Aurélie in the Abyss

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

When Aurélie falls in the Abyss...

8 octobre 2010 à 21h23

Ce n'est pas la première fois que je m'inscris, je ne suis pas quelqu'un que l'on pourrait qualifier d'assidu et pourtant je m'inscris à nouveau.

Le bien de coucher ses maux par écrit est un exutoire sans nul autre pareil. Les maux qui me rongent sont des valises que je traîne aux quatre vents, sans jamais pouvoir les poser définitivement. Les mois de doute, de manque d'estime personnelle, de solitude et de douleur, m'ont rendu affable, sans goût et sans intérêts.

En bref je ne suis qu'une pâle copie de moi-même. Ma désolation est telle que j'en viens à parodier ma propre personnalité. Je porte le masque de la bonhomie et du rire de l'instant où je franchie la porte de mon travail et que je salue mes collègues, jusqu'à la nuit tombée où enfin ayant épuisé mon moral, je m'allonge sur ma couche, ferme les yeux et m'endors.

Au moment même, où je tape cela le sommeil me gagne, mes paupière sont lourdes et ma conscience sombre dans la torpeur des bras de Morphée...

Mais étant encore sur mon lieu de travail, seule, je lutte en écoutant de la musique.

Aujourd'hui est pourtant une journée d'exception...

Il est six heures zéro sept du matin, l'Ipad de ma chère et tendre petite soeur s'enclenche et Lisa Miskovsky me tire de mes rêves en chantant "Still Alive" thème du jeu Mirror's Edge.
Six heures vingt-six minutes, je m'éveille à nouveau, je tiens serrer contre moi le dit Ipad. Je le pose dans la table de chevet, puis me dirige vers la salle de bain. N'ai-je pas le temps d'ouvrir le robinet et de faire couler l'eau, que j'entends sonné. Ma mère apparaît dans l'embrasure de sa porte en tenue d'Eve. J'enfile un peignoir après lui avoir dit que j'allai ouvrir.

Évidement, je sais qui est à la porte. Il s'agit de mon cousin M.A. du Portugal, il a roulé toute la journée de mercredi, à traverser la patrie, l'Espagne, ma mère la France, et enfin ma Suisse bien aimée où j'aspire à vivre des jours tranquilles et heureux. Je l'accueil avec un sourire chaleureux, lui dit que je viens tout juste de me réveiller, et que je suis heureuse de le voir et ne lui touche mot sur son état de fatigue apparent. Je ferme la porte derrière lui, m'a mère l'accueil à son tour. Lassé, il se dirige vers la chambre où je l'accompagne. Je récupère mes chaussures alignées juste à côté de la porte et je le laisse sombrer.

Je m'impatiente en attendant que ma mère sorte de la salle de bain. Puis je vais prendre une douche rapide et me lave les cheveux. De retour dans mon peignoir, j'entreprend de sécher mes cheveux à la serviette, de les démêler méthodiquement avec un peigne au dent très espacées, puis je frotte ma tête et mes cheveux avec vigueur. Je branche le sèche-cheveux "bim" en panne... En fait, c'est une simple surchauffe. Du moins, je l'espère, car ce matin justement j'ai formation, et l'après-midi j'avais également rendez-vous chez l'une de nos compagnies partenaires pour traiter quelques cas urgent. Et j'avoue j'appelais ardemment de mes voeux cette opportunité de rencontrer une dite personne.

Alors c'est vrai, depuis deux jours je faisais des efforts tous particuliers, cheveux lavés séchés au feun, maquillage impec'. J'ai tout un "protocole" pour me maquiller, mais il prend un temps fou, pourtant il dissimule un maximum les petites imperfections et tient bien une petite dizaine d'heures un peu plus suivant le temps qui fait, et le tout sans retouche. Petit coup d'oeil, au niveau de ma dentition, pas trop mal, c'est "bright".

