Le désordre intérieur d'une rêveuse

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 12/12/2016.

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26 décembre 2009 à 16h07

Que de mauvaises herbes dans mon jardin secret...plus rien ne pousse.

Je fourmillais d'idées...j'écrivais, je dessinais.

Je me répétais:
"Je ne sais pas comment ni quoi, mais je ferai quelque chose de ma vie". Dans le sens artistique du terme...mais je n'ai jamais participé à un atelier d'écriture, je n'ai jamais envoyé de livres (de toute façon inachevés) à des éditeurs. Bref, je n'y ai jamais cru. On est si nombreux dans ce cas...

Et l'arrivée en fac m'a détournée de moi-même. Je me suis tout d'abord complètement perdue dans la recherche de l'amour...une source d'inspiration, mais également l'expérience la plus blasante de ma vie.
On devrait cesser de bassiner les enfants avec ces histoires de prince et de princesse charmante...j'y reviendrai plus tard.

Je serai bientôt projetée pour de bon dans le monde du travail et je me dis qu'il est temps de renouer avec moi-même. De laisser mon imagination, mes émotions intenses du passé ressortir...de cultiver à nouveau mon jardin secret, sur un blog. Pour ranimer le robot qui ne fait plus grand-chose, à part bosser ses cours.

Endorphine, dopamine, ocytocine, où êtes-vous???

1 janvier 2010 à 16h08

Ce qu'il me manque, ce sont les émotions intenses que j'ai connu jusqu'au lycée.

J'étais très fantasque, pleine de fantasmes (pas juste érotiques hein ;-).
Je vivais tout à 200%.

J'ai aimé des garçons sans retour mais ce n'était pas grave.
Mon monde intérieur, mes fantasmes étaient très riches. De belles chansons sur lesquelles je rêvais de celui que j'aimais me suffisaient. Ces chansons me faisaient frissonner de plaisir, un regard me faisait frissonner de plaisir.

Les joies, c'était pareil. Je trouvais ça magique de voir mes copines le WE, ou mes cousin(e)s à un repas de famille. Les départ en vacances, les Noëls, les Nouveaux ans me survoltaient.


Bref, j'étais une hyper-émotive.


Au lycée, je suis tombée folle amoureuse d'un prof.
Il jouait de son charme avec les lycéennes; enfin avec celles qui lui trouvaient du charme parce qu'en vérité, il était très banal.

C'est là que le déclin de mes sur-émotions positives et a commencé.

J'étais scotchée sur ce prof, je pensais à lui jour et nuit.
Pendant près de deux ans ans, j'ai espéré, attendu, rêvé. J'ai éconduit les garçons qui s'intéressaient à moi. Je m'en rendais malade.

Puis la frustration de la rêverie et du vide s'est installée. J'ai compris qu'on ne peut pas se contenter de rêver, qu'il fallait vivre les choses, pour de vrai. Je suis allée lui parler de mes impressions (ses regards, etc.). Il a tout nié en bloc. Au moins, je savais à quoi m'en tenir. Mais tout s'est écroulé. Plus d'émotions, plus de sensations... une coquille vide.

++
Comme si cette expérience négative ne me suffisait pas, j'ai réitéré la même erreur en fac:++

j'étais très angoissée par l'idée de ne jamais trouver l'amour, alors j'ai cherché, cherché, cherché et je suis tombée sur Vincent. Vincent voulait juste coucher avec moi. Moi, je voulais avancer. Il était très séduisant et savait raconter les balivernes que j'avais envie d'entendre. Alors, j'ai couché avec lui. Ca a été mon premier.

Pendant près de 6 mois, j'ai espéré que notre relation d'amant (qui ne me plaisait pas), se mue en une relation amoureuse. Peine perdue, en plus il avait trois copines à la fois, il mentait, me manquait de respect...
J'ai réussi à mettre un terme de courte durée à la relation...mais je n'ai réellement réussi à couper les ponts que trois ans plus tard (quand j'ai enfin eu une relation saine et durable). Jusque là, l'ironie du sort me faisait retomber dans ses pièges à chaque fois que je me sentais trop seule: il me rappelait, je résistais une ou deux semaines et puis je le revoyais.

À cette période, je ne connaissais plus du tout d'émotions intenses positives. Sauf lorsque j'étais très alcoolisée, dans l'euphorie des fêtes avec mes amis.

Depuis, j'ai laissé tomber. Je me suis habituée à tout. Je ne vis plus d'émotions que dans les sensations fortes (alcool en soirée; crawl à toute berzingue dans la piscine; film transcendant au cinéma, chose rarissime).

