Auto psychanalyse

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 12/12/2016.

Sommaire

Il était une fois le commencement

28 janvier 2007 à 22h21

Bonjour à vous que je connais pas.

Cela fait longtemps que je ne me suis pas livrée, mise à nue devant quelqu'un, quelqu'un qui ne vous juge pas, quelqu'un qui vous écoute, quelqu'un qui est là pour vous mais ne le sait pas.

Cela fait longtemps aussi que j'ai perdu le fil de mes aventures, la confiance qu'il peut se créer entre un bout de papier et une personne.

Et c'est maintenant que j'ai décidé de me pencher sur cette feuille de papier virtuelle, d'épencher mes peines, mes joies, mes terribles analyses de ma propre vie, tumultueuse et pleine d'interrogations restées sans réponses.

C'est maintenant que je me prends en main pour enfin écrire, me libérer de toutes ces angoisses journalières qui ne cessent de me tourmenter, me réveiller toutes les nuits et m'empêchent de me laisser aller.

C'est un début que de pouvoir écrire ces quelques mots.

Je pense écrire tous les jours pour m'apaiser.

Je pense vous voir tous les jours pour vous raconter ma vie passée, mon présent, et mon futur. Que d'interrogations laissées en suspend !

Ecrire est ma libération.

Alors libérer moi de ce poid, libérer moi de ce stress, et simplement, lisez moi.

Bien àvous.

Un nouveau jour

30 janvier 2007 à 21h26

Bonjour !
Encore vous ?
Que voulez vous savoir ? Ma vie ? Juste un bout alors.

Depuis plus de deux ans je travaille dans un cabinet d'avocats. C'est très grisant, très intéressant. j'apprends énormément de choses autant sur les procédures que sur les gens, que sur les comportements. Là bas je suis tout, je fais tout, mais à la fois je suis un fantôme. Je suis dans mon placard. Là bas, au fond, où personne ne vient.
Là bas je répond au téléphone, toute la journée. Là bas je parle aux gens qui ont besoin de conseils, d'être rassuré.
Mais moi, qui me rassure ? Qui me parle ? Personne. Je suis un fantôme. J'ère dans les lieux, on me croise avec indifférence. Que fais -tu ? Comme d'habitude. Pourquoi t'es là ? Je passe un fax.
Je passe une grande partie de mon temps à mon travail, et je n'ai réussi à enrichir que mon esprit. Les gens là bas sont fades, ne te considèrent pas, tu n'es qu'employé un point c'est tout.
Cet endroit là, je vais bientôt le quitter. Je comptais le faire mais le Grand Chef a décidé de prendre les devants. En meme temps, j'ai tenu bon à un mois et demi de harcèlement moral. Alors que faire ? s'est-t-il dit. Elle est gentille, bien brave, elle va pas faire d'histoire, virons là !
Expérience faite de soulagement mais aussi d'inquiétudes. Non pas pour un futur emploi, ailleurs, mais pour moi. J'ai tant soufert ces dernières années. Tant. Mais ceci est une autre partie de ma vie.

Un jour je vous la raconterai.

La prochaine fois que l'on se verra.

A bientôt.

Songe

2 février 2007 à 19h45

Bonsoir,

Je prends le temps de venir vous voir un petit peu, pour rêver, pour me libérer.
Décidemment, vous êtes là pour vider ma conscience de toutes ses pensées j'ai l'impression.

Aujourd'hui, j'ai éré comme un fantôme. J'ai fait mon travail machinalement, personne ne m'a adressé la parole. Je suis une âme qui ère de ci de là, qu'on chasse d'un geste de la main parcequ'elle n'est pas à sa place. Bientôt, je ne ferai plus partie de ce monde de gens médiocres, sans saveur, sans couleur. Bientôt s'offrira à moi la liberté, la liberté de rencontrer des gens qui en valent la peine, la liberté de chercher un nouveau travail qui m'enrichira en tout et pour tout, pour ses relations humaines, pour ses connaissances...

Le chemin n'est plus très long. Encore quelques mauvais moments à passer.

Toujours se battre pour qu'on se fasse respecter, ça me fatigue. Je suis las...

Heureusement, deux personnes m'entourent actuellement. L'une d'elle souhaite partager ma vie, moi je la partagerai bien avec l'autre... Mais c'est ainsi, le destin nous coure après mais ne choisit pas le bon moment à chaque fois qu'il apparaît. Il nous nargue. Comme un chat qui guète sa proie. Il va bientôt l'attraper mais la laisse un peu gambader...

Je crois que je me perds dans mes idées. Je pense que je vais vous laisser et aller chercher celui qui veut partager ma vie.

Mais je vous vois bientôt n'est ce pas ? On n'en restera pas là. Je vous dit à bientôt. Profitez du week end.

Ca se démèle !

6 février 2007 à 18h51

Bonjour !

Enfin, je viens vous raconter mes derniers périples. Arf, cela ne veut pas dire que j'ai une vie trépidante, bien au contraire.
Simplement le week end a été propice à la discussion. Car c'est en discutant que l'on arrive à se déméler les idées. Si si, c'est vrai !

Pourtant, pour moi parler est toujours plus difficile que d'écrire. Ecrire ne demande pas d'intonation, ne demande pas de sentiments même s'ils sont là, toujours présents, ne demande pas de dénuder son âme, comme ça, sans prévenir. Ecrire est toujours plus facile pour quelqu'un de timide. Parceque je le suis, mais je me soigne ! Ecrire, on peut s'y préparer, alors que discuter n'est pas prévisible !
Et là, oui ce week end, avec toute la motivation et le courage qu'a pu me donner mon ami que j'aime, j'ai parlé. J'ai parlé de moi, de mon calvère intérieur, de cette tempête qui souffle en moi depuis si longtemps. De ce mal être qui me ronge depuis plus d'un an. C'était très dur de dire ce qui était enfoui en moi, car il en reste ! Ce n'est pas en une discussion que l'on arrive à tout dévoiler ! à tout donner !
Mais le principal, c'est qu'il y a eu une amorce. Je me livre, tout doucement, en prenant mon temps. Ne pas tout dire tout de suite, j'ai mes réserves, je me protège...

Cette discussion donc m'a été favorable, mais pas pour la personne a qui je m' adressais. Cela l'a blessé, l'a retourné. Mais il le fallait, il fallait que je dise ce qui me tourmentait avant d'engager quoi que ce soit de plus sérieux, de m'engager toute entière dans une vie à deux. C'est surtout très difficile quand la personne que vous avez aimé pendant des années refait surface comme par enchantement. D'ailleurs, je lui disais récemment que le destin était très joueur. Les notres se sont croisés, recroisés, éloignés et voilà qu'aujourd'hui il nous lie, lui et moi. Lui est loin, moi je suis là. Un espoir impossible, un amour irréalisable. Car je ne quitterai pas mon amour d'aujourd'hui pour lui, même si je suis si bien avec lui... Lui et Lui, ne pourraient-ils pas faire un grand LUI ?! (soupir)
D'où aussi cette tempête intérieure !!! Mes amis, mes amours, mes emmerdes !

Nous reprendrons cette discussion plus tard... Mon coeur est las ce soir.

A bientôt

Mon esprit, cette torture

12 février 2007 à 21h30

Bonsoir,

Je dois vous avouer que je ne suis pas trop inspirée. Mon esprit, mes idées risquent de déborder, tel un ruisseau qui s'éparpille et forme de petits ruisseaux, puis une rivière et plus bras qui s'épendent et forment des affluents. Oui, c'est un peu ça mon esprit, mes idées en ce moment. Tout m'arrive d'un coup. Je pense à tout, et parfois à n'importe quoi. Je songe, je réfléchis, je programme, je prends peur....tous ces changements qui vont s'opérer dans ma vie. Et dans toutes les branches de ma vie !

Ma vie pro va totalement changer. Je vais devoir chercher un nouvel amploi. Une nouvelle vie professionnelle va s'offrir à moi, avec de nouvelles fonctions peut être, de nouvelles personnes à connaître. Je suis un peu timide et j'avoue que j'ai un peu peur de ce nouveau tournant.

Ma vie amoureuse va se concrétiser. Je vais emménager avec l'homme qui partage mon coeur, dans une nouvelle région qui m'est encore inconnue. Je lache amis, famille pour lui, pour cette nouvelle vie, pour ce nouvel emploi que j'espère décrocher là bas.
Je vais quitter mon appartement dans lequel j'ai vécu plus d'un an. Je l'aime bien, il est chouette, il m'a donné des ailes, de l'autonomie.
Je vais quitter tout ça, pour lui. J'ai peur. Peur de faire une erreur. Pourtant il n'y a pas de quoi ! C'est un homme adorable, intelligent et qui me considère. Et ça c'est important. Voir que l'on est important aux yeux de l'être aimé c'est indispensable à mes yeux. Et je vais quitter mon Ami, celui qui est loin de moi déjà, qui a fait la même chose pour aller vivre avec sa moitié, sa moitié qui l'a quitté pour un autre. Il est là bas, seul, a peu d'amis sur qui compter. Et m'avais oublié un moment. Je lui pardonne. C'est ça l'amitié. La distance ne change rien en amitié, on ne s'appelle pas mais on pense à l'autre. Et un jour on se dit qu'on a oublié quelque chose, quelqu'un là bas sur qui compter pour les bons moments et les mauvais. Et je suis là. et il est loin. Je tiens à lui peut être un peu trop, peut etre en dépassant la frontière de l'amitié. C'est ma moitié spirituelle. C'est lui. Mais c'set comme ça. Lui a sa vie, et j'ai la mienne. Et j'ai peur...

Je sais que tout va aller pour le mieux. Il ne faut pas se précipiter. Ca va aller. Chaque chose en son temps. D'abord mon licenciement. Puis aller voir les gens que j'aime et que je n'ai pas vu depuis longtemps. Puis chercher un emploi, revoir mon CV (c'est primordial !), chercher un appart avec mon homme... et passer des vacances avec lui cet été.