Je me trouvais plutôt "jolie" aujourd'hui, ou du moins aussi jolie que je puisse paraître. Étant toute en rondeur, je sais que je suis loin des stéréotypes et donc du goût de tout à chacun,en tout cas on ne fait pas l'unanimité, mais en commençant par s'accepter tel que l'on est et ce sans culpabiliser, c'est déjà ça. Bien sûr c'est pas tous les jours "jean qui rit", mais au moins je me sens bien, confortable ai-je envie de dire. Et comme le dit si bien un proverbe lusitanien: "Ce qui aime tant mieux et ce qui n'aiment pas patiente!"

Je me suis habillé en quatrième vitesse, j'étais satisfaite de mon effet, présentable, autant que je puisse l'être. Entre temps mon père c'était levé, préparé, nous sommes sortis, direction le sud-est de la ville où nous avions cette fameuse formation.

Ma foi ce n'était pas mal, je ne l'ai pas préciser mais je travaille pour le cabinet de courtage familiale, et donc mon père n'est autre que mon patron. Mais je ne vais pas m'étendre sur les inconvénients, et croyez moi ils sont nombreux et les avantages qui ne sont pas plus prépondérant.

A la pause, j'en profitais pour téléphoner à mon petit F. de la fameuse Cie où j'avais rendez-vous l'après-midi et l'informais que je finirai la formation à treize heures et que de ce fait je décalais mon arrivée entre une demi heure et une heure, soit treize heures trente et quatorze heures...

Quand enfin je suis sortie de formation, et que je suis montée dans la voiture pour mon rdv de l'après-midi, j'avais le bout des doigts gelés, nerveuse, mon sang se retirait du bout de mes phalanges.

Arrivée devant le siège de la Cie, je suis toujours aussi nerveuse, je rentre, dans le bâtiment, m'annonce avec des ratés à l'accueuil, puis l'on me fait patienter en me priant de bien vouloir m'asseoir, chose que par habitude je ne fais pas, on m'annonce et l'on me demande de m'asseoir une seconde fois. Je m'exécute, représentant le cabinet familiale, il est impératif que je ne commette pas d'impair.

Une personne descend, puis une autre, encore et le voilà. Dieu du ciel, je rate une respiration, mon coeur est sur le point d'imploser dans ma poitrine. Je connaissais sa voix, son manque d'assurance parfois, me rassurant moi et j'avais une vague idée de ce à quoi il ressemblait en partie, due à une "vieille" photo portrait trouver sur un site web grâce à son nom que j'avais "googler" au préalable.

Ne sachant que faire d'autre, je le saluais avec un des sourires qui de loin devait être l'un des plus béat que j'ai pu faire jusque là, et lui faisais la bise. Rejoins tantôt par le petit F., je lui "claquais" trois bises comme c'est l'usage, suite de quoi nous prîmes l'ascenseur.

Arrivés à l'étage de leur service, plus nerveuse que jamais, il me présente à différente personne que je ne connais que de nom, mais dont je connais l'importance. L'accueil était véritablement sympathique, j'ai fais la pub de mon père ainsi que de ma collègue qui aurait due être à ma place, si je n'avais pas intercédé de façon à ce que j'y sois moi. Et puisque de toute façon, elle était selon ces propos peu amène à s'y rendre, cela arrangeait les affaires de la populace. Bref, c'était finement joué.

Puisque l'un de mes seuls talents est de raconter avec humour des cas cocasse et parce que l'occasion s'y prêtait, j'ai fait rire l'assistance. Trop souvent les gens prennent le rire à la légère, alors qu'en réalité c'est une des meilleures façon de faire du bien au gens, mais aussi c'est un bon "désamorceur" de situations foireuses et mal engagées.

Quoiqu'il en soit, nous nous sommes atablés au bureau de V. et avons commencé à traiter "le" cas d'extrème urgence qui nécessitait ma présence en ces lieux. Débordante d'entousiasme, j'ai commis ma première erreur, en dire trop et surtout de moi-même, j'ai pourtant horreur de faire ça, mais il semblait y porter quelconque intérêt. Et ma deuxième erreur fût de lui faire émettre par erreur un bulletin contenants trois primes, alors qu'il fallait simplement les rééimprimés.