Ressentir des émotions sur des chansons, pendant un slow, en voyant mon copain arriver, ça ne m'arrive pas...
Je ne ressens pas de plénitude, ni en été quand il fait un temps... Magnifiqueeee, comme disent certains, ni en hiver quand une grosse épaisseur de neige recouvre tout (phénomène trop rare et qui met en joie tout le monde, par chez moi). Les bisous dans le cou, les caresses de mon copain quand on fait l'amour ne me font pas décoller.
__
Je suis la plupart du temps déconnectée de mes sensations...émotions...
__
C'est peut être aussi le fait de vieillir... on s'habitue à tout ?! Je n'ai que 24 ans, mais... pfff, je ne ressens plus grand-chose. J'ai épuisé ma capacité à m'émouvoir et à sentir physiquement des émotions positives...

Tu intellectualises trop...

2 janvier 2010 à 16h12

Ma mère me l'a souvent dit: "Tu intellectualises trop...".
Je ne comprenais pas trop avant. Mais maintenant que je me sens particulièrement nulle, banale et vide, je comprends mieux ce qu'elle entendait par là.

Je vis trop en dehors de la réalité. Je n'arrive pas à accepter les choses telles qu'elles sont parce qu'elles ne me plaisent pas. Je les vis, je n'essaie pas vraiment de les changer. Pas avec suffisamment de force en tout cas. Mais je ne les accepte pas telles qu'elles sont. Je peste, je me dégoûte de la réalité, je rumine, j'agis comme un robot.

Puis de temps en temps, je me réveille au milieu d'une situation et je me dis:
"Mais, enfin, c'est complètement absurde, faut que je réagisse...".

Mais lorsque votre chef qui vous dit que vous devez vous montrer forte même s'il vous licencie comme une merde. Qu'il vous répète que le monde du travail, c'est pas marrant, mais il faudra vous y faire...ben vous avez pas la force de lui dire:

"Mais j'en ai rien à foutre de ta boîte pauvre con! Le boulot, c'est peut être toute ta vie, ben pas pour moi; et je rebondirai, de toute façon! Alors fous-moi la paix avec ton catastrophisme!!!".

Mais lorsque la vendeuse de ce magasin pour pute à frange vous regarde de travers parce que vous hésitez, une fois devant la caisse à payer cet énième T-shirt à manches longues (alors que vous avez suffisamment de fringues), ben vous trouvez pas le courage de lui dire:

"Excusez-moi, mais non, en fait, non. Je n'en ai pas besoin!".

Mais lorsque le directeur de votre formation vous dit sèchement: "Toujours aussi peu souriante, Mademoiselle X", vous n'avez pas l'audace de lui dire:

"C'est bien difficile de sourire mon vieux, quand on est obligée de composer avec cette promo qui te lèche les bottes et le cul! "

Je vis dans ma bulle. Tant de choses me paraissent soudain absurde...

En plein milieu d'un pique-nique, d'une virée shopping, d'une conférence, d'un soir de Noël...je me demande à quoi ça sert tout ça. Ca sert à oublier qu'on est sur terre uniquement pour perpétuer la race humaine, que tout ce qu'on accomplit:
formation professionnelle, construction d'une maison, projet de voyage, projet de bébé ...c'est pour se démarquer de l'ennui, de l'introspection, pour se sentir vivre.

Ce qui est fatiguant, c'est qu'on fait comme tout le monde un jour ou l'autre:

  • on choisit le boulot-metro-dodo

                        ou

  • la vie bohème, en pensant qu'on refait le monde avec des amis dans le même trip

                        ou

  • l'exil, loin de tout ce qu'on a connu, pour refaire une autre vie...

Mais en fait, on invente jamais rien de nouveau, on marche perpétuellement sur les traces des autres. C'est pénible d'avoir conscience de soi, de se regarder vivre.

Non, tu ne m'attires pas...

3 janvier 2010 à 16h13

J'étais avec mon copain depuis un an et demi.
Il ne m'a jamais fait vibrer, mais je suis si bien avec lui. Il a toutes les qualités requises, je l'aime, mais il ne me fait pas vibrer.

Et l'an dernier, j'ai rencontré mon âme soeur.

Appelons-le "Beau".
Il m'a fait l'effet d'une bombe, d'un cataclysme, d'un tsunami. C'était luiii. C'était mon âme soeurrrrr. Il pensait et disait le même genre de choses que moi, au même moment. Je sentais que moi aussi, je le troublais. Et physiquement, là, ouiii, je vibraiiiis.

Mais j'avais mon copain.

Puis, plein de filles se sont mises à tourner autour de Beau. Il avait l'embarras du choix.
Et moi, je perdais mes moyens devant lui : rougissement, nervosité...j'espérais quelque chose malgré moi.

