je lui dis oui pensant qu'il ne sait pas où se mettre, et moi qui suis assise a une table immense, ma fille partie jouer, je ne me vois pas refuser.
En fait j 'ai un doute sur sa demarche, en fait il le fait expres, il le dit apres. Il engage la conversation, il attaque carrement, il n 'est pas mal, mais bon rien a voir avec celui que j 'aime. Un certain charisme, 42 ans, genre je sais ce que je veux et je l 'obtiens.
Il me dit qu'il me connait deja, et il me pose plein de questions sur moi tres directes, je vois de suite que je l 'interesse, il me parle environ une heure, veut mon numero, au moins lui il n 'a pas peur d 'etre envahi.
Sa demarche m 'amuse mais me fait de la peine aussi, car j 'aimerais tant qu'elle vienne de celui que j 'aime. Je trouve que la vie est mal faite, la mienne en tout cas me fait courir apres des hommes qui me rejettent,et des hommes qui me courent apres, moi je les fuis.Tout pourrait etre si simple, mais rien ne l 'est.Et moi je pense a celui qui va me quitter, j 'ai des relations là qui me sont mises sur un plateau , et moi je ne fais rien.
Mon amour est parti en coup de vent jeudi, a peine 5 minutes apres un calin vite fait, depuis j 'ai vu qu'il a visité mon profil sur sky mais pas un mot. Il est en famille et je n 'existe pas comme tous les we, de plus il va bientot partir, alors je laisse faire. Pour une fois je suis raisonnable, je ne lui mets aucun message, sur tous les sites où je sais qu'il va, et je m 'efforce de penser aux choses qui me blessent en lui pour ne pas trop souffrir, je repense a son / ses ex dont il passe son temps a me parler, je me force a y repenser pour ne pas le regretter, ne sachant meme pas si je le reverrai, il faut dire que j 'ai tellement souffert apres son depart, que je ne veux pas ressentir cela de nouveau. Alors voilà, je fais la morte, j 'essaye de me detacher de lui car j 'ai trop mal.Mais bon voilà quand je pense a cet homme L. qui me courtise, et qui lui veut me telephoner, je souffre de cette difference, je suis bien obligee de me rendre compte que l'un me veut et que l 'autre non.
Je suis flattee mais deseperee, je pense trop à mon amour pour accepter cette relation, je suis fidele, je suis stupide.

Ce soir, je suis allee courir afin de faire le point dans ma tete, j 'ai courru de nuit, c 'etait tres bon pour voir tres clair, ça me donne une sorte de clairvoyance.Je suis rentree me connecter, esperant avoir un message de mon amour, je le vois connecté, je laisse expres passer du temps, esperant qu'il me voit. Rien. Je mets un message, puis deux, toujours pas de reponses, encore la meme merde a me faire gamberger.
trois quart dheure passent, puis je me decide à boucler ce scenario qui me fait souffrir, je lui envois un dernier missile, un peu plus stylé celui la, je pense que c 'est un gougeat, depuis qu'il est parti jeudi pas de nouvelles, il m 'ignore sur le pc, alors qu'il est en ligne, il aura toujours une bonne excuse pour le faire, mais je suis lasse d 'attendre, lasse de ne rien avoir si ce n 'est de la souffrance. J 'ai mis un terme a ce qui se termine malgre moi, je ne serai pas son amie, j 'en suis bien incapable.Je n 'en peux plus c 'est tout.

C 'est difficile chaque jour, je suis courageuse, mais il me manque beaucoup, une partie de moi l 'espere encore à ma porte le soir,j 'aime tant dormir contre lui, dans son odeur, sa chaleur.J 'aime son corps nu qui est absolument parfait, son visage aussi, j 'ai une envie devorante de lui, sa pensee me devore.Je ne cesse de le chasser parcequ'il me fait souffrir, parceque je doute de lui, pas assez construit avec lui, et ses projets hors de moi alors....je ne peux plus me permettre de rever, de me laisser aller sous peine d 'avoir si mal, que je prefere eviter.Je suis capable de le pleurer durant des heures entieres,je l 'aime tellement que faire l 'amour avec lui etait pour moi mystique.
Je me souviens de ses baisers torrides qu'il me donnait soudainement alors que je le caressais avec ma bouche, je m 'en souviendrai toute ma vie tu sais?Je ne sais pas ce qu'ils avaient de particulier, peut etre avaient ils enfin l 'air passionnés.J 'ai un manque physique de toi, j 'aimerais tellement te revoir, mon coeur te pleure et te reclame, mais ma raison me fouette.J 'esperais tellement conquerir ton coeur, au point de te voir changer tes projets de maniere a ne pas m 'en exclure.
Mais non le compte a rebours est lancé, tu dis que tu dois partir, et je ne l 'accepte pas, j 'ai si mal de tes choix.si mal.
Je me demande si tu penses a moi, j 'aimerais tellement savoir, j 'aimerais te manquer, et que tu debarques en prenant conscience que tu m 'aimes, mais je ne fais que rever, je me berce d 'illusions, d 'espoirs, je pourrais te rendre heureux, j 'aime tellement te toucher, te caliner, si je te manque viens stp, laissons la raison de coté et aimons nous.
Mais je ne peux pas aimer pour deux.
Je t 'encombre a present, plus tard ce serait mon age, notre amour doit necessairement passer à la guillotine.Tu aimes que je t 'aime, mais tu ne fais pas attention à moi, là où j 'ai des besoins, des demandes.Non tu penses à toi et qu'a toi, du jeudi au dimanche je n 'existe pas, c 'est pareil qu'avec Jean, celui qui m 'a tant fait souffrir, moi son plan cul preferé.
Je suis la pierre qui coule au fond du lac, mon coeur est si rempli de chagrin qu'il en est douloureux.Je voudrais tellement te garder, restes moi. Aimes moi, je t 'aurais tout donné, tout.C 'est si triste.Je t 'aime.Je t 'aime d 'amour toujours.
Aterrissage!!