Bon, mon esprit courcircuite. les idées s'emmèlent, je n'ai plus le fil. Alors je vais m'arrêter là.

A bientôt.

Encore et toujours le même combat !

15 février 2007 à 21h21

Pour certain, le combat dans une vie set celui de parvenir à être aimé. Pour d'autres, leur combat est celui d'avoir une bonne situation sociale. Pour d'autres encore, celui simplement d'exister.

Pour moi, c'est chaque chose en son temps. Depuis quatre ans, je mène mon combat de l'amour. J'essaie de l'entretenir au mieux, de le raviver quand celui ci bât de l'aile. De lui redonner un souffle nouveau quand la flamme de cette si jolie chandelle diminue à la limite de s'étenidre. tout ça en collaboration avec l'homme qui partage mon coeur. C'est pas facile quand Dame Routine se fraye un chemin jusqu'à déposer ses valises et s'installer bongré malgré chez nous, dans notre quotidien. Alors là, oust ! du balais ! y'en a marre de toi ! On va respirer sans toi ! Allé, retourne de là où tu viens, nous on va changer notre quotidien ! Tel était mon combat depuis peu.

Depuis deux ans, je suis salariée dans un cabinet d'avocats. Un conseil pour tous et toutes, évitez les comme la peste ! Je n'ai jamais vu un monde aussi hypocrite, vile, un monde de menteurs ! On dit des dentistes (menteur comme un aracheur de dents) mais alors les avocats, c'est le ponpon ! L'argent et la notiriété leur monte à la tête. Vous faites parties des petits vous secrétaire, vous êtes du bétail. On vous achète avec une possibilité d'évolution, on vous envoie à l'abatoir parceque vous coutez trop cher. Tel est mon cas aujourd'hui. Il veut me conduire à l'abattoir cet enfoiré qui me traite de "connasse" derrière mon dos, et est tout sourire quand je suis face à lui. Ma procédure de licenciement est un fiasco. Non, pas pour moi, j'ai de très bons arguments pour le mener devant les Prud'hommes. Mais il ne se doute pas que la Tite dernière est intelligente et ne se laissera pas faire. Et oui, jusqu'au dernier jour de travail je serai intraitable. Il va payer. Pas de sa personne non, mais de sa poche, pour tout ce que j'ai subi depuis qu'il a souhaité me licencier, son harcèlement moral, des dénigrements, ses réflexions derrière mon dos. C'est tellement facile de jouer les grandes gueules quand les concernés ne sont pas là, n'est ce pas ? Plus qu'une semaine avant le verdict final, attaquera ? attaquera pas ? C'est moi qui en déciderai.

Tout ça me détruit de l'intérieur, mais je sais que j'en ressortirai plus forte, plus battante pour trouver un autre emploi. Il ne m'aura pas. J'ai trop souffert de ces conneries. A compter du 22, je penserai à moi, à mes amis et à mon amour. Après, seulement après, je penserai à mon futur emploi. Mes amis ont besoin de moi, je les ai délaissé à cause de ce travail, j'ai délaissé ma santé pour ce travail, alors je vais penser à moi ! Oui moi, je vais devenir égoïste juste une fois. Mon corps et ma tête me le demandent, mes amis me le demandent, ma famille me l'obligent ! Alors, un licenciement, ce n'est que pour mieux rebondir dans la vie ! J'en ressortirai que plus forte !

A vous je vous le dit, les gens qui m'aiment me soutiennent, les gens que j'aime je les aime encore plus. Je ne vous oublie pas, je vais revenir, très bientôt, faire un coucou dans votre vie.

A bientôt

Game Over

21 février 2007 à 21h24

Aujourd'hui était mon dernier jour de labeur dans cette mini entreprise... Il était calme, même si j'avais beaucoup de travail. Les gens au téléphone étaient très sympas, pour une fois, pas de capricieux. Enfin si un ou deux. Normal, quand le patron ne rappelle pas ses clients, ça crie ! Mais vu que c'est ma faute...Autant laisser tomber.

Aujourd'hui était mon dernier jour de crise de nerf. Oui oui, je vous assure. Depuis maintenant un mois j'étais sur les nerfs à chaque fois que j'allais travailler, j'avais envie de mettre le feu. C'est beau les rêves. Non je ne passerai pas à l'acte, je connais le droit, et j'ai le droit de me taire, simplement. Les employeurs sont médiocres. Je ne les aime pas. Ou alors je n'ai pas encore rencontré le bon. MAis qui voudrait être ami avec son patron ? Le boulot c'est le boulot, on va pas tout mélanger. Mais se faire respecter est la moindre des choses. Montrer qu'on existe, qu'on a des compétences, et pas "la connasse" qui bouffe son fric parceque lui a décidé de me licencié mais que je lui coute cher. Et oui, c'est beau en fin de contrat de se faire traiter de la sorte. Mais comment être traitée autrement quand cette personne n'est même pas capable d'écouter les gens, il n'y a que prospérité, reconnaissance, se montrer à la télé, ah oui c'est beau, ça fait joli devant les clients. Mais quand l'intelligence ne suit pas, ça fait tâche. Quand on promet monts et merveilles et qu'on ne tient pas parole, ça fait grande gueule. Quand on a aucune considération pour les gens que l'on a en face de soi, qui ne font pas partie du monde monde, ça fait méprisant. Car il est méprisant, se croit plus fort que tout, plus fort que la loi. Pour moi, il est un sous homme. N'a rien à envier. Il fait pitier. Vraiment, j'ai pitié pour ces gens qui croient en lui et qu'il méprise au plus profond de son être et ose le dire haut et fort, mais pas devant eux bien entendu. Une clientèle, quelle qu'elle soit, doit se garder.

Ce jour se termine sur un rival auquel j'ai tenu tête et auquel je n'ai pas dit au revoir, avec lequel j'ai joué au même jeux que lui, mais j'avais ma stratégie, ce qui m'a valu une victoire sur cette bataille. Celle ci n'est pas tout à fait fini, il reste encore quelques détails à régler avec son bras droit, l'argent.

Demain sera une nouvelle vie qui commence à la recherche d'un emploi mais avec une quiétude certaine. Je me sens bien, bien mieux. Libérée.

Je perds le fil de mes pensées mais c'est normal, ma tête s'est libérée de toute cette pression.

Je me sens mieux, bien mieux.

A bientôt

L'humain, cet être complexe

23 février 2007 à 17h36

Et voilà une journée qui s'achève. Elle a été calme, j'ai révisé mes cours pour ma formation demain. Je me suis un peu reposée de cette soirée d'hier. Et quelle soirée !

J'ai récupéré mon cher et tendre ami à la gare. Il est mal dans son coeur en ce moment, il sait que moi aussi. Mais qu'est ce que je l'adore ! Lui croit à la destinée, moi j'essaie. Je me dit que les choses qui nous arrivent sont là pour nous apprendre des choses, pour nous rendre plus forts, pour nous faire rencontrer l'autre. Celui que vous attendiez sans le savoir, celui qui se complète à vous. Et c'est Lui. Malgré moi je l'aime, je ne l'ai pas demandé. Il est en Or je l'ai toujours pensé. Mais les choses sont telles qu'elles sont, je suis accompagnée dans le vie, et lui s'est retrouvé du jour au lendemain sans la femme qu'il pensait être sa moitié.

Je l'ai déjà dit, nos chemins se sont souvent croisés, souvent oubliés puis renoués comme ça, d'un coup. Je ne pense pas que ce soit pour rien. Encore moins quand le désir se faire sentir... Quand on passe du temps ensemble...il sait me faire rire, me faire prendre les choses autrement, plus positives. Je manque tellement de confiance en moi ! Et lui sait redonner un coup de punch à ma personnalité. Mais comment fait il ?!!

Et le pire dans tous ça, c'est qu'il le sait. Que je lui ai dit. Mais qu'il ne veut pas entraver mon couple. Qu'il ne faut pas que laisse ma moitié actuelle pour lui. Et pourtant on s'appelle tous les soirs, pour rire, sourire, parler de tout et de rien, se chercher parfois... Quel coquin celui là ! Si seulement les choses avaient été autrement...

On dit que l'espoir fait vivre, mais qu'est ce que cc'est douloureux d'espérer !

Je l'ai vu ce matin, et il me manque déjà...

C'est comme ça !

Triste chagrin

25 février 2007 à 13h22

Il a fait appel à moi, cet ami si cher à mon coeur, pour déverser son trop plein de mal être. Une crise de nerfs qui lui a valu une dispute violente avec sa famille, trop d'émotions d'un coup qui l'ont submergé. Il m'a appelé en aide et je suis venue. Pensant qu'on allait rire et discuter de tout, on a parlé de lui et de ses difficultés. Ses émotions m'ont touchée et je retenais mes larmes. Ce qu'il vit je le vit au plus profond de moi même. Je suis mal dans ma peau, mal dans mon boulot. Je crois que c'est ça de fusionner avec une personne : quand elle a mal on a mal, quand elle est heureuse on est heureux, quand elle se pose des questions on en cherche les réponses. Il est mon tout. Il le sait. On en a encore discuté. Il me dit que je ne suis qu'une amie et qu'il ne se voit pas avec moi, pas avec une fille dont le caractère lui ressemble. Il me dit avoir pesé le pour et le contre et préfère me garder comme amie. Mais pourquoi est-il si ambigüe quand il me dit tout ça. Peut être ne veut il pas me blaisser. C'est possible. Et pourquoi partage-t-il avec moi des moments de tendresse intense que je n'arrive plus à vivre dans mon couple.

Aujourd'hui est un coup de blues, un coup de poignard violent qui se retire doucement, me laissant souffrante à chaque mouvement... Je ne sais pas quoi faire, je me sens complètement paumée dans tout ça, tous ces sentiments qui me tiraillent de part et d'autre. Je voudrais m'endormir près de lui et me réveiller sur un renouveau. Une nouvelle vie. Oublier les soucis, oublier l'amour, oublis les tracas de la vie. Faire le vide dans ma tête. Je ne vaux plus être, ne plus penser, ne plus aimer. Pourquoi faut -il diriger sa vie quand le destin vous conduit ailleurs. Je suis dans une impasse, sans carte ni GPS. Vive la technologie ! Mais ce n'est pas elle qui va nous donner des réponses aux questions existentielles que chacun se pose.