Ca devenait dangereux. Il ne fallait pas que ça se voit. Alors, j'ai pris mes distances. De son côté, il s'est trouvé une copine (une fausse jeton, un laidron...je vous raconte pas). C'est la vie...

De toute façon, Beau ne vient pas vers les autres. Ce sont les filles qui viennent à lui. Même son laidron ne les dissuade pas.

Dans un sens, je ne regrette pas d'avoir pris mes distances. Ca m'a mise à l'abri de la frustration. Je ne fais pas partie du harem qui quémande un regard, qui cherche le contact, sans cesse. Je ne me fais pas de films.

En plus, le laidron de Beau a déteint sur lui ou a révélé des côtés sombres de Beau (un peu faux-jeton, un peu manipulateur)...
Ce qui n'a pas empêché Beau de vouloir instaurer une bonne ambiance, artificielle, dans la classe, en début d'année. Mais les sempiternels clans se sont formés.
Je me terre dans le clan des impopulaires. Envie d'avoir la paix. Envie de me tenir loin de Beau, des petits groupes qui se forment à la sortie des cours. Car fatalement, Beau en est. Il joue toujours au roi du bon climat. Moi, j'ai choisi le froid, la glace. Et ça tombe bien, son laidron me hait! Ah si elle pouvait me réduire en charpie! Je le vois dans ses yeux de caniche grimaçant! Elle claque des dents comme si elle avait la rage, quand elle me voit.

Beau n'a compris ni le froid, ni la glace, au début.
Je l'ai supprimé de mes contacts facebook, discrètement. Il s'en est rendu compte immédiatement; tiens donc, visitait-il si souvent mon profil lui qui ne venait jamais rien me dire???
Une semaine plus tard, amie commune m'a rapporté que ça avait blessé Beau. Intérieurement, ça m'a fait plaisir. Extérieurement, quand il est venu m'en parler lui-même, je lui ai répondu:
"Mais enfin, quoi? On a rien à se dire quoi".

Ca peut paraître con, mais je peux pas accepter de perdre mes moyens, laisser mes émotions m'échapper, si je lui parle trop souvent. Je ne veux pas qu'il voit mon trouble, qu'il en joue, qu'il s'en amuse. Qu'il en parle à d'autres, qu'ils s'en amusent. Ca jacasse tellement dans cette promo de cons!

Je m'en suis relativement bien tirée de ce sentiment amoureux sans avenir...

Maintenant, j'attends les mois qui me séparent du stage, de la vie active. Du logement plus grand qu'on pourra louer avec mon copain, quand j'aurais un boulot. Parce qu'il faut le dire, c'est quand même frustrant de se tenir loin de celui qu'on a cru reconnaître entre tous...

Mais je tiens bon. Bientôt, ce sera enfin fini, la fac. Plus de Beau, ...je ne le verrai plus.

Beau est de nouveau seul!

15 janvier 2010 à 17h14

C'est con parce que si je me tiens si loin de lui, c'est pour éviter de penser à lui tout le temps, éviter d'être frustrée...

Mais le laidron a largué Beau en début de semaine!!! Je n'ai jamais pu croire que Beay aimait vraiment cette fille, alors je doute que la rupture lui fasse beaucoup de mal. Et pourtant, il a l'air...triste? Peiné?
En tout cas, leur rupture a fait du bruit dans la promo, ou plutôt, le laidron a clamé haut et fort leur rupture. Elle a tendance à croire que tous les regards convergent vers elle, tant elle se sent exceptionnelle...

"il y a des choses qu'on oublie pas!" a-t-elle confié aux oreilles complaisantes, avides de potins.

J'espère que cette rupture va durer!
Enfin, pour moi, ça ne change rien. Je me suis tellement appliquée à rejeter Beau, voire à m'en faire détester que je ne peux pas, tout d'un coup, faire ami-ami ...lui sauter dessus. Il ne se passera rien de toute façon.

Mais j'aime en parler, j'aime rêvasser. Même si je prends garde à ne pas trop rêver, parce que le rêve conduit à la frustration. Mais Beau est de nouveau célibataire, pourvu que ça dure...

Je pourrais avoir honte:
mon copain est vraiment quelqu'un de bien. Il est doux, gentil, généreux. Mais il n'est jamais dans la séduction; il ne se met en valeur; il n'est jamais fougueux; il ne me surprend jamais.

J'ai été vraiment très bien avec lui par moment (même avec Beau dans mes pensées). C'est beaucoup moins le cas à présent, car on fait peu l'amour, nos projets sont lointains (vivre à l'étranger), il est stressé, tendu, obnubilé par son travail et je suis dans la même situation. Je sais que c'est rattrapable.
Puis je sais que je suis allée trop loin dans la froideur avec Beau pour envisager quoi que ce soit avec lui.
Et qui sait? Il devait bien lui trouver quelque chose à son laidron pour rester avec elle...il a mauvais goût quand même...