Bon je suis rendue à la case depart, et je n'empoche pas 20000!Je continue de l 'attendre, je suis debile et consentante,j 'ai tous les mecs à mes pieds et c 'est lui que j 'aime.
Encore aujourdhui, j 'ai eu un troisieme message d'un de mes ex, completement secoué celui là, violent mais accro au sexe avec moi, j 'ignore ses sms, faudrait porter plainte pour harcelement, j 'espere qu'il ne lui prendra pas l 'idee de me violer, ça fait trois ans que je l 'ai viré mais il persiste, j 'avoue que j 'ai un peu peur, vu qu'il m 'a deja levée la main dessus, c 'est peut etre le mec le plus doué de la planete au lit, mais je le fuis, il est carrement psycho!!
Ce midi j 'ai croisé un mec que j 'ai rencontré à la police il ya deux ans, qui me poursuit, on a pourtant juste fait des bisous, mais voilà quand j 'ai su qu'il etait marié avec un bebe, je l 'ai viré, j 'ai une ethique!
J 'ai pas envie de ça moi, et quelle place j 'aurais là au milieu?
Alors ce midi, je l 'ai croisé, et il m 'a rebranchee, me renvoit des textos diaboliques, il est pas mal mais bon, jsuis fidele à mon homme, c 'est comme ça.
Il ya ce mec rencontré au quick qui fantasme carrement sur mon cas, a trouvé mon numero sur le net et m 'envoit des declarations enflammees, à la limite c 'est le plus sain de tous, car lui veut une histoire d 'amour avec moi.
Mais moi jsuis folle de mon homme, j l'ai dans la peau, jpeux rien envisager d 'autre.
Enfin il ya le mec de la bibliotheque, ce black qui n 'hesite pas à attaquer direct, du coup j 'ose plus aller à la bibliotheque, c 'est fou ça plus je veux etre seule plus je suis branchee!!
Ah oui j 'ai l 'embarras du choix, mais j 'aime G., une scorpionne fidele que je suis, ne peux rien envisager, par pure fidelite.
Il ne sait pas a quel point j 'ai du succes, je pense qu'il l 'ignore car il ne me trouve pas trop canon je pense, enfin en tout cas jsuis pas son genre de femele, moi j 'ai des gros seins et lui il prefere les petits fermes, quel idiot!!
J 'ai 40 ans dans quelques jours, le 20 novembre, je ne me sens pas en phase avec mon age, je me sens jeune, jeune, jeune!!
J 'ai une vie bien remplie entre mon travail a 3/4 tps, ma fille le reste du temps, mes footings, mes ecrits, ma zik, ma natation, mon qi gong,mon ciné,ma guitare,je suis super libre, c'est tres plaisant de faire toujours ce que je veux, pour etre en couple il me faudrait un specimen aussi independant que moi, un specimen rare!
Pourquoi j 'ai besoin de liberté? ben j 'en ai beaucoup manqué jusqu'a mes 20 ans que je suis partie de chez mes parents, j 'ai vecu l 'enfermement, depuis je suis obsedee par la liberté, j 'ai peur de me faire coincer.
G. s 'en fout de moi, la preuve aucun message depuis trois jours, alors que L. m 'en envoit 10 par jour, pourtant je ne sors pas avec L.Alors je suis conne de persister, je devrais me tourner vers L.Mais bon j 'y arrive pas, pourtant G. me delaisse, va partir, il va se faire des meufs labas, je le perds, mais j 'espere encore un revirement de situation, je voudrais echapper à mon histoire, voilà pourquoi je ne veux plus aimer, car chaque fois c 'est pareil, je n 'aime pas les bonnes personnes.Celles qui me feraient du bien, non je cherche toujours mon bourreau et vous savez pourquoi? parceque j 'attends toujours mon pere, qu'il revienne vers moi et se rende compte du mal qu'il a fait.
Mais jamais cela n 'arrive avec mes mecs, ceux que j 'aime, non jamais, c 'est l 'eternelle repetition.
je cherche a etre aimee de qqun qui ne peux pas le faire, ou ne veux pas, il faut que je sorte de ça.Je n 'obtiendrai rien avec G., il faut que je cesse de me leurrer.

Je me dis il va partir, quand il sera parti, faudra bien que je refasse ma vie, car lui s  'en fout de moi, je le verrai surement plus helas, qu'en penses tu toi Marie?
Peux tu m envoyer un signe stp pour savoir quel chemin prendre?

Jsuis accro à lui tu sais, comment faire?'
Ce matin m 'est apparue clairement la solution!
Au vu de ma situation actuelle et de tous les problemes a regler qui vont l 'etre, il me semble que continuer avec G; est la solution la plus appropriee, vu que cette relation me laisse finalement tout le temps dont j 'ai besoin, et que de toute façon je l 'adore, et lui au moins me plait. c 'est à moi de composer avec ses absences jusqu'a ce qu'il parte, apres on verra si je l 'attends ou si j 'envisage autrechose, de toute façon là tout cela me convient finalement, il vaut mieux voir moins souvent celui qu'on aime plutot que de meubler avec qqun de present mais qui ne m 'attire pas vraiment plus que cela.
Voilà je n 'ai toujours pas de nouvelles de G., mais tant pis, c 'est que je dois vivre ça pour le moment, je me languis de lui et de le revoir, j 'espere qu'il n 'est pas parti, le dira t il? Mystere, mon mec n 'est pas un modele securisant c 'est sur!mais je l 'aime tellement, le voir me procure assez de bonheur pour tenir.