Les rayons de soleil, ça fait toute la différence

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 08/03/2017.

Sommaire

Les rayons de soleil me donnent espoir

16 février 2016 à 0h02

Je suis née en m'accrochant à la vie. J'allais mourir. Les médecins ont dit que c'était un miracle que je sois toujours en vie. Tout le long de la grossesse, ils disaient la même chose: j'allais mourir. Mais moi, je me suis accroché à la vie. J'avais trop envie de vive. J'ai toujours eu trop envie de vivre. Je suis très passionnée. Je n'abandonne pas. C'est la même chose aujourd'hui. Je m'accroche à la vie comme une défoncée. Je veux vivre. Je veux être heureuse. Je veux réussir. Je vois l'espoir partout où je vais. Je ne sais pas c'est quoi abandonné. Car mon corps et ma tête se sont toujours battus. Tous ce que je sais, c'est qu'il ne faut pas baisser les bras.

J'ai commencé à écrire ici lorsque j'avais 12 ans. J'en ai 21 maintenant. J'ai écrit environ 900 écrits dans "ma propre vie d'enfer" pendant 5 ans. Tout le monde me connaissait. La communauté était petite. Je participais activement. Des gens ici m'ont tant aidé. J'ai déménagé de Montréal à Toronto. J'ai changé. Ma vie a changé. J'ai arrêté d'écrire. Mais quand ça va pas, j'en ai besoin. J'en ai vraiment besoin. Dernièrement, ma vie, ça va. Mais il ya des jours, des moments, où je me comprends pu. Des moments où j'ai besoin de ça peut-être. J'écris pour moi. J'men fou de pas faire de sens. J'écris, c'est tout. Et après, quand t'as écrit, tout va mieux. Tu peux retourner à ta vie normale, manger, sourire, baiser, travailler... Être semi-heureux et en être insatisfait. Mais qu'est-ce que tu peux faire d'autre? T'es insatisfait mais tu peux que te l'as fermer. Mon chum (vous dîtes copain j'imagine) parle pas Français alors j'ai pas peur d'écrire. Ça m'emmerde d'écrire et de tout effacer. Ici au moins, je sais que je suis en sécurité. Je peux écrire et être en sécurité. Je me suis toujours tournée vers ce site lorsque j'en avais besoin. J'ai grandi avec ce site.

C'est difficile être un adulte. J'avais appelé mon journal "Ma propre vie d'enfer" parce que je pensais que l'adolescence, c'était ça l'enfer. Mais si j'avais su les défis que la vie d'adulte pouvait amenés... J'aurais sûrement appelé mon journal autrement. Pendant 5 ans, j'ai essayé de comprendre ici ce qui se passait dans ma tête, dans mon coeur, dans ma vie. J'ai essayé de comprendre pourquoi j'étais ici. J'ai essayé de trouver ma place. J'ai essayé pendant longtemps de faire un sens... Et puis un jour, j'ai compris. Maintenant, j’me dis que c’est peut-être ça la vie : beaucoup de tempête et de tristesse mais aussi quelques moments de rayonnement et de chaleur où la souffrance s’apaise... Les rayons de soleil, ça fait toute la différence.... Les rayons de soleil me donnent espoir... Espoir qu’un jour, les saisons changeront et qu’enfin... Mon été apparaitra.

Les larmes aux yeux

22 février 2016 à 4h49

Je dis toujours à mon copain que pleurer c'est être fort. C'est facile de repousser ses sentiments pour ne pas sentir la peine ou les émotions. C'est facile. Ce qui est difficile, c'est de les vivre et de les surmonter. D'aller mieux parce que c'est vrai qu'on va mieux.

Depuis que ma mère a essayé de se suicider l'été passée, on dirait que tout a changé. Que c'est plus difficile de respirer. de sourire. de manger. de se lever. d'aller bien. Tout ce que je fais demande plus d'effort.

Oui lorsque j'y pense, c'est là que j'ai "rechuté" comme m'a dit mon ami François. Je suis heureuse. J'ai des projets. Je réussis. J'ai un copain qui m'aime. J'ai des amis extraordinaires. J'ai une famille qui m'aime. J'ai le plus beau chien au monde. Je voyage souvent. Mais il y a des moments, où c'est difficile d'apprécier ces choses-là. Les derniers mois, j'ai dû être forte pour ma famille et pour moi-même. J'ai vécu les pires moments de ma vie. J'ai pensé mourir. Et aujourd'hui tout va bien. Mais on dirait que j'ai peur... Peur que ça soit passager. Peur d'être heureuse, de me laisser aller. Je suis sur mes gardes. Sur mon mode "forte". Je peux pas encore soupirer et me laisser aller. Je le sais. J'ai l'impression qu'une grosse tempête approche. Je le sens. Et j'ai toujours raison.

La vérité

12 mars 2016 à 7h15

Je ne pense pas qu'il m'aime. Hier soir, il était saoul et je lui ai demandé. Il a rit de moi. Il a dit "qu'est-ce que tu veux que je te dise, je ne serais pas ici si ce n'était pas le cas". Mais j'avais de la peine. J'allais pleuré. Et lui, il a rit. Il a tant rit. Et moi j'avais le coeur brisé. Il s'est endormi et j'ai pensé à Andrew. Je sais pas trop pourquoi. Je pensais l'avair oublié mais Basil est ma première relation très sérieuse depuis Andrew. Et ça m'a rappellé qu'avec tous les évènements horribles qui se sont passés, je n'ai jamais vécu ma peine d'amour. J'ai dû passé à autres choses très vite vu les circonstances et je n'ai jamais vraiment pleuré, jamais pensé, jamais été déçu que ça n'aie pas fonctionné. Aujourd'hui je vis ma peine d'amour, tout étant amoureuse de Basil. C'est étrange. Au début, je pensais que Basil était le meilleur chum au monde, maintenant je pense beaucoup à Andrew. Et si je n'allais jamais rencontré un copain autant parfait qu'Andrew? Est-ce qu'on peut vivre dans le reget toute sa vie?
Qui peut combler mon besoin d'amour et d'affections? Comment savoir si mon besoin est normal ou anormal?
Je ne sais pas. Je cherche mes réponses dans ma relation avec Basil. Pourtant, tout me ramène à Andrew.