Il y avait longtemps que j'avais compris que les bonnes résolutions, n'étaient pas faites pour être tenues.
Ce que je découvris ensuite, c'est qu'elles n'étaient même pas souhaitables. Juste un moyen de tester les limites de ma volonté, pourtant grande, tout en évitant d'aborder les vrais problèmes.
J'avais donc pris l'habitude de remplacer les bonnes résolutions de début d'année par une liste de vœux aussi fournie que possible des bonnes choses que mon inconscient, dans sa grande clairvoyance, m'apporterait lorsqu'il le jugerait utile.
Je me contentais ensuite (dans la douleur dois-je le préciser) de ne plus trop y penser et me félicitais de ma sagesse quand l'un de mes mes vœux (sous la forme plus ou moins espérée) était exhaussé.
J'avais donc définitivement et joyeusement rompu avec le principe des bonnes résolutions lorsque, feuilletant par hasard un livre de sagesse, je tombais sur un passage qui en recommandait l'usage.
Prendre et surtout tenir de bonnes résolutions ne faisait pourtant pas partie de la liste (abondante) des bonnes choses que je me souhaitais pour 2010........ Cela flairait le piège et j'hésitais entre me soustraire aux sollicitations de mon inconscient (ce qui ne serait pas très charitable car je lui demande beaucoup) et remettre en œuvre un principe désuet qui avait fait la preuve de son inefficacité.