Ca m'ennuie quand même de renoncer à mes intuitions, envies. Mais par le passé, ça m'a déjà fait plus de mal que de bien. Céder au charme d'un mec très séduisant, à des sentiments puissants, grisants ne m'a conduit nulle part. Enfin si: au bord de la dépression, quand j'ai découvert les autres facettes de l'oiseau....

Ma relation "amoureuse" actuelle est sécurisante. J'ai pris trop de distance avec Beau. Peut être que c'est mieux comme ça. Je rencontrerai peut-être un autre Beau, à l'avenir. Et là, peut-être que tout sera possible!

Ce que tu es parles si fort que je n'entends pas ce que tu dis

17 janvier 2010 à 0h28

Parfois, j'ai peur de parler dans mon sommeil et que mon cher et tendre se réveille et m'écoute.

Jusqu'ici, j'ai laissé échapper des choses incohérentes, provenant de rêves tordus, donc sans rapport avec la réalité. Mais parfois, j'ai peur d'articuler le nom de Beau, dans mon sommeil. Je ne fais pas de rêves érotiques sur lui et moi mais ...

Non, je ne fais pas de rêves érotiques sur lui. Je ne rêve d'ailleurs jamais de lui. Le fait qu'il ait été si longtemps collé à son laidron, le fait qu'il se soit montré faux-cul, faux-jeton, manipulateur m'ont refroidie jusque dans mon inconscient. Et pourtant, je continue à penser à lui et à parler de lui. J'aime ça, c'est agréable... malgré tout.

Le pire, c'est qu'il pourrait se remettre avec son laidron. Au vu de ce qu'il écrit en message d'accueil, sur son profil, sur la messagerie instantanée qui nous sert dans le cadre de nos cours. Je suppose qu'il fait profil bas devant elle, qu'il implore son pardon. Beurkkk. Pourquoi résisterait-elle à ce si séduisant Beau?

Quoi qu'il en soit, pour moi, ça ne change rien. J'ai annihilé toute possibilité de relation, quelle qu'elle soit avec lui. Même la relation de collègues qu'on pourrait avoir n'existe pas: on est jamais amenés à travailler ensemble, car on est jamais dans le même groupe. Et tant mieux au fond...j'aurais trop peur d'être la victime de rougissements intempestifs, qu'il joue de ses sourires charmeurs. Car il n'est pas dupe de l'effet qu'il me fait. Tout comme je n'étais pas dupe de l'effet que je lui faisais aussi, au début, quand rien n'était joué. Sauf que c'était plus facile de renoncer. À contrecœur. Pour préserver mon couple où j'avais la sécurité affective et financière. Puis je tenais à mon couple, aussi.

Mais, maintenant, je m'occupe peu de mon couple...parce que mon copain est obnubilé par son travail; moi par mes cours et ma classe.
Il ne se montre jamais séduisant, désirant. Il ne me complimente jamais sur ma tenue, ma coiffure...l'envie de faire l'amour ne lui vient que lorsque nous sommes couchés. Le désir en journée, il ne connaît pas.


Pourquoi vois-je toujours le verre à moitié vide?

Je mens à tout le monde

20 janvier 2010 à 23h22

Beau, Beau, Beau,

j'y pense tous les jours.

Mais m'étant comportée de façon froide et indifférente, je ne peux pas changer de comportement du jour au lendemain. J'essaie d'y aller progressivement.

Mes envies me devancent. J'ai envie de lui sauter dessus et personne à qui le confier. Ma soeur, peut être. Elle, elle sait...

Qu'en est-il pour lui de son côté?

J'ai vu des choses, sans pouvoir le prouver...

Comment rester sur ma ligne de conduite? Quand je vois qu'il se rapproche de mon groupe de copains, etc.

La perspective de soirées où mon copain sera peut être me refroidira sûrement. Je serai obligée de redoubler d'attention:
pas de rougissements, pas d'attention excessive portée à Beau...

Et mes copines qui croient que je le déteste... soupir... peut être pas si dupes que ça. Mais du moins, elles croient que je suis attachée à mon mec. Ben, c'est changeant.

Il ne se passera rien avec Beau. Je n'oserai pas aller vers lui!

À quoi ça rime?

22 janvier 2010 à 16h51

Hier, en cours, j'ai réalisé que ce n'était pas prêt d'arriver.
Que se disent-ils, sur le chat, pendant les cours, lui et son ex? Que se passe-t-il dans sa tête à lui?