Je suis vidée de mes pensées. Je ne voudrait plus réfléchir, ne plus penser, ne plus aimer. Je voudrait m'arrêter là, mais la vie ma ratrappe. Je la sens elle est là et me dit de continuer quoi qu'il arrive. Elle me soutient dans mon désespoir.

Alors je m'arrêterai là, sur ce chemin sinueux, et vais reprendre mon souffle doucement.

A bientôt amis.

La Nature Humaine

10 mars 2007 à 23h34

Je me suis absentée, je vous ai oublié pendant un temps. Un temps qu'il m'a fallu prendre pour essayer de comprendre où j'en étais. Que la vie est compliquée !

Alors voilà, depuis la dernière fois où je vous ai dit ce qu'il m'arrivait, mon cher et tendre ami m'a oublié. Il ne m'appelle plus tous les soirs comme il avait l'habitude de faire. je lui ai fait remarqué mais a détourné la conversation. Il est "comme ça" comme il dit. Mais moi je ne comprend pas ses changements d'attitudes du jour au lendemain. Et quand on se parle, que ce soit au téléphone ou sur internet, il me cherche, me fait enrager. Me dit qu'il a un "plan c.." avec des filles, que c'est super, que je suis jalouse, et il enchérit ! Pourquoi est-il comme ça ?! On dit que la frontière est mince entre l'amour et la haine. Est-ce cela qu'il souhaite ? Que je le déteste pour que j'arrête de l'aimer lui ?! Il s'y prend mal. Je sais pourtant maintenant qu'il n'y a vraiment aucun espoir. Sans me le dire vraiment, en me le faisant deviner comme il l'a toujours fait, il m'a dit que je devais penser à mon couple et non à lui, que c'était impossible autrement. Il met de la distance maintenant et ne veut meme plus que je vienne le voir à Paris. Ca aussi je l'ai compris pas ses multiples hésitations quans je lui demandais quand est-ce que je pouvais venir le voir... Il me déstabilise complètement. Mais pourquoi LUI ? Je crois qu'il s'est passé trop de choses avec lui pour que j'oublie comme ça, ce qu'on a fait, ce qu'on a partagé. Si cela n'avait été qu'une fois... mais non. Alors même si aujourd'hui je me pose un tas de questions, s'il a envie de revenir vers moi, qu'il le fasse. Mais pour moi c'est drapeau blanc, j'abandonne, j'ai trop donné pour lui. Ca suffit. Comme il le veut, je vais penser à moi, à on couple vascillant qui j'espère tiendra debout. En tout cas je ferai en sorte qu'il tienne debout et pour longtemps encore.

A part ça, je suis donc au chomage. Mon ancien employeur me cherche des poux dans la tete, ne m'a pas payé ce qu'il me devait, m'a enlevé des congés payés que je n'ai jamais pris... Ca va se solder par un courrier recommandé bien salé. Je ne me laisserai pas faire par ce pourrit. Il connaît le droit, et bien moi aussi, je connais MES droits et je compte ben les faire respecter, quoi qu'il en coute !
Malgré cette période nerveusement néfaste pour mon être, je recherche donc un nouveau job. Je postule à droite, à gauche. J'envoie des CV en espérant que les gens donneront suite. Je dépose mes CV sur des sites de recrutement... Meme l'intérim m'intéresse ! Je ne peux pas rester chez moi. je ne suis pas de ceux qui profitent du chomage pour se faire une nouvelle jeunesse. Non, je veux travailler, bouger, rencontrer des gens... Je suis une active et me priver d'un job qui me plait vraiment c'est comme m'emputer d'une jambe. C'est difficile à vivre. Alors avec tout cet acharnement j'ai obtenu un entretien d'embauche. Il parait que j'ai fait très bonne impression. J'ai malgré tout un hadicap, je suis jeune, un peu trop jeune pour les employeurs. Mais ma gnac a réussi à effacer cet handicap, paraît-il. Je ne demande que ça, faire un essai. Il verra si je lui convient ou pas, si je suis assez compétente pour lui pour prendre en main seule son entreprise. Je sais qu'il faut avoir de larges épaules pour ce job, malgré ma petite taille et mon poid d'oiseau, je me sens l'ame d'une battante. Et j'y arriverai. Encore faut il qu'il m'embauche... Affaire à suivre !

Vous voyez j'avais pas mal de chose à raconter. Mais le fin mot de l'histoire, c'est que meme si je me pose des questions sur mes amours, mon boulot, je sais que j'en verrai le bout. Vous savez cet abysse où l'on a tendance à s'enfoncer sans le vouloir, et bien là je suis en train de remonter tout doucement à la surface. Et j'ai hate de pouvoir reprendre enfin une bouffée d'air pur, cet air qui me manque depuis pas mal de temps. Aimer deux hommes et trouver ça difficile à vivre peut faire rire certain, se retrouver au chomage et se trouver complètement paumé dans ce nouveau monde peut en faire sourire d'autres, moi je sais que dans tous les cas, je m'en sortirai encore plus forte. Je le veux. Et j'y arriverai.

Alors voilà :
- J. : tu es fixé, maintenant à toi de décider.
- Mr G. : attendez vous à en baver, je ne me laisserai pas faire.
- Mon homme : on va s'en sortir, on peut trouver des solutions, on va se redresser.

Sur ce je me sens vider et je vais vous laisser. Mystery la conquérante a du pain sur la planche qui l'attend !

A bientôt

A ne plus rien comprendre

12 mars 2007 à 18h26

Comme quoi la nature humaine est vraiment bizarre, les sentiments sont des choses étranges à gérer, les hommes sont des extra terrestres ! Nah vraiment, j'ai beaucoup de mal à comprendre certains comportements. J'aurai dû faire comportementaliste. Je suis sûre que j'aurai appris beaucoup.
Ce qui me laisse cette impression vient bien sur d'un appel de cet ami cher qui sait toujours chambouler mes idées, mes pensées, mes sentiments.
Hier soir, comme il ne l'avait pas fait depuis un moment, comme il a vait pris l'habitude de faire, il m'a appelé. Je dormais, j'attendais. J'espérais. Et il m'a appelé. On a parlé, on a rit, on s'est parlé sérieusement. Il m'a parlé sérieusement. M'a fait comprendre que peut être, je pourrai quitter mon homme actuel... Pour lui ?! ca il ne me l'a pas dit. M'a seulement dit qu'il ne voulait pas jouer les roues de secours. Pourquoi ? Parcequ'il se sent en tant que tel ? Il s'est passé des choses d'accord, il a compris ce que je ressentais ok, il m'a pourtant fait comprendre qu'il ne serait jamais l'homme que j'attendais. Alors pourquoi me dire ça. Que ressent-il ? Là est la vraie question qu'il détourne par mille et une pirouette, par une blague ou autre...

Souffler le chaud et le froid. C'est lui. C'est mon tout. Où cela nous mènera, je n'en sais strictement rien. C'est simplement le destin...

Alors...

14 mars 2007 à 17h57

Il était une fois une jeune femme recherchant du travail. Elle ne travaillait plus depuis deux semaines seulement et se démenait déjà pour en trouver un autre. Distribution de Cv, appels téléphoniques, renseignements, mails à tout va. Elle en voulait, elle en voulait du taf. C'est une battante. Elle a traversé tant de moments difficiles dans sa vie. Elle ne se laisserait pas aller à déprimer parcequ'on l'a mise à la porte comme une mal propre. Non.

Et voilà qu'une opportunité s'offre à elle. un job comme elle l'attendait, qui saurait estimer à sa juste valeur les compétences qu'elle sait mettre en oeuvre quand il le faut. Alors elle envoie son Cv pensant que peut être... En effet, après des quand dira-t-on, des oui mais, enfin elle arrive à décrocher un entretien. Elle est motivée, elle en veut. Elle sait le faire sentir. Elle n'est pas la dernière des imbéciles. Elle a la gnac. Ils le voient. Ils lui font comprendre qu'en effet, son profil est intéressant, que peut être un essai ...

Oui, un essai. Celui qu'elle n'attendait pas car son jeune âge est un frein, elle le sait. Et pourtant, un essai. C'est à elle qu'on l'a proposé. Et elle s'y rend, le coeur battant, nerveuse, stressée, elle ne sait pas ce que cela va donner. Elle y reste plus de deux heures, on s'est occupé d'elle un quart d'heure. Elle ne sait pas quoi penser. Pas de réflexions non, juste des marches à suivre. Un personnel accueillant au début, un certain détachement à la fin. Que peut elle penser ? Que doit elle penser ? Oui ? Non ? Son profil est il toujours intéressant ? Elle doute. Ne sait pas quoi penser. Elle attend une réponse d'ici la fin de la semaine. Ils sont pressés. Elle aussi.

Alors...

Alors cette histoire est d'une banalité comme on en fait tous les jours. Les gens passent des entretiens, donnent leur CV. J'en fait partie. Alors j'attend. Cette fameuse réponse qui me dira si je continue à chercher ou si j'abandonne un moment, le temps qu'ils soient sûrs de mes capacités.

La suite: à suivre !

Tanpis

16 mars 2007 à 19h03

Alors tanpis. j'aurai tout fait pour l'avoir ce job. Mais il m'est passé sous le nez, je n'ai pas été retenu pour le final. Nah, je suis un peu trop jeune n'est ce pas. Une nana plus âgée fera beaucoup mieux l'affaire. Enfin...

Ce qui me fait quand même plaisir cest qu'on m'ait laissé une chance. Oui j'ai passé le premier entretien avec succès, oui j'ai passé une après midi de test. Je ne sais pas si c'est cette après midi là qui a fait que leur décision n'était pas bonne pour moi. Mais en tout cas ça a été formateur. J'ai appris beaucoup. Je ne regrette pas, enfin si, de ne pas avoir été prise mais ça, ça aurait été le cas pour toute autre personne. Enfin voilà.