Je me suis mordue la lèvre inférieur et me sentais piteuse. Quelle gourde! Je balise facilement, surtout quand il s'agit du travail, j'ai une conscience professionnelle dont je place la barre d'éxigeance assez haut. Souvent cela me réserve quelques surprises. J'avais envie de m'excuser milles fois, mais je ne voulais pas faire poindre le malaise...

J'avoue que tandis qu'il s'affairait avec la calculatrice, j'étais fascinée par ses mains. Je ne m'explique pas pourquoi, mais depuis longtemps, les mains des gens m'interpèllent énormément, après tout elles sont les instruments de toutes choses que l'on entreprend. Pour sa part elles étaient soignées, ce qui révélait qu'il accordait de l'importance à l'image qu'il donnait , nickel jusqu'au bout des ongles comme on dit.

Une fois que tous les cas furent traités, il m'a invité à prendre un café avant qu'il n'aille en formation. J'ai pris un chocolat parce que le café du matin que l'on nous avait servi à la formation m'était resté sur la langue de façon tout à fait désagréable.

Pour le faire rire, je lui ai fais son profil, c'est l'un de mes jeux de prédilections. Le profil lui correspondait, un an plus tôt... Mais malgré tout je n'avais pas compris s'il était libre ou non. Et ayant commis assez d'indiscrétion pour la journée, mieux vallait s'arrêter avant que je ne pose une question qui pourrait être mal venue. En tout cas, je décelais chez lui, une faille, une blessure ou un je ne sais quoi de mélancolique et touchant.

Il m'a raccompagné, entre deux j'avais glisser une invitation à une partie de lasergame, et lui une invitation a déjeuné. Incluant le petit F. naturellement. Il m'a posé une dernière question, j'ai laissée la question en suspend avec un sourire, il y a quelques confidences qui ne peuvent être dit devant les réceptionnistes, particulièrement si ce sont des femmes, également parce que c'était embarrassant pour ma personne et que je ne voulais pas mourir de honte dans l'instant.

J'admet que mes collègues se plaisent à me chambrer concernant l'affection que je lui porte, ou la sympathie que j'ai pour lui. N'allez pas me demander pourquoi, je ne saurai y répondre. Ma fois je l'appréciais et ce n'était pas puni par la lois. Blague à part, même si j'adopte une attitude de connivence avec mes collègues parce que c'est humoristiques. Jamais je n'irai admettre que ces blagues ont un fond de vérité.

J'étais contente de partir, surtout après avoir manqué de me prendre la porte en verre. Vous connaissez la blague des portes automatiques en verre que l'on emprunte dans un sasse et que l'on manque de se prendre de plein fouet la vitre du sasse qui n'est pas une porte? C'est à peu près ça.

Je partais le coeur léger, avec l'impression de V. dans mes souvenirs.

Then I fall in the Abyss.

(désolé pour les fautes d'orthographes qui sont sans doute nombreuse. - la suite de cette journée incessament sous peu)

Aurélie and coffee party...

10 octobre 2010 à 14h01

Suite de ce vendredi huit de folie...

Je me dirigeais d'un pas léger vers la gare, cependant je sentais mon estomac m'envoyé un signal de besoin. Ai-je omis de dire que de la matinée, à cause de mes préparatifs, je n'avais pas pris le temps de manger quelque chose?

