Je ne sais par où ni même par quoi commencer. Chaque phrase que je commence à écrire, mes pensées dérivent et me disent que c'est nul, que ce n'est pas réelle, que j'essaie de m'inventer une vie. Alors j'efface. J'ai du faire ceci des dizaines de fois. Et puis j'ai compris que je devais finalement écrire ce qui me passait en tête, là maintenant tout de suite, ça donne ça. Un peu de fouillis, mes mots, mes phrases sont en bordels, comme dans ma tête, comme dans ma vie. J'ai 15 ans, je suis en pleine adolescence, mes émotions sont amplifiées d'aux moins 67%. Comme tous les adolescents, ma vie est bercée par l'amitié, les cours, les parents, la musique et l'amour. Des amis j'en ai, mais combien vraiment ? Laissez-moi en douter sur certaines de ces "amitiés" dîtes. De toute façon pour ma plus grande joie, je finis le collège cette année, juste après le brevet je me casse de cette merde de bahut. J'irai au lycée de Dessaignes à Blois... normalement, si tout va pour le mieux. Comprenez-moi, cela fait 4ans que je suis dans ce même collège, ce collège de 200 élèves (peut-être moins) où tout le monde se connaît, je ne vous explique même pas les bails, c'est l'enfer, quoi que je fasse il y aura toujours quelqu'un pour critiquer. Ensuite pour les cours, je ne me fais pas trop de soucis, je sais que je ne suis pas la meilleure même loin de là, mais je sais également que je ne suis pas la pire, alors oui j'ai quelques difficultés, notamment au niveau des maths, mais arrhhg je déteste ça. Mais voilà, généralement je suis dans la moyenne, ni intelligente ni bête. Les parents, mes parents, toutes les personnes de mon âge quasiment vous diront pareil. Oui il y a des hauts, comme il y a des bas. Ils sont chiants, vraiment chiants des fois, un peu trop rapportés sur la critique facile à mon gout, un peu trop sur mon dos également au niveau de mes cours. Mais je préfère avoir des parents comme les miens que des parents qui se fichent totalement de moi. Et quoi qu'il se passe dans ma vie, je sais qu'ils seront toujours là, et que cet amour est éternel. La musique, c'est devenue maintenant une sorte d'échappatoire, quand tout va mal j'écoute de la musique, quand je m'ennuie j'écoute de la musique, quand j'en ai envie aussi. Et le matin avant d'aller en cours, ça ma prépare, c'est une habitude, un rite de passage de même. Et pour finir, l'amour c'est un sujet très intéressant, j'aimerais en parler, mais c'est trop flou dans ma tête, appart vous parlez des histoires magnifiques que je vois seulement dans les films, où évidement j'aimerais vivre les mêmes, un jour, plus tard. Mais je suis réaliste, et je sais que de mes 15 années de vie, le grand amour n'est pas pour tout de suite. Mais malgré ça reste quand même réticente à cette idée du "grand Amour" car si je prend l'exemple de mes parents, alors ce "grand Amour" est terriblement a chier.