Maintenant je sais ce que je vais faire, je vais continuer à chercher mais peut etre aussi changer de région... Qui sait, on m'attend peut être ailleurs ! Positivons, ne se laissons pas aller à la déprime, pas encore, je ne veux plus...

Spleen

19 mars 2007 à 21h09

Une nouvelle semaine qui commence, de nouvelles recherches qui commencent. Aujourd'hui j'ai pas le moral. Enfin ce soir. Je sais pas pourquoi. Ca me prend. Tout me soule. Moi, les gens, la télé, mon furet. Je sais c'est un mauvais moment à passer, encore une histoire d'hormones tout ça ! Pffff....

Je ne suis pas d'humeur lunatique. Bien au contraire. Je suis d'humeur égale. Le matin je me réveille avec le sourire, le soir je me couche avec le sourire, (du moins j'essaie lol). On m'a dit dernièrement que j'étais vraiment facile à vivre. Ca fait plaisir. A croire que parfois j'aimerai être chiante. lol.

Ce soir je ne sais pas pourquoi je suis comme ça. Je pense à tout et à rien et je pleure aussi pour rien. Une vraie baisse de moral. Pourquoi ? Ca, je cherche encore. Je cherche des bras pour me réconforter mais ce ne sont pas ceux là que j'attends. Ceux que j'attends sont loin de moi. C'est peut être ça aussi qui me mine. Je sais pas pourquoi on a inventé l'amour. C'est lui la source de nombreux maux. Il nous rend heureux, nous foudroie, nous fait voler, et puis d'un coup, pffiou, il fait notre monde s'écrouler sous nos pieds en un quart de seconde. S'il y a un dieu quelque part, il aurait pas pu nous faire aussi primaire que les animaux et nous donner des objectifs précis : survivre, se nourrir, dormir, se reproduire ?! Non, il nous a doté d'un cerveau et de sentiments. Pffff, il aurait dû se cogner un bon coup la tête quand il a eu cette idée ! Enfin, moi qui suis athée, je me fait bien rire.

J'aimerai simplement parfois oublier de réflechir, oublier d'aimer, oublier d'oublier. Comme ça... je me souviens de rien, même pas de moi, je me fonds dans la masse et ne ressent plus rien, rien qu'un moment. ca serait bien...

Bon, en espérant que ma morosité ne soit pas communicative, j'en resterai là pour ce soir. Je vais manger du chocolat. Parait que c'est bon pour le moral. Après tout, je grossis pas alors pourquoi m'en priver !

A bientôt, sur une note plus positive j'espère !

Un mieux

20 mars 2007 à 14h53

Un jour de plus. J'ai un peu moins le spleen aujourd'hui mais je manque vraiment de volonté et de motivation. Je devrai faire mes courriers, mes lettres de motivations. Mais à qui ? Et pourquoi ? Pour qu'on me dise "Merci d'avoir pensé à nous mais il n'y a aucun poste à pourvoir pour le moment"... Pfff bientôt un mois que je suis chez moi, sans bosser. Qui m'aurait dit que le chomage c'était super. Tu parles. Moi qui suis super active. Je peux pas rester en place. J'aime bosser, surtout dans ce monde là. Le droit, cette révolution qui ne cesse de bouger.Pourtant je ne suis qu'un piont dans un cabinet, un soufifre qui exécute les tâches. Mais j'en apprends tellement, sur les gens, les dossiers... J'aime ce boulot. C'est à mourir de rire quand on sait que les gens qui travaillent actuellement se battent pour avoir des vacances, et moi qui suis "en vacances", je ne demande qu'à retrouver un boulot. Le monde à l'envers !!!

Enfin...Hier, même avec mon amie la déprime qui était sur mon dos toute la journée, j'ai quand même un peu avancé. J'ai bossé mes cours pour la formation. C'est déjà ça. Je me suis replongée dans ce monde de textes et de lois. Je suis faite pour ça je crois. Mais ne me dite surtout pas de faire avocat ! Je veux aussi une vie à moi. Y'a le boulot. Mais y'a le perso aussi. Combien d'avocats arrivent aujourd'hui à être là pour le diner et coucher les enfants à 8h...j'en connais très peu. Si pardon, les célibataires bien sur ! Mais eux n'ont pas de restrictions horaires. Bref passons la section boulot, j'ai mon amie la déprime qui me tappe sur l'épaule et me fait de l'oeil. Qu'est ce qu'elle m'énerve celle là. Elle peut pas rester chez elle ?!

Donc, hier s'est terminé en pleurs. Je me posais trop de questions sur moi, mes envies, mes objectifs... Et puis mon ami, cher et tendre ami, m'a mis du baume au coeur. On a parlé plus de deux heures sur le net, par caméras interposées, claviers interposés. Il faisait le pitre. Je l'adore. Il m'a complètement changé les idées. Je sais pas comment il fait, il sait me prendre, me faire tomber à la renverse, me caresser dans le sens du poil, et tout ça pour que j'aille mieux. POurtant c'est lui que je devrai faire rire, c'est lui qui souffre en ce moment pour son ex, lui fou amoureux, elle s'en est allée avec un autre. C'set triste et ça fait mal. j'ai mal pour lui. Et c'est encore et toujours lui qui me chamboule mes émotions et me met le coeur à l'envers, c'est lui qui me donne envie d'être avec lui et pas un autre. Pourtant j'ai un autre. Mais Lui, toujours Lui. Et il le sait le bougre, il en joue, il en abuse parfois meme. Une simple nuit de novembre qui a renversée ma vie. Moi qui avais mis tant de temps pour oublier ces sentiments que je gardais pour lui, tous ces espoirs que j'ai fini par ranger dans un coin de mon coeur, me disant qu'un jour, je l'oublierai. Il ressurgit, lui dans son TGV que je viens chercher, 3 ans nous a séparé. Une douce soirée faite de rire et de souvenirs. Une soirée qui s'est terminée tendrement sur ce que j'avais toujours rêvé en secret. Et depuis.. et depuis je m'essouffle à vouloir oublier l'inoubliable. Il est en moi et l'a toujours été. Aujourd'hui je me cache pour pleurer cet amour impossible. Il suffirait de tout quitter mais il n'est pas prêt. Moi non plus d'ailleurs.

Je resterai donc paumée dans le labyrinthe de la vie, à la recherche de la sortie où toutes les solutions seront clairement écrites. Ce jour là n'est pas prêt d'arriver je crois... L'amour, quelle connerie difficile à gérer. Il a toujours là pour nous consummer le coeur...

A bientôt

Toujours mieux

21 mars 2007 à 15h57

Que c'est bon de savoir que l'on peut compter sur certaines personnes.

Hier soir, un ami est venu à la maison. J'étais toujours dans un état semi comateux entre l'envie de dormir et l'envie de rien faire. Mon amie la dépression était en train de me serrer si fort dans ses bras. Puis il est venu, lui que je n'avais pas vu depuis...ouh là, il y a bien longtemps ! Il monte son commerce, plein de projets dans la tête, se bat avec les banques pour donner vie à ce projet auquel il tient depuis si longtemps. Il est arrivé, m'a enlevé des bras de la déprime, et m'a fait sortir de mon trou. Que c'était agréable de se remémorer les bons moments comme les mauvais. On en sourit maintenant. Pourtant je lui avais fait du mal à l'époque. Il m'a pardonné. Merci à lui.

Il m'a prise au dépourvu, me dit "tu te prépares je t'emmènes !". Il a toujours été comme ça. Plein d'imprévus. J'adore ça. J'aimerai bien que l'homme qui partage ma vie soit comme ça aussi. Qu'il me surprenne. Me bande les yeux et m'amène dans un endroit magnifique, au bord de l'eau ou devant un bon gâteau. C'est tout simple et tellement beau, tellement bon pour le coeur et le moral. Donc il m'emmena dans un resto pas très loin du local qu'il a acheté. C'était excellent. Il a tout payé ce malade ! Qu'est ce que j'aime pas ça, je me sents tout le temps redevable. Mais la prochaine fois, c'est moi qui l'invite. Après tout, je vois pas pourquoi je lui rendrais pas la pareille. Après tout, l'amitié c'est comme l'amour. Chacun donne un peu, beaucoup, ce qu'il peut. Partager les choses est essentiel.

En tout cas, cette soirée se terminant sur un café, m'a fait énormément de bien, m'a redonné quelque peu confiance en moi. Je ne suis pas perdue pour la société ! C'est bon parfois de recevoir des compliments. Je ne les attendais pas. Ils m'ont fait du bien au coeur, du bien au moral. Il n'empêche que la déprime est là, pas loin de moi, elle me cherche et me nargue. Mais j'ai repris un peu de poil de la bête. Je ne la laisserai pas s'approcher de moi aussi facilement que la dernière fois. Nah, ça, je ne veux pas. Je vais me battre. Je suis impatiente pourtant de trouver du boulot. Mais je ferai du temps mon ami et de la patiente une confidente. Tout vient à bien qui sait attendre. Alors je prendrai mon mal en patience et le jour viendra...

Au creux de la vague

22 mars 2007 à 14h50

Ce matin je me suis réveillée péniblement. La déprime avait dormi tout près de moi toute la nuit. Aujourd'hui elle m'a envahit. Elle s'est installée dans ma tête, alors que j'avais tout fait pour qu'elle m'oublie, ne m'acapare plus comme elle l'avait toujours fait. Alors je pleure et pleure pour on ne sait quelle raison. Plein de questions trottent dans ma tête. J'ai l'impression d'être une bombe à retardement. Je vais bientôt exploser. C'est iminent. Alors je pleure pour baisser la pression. Je suis mal dans ma peau. Qu'est ce que j'ai encore ? Qu'est ce qui m'arrive. Pourquoi toutes ces questions qui m'envahissent. J'aimerai tellement être vide. Vide de tout. De tout sentiment, de toute envie, de tout espoir. Je perds pieds. Je me noie. Je ne suis plus.