Je pris le métro et m'arrêtais à la station suivante. Arrivée au Flon, je décidais de faire un crochet par la Fnac, avant de satisfaire mon appétit. G. était en vacance en Amérique, D. en pause certainement, J. de même sans doute, rayon librairie surprise mais heureuse de voir P. je le saluais chaleureusement et lui demandais comment se portait-il. P. a eu des soucis de santé assez grave par le passé, je m'inquiète toujours énormément de son devenir, surtout à cause de sa situation familiale. Tient voilà F. qui revient de pause, ravis de me voir en meilleure forme que samedi. Après une discussion concernant l'auteur de bande-dessiné Marini, dont je vous conseil vivement la série "Rapace", nous convenions tous que cette série était et de loin la meilleure à laquelle il est collaboré et de loin. Personnellement, je trouve que Scorpion est une bonne série, mais le tome 9 m'a quelque peu refroidi. Quoiqu'il en soit l'heure tournant, je leurs disais au revoir.

Je descendais les escalators et en face de moi, une jeune femme me dévisageait, je la reconnue soudain sans savoir qui elle était vraiment. Je l'ai interpellé et je lui ai demandé de m'attendre le temps que je remonte les escalators.

Elle m'a appellé Nana, peu de gens m'appelait ainsi, et lorsque j'étais à l'internat c'était devenu la coutume. C'était S, elle était dans une des classes supérieures à la mienne à l'époque.

Ni une, ni deux, je l'invitais à aller boire quelque chose avec moi, nous somme sorties en direction de la place Saint-François, et avons pris des consommation et de quoi manger dans un "coffee shop" d'une grande enseigne américaine. En discutant avec elle, je renouais avec un passé vieux de quatre ans...

Diable, cela faisait donc si longtemps que j'avais quitté cette horrible montagne, avec ces souffles glaciales qui vous étreignent de septembre en avril...

Je jetais un coup d'oeil distrait par la fenêtre, qui vois-je G. Une fois que S. et moi avions fini,notre brève collations, nous sommes sorties et dirigé esvers sa table.

Dix minutes de bavardages plus tard, et ne voulant pas plus incommoder G. qui était avec deux de ses amies, je leur proposais à tous un lasergame. Echange de numéros de téléphones, envoie de sms, et nous prîmes congé.

S. pour sa part retournait à la Fnac et puisque c'était mon chemin pour l'arrêt du bus. Comble du hasard et cette journée en était pleine, voici que je croise Mme. B., une de mes anciennes enseignantes d'anglais. Je salais S. brièvement et lui promettait de l'appeler le soir même.

J'ai fait le trajet en bus avec elle et elle était visiblement contente de mes progrès en anglais. Nous avons discuté de choses et d'autres, puis arrivée à son arrêt je la saluais.

Quinzes minutes plus tard, j'arrivais au travail il était quatre heures de l'après-midi.

Aurélie sunday lunch...

11 octobre 2010 à 22h27

Ce dimanche a été plutôt paisible, pourtant j'admet volontiers qu'au fur et à mesure que les heures défilaient sur le cadran numérique du four de la cuisine, mon humeur devenait de plus en plus acerbe, surtout vis-à-vis de mon père, qui inconsciemment mettaient un point d'honneur à me poser des questions qui avaient le don de m'irriter.

Il y a des jours comme celui là, où moi aussi je perd patiente ou plutôt je n'ai de patiente pour rien.

La matinée a été on ne peut plus courte m'étant levée alors que le soleil était à son zénith, je n'avais pas grand chose à faire si ce n'est mettre la table, faire de trois trucs que ma mère m'a demandé dont je ne me souviens guère et m'avaler un yaourt à la fraise entre deux.

J'ai consommé la majeur partie de mon après-midi à lire les écrits d'une jeune femme sur le site, sa vie, ses tourments, ses faiblesses, ses chagrins...

J'ai passé mon après-midi dans des discours emprunt d'une humanité sensible qui faisait écho en moi.

Le soir venu, j'étais pleine de ses pensées à elle, elle était si rafraîchissante, si touchante, si proche, si réelle.

Après le repas du soir nous avons eu une "réunion de famille", je ne vais m'étendre en long en large et en travers, surtout que ce n'est pas très palpitant.

Je ne retiendrai qu'une chose mon patron de père me donnant sa "bénédiction" pour faire mon apprentissage dans l'immobilier et par la suite, accumuler des expériences professionnelles divers et variées afin d'acquérir un bagage utile et probant à mettre au service de l'entreprise familiale plus tard.