Comment me perçoit-il, moi qui lui battait froid avant et qui lui fait à présent des sourires timides?

Il est beau, tout le temps, gai ou triste, il est beauuu, irrésistible. Et les regards que j'ai été sûre de percevoir, ne sont peut être que de simples expressions de son visage, puisqu'il est angélique, quelle que soit son humeur.

Il ne me trouve peut-être pas plus séduisante qu'une autre. Il a l'habitude de plaire, c'est sûr; il a l'embarras du choix.
Combien de filles comme moi croient lire quelque chose dans ses yeux?

Le regarder, lui parler, c'est difficile. J'ai trop peur de rougir, de me troubler. Je ne veux pas que les autres le voient.

Au moins, en gardant la distance, je ne risque rien.
La peur d'être rejetée, qu'il joue avec moi, qu'il m'envoie paître (parce que je suis déjà casée, oui, je sais)...c'est tellement plus simple de ne rien faire.
Et il suffit que je me remémore début 2008, lorsque je l'ai connu. C'est toujours moi qui allais vers lui, toujours, toujours...il ne me parlait pas spontanément sur le chat, sur facebook. Tandis qu'avec certaines de mes copines, si...
J'ai tout à perdre à courir après.

Peut-être que quand je serai en stage, loin, ce sera plus facile. Plus la classe autour de nous, pas de risque de face-à-face...

Ce type n'est qu'un mirage...

26 janvier 2010 à 0h28

Et pour cause...

Voilà qu'il passe maintenant passer autant de temps que possible avec une autre...dont la disponibilité est ambigüe.

Pour moi, des sourires charmeurs etc. mais rien... il ne vient jamais vers moi. Jamais.

Je stoppe l'élan qu'avait pris l'espoir en moi. Pas envie d'être frustrée!

J'ai du mal à concevoir que mon instinct me trompe à ce point. C'est peut être tout simplement que ce type est un mirage...

Eh bien fuis le mirage...

Pfff

27 janvier 2010 à 12h10

Il traîne avec elle, beaucoup.

Ce qui m'énerve, c'est que je les croise sans arrêt sur mon chemin à la fac, dans nos locaux.

Non, mais c'est pas possible. Tout comme avec la précédente, il cherche à se montrer?!
Et moi, qui culpabilise toujours pour un oui ou pour un non, je me sens gênée de les croiser autant... alors qu'on a bien le droit de circuler, bordel!

Après m'avoir mis tout un tas de smileys sur le chat lorsque je suis venue lui parler boulot, récemment, voilà qu'il m'ignore froidement. J'ai du mal à me résoudre mais j'avais adopté la bonne attitude au départ...ignorance, évitement.

Je ne peux pas avoir de relation avec ce type. Même pas amicale puisque je me trouble en sa présence...

Il est comme X, et comme Y que j'ai connus avant.

Sa personnalité compliquée et la mienne sont faites pour se rater, se rater et se rater. Tant pis pour mon instinct qui criait si fort à l'âme soeur.

Vivement la fin, vivement de ne plus le voir, vivement !

Lui, toujours

1 février 2010 à 4h06

Je souhaite si fort être fixée avec lui que je continue à ruminer, ressasser...et dans un sens, j'aime ça. Enfin, j'aime parler de lui.

Cette fille avec laquelle il traîne tout le temps a déjà quelqu'un dans sa vie. Mais comment pourrait-il ne pas avoir succombé à son charme? Elle a tout et elle a l'air de vivre dans un environnement heureux et de transmettre une contagieuse joie de vivre aux autres..

Lui et moi devons travailler ensemble en ce moment, avec une autre collègue. C'est un détail, mais il s'est adressé à elle pour la prévenir qu'il rejoignait notre groupe. Je me dis que s'il s'intéressait à moi, il sauterait sur la moindre occasion, comme moi, pour parler ensemble. Mais c'est un détail...parlant, tout de même...

Puis j'ai relue la seule discussion en ligne, que nous ayons eu, entamée de sa propre initiative, au début de l'année dernière. Ca a été la seule et unique fois où il est venu de lui-même me parler. Si je remonte plus loin encore, c'est toujours moi qui suis venue discuter avec lui, du temps où l'ambiance était bonne; il me répondait chaleureusement mais jamais jamais il ne m'abordait.

Cette fois où il est venu me parler, donc, c'était lorsqu'il était avec son laidron. Qu'il faisait partie de son petit groupe de ceux qui pétaient plus haut que leur cul.

Il se préoccupait de ce ressentiment, que j'avais à son égard d'après lui. Il défendait très raisonnablement ses amis, tenait un discours trèèès raisonnable...il en était limite tête à claque.