J'aimerai être plus rationnelle parfois, moins sentimentale, moins fragile. Etre un roc, n'être touché par rien. Froide comme la pierre. Et bien non, je suis un vrai shamallow. Je m'écrase quand on me presse, me craquèle, fond dans ce feu qui m'emprisonne. Je ne sais pas quoi faire. Je me sens totalement paumée. Je ne trouve plus de but, de raison de me battre. Je me suis tellement battue, tout le temps, j'ai plus de forces. Je suis une loque humaine, là devant mon écran, devant mon clavier que j'inonde de larmes. Comment est ce arrivé, comment ai-je pu en arrivé là, comment j'ai pu me laissée déstabiliser à ce point. Comment ai-je pu arriver au point de me demander ce que je devais faire de mon couple. Peut être bien à cause de lui. La source de toutes mes questions, de toutes mes remises en questions, de ceet amour que je n'arrive pas à contrôler, que je ne fais que refouler. Que veux-t-il de moi bordel ?!! Un coup il a envie que je vienne avec lui passer le week end à Paris, un coup il ne veut plus car il se sent mal par rapport à mon copain. En effet, je ne lui dirai pas avec qui je suis lors de ce week end. Mais j'ai tellement besoin de savoir où j'en suis avec lui. Bon je sais que c'est dur à suivre pour vous, savoir qui est lui et qui est l'autre lui. J'ai juste besoin de poser quelques mots sur ces tas de questions. Ne cherchez pas à comprendre. Y'a rien à comprendre. Je suis paumée, ça vous l'aurez compris. Dois-je sauver mon couple qui bat de l'aile de mon côté, ou dois je me laisser tenter par une histoire parallèle qui ne fait que de me chambouler la tête, chambouler les sentiments ? Vais je regretter si je prends la deuxième solution ? Vais je regretter si je mets fin à 4 ans d'une relation amoureuse ? J'ai eu cette même crise existentielle au bout d'un an et demi... Ca rime à quoi ? On s'est relevé. Et voilà que Lui réapparaît comme par magie, mes sentiments que j'avais mis longtemps à refouler pour lui, lui que j'avais presque oublier comme c'était bon d'être avec lui... Après trois ans où je ne le voyais plus, plus de nouvelles, il revient et je ne sais pas comment on en est arrivé là mais j'ai passé la nuit avec lui. Pourquoi, comment ? Je sais pas. Mais c'est arrivé. Un besoin mutuel de tendresse à ce moment là ?! Je sais vraiment pas. Et maintenant à chaque fois qu'il revient dans le sud, ça part en sucette. Mon compagnon déjà m'a fait des crises de jalousie car il trouvait que reprendre contact avec moi comme ça du jour au lendemain était louche, alors quil était en train de se faire largué par sa copine. Alors pour éviter les crises, je lui ments. Serait ce la culpabilité qui me rattrape aujourd'hui ? Peut etre. J'en ai les larmes aux yeux. Alors ça doit être ça. Dois je quitter un homme fou amoureux de moi qui essaie tous les jours de faire des efforts pour un amour peut etre illusoire ? Vous me direz la réponse est toute trouvée. Et pourtant je suis paumée. Je n'arrête pas de pleurer. J'ai les yeux mixomatosé tellement. Un vrai lapin. je vais restée enfermée chez moi. Ce soir j'aurai mon homme au téléphone. Je vais craquer bien sûr, je me connais. Il ne va pas comprendre ce qu'il m'arrive. Comment lui dire que je suis mal dans ma peau et que je doute de notre couple, que je ne sais plus si je veux vivre avec lui. Je vais lui faire mal. J'aime pas ça, vraiment pas. Cette crise là je l'ai déjà eue et je ne veux pas recommencer, pas revivre ce qu'on a vécu. ca fait trop mal. Je ne sais plus quoi faire. Si, je vais faire des glaçons pour pouvoir faire dégonfler mes yeux un peu plus tard et je vais me mettre devant la télé, fumer une clope et ne pas réfléchir 5 min, et puis me laisser aller, y'a bien un moment où je m'arrêterai de pleurer.

Désolée pour toutes ces lamentations. Ne me jugez pas. Je ne sais plus où je vais. Il y a toujours pire ailleurs...

Ménage de printemps !

23 mars 2007 à 17h27

Ce matin je me suis réveillée sur une autre façon de penser. J'ai eu envie...de faire le ménage dans ma tête, dans mon coeur. Bientôt ce sera mon armoire qui va y passer ! ;-)

Oui ça a été le grand ménage de printemps dans ma tête. Je me suis posée les questions qu'il fallait je crois entre hier soir, après une bonne converastion avec l'homme qui partage ma vie, et ce matin, nouvelle journée qui a commencée. Alors j'ai pesé le pour et le contre, ce que je voulais et, surtout, ce que je ne voulais pas. Et...

Et pour l'instant je reste encore indécise. J'ai posé mon carton "Pour" et mon carton "Contre" dans un coin de ma tête. Je dois laisser faire le temps un petit peu. Je dois avoir certaines réponses à mes questions avant de prendre toute décision.

Vous saurez tout ça en temps voulu.

Mais le principal aujourd'hui, c'est que je sais que j'existe. Et ça, il y a peu de temps, je l'avais oublié.

A bientôt

Cette décision

24 mars 2007 à 20h43

Bonjour vous ! Comment va ? Moi ? Je sens que ça va mieux. Oui je sais j'ai dit ça aussi il y a une semaine et puis je me suis retrouvée au creux de la vague... Et bien peut être que je suis remontée sur cette fameuse vague, que je n'ai pas quitté ma planche et que j'essaie de surfer tant bien que mal sur cette vie ! Non ?! Si. Je vous le dit. Ca va aller. Merci à ceux qui me soutiennent et ont une pensée pour moi de temps en temps.

Alors pourquoi ce mieux ? Et bien... J'ai tout simplement engagé la conversation sur un point précis avec l'homme qui partage ma vie. Long moment de silence...Ce à quoi j'ai eu droit. Je me suis un peu mieux expliquée, dit mes motivations, dit que j'avais ce besoin urgent de me vider la tête ailleurs qu'ici, ailleurs que chez lui, ailleurs que chez moi, voir la vie à Paname, voir à quoi ça pourrait ressembler. Il a confiance en moi, il est en or. Il ne m'a pas fait de crise, il a essayé de comprendre ce qui me tourmentait. Je n'ai pas pu tout dire bien sûr. Je pense qu'il n'a pas tout bien saisi mais m'a donné son accord pour passer trois jours sans lui avec mon cher et tendre ami. A lui je lui ai dit aussi que j'avais parlé à mon homme de son invitation. Il était rassuré, mais un peu bourré, m'a confirmé que je pouvais prendre mes billets de train mais s'est rétracté aujourd'hui (de quoi a-t-il peur ?!! ) Alors je ne sais pas si je vais vraiment monté le voir ou pas. Soit il me donne son feu vert, soit je ne viens pas. Et on en restera là. Mon billet est prêt, déjà payé, mais avec la possibilité de l'annuler. Je ne suis pas folle, je ne jette pas l'argent par les fenêtres. Si cela ne se fait pas, je serai contente de récupérer cet argent pour aller rejoindre mon compagnon chez lui. Si cela se fait, je ne regretterai pas de l'avoir utilisé comme ça. J'ai lancé les dés. On verra si j'ai du jeu ! lol. Ira ? Ira pas ?!

Aujourd'hui je suis allée en formation. J'ai retrouvé mes amies qui me racrochent à la vie professionnelle. J'ai envie de retrouver du travail dans ce monde là, c'est mon monde de lois. Mais si je faisais autre chose, serait-ce si important ? Si, au lieu d'exécuter des ordres machinalement et faire travailler mes neurones, je faisais travailler ma créativité, mon côté artisitique, mon côté poète que j'ai mis de côté pendant tant de temps... Ou si je faisais les deux.. Je ne sais pas. Et je verrai bien. Le temps saura me l'apprendre bien assez tôt. Je crois au destin. Jusqu'ici il m'a toujours accompagné, m'a fait recontrer des gens qui méritaient d'être connus pour ce qu'ils sont, des âmes généreuses qui m'ont aidées ; m'a fait recontrer des gens méchants, qui m'ont détruites à petit feu, pour ainsi me renforcer et me donner des leçons. Toutes ces rencontres ne sont pas anodines, j'ai beaucoup à apprendre encore.

Alors j'attendrai...

Reprendre confiance

26 mars 2007 à 23h25

Lundi. Une nouvelle semaine qui commence. Je me sens en décalage horaire. Pourtant nous avons avancé que d'une heure ! Quand je suis allée en Chine c'était presque huit heures de décalage ! Rien à voir !

Enfin, c'est tellement bon de s'arrêter un instant pour voir les gens vivrent autour de soi. Les arbres fleurissent, les mamans récupèrent leurs bambins à l'école, un homme lit sur une terrasse, un vélo passe, je me délecte de ce rayon de soleil qui me réchauffe le visage et le coeur. Une pause...sur soi, sur les autres, mettre entre parenthèse sa vie et oublier un instant qui on est. Devenir ce rayon de soleil, remonter le long, toucher les nuages. Voir la ville de là haut. Finir sa cigarette et reprendre le cours de l'histoire. Savoir en changer. Se dire que ce chapitre là sera meilleur que le précédent. Oui, le précédent où ce personnage était torturé par tant de sentiments. Non, ce chapitre là ne sera pas comme ça. Il s'en sort. Trouve une corde à laquelle il s'accroche et remonte péniblement de ce puit où il était tombé par mégarde. A l'avenir il regardera om il met les pieds ! :-)

Toutes ces images pour dire que j'ai fait le tri. J'ai gardé l'essentiel et fais le ménage dans ce qui me faisait souffrir. Repartir à zéro. Reprendre confiance en soi. Je suis ce rayon de soleil et je vais réchauffer ceux qui en ont besoin. Je suis ce rayon de soleil et je vais prendre la vie du bon côté, dans le bon sens. Pas à l'envers comme je l'ai souvent fait.