Un poids en moins sur les épaules, j'en dormirai mieux.

Aurélie lonely party...

11 octobre 2010 à 23h02

Aujourd'hui, comme le lundi de la semaine dernière, je suis allée à la formation du G.M. à la Blécherette.

A nouveau ce matin j'ai appliqué mon "protocole" de maquillage qui prend trois plombe, le hiq c'est que j'ai légèrement foiré mon trait au khôl. Quelque peu agacée par cette pensée trivial, j'ai laissé tel quel puisque seul un oeil averti ferait la différence et que personnes ne dirait rien.

La formation a été longue et la somme de connaissances à encaisser importante aussi je suis lasse. J'ai beaucoup ris en revanche et le déjeuner offert parfait, bien que j'ai eu de la peine a terminer mon assiette, je ne voulais pas paraître impolie.

L'après-midi, je me suis fait légèrement réprimandée ainsi que ma participante de gauche, nous échangions un avis quand aux conditions de non remboursement d'une demande de check up fait par la dite compagnie.

Seize heures moins quart, enfin à l'air libre, je patiente avec ma collègue de travail que l'assistance de son assurance auto daigne se déplacer pour voir ce qui se passe avec son véhicule. Ce matin déjà, elle n'arrivait pas à démarrer et là c'était de nouveau le même scénario.

Une fois que le dépanneur arrivée, j'ai pris congé et me suis dirigée vers l'habitation d'une amie et sa mère.

Entre temps, n'ayant pas grand chose à faire, je me surprenais à appeler le petit F. et de l'invité ainsi que V. à aller boire un verre. Malade comme un chien le premier a décliné l'invitation et je lui souhaitait un prompt rétablissement, le second appellerait plus tard.

Arrivée chez mon amie, c'est sa mère qui m'accueille, elle me fait un thé énergisant du Tekoe, nous discutons de films en v.o. et de disque dur externe.

Arrive mon amie que je n'avais pas vue depuis mars de cette année à peu près je crois...

Nous avons beaucoup bavarder, toutes les trois puis j'eu un appel.

V. rappelait, il avait un ton mi figue mi raisin du moins c'est ainsi que je le percevait. Il y eu un je ne sais quoi que je soupçonnais être de l'agacement à mon égard. J'ai tout de suite donné dans le rire pour qu'il n'y ait pas de malaise.

Résultat des courses, je lui dit en blaguant qu'ils finiront par porter plainte pour harcèlement, il me répond qu'effectivement il préférerais que nous les contactions par mail.

Par la suite j'ai déclaré que ce n'était pas grave si lui non plus ne pouvait pas venir, après tout je ne pouvais pas espérer que les gens soit systématiquement disponible d'autant plus à la dernière minute. Ce à quoi il répond de le prévenir à l'avance...

Je suis un peu perdue, mais une chose est certaine, c'est que je ne vais le contacter le moins possible, jusqu'à ce que nous allions déjeuné tous trois ensembles, le petit F., V. et moi.

Oui, oui, j'ai confirmé pour le 27 Octobre puisque j'ai congé... C'est aussi l'anniversaire de P.S. et c'est également le jour où je passe le code. Autant dire que ce mercredi là va être chargé... J'espère avoir de la chance pour allier les trois rendez-vous.

Il faut absolument que je m'y mette pour le code, mais la motivation n'y est pas, mais pas du tout. Aller une bonne claque et en scelle.

Sinon concernant le lasergame que j'ai programmé, je commence à peine à me mordre les doigts.

Suite à son coup de file, mon amie et moi avons discuté du fait que pour une personne extérieure, ma spontanéité pouvait être pénible, mal interprété et jouer en ma défaveur. Si l'on ajoute à ça le fait que j'ai une irrépressible envie de m'excuser pour ma façon d'être, ça peut aussi laisser entendre que je ne suis pas sincère...