Absence totale d'attirance, d'intérêt dans ses propos, à l'époque. Je sais, il ne faut pas rêver: il était casé, j'étais casé; il était on ne peut plus intégré, j'avais coupé les ponts avec tout ce groupe de faux-cul...

Comme je ne veux rien regretter, maintenant qu'il est célibataire, je veux tenter la meilleure chose que je puisse faire. Lui parler, quand j'en ai l'occasion, l'aborder, lorsque j'ai un bon prétexte.
Mais ça restera probablement rare. Il est très absent de notre lieu de travail, assez renfermé. La dernière fois qu'on s'est croisés, il m'a ignoré, la fois d'avant, il ne m'a même pas dit "Au revoir"...

Ce serait plus simple de lâcher prise, de laisser tomber. Mais c'est dur de renoncer; je ne veux pas avoir de regrets.

Déception confirmée

2 février 2010 à 1h45

Je ne veux rien regretter, alors je suis aller parler avec lui, en ligne, aujourd'hui, encore.

C'est curieux. Il me répond, ne se fait pas prier, livre même des choses personnelles alors que je ne lui demande rien de tel, mais lorsque la conversation se tarit, il ne fait pas l'effort de la relancer. Jamais.

Pire...
Je suis revenue lui parler en début de soirée, juste pour l'avertir d'un truc, concernant notre travail. J'avais à peine achevé ma première phrase qu'il s'est déconnecté.
Ah? Je ne lui tiens pas le goulot pendant 3 heures pourtant quand je viens lui parler...mes phrases ne sont ni longues, ni pleines de smileys, ni niaises...

Bon, ben il ne s'intéresse vraiment pas à moi, alors? Ou il a des problèmes de connexion, dont il ne parle pas?


Je l'ai masqué dans mes contacts tout à l'heure. Pour ne plus voir ce qu'il écrit en message d'accueil...ses réponses-échos à ce que sa grande copine (qui a l'air d'être une fille formidable), écrit elle...c'est trop frustrant.

Parce qu'en dépit de ces preuves...d'indifférence, je reste persuadée que quelque chose cloche. Que lui aussi ressent une attirance pour moi.

Mais il ne fait Rien, rien, riennn. C'est trop frustrant ce type qui se laisse approcher, qui se confie, qui se livre presque, mais qui ne vous renvoie pas l'ascenseur.

J'en conclus qu'il ne faut pas chercher midi à quatorze heures...attirance ou pas envers moi, il semble se satisfaire de ses relations amicales avec d'autres personnes. Point.

Puis que dit-il à ses nouveaux amis, avec lesquels j'ai bossé sur un gros projet il y a quelques mois? Je m'entends bien avec eux, mais parmi eux, il y a sa grande copine formidable (qui n'était pas dans mon groupe de travail).

C'est étrange...elle me jette des regards torves quand je passe près d'eux. Je n'en fait pas exprès, vraiment. Je n'ai pas de chance, ils sont sur mon chemin quand je vais aux toilettes, à la cafèt'...). Toujours sur mon chemin pour bien me frustrer, lol.
Pourquoi donc? Sent-elle mon attirance pour lui? Me voit-elle comme une concurrente potentielle? Compte-elle tromper son mec et le quitter pour lui? Sentirait-elle donc que j'ai les mêmes envies? Lui a-t-il raconté une saloperie sur moi?

Bref, pour éviter de me faire du mal, je dois renoncer à aller vers lui. C'est le plus dur....
Ne plus chercher à comprendre/à interpréter les regards, les troubles. M'occuper de mon couple pour voir si la relation peut s'améliorer ou si je dois quitter mon copain. Et serrer les dents, en attendant de ne plus voir Beau. Me dire qu'il y a des tas d'autres Beaux sur terre, que je suis jeune, ............................................ mais c'est plus facile à dire qu'à faire.

Je vais lui parler

5 février 2010 à 23h45

J'avais pris une sage décision qui me soulageait concernant Beau. Renoncer. Puis j'ai discuté avec une copine et nous sommes arrivées à la conclusion qu'il ne faut rien regretter car on a qu'une vie

Je vais donc parler à Beau. J'ai idéalisé sa réaction, deux jours durant, même l'hypothèse qu'elle soit négative...et aujourd'hui, je réalise ce que je vais faire... et j'ai envie de laisser tomber.

Puis quitter mon copain, mon confort matériel, reprendre un studio, etc.
Je me projette, alors même que je ne lui ai pas encore parlé. Tout cela pourrait rester un beau rêve sans risque.

Mais je lui parlerai.
Même si comme Anarkia c'est pire encore. Pas de regrets, c'est le mot d'ordre!