Je ne partirai peut être pas à Paris, ou peut être que j'irai. Je ne suis pas fixée et je m'en moque. Je l'oublierai s'il le fallait vraiment. Mais aujourd'hui je veux vivre et lui, je le mets de côté., je passe mon chemin., j'avance et on verra demain.

Etat d'esprit

29 mars 2007 à 13h35

Un nouvel écrit alors que je n'ai vraiment l'inspiration. Je me laisse vivre depuis peu de temps, je prends le temps de vivre. Je me suis prise en main, enfin ! Je fais des démarches un petit peu tous les jours pour trouver un nouveau job. Mon compagnon me soutient énormément. Mes amis aussi. Et bizarrement ce cher et tendre ami ne me donne plus trop de nouvelles, est très distant. Où a-t-il mal ?! Vraiment parfois il m'exaspère. Un coup il va me manger d'amitié, un coup il va faire le mort pendant un temps, puis il va revenir comme ça on ne sait pas pourquoi. Je ne sais toujours pas d'ailleurs si je passe ce fameux week end avec lui à Paris ou pas. Qu'est ce que ça m'agace qu'il me fasse poireauter comme ça ! Soit c'est oui soit c'est non mais pas "heu oui peut être enfin je sais pas, non, attend faut que je réfléchisse...". Déjà que le billet me coûte la peau du c.. alors qu'il faudrait que j'économise en ce moment. Pffff enfin passons.

Je me réjouis d'une chose, c'est que je vais passer une semaine avec mon homme, et ça, ça me manquais vraiment. Qu'il prenne des congés pour qu'on puisse s'évader un peu... Ca va nous faire le plus grand bien ! Et puis après, peut être, j'irai à Paris pour ce fameux week end.

Bref, qu'il me fixe une fois pour toute et puis on en parle plus !!!! POurquoi est -il aussi déconcertant ! Je vous jure....

Allé, restons positif, le moment viendra, c'est pour tout pareil !

A bientôt

Dernier avertissement

10 avril 2007 à 16h12

Enfin je reviens après une courte période d'absence. En effet, j'avais besoin de me ressourcer, d'essayer de faire remonter mon moral. Maintenant ça va un peu mieux. Je suis plus forte qu'hier, moins forte que demain. Il faut vivre malgré tous les soucis ! Même ceux qui vous font cauchemarder la nuit ! Parceque à ce jour, je suis au chômage, vraiment, ça y est. Mais mon très intelligent d'ex patron a décidé de ne pas m'envoyer par courrier mon attestation et mon salaire... Il est très fort. Il vient de se tirer une balle dans le pied tout seul, comme un grand. Après l'avoir relancé par deux fois au tel, sans succès, je viens de lui adresser une mise en demeure de me régler ce qu'il me doit et de me fournir mes papiers de fin de contrat. Déjà que je me fais licencier abusivement, et que j'ai décidé de ne rien dire pour ça, il va pas croire qu'il va m'avoir autrement ?! Donc voilà, soit il répond sous 8 jours, soit je lui donne rendez vous devant les magistrats. C'est un peu con pour un avocat non ?! Voilà mon soucis principal, même si je sais que je suis totalement dans mon droit. Le second soucis c'est que, plus de salaire, donc plus de revenus, donc plus beaucoup de sous pour vivre. Alors il faut survivre sur mes économies. J'en ai un peu, merci maman de m'avoir fait économe et pas flambeuse ! Mais je vais pas tenir longtemps... Alors je me suis inscrite aux ASSEDIC en espérant qu'ils veuillent bien commencer à me donner des sous même si j'ai pas tous les documents... J'ai quand même la preuve de deux courriers RAR démontrant que mes papiers, c'est pas depuis hier que je les réclame ! Alors bon... Qu'ils soient conciliants, un peu..un petit chouilla ! Je veux bosser moi !!! Mais avant faut que je paye mon loyer ! Alors.....patience...

Sinon, à part ça, je vais bien. J'ai passé quelques jours avec mon compagnon chez lui, à toulouse. C'était bien. Même si ... il m'énerve parfois !!! Enfin, c'est normal je crois. lol. J'ai aussi mon cher ami qui est là en ce moment en vacances dans sa famille. Il repart jeudi et...peut être que je serai à ses côtés ce jour là. Je devrai, si tout va bien, aller à paris ce week end. Nous verrons bien !

A bientôt pour de prochaines péripéties !

Des nouvelles du front !

12 avril 2007 à 16h49

Comme c'est étrange, ma mise en demeure a vraiment fait de l'effet à mon ex patron ! Le jour même où il la reçoit, j'ai un appel de sa secrétaire me disant qu'ils allaient faire le nécessaire pour tout m'envoyer. Puis second appel pour me dire "Mais, tu viendrais pas les chercher ?!". Troisième appel, le mien "Pas moyen que je vienne, envoyer moi tout". Ils ont jusqu'à mercredi ou vendredi prochain pour tout m'adresser. Sinon "Bonjour Monsieur le Juge, mon ex employeur est un vilain méchant de mauvaise foi ! " Enfin bon, maintenant, ce que j'espère, c'est que dans sa bêtise, il ne fasse pas d'erreurs dans mon attestation assedic ainsi que dans le calcul de mes indemnités. Parceque là, je ne lui ferai pas de cadeaux ! Oh ça non. On joue sur le même terrain, et je sens que c'est lui qui va se fader la pente glissante...

Enfin, à part ça, la bonne nouvelle malgré tout, c'est que je prends le train tout à l'heure pour Paris pour voir mon meilleur pote. Je vais passer le week end. Ca me fait un peu peur j'avoue, je sais pas trop comment ça va se passer. Mais l'essentiel c'est que je m'aère la tête, que je vois du monde, que je sorte, que je m'amuse comme une petite folle juste histoire d'oublier un moment qui je suis et les ennuis qui me pèsent. Oui, ça sera bien. Merci à mon compagnon qui a su à peu près comprendre pourquoi j'y allais, même s'il se fait du soucis pour notre couple. "T'inquiète pas mon chéri, je t'aime de tout mon coeur, je ne te laisserai pas pour lui !".

Voilà les nouvelles du front. L'attaque a été lancée, pas encore de blessés dans le camp adverse. Un ultimatum est posé. Je travaille ma défense dans le cas où ils n'abdiqueraient pas !

Bon week end !

Le Divan du Monde

16 avril 2007 à 0h21

Et voilà que se termine ce week end sur paris. Sniff.... Les bonnes choses ont toujours une fin à ce qui parait ! En tout cas, j'ai passé des soirées extra en compagnie de mon cher ami. Maintenant je peux dire qu'il n'y aura jamais de "Lui et moi". On s'entend vraiment très bien mais... ce n'est pas ça. Trois jours très sympas mais.... voilà.

Par contre, j'ai découvert aussi le monde de la nuit dans le 18ème : le divan du monde ! C'est extra. C'est ce genre de lieu qui manque ici chez moi, dans mon patlin paumé. Mon dieu, je me suis découverte chasseuse. J'en suis pas fière. Mais j'ai rencontré un charmant jeune homme qui a réussi à me voler un baiser. Il était doux, tendre, j'étais gentillement embuée par l'alcool. Il s'appelait Amand. Je ne connaissais pas ce prénom. Il dit être du 95, de la banlieue. J'aurai voulu... qu'on ne se quitte pas si brusquement. J'étais surveillée et je ne voulais pas qu'on me voit tomber dans les bras du premier venu, surtout dans ma situation sentimentale actuelle. Et pourtant, quel homme charmant ! Je lui ai laissé mon adresse msn. Il n'a rien noté, l'a juste répété. Pas de nouvelles. Triste nouvelle. "Un rendez vous manqué" comme il disait. Si jamais quelqu'un le connaît, qu'il me fasse signe ! Sinon il restera dans mes pensées, douce pensée que ce baiser échangé gravé à jamais, toi l'inconnu d'un soir au divan du monde, toi qui te faisait épier par tes amis et qui venaient nous voir nous demandant pourquoi ça "n'avançait pas plus vite ! "..ah les groupes de mecs.... Un tout petit espoir qu'un jour j'ai la chance de rediscuter avec lui, toi le parisien, moi la sudiste... Douce expérience que j'ai vécue me laissant l'envie de recommencer. Aïe Aïe Aïe...

Je vais rester sur ces quelques mots, ce souvenir qui me fait frissonner, "court et intense", et reste dans l'idée que peut être je le reverrai...

Paname Paname Paname.....

Nouveau chapitre

20 avril 2007 à 15h14

Enfin ! Enfin cet enfoiré d'ex patron m'a adressé mes papiers de licenciement. Il était temps ! Aurait-il eu peur que sa notoriété en prenne un coup devant le Conseil de Prud'hommes ?! Fort possible, il aime tant se pavaner devant Monsieur Delarue à la télé. Quel enfoiré ! Enfin, maintenant, c'est terminé. OUf ! Je vais pouvoir me consacrer entièrement à la recherche d'un nouvel emploi, à mes amis, à ma famille, aux nouvelles rencontres...