Les relations humaines sont d'un compliquée...

J'en regrettait presque l'époque où on ne se posait pas les questions du premier pas, du bien paraître, de la marge d'entreprise qu'il faut laisser à l'autre, et toutes ces conneries de la press féminine que je ne lis pas d'ailleurs tellement je trouve leurs article à la "mord-moi le noeud".

Après appel à mon meilleur ami qui est aussi un de mes ex, et à P.S. ils sont unanimes quand au fait que ma spontanéité ne les a jamais dérangé bien au contraire.

J'en viens à ne plus savoir quoi penser.

Aurélie "Surprise B'Day Party" planner...

14 octobre 2010 à 1h18

Aujourd'hui la journée a commencé de façon mitigée... Je me levais à sept heures et demi du matin, mon père m'informant qu'il se rendait au travail incessamment sous peu, et si je voulais profiter de la voiture pour faire le trajet. N'ayant pas tout à fait compris, je marmonnais quelque chose comme: "je te rejoins plus tard".

Réalisant soudain l'heure qu'il était, j'ai littéralement bondi de mon précipitée dans la salle de bain, fait ma toilette et me suis empressée de me mettre quelque chose sur le dos, qui pour le coup faisait mal arrangée.

Pourquoi cette volte-face, pour la simple bonne et unique raison que je devais de toute façon me levée pour partir de la maison à huit heures afin d'arriver dans l'heure qui suivait, et que plutôt que de faire le trajet dans les transports bondés. Je préférais faire un quart d'heure de trajet en voiture en écoutant la radio.

Aujourd'hui, je n'ai pas eu le temps de voir les heures défiler sous mes yeux et pourtant je trouvais celui ci d'une lenteur mal seine, ayant l'impression de ne pas avancer.

Mais je suis assez satisfaite, j'ai pu résoudre le cas d'un client qui m'avait contacté fin août à cause d'un problème avec son a.s. Les services sociaux ont tendance à vouloir la "faire à l'envers" comme on dit. En tout cas, l'a.s. de cette personne, va l'avoir dans l'os. Et vu certaine façon de faire, ce n'est pas plus mal. De plus j'avais tenté de la joindre un nombre incalculable de fois, laissant d'une part des messages, d'autres part mon numéro de téléphone portable. Evidement, la seule fois où elle a tenté de me joindre après m'avoir menée en bateau pendant deux semaines, fût le seul ô comble du hasard où je n'ai pas pu décrocher. J'ai rappelé plusieurs fois par la suite rien de rien.

Bref après le travail, je me suis rendue chez Sushi afin que nous puissions réfléchir à tête reposée, à l'organisation de l'anniversaire de notre amie P.S. qui fêtera ses vingts ans, le vingt sept du mois en cours. Cela nous a pris trois bonnes heures, mais nous avons tous organisé de A à Z, de telle façon à ce que nous n'ayons plus qu'à appliquer les directives.

Demain je contacte les 12 invités pour leur soumettre l'idée des costumes:

Ana + Nana (mon surnom): Cindy + Caleb de la Flander's Company

Js. + Hg : Mr. et Mrs. Smith

F + T + G: Nicky Larson + Luigi + Action Man

Sushi + Jrm: Soubrette + Basketteur.

Didi: A définir.

Plv: A définir.

P.S.: Princesse.

Vous noterez que c'est à la portée du premier venue.

Jeudi de la semaine prochaine, Sushi et moi-même, nous rendrons aux courses afin d'acheter les provisions de la liste pour l'apéro et la crêpe party.

De même nous achèterons des bonbons pour faire un"candy hold em poker".

Puis dans la foulée, il faudra que j'envoie un second mail aux invités P.S. exceptée pour leur faire part des 8 chf.- de participation.

Bref, ayant mâché le travail aux invités, espérons qu'ils arrivent à jouer aux Roys du Silence pendant une semaine! Et que pour les cadeaux ils seront se débrouiller seuls, de même qu'ils penseront aux