Je vais attendre deux semaines quand même, car d'ici presque deux mois, on part tous en stage. Ainsi, si sa réponse est négative, je ne risque pas grand-chose.

Je ne sais plus ...

7 février 2010 à 19h40

Je lui parlerai coûte que coûte, mais la motivation baisse.

Après lui avoir dit que j'avais de gros doutes sur mon couple hier, il m'a répondu qu'il comprenait très bien le mécanisme dont je parlais pour l'avoir vécu et il s'est brusquement déconnecté, au milieu de sa phrase.

Problème de réseau? J'en doute...reste-t-on déconnecté 25 minutes d'affilée quand on tente de rétablir sa connexion?
Je suis partie en soirée.

En tout cas, aujourd'hui, il n'est pas venu me parler. Ca n'arrive jamais d'ailleurs. Je sais qu'il est comme ça, que d'autres s'en plaignent, mais quand même...

Je suis restée perplexe quant à notre discussion d'hier, tout de même: quand j'ai engagé la conversation, il m'a dit qu'il en avait marre d'attendre la fin des études, l'amour, etc.

Je ne comprends pas. Même s'il n'était pas très attaché à son ex (admettons...) et s'en est rapidement remis, cette quête de l'amour à tout prix me semble étrange. Cela signifierait-il qu'il serait prêt à sortir avec la première venue?

Je laisse définitivement tomber, sans même lui avoir parlé

8 février 2010 à 18h01

Je suis revenue lui parler hier. Mais j'arrête, fini, j'arrête...

Hier, j'ai blagué sur son message d'accueil sur msn "Je perds patience".
Ca semblait être la suite logique d'un "Je n'en peux plus d'attendre" de la veille et du "Je sais pas" de l'avant-veille.

Il m'avait répondu quelques jours avant qu'il n'en pouvait plus d'attendre l'amour, notamment. Je n'ai pas su dire s'il fallait y voir un signe ou non.

Alors hier, j'ai blagué au sujet du "Je perds patience".
Après avoir mis 10 mn à me répondre, il s'est empressé de me dire que son message concernait un travail qu'on devait faire pour aujourd'hui. Je l'ai ressenti comme une façon de me repousser car la coïncidence avec les messages précédents était trop forte. D'autant plus qu'il n'a au final pas fait le travail en question. Il l'a dit assez fort, aujourd'hui, en cours.

J'arrête là, parce que d'accord, peut être faudrait-il lui laisser le temps de s'habituer à ce que je sois redevenue amicale, avec lui, mais... quand même, ça fait deux semaines que je m'y emploie et JAMAIS il ne vient vers moi, jamais!!! Egoïsme, indifférence??? Ou alors on est trop nombreuses à venir lui parler, en espérant quelque chose? Je ne veux même pas savoir.

Quant à ses regards, troubles...eh bien, je pense qu'il s'agit de réactions qu'il a avec toutes les filles. Il a l'habitude de plaire et sans doute qu'il fantasme sur chaque soupirante, tour à tour. Je laisse béton. Fini. Je limite la casse, j'évite la veste monumentale...

Puis il y a toujours cette fille (mariée, ouais, carrément), avec qui il traîne tout le temps, à la moindre occasion, au moindre prétexte.

Elle est jolie, semble sympa, gentille, intéressante. Il craque pour elle, c'est obligé. Et il se peut bien que l'inverse soit vrai aussi. Le mariage ne protège pas des tentations, que je sache...

S'il s'intéressait à moi, il serait venu vers moi, avec un prétexte ou un autre. C'est pas difficile en plus... sur msn.

Il me reste maintenant à comprendre pourquoi je suis si certaine (instinctivement), qu'on était fait l'un pour l'autre (comme avec les précédents mecs pour qui j'ai vu la foudre)...il ne s'est jamais rien passé avec aucun d'entre eux. Le seul avec qui j'ai eu une relation me troublait tellement que je ne profitais pas de notre relation. Et il m'épuisait...c'était un hyperactif de la pensée...il avait tout le temps des tas de projets... bref

Me reste plus qu'à voir si on peut arranger les choses avec mon copain, mais je suis pas très motivée...dialogue ou pas... la lassitude semble avoir fait son oeuvre.

La peur de l'ennui

10 février 2010 à 12h31

Maintenant que j'ai renoncé à tout espoir de relation avec Beau, j'ai peur de l'ennui.

Qu'en est-il pour vous autres? Vous êtes comme ça aussi? Vous avez besoin de penser à quelqu'un, tout le temps? Même en couple (enfin, si ça ne va plus dans votre couple)?