D'ailleurs, en parlant de nouvelles rencontres, cela m'est arrivé pas plus tard qu'hier. En fait, on est inscrit tous les deux sur un blog du même genre que myspace, par hasard, on se croise, il réalise des courts et long métrages. Je lui donne mon sentiment sur ses vidéos. Il apprécie. On tchate une après midi, j'en ai fait cramé mon gâteau qui était dans le four lol ! Et pi, il me lance une fois la proposition de se voir autour d'un verre, une deuxième fois...puis plus rien. Alors je décide de la relancer, et il accèpte. Tout ça sur trois semaines. Et hier soir, voilà qu'on se rencontre, il m'avoue que ça lui fait très bizarre et que c'est la première fois. Je lui avoue que c'est la deuxième fois que je rencontre qq'un via le net. Il était 17h. On passe un bon bout de soirée ensemble. On rigole bcp. On partage nos visions différentes de la vie. Un personnage complètement décalé par rapport à moi, mais tellement intéressant ! J'ai bu ses paroles comme on pourrait boire à une fontaine. Je ne me suis pas lassée du tout. C'est vrai qu'on ne sait pas trop à quoi s'attendre dans ce genre de rencontre. Mais alors là, j'ai été très agréablement surprise, impressionée....Que dire... Que j'aurai parlé avec lui toute la nuit si cela avait été possible ! Oui peût être. C'est drôle comme j'aime m'enrichir d'expériences de gens différents. Je crois que ça me manque vraiment, j'ai besoin d'évoluer, me faire les 400 coups, de vivre ! Et c'est vrai aussi que la relation avec mon compagnon me fait peur parceque, cela fait 4 ans déjà, et "je m'amuse" à rencontrer d'autres gens... A penser à plus qu'une rencontre ! C'est très troublant comme sensation. Et puis j'ai envie de partir d'ici. Voir ailleurs, voir ce qui m'attend ailleurs. Trouver du boulot pas forcément là où mon compagnon réside. Ca va être dur à lui expliquer et encore plus dur à lui faire comprendre.... Enfin bon, on verra ! Comme je dis tout le temps, "Qui vivra, verra ! " Et j'attends de voir avec impatience !!!

Voilà les nouvelles du front ! Tout à l'heure, j'irai chez le tatoueur choisir mon motif et plus tard, je ferai enfin ce dont j'ai toujours rêvé de faire, parceque j'en ai envie, même si mon compagnon ne veut pas. Moi, je le veux !!!! Trop longtemps que je n'ai pas été égoïste et que je ne suis pas écoutée !

Moment d'égarement

26 avril 2007 à 18h22

Je suis là, devant mon écran, à écouter du marilyn manson, qui n'est pas vraiment mon style de musique. J'aime plutôt écouter des musiques moins hard, moins torturées... Mais là, je sais pas. Je me suis égarée sur ce quai, quelque part entre la raison et mon coeur. J'ai un gout amer, une envie de pleurer, peut être à cause du temps. Aujourd'hui il fait gris. Le soleil, ma pile à bonne humeur, m'a quitté ce matin. J'ai une drôle d'impression, un drôle de sentiment, une intuition ?! Alors que mon compagnon me tanne chaque jours un peu plus pour m'installer avec lui, je prends peur. Mon coeur est comme une auberge de jeunesse. On doit se retrouver dans la salle principale, mais moi je l'esquive et flane devant de nouveaux regards, de nouveaux sourires me laisse à penser à d'autres bras que les siens. J'ai l'impression de vivre une vraie révolution à l'intérieur.

"L'amour fait passer le temps, le temps fait passer l'amour".

Est ce que c'est vraiment ça qui est en train d'arriver ? Est ce que je suis en train de me rendre compte que je ne l'aime plus comme au début ? Que j'aime passer du temps avec lui comme on aime passer du temps avec un ami ? Tout ça me fait peur. Parceque je me rends compte que je prends plaisir à faire attention aux regards que certains hommes m'adressent, aux sourires qui laissent entrevoir une possibilité, j'aime à leur répondre ce même sourire alors que je ne devrais pas, je suis prise n'est ce pas ! C'est quoi cette envie d'aller voir ailleurs si l'herbe n'est pas plus verte ?! Pourquoi ? Que se passe-t-il ? C'est quoi cette envie de braver tous les interdits, de lui échapper, de faire mes expériences à côté ?! Je ne comprends pas trop ce qu'il se passe en moi. Pourquoi j'ai envie de partir, de tout quitter pour m'installer ailleurs, à paris, à lyon, à montpellier, ailleurs qu'ici, de tout laisser pour voir ailleurs ce qu'il y a ? pourquoi ai-je envie de faire tout le contraire de ce qu'il attend de moi ? C'est à dire : ne pas habiter avec lui, me faire enfin tatouer alors qu'il n'aime pas ça, aller à paris sans lui mais avec une copine pour faire la fête et draguer... est ce le célibat qui m'attend ? Est ce que c'est ça que je n'ose pas m'avouer ? Suis un peu paumée je dois dire. J'attends ce fameux train qui pourra peut être me donner des réponses.

Qu'est ce que je peux être controversée dans mes différents posts ! C'est dingue. Jean qui rit, Jean qui pleure. Ca va, puis ça va pas, puis ça va ! Si c'est ça d'être une femme, j'aurai préféré être un mec !

Enfin bon, ce qui est sûr, c'est que je vais bientôt voir mon futur tatoueur, passer mon week end et le pont du 1er mai à paris à faire la fête avec ma copine. Après.....

Face à soi-même

2 mai 2007 à 22h22

De retour de Paris, l'euphorie retombe et j'ai le blues de ce week end complètement fou, irréel, imprévisible et décadent !
J'ai vécu ce week end comme une renaissance, je me retrouvais moi et j'ai partagé ce week end là avec une amie. J'ai partagé des moments complètement loufoques, j'ai bu comme jamais j'avais bu, j'ai ris comme jamais j'avais ris, je me suis lâchée complètement, j'ai été moi ! On a vraiment profité de ce week end à fond, on est sorti tous les soirs ou presque, on a fait la foire de Paris, on a découvert des gens, des lieux, des fêtes...

Le résultat a été "Vive la gueule de bois" ! Mais qu'est ce que c'était bon, vivifiant, on s'est redécouverte mon amie et moi. Elle se fait manipuler par son copain et pense le quitter à un moment ou un autre, moi je me suis retrouvée face à moi même avec l'envie de changer le cours de ma vie, de me prendre en main. J'ai agi égoïstement en passant ce week end comme une célibataire alors que mon compagnon passait son temps à m'appeler. Il ne me manquait pas. Je pensais à moi, à l'envie de faire la fête, à la possibilité de migrer vers Paris faire ma vie là bas. Ma copine et moi on s'imaginait déjà y vivre en colloc ensemble. Simple utopie ou réalité ? Moi j'ai envie d'essayer. Plus tard, ça sera trop tard. Mieux vaut tard que jamais ? Non, ça ne s'applique pas à mon cas. Je suis en pleine révolution à l'intérieur. Je veux faire des expériences quitte à me casser la figure, quitte à tout briser dans mon couple, quitte à le regretter peut être un jour. MAis si je ne le fais pas, je ne le saurai pas. Beaucoup de gens me soutiennent et me disent de tenter le coup, au pire je redescendrais si ça ne marche pas. Même la mère de mon compagnon me suit dans ce projet. Alors.... Mes CV circulent déjà entre les mains d'amis là bas. Je vais très bientôt me lancer dans cette aventure.

A part ça, je me suis rendue chez le tatoueur cet apm. Il va me dessiner qq chose à partir d'un modèle qui n'est pas ce que je veux sauf pour certains détails. J'espère qu'il aura saisi ce que j'espèrais. J'ai le malheur de dessiner comme un pied, sinon je l'aurai fait mon motif. Mais là....Et puis forcément c'est pas un motif des plus simples... Forcément, fallait que je fasse compliqué, c'est plus drôle ! lol. Je saurai ça la semaine prochaine.

En attendant, les personnes que j'ai rencontrées à Paris me manquent, une en particulier... et j'ai vraiment envie d'y remonter !

That was the day !

4 mai 2007 à 20h25

On peut dire qu'aujourd'hui c'était mon jour. Beaucoup de choses m'ont souris aujourd'hui, m'ont chamboulé...

Ma journée a commencé par un appel téléphonique pour me dire que le dessin de mon futur tatoo était prêt et que je pouvais passer quand je voulais. Le sourire aux lèvres je me suis levée et ai commencé à me préparer sur un fond de musique bien pensé. J'ai fait ma liste de courses car, tant qu'à prendre la voiture, autant faire d'une pierre deux coups. Et je suis partie en direction de ce dessin qui m'attendait avec un peu d'excitation tout en me disant que j'allais sûrement être déçue, que cela n'allait pas être ce que j'attendais.

En effet, quand je suis arrivée et que je l'ai vu, je l'ai trouvé beau, mais ne me convenait, ce n'était pas moi. Il était agressif. Je ne suis pas comme ça. Je suis douce et fine, et pas faite de traits épais et rudes. Alors pendant l'heure et demi qui a suivie, on l'a retravaillé à mon image. Le résultat était beau. Magnifique. C'était enfin moi, enfin l'animal mythique qui me correspondait, avec ses lignes fines et harmonieuses, ses courbes et ses détours. ça c'est moi. Pourtant féline, c'est un oiseau que j'ai choisi. Peut être pour garder mon envol et me poser quand bon me semble... Je passe le cap mercredi soir. Je vais douiller autant financièrement que douloureusement. Mais j'en ai vraiment envie.

Puis je me rends donc à la seule grade zone indus afin d'y faire mes courses. Pb, pas d'euro pour prendre un cadeau, seulement de la feraille. Je rentre dans le magasin, m'adresse à cette bonne dame qui surveille le manège pour les petits, lui explique mon pb, et que fait elle, elle me donne un jeton, ni plus ni moins, avec ce grand sourire que les grands mères ont quand elles regardent leurs petits enfants. C'est tout con pourtant un jeton, mais elle me l'a donné volontier sans demander ma monnaie Un geste qui m'a touché car de nos jours, rares sont ces petits gestes généreux. Je l'ai remercié plus de deux fois...

Puis faisant mes courses, la compagne d'un ami qui vit à Paris avec qui j'ai fait connaissance et à qui j'avais fait passer mon CV sans grande conviction me tel, me dit qu'un poste est à pourvoir très rapidement, que si je veux elle envoie mon CV à la DRH. Grand chamboulement je me vois déjà en train de demander un toit pour dormir au cas où ça marche, affronter mon homme sur ce sujet quine demande qu'à me voir vivre avec lui... Je rentre chez moi avec plein d'idées en tête. La DRH m'appelle ! Que dire ?! Mon CV l'intéresse, elle voit déjà quelqu'un lundi. Veut me tenir informée si cette personne n'est pas retenue pour que l'on se rencontre. OUahouhhhh. Où suis-je ? Je me dis que c'est irréel. J'ai du mal à attérir. Je saurai ça lundi. Lundi...

This day was mine

Métamorphose

9 mai 2007 à 14h11

Telle une chenille vivant dans son cocon, j'attend la métamorphose en papillon. Elle ne saurait tarder... C'est la révolution à l'intérieur. Tout se bouscule, se change, les idées vont et viennent...

L'ouragan n'est pas loin, il va tout détruire, je vais tout rebatir.

Depuis que je suis rentrée de Paris je me pose beaucoup de questions sur mon avenir professionnel, sur mon avenir sentimental, sur moi. Grosse période de réflexion. Est ce que c'est bien de partir pour Paris pour bosser, pour changer de vie ? Est ce que c'est ben de m'éloigner de mon compagnon ? Est ce que, comme il dit, je cherche à partir pour m'éloigner de lui ? Est ce que je l'aime encore...? Est ce que c'est l'habitude qui nous lie...? Voilà où j'en suis.

C'est la tempête en moi. Je cherche un endroit où me réfugier mais l'ouragan me poursuit. Il veut tout détruire. Vais-je trouver l'endroit sûr où je pourrai me réfugier et attendre qu'il fasse son oeuvre ? Ou vais-je l'affronter, me battre contre lui et lui dicter MES règles du jeu ?

En somme, ce week end j'ai beaucoup discuté avec mon compagnon sur mes projets de partir d'ici et chercher du boulot ailleurs que près de lui, que je ne voulais plus vivre avec lui parceque j'ai peur de m'enterrer avec lui, que je voulais vivre des choses de mon côté. Et là question qui subsiste c'est "Est ce que je veux partir pour le fuir ?", "Est ce que je veux continuer avec lui ? "

Ma chrysalide se fissure de jour en jour, le papillon ne tardera pas à s'envoler...bientôt.... avec ou sans lui... Que faire ?

Que faire...

12 mai 2007 à 19h55

Un sentiment amer qui ne me quitte plus depuis quelques jours. La gorge nouée, le coeur serré, les larmes aux yeux... Je pense à lui et je suis triste. Triste de voir comment part notre relation. Triste de me rendre compte que mon amour pour lui s'éffiloche jour après jour.

Mais vas y, quitte le ! Qu'est ce tu nous fait chier là !

Mais c'est pas si simple ! Comment dire au revoir à un homme avec qui on a partagé sa vie pendant 4 ans, avec qui on a affronté les épreuves de la vie, avec qui on avait le projet de contruire quelque chose de solide... Et là, ça fait six mois que j'essai de relancer la machine, ma machine, que j'essai de lui parler de cette routine qui a finie par nous étouffer, de cette envie que j'ai de partir...

Les questions que l'ont me pose quand j'en parle c'est :

  • Est ce que tu l'aimes encore ? : je sais pas
  • Est ce qu'il te manque quand il est pas là ? : pas physiquement, parfois simplement pour parler
  • Est ce que vous sortez un peu pour vous changer les idées ? : Parfois oui
  • Est ce que vous faites tjs des choses au lit ? : plus vraiment non, plus envie...

Et là on me répond "bah ma vieille, c'est foutu votre couple, ça sent la fin !"

Est ce que ça sent vraiment la fin ? est ce que je ne veux pas me l'avouer ? est ce que c'est ça ?

C'est pas facile les sentiments, vraiment pas. Une copine me conseillait de faire un break avec lui, une pause, histoire de savoir où j'en suis vraiment. Est ce une solution ? On sait tous que les breaks finissent souvent mal... Voilà que je m'effondre, en larmes, ne sachant que penser, que faire. En parler serait plus simple c'est certain. C'est une véritable révolution à l'intérieur. Je me sens paumée. Mais je ne me sens pas de rester dans ce mutisme, dans cette situation inconfortable, dans une relation qui ne me convient pas.

Comment en arrive-t-on là ?

Une décision à prendre

16 mai 2007 à 15h23

Cela fait maintenant une semaine depuis la discussion que j'ai eue avec mon compagnon que je n'arrête pas de pleurer, que je fais le constat de ma relation avec lui, que j'ai l'impression d'être au pied du mur et que j'affronte ce "retournement de situation"...

Je vais le chercher ce soir à la gare pour un week end de quatre jours ensemble. Je pense que ça va être l'occasion de discuter plus sérieusement, de donner une issue, une suite ou une fin à cette relation. Beaucoup me dise qu'un breack serait bienfaiteur, d'autre me dise que ça sert à rien puisque dans tous les cas ça finira en "bon ben on arrête là hein". Moi je sais pas quoi faire. Il est clair que mes sentiments ont changé. C'est facile à gérer tout ça. Beaucoup me disent aussi qu'il vaut mieux maintenant que plus tard avec une maison en commun et des enfants.
Forcément là ça serait pire !

Le sentiment général dans tout ça, c'est que j'ai besoin d'air, de faire l vide autour de moi, de voir du monde, de m'épanouir moi, d'être égoïste un peu dans ma vie, de monter mes projets c'est à dire partir à l'aventure dans la grande ville et trouver du boulot. J'ai besoin de me contruire. J'en ai trop pris dans la gueule ces derniers temps. En deux ans je suis passée par de nombreux évènements douloureux. J'ai besoin de partir, m'enfuir, tourner la page. Construire une partie de ma vie.

Ces quatre jours seront décisifs.

Un premier pas

20 mai 2007 à 22h59

Et voilà, le week end se termine sur une histoire qui voit une fin toute proche. Il a été des plus compréhensifs, ne m'en a pas voulu, l'a senti venir. La décision qui en ressort : un break de presque trois semaines pour savoir si oui on non on continue notre relation.

Comment faire quand vous passez quatre jours avec votre homme, que vous ne considérez plus vraiment comme votre homme, mais avec qui vous passez des moments de pure tendresse, des fous rires, et des moments sans dire aucun mot, juste des sourires....

Tout ça pour dire que j'ai mal de lui faire du mal et que j'ai besoin de faire le vide autour de moi, d'être un peu égoïste et d'essayer de remonter la pente qui n'a fait que de me descendre ces derniers temps...

Nouveau chapitre

13 juin 2007 à 16h11

Cela faisait un moment que je ne m'étais pas confiée ici. C'était je pense, le temps de murir mes idées, mes décisions...

Beaucoup de choses ont bougé dans ma vie. Tout d'abord le fait de soigner cette dépression latente qui m'empoisonne l'existence. Je suis de nouveau sous cachetons mais je fais une thérapie en plus pour y mettre définitivement un terme. Je ne veux plus me retrouver dans la situation physique et mentale dans laquelle j'étais. Ce n'est plus possible. il faut aller de l'avant.

Ensuite, j'ai pris la décision de quitter définitivement mon compagnon. Nous avions décidés réciproquement de faire un break de trois semaines pour m'aider à savoir où j'en étais. Malheureusement, pendant ces trois semaines de break où on a eu que très peu de contacts, je n'ai pas ressenti le besoin de le voir, pas ressenti de manque pour lui... J'ai réalisé que notre relation était belle et bien sur sa fin et qu'il fallait rompre avant de lui faire plus de mal à force d'espérer un mieux. Ce qui a été fait... Pour l'instant je n'ai pas de nouvelles de lui, je pense qu'il lui faudra du temps avant de reprendre contact. Ca ne doit pas être facile pour lui. Pourtant je n'aurai jamais cru qu'une séparation pouvait se passer comme ça, tout en tendresse et en douceur. Pas d'éclats de voix, pas de mots blessants, pas de reproches... Il a été exemplaire. Je l'estimerai toujours.

Enfin, des projets professionnels se profilent à l'horizon. Un ami qui est en train d'ouvrir son restaurant veut m'embaucher à temps plein pour une durée indéterminée. Dans un premier temps je ferai la saison avec lui après on verra si je continue ou pas. Après si cela ne me convient pas, je pourrai faire comme je l'entend. C'est à dire partir à paris pour trouver du travail, changer de vie, d'entourage. Mais quelque chose de nouveau commence à m'attacher ici. Une rencontre absolument improbable et surprenante, une situation qui ne pouvait meme pas s'imaginer. La rencontre d'un homme qui m'apporte ce que j'ai toujours recherché chez un homme. Ce côté artistique qui m'a toujours attiré, cette sensibilité qui transparait dans ses yeux, ce grain de folie qu'il ne cache pas... J'adore ça. Serait il possible et retomber amoureuse aussi rapidement ? Ou est-ce simplement illusoire ? Serai-je en train de "me soigner avec un autre" comme dit si bien la chanson ? Serai ce un coup de foudre totalement éphémère ? Aussi surprenant que ça soit pour lui comme pour moi dans la façon meme dans laquelle cela s'est passée, moi j'ai envie d'y croire. Il me plait énormément à l'intérieur comme à l'extérieur. Il est entreprenant et se laisse entreprendre. Il est doux et sensible. Scinique et tellement drole... Ce que j'ai toujours attendu, ce que j'ai souvent cherché... POurvu que ça ne soit pas que passager...

Seul l'avenir nous le dira !

Ma maman ne m'avait pas dit...

20 juin 2007 à 9h15

Cet être fantastique que j'ai rencontré dernièrement, ce cinéaste de talent, cet homme que j'ai toujours rêvé d'aimer, il est trop passionné. Il ne veut pas d'une relation sérieuse pour le moment. Il est à fond dans ses projets. Ma maman ne m'avait pas dit qu'il ne fallait pas tomber amoureuse des gens trop passionnés par leur métier. Non. Ca, ça s'apprend. Sur le tas. Faut le vivre pour le savoir. Et bien maintenant je sais. Je ferai en sorte maintenant de ne plus me faire d'illusions et de fonder aucun espoir avec un homme passionné par son métier artisitique. Non. Fini. J'ai donné.

Arf, d'épisode en épisode je trouverai bien l'homme qui me convient ! Un jour....Peut être.... Mais je ne suis pas pressée. J'ai la vie devant moi. Qui vivra verra. Je suis malheureusement aux jeux, alors je peux bien avoir la contrepartie en amour ! Non ?! Bon, bah le destin, décide toi quoi !