Je me dis presque que je ne sais pas apprécier ce que j'ai: mon copain est une crème...mais il est trop doux, voilà et jamais séduisant, jamais dans la séduction...

Il faut que je parle avec lui, pour voir s'il est motivé à ce qu'on fasse tous les deux certains efforts. Voir si on peut raviver la flamme...(ou peut être la mienne, seulement...). Parce que si à chaque Beau que je rencontre, mes sentiments pour mon copain s'épuisent...c'est que nous n'avons plus rien à faire ensemble.

Je n'ai pas vraiment peur de la solitude...mais de l'avenir, en revanche...

Combien de fois encore serai-je attirée irrésistiblement par des hommes :

- que je laisse indifférents;

OU

- qui sont malsains...

Dégoûtée comme je suis, je pourrais presque me remettre à ignorer Beau. Mais ce serait débile. On est destinés à bosser dans la même branche, mieux vaut ne pas se montrer trop fermée. Je ne sais pas ce que me réserve l'avenir.

Déjà que je suis devenue l'ennemie publique N°1, sous l'impulsion de l'ex de Beau...elle me jalousait la garce... ah ah ah! Et elle a peuuuurrrrr...la gueule qu'elle tire quand je parle à beau. Incroyable!! Comment elle me regarde de haut en bas quand je mets une jolie robe...pffff, quelle pauvre conne!

Je retombe dans des considérations bien basses...j'ai du mal à vivre au présent. A m'oublier dans l'amitié, les bons livres, la bonne musique, les bons films...ça ne dure jamais très longtemps...soupir. Je me re-passionne trop vite pour les relations humaines, comportements humains...pfffff

Et sans cesse je revois Beau discutant avec passion de je-ne-sais-quoi avec la jolie fille mariée...et sans cesse, je me dis que les choses sont claires, désespérément claires.

Et voilà qu'il se remet à faire des soirées avec les faux-culs de ma classe...ses anciens copains qui l'ont bien dénigrés quand sa garce de copine l'a largué. Pffffffffff

Mais que le monde est mal fait!!!

Ca en vaut vraiment la peine?

27 février 2010 à 2h12

La vie, je parle de la vie. Que ne faut-il pas faire pour s'oublier et oublier que tout est si souvent décevant, ennuyeux... j'ai connu le grand frisson avec Vincent, il y a 4 ans. C'était mon premier amant, c'était occasionnel, ...ça aurait pu être une intensité positive, mais non, c'était super malsain comme relation.

Il me posait des lapins, n'était aucunement attaché à moi et moi je retombais toujours dans ses filets parce que je ne supportais pas la solitude amoureuse. J'avais 20 ans pourtant et pourtant, je désespérais sur l'amour et les hommes, comme si j'en avais 60...comme si j'avais connu des dizaines d'histoires foireuses.

Au final, j'aimerais comprendre pourquoi les mecs, je ne les veux qu'avec les yeux bleus sinon rien. Et comment se fait-il, aussi, que je suis toujours attirée par des blue-eyed men qui sont soit lâches, soit malsains, soit plutôt cons au fond, soit les trois à la fois.
Serait-ce donc l'image que j'ai de moi-même? Puisqu'on dit que ce qui nous attire chez les autres, c'est ce qu'ils nous renvoient de nous-même, comme un miroir...

Ce qui me turlupine, c'est que Beau, au premier abord ne semble ni lâche, ni malsain, ni con...et ça me turlupine encore plus toutes ces choses que je reconnais chez lui, ces idées qu'il a en même temps que les miennes. S'en est-il rendu compte?

Je finirai par lui livrer mes sentiments, enfin du moins un "je voulais te dire que tu me plais bien"... pour essayer, on ne sait jamais, puis je fais la chasse aux regrets, je refuse d'avoir des regrets depuis quelques temps...

Mais pour parler à Beau, il faudrait déjà que j'ai parlé avec mon copain, voire que je l'ai quitté et ça... ça traîne en longueur. Je ne veux pas lui faire de mal et il est tellement fragilisé par son ras-le-bol du boulot, les remarques dévalorisantes de son père, l'image qu'il a de lui-même...

Au fond, j'ai peur d'être seule.

Quitter mon copain, c'est partir à l'aventure. Tout est tellement plus rassurant dans notre routine ennuyeuse mais douillette...

J'ai peur si je le quitte de retomber sur des Vincent...

J'aimerais être déjà vieille, avoir vécu ma jeunesse, et me contenter de plaisirs et de désagréments plus bêtes. C'est réducteur, je sais...tous les seniors ne sont pas vieux et gâteux à 60 piges, loin de là même... mais par moment, je ne vois pas l'utilité de prendre le temps de vivre ma jeunesse. Je me sens déjà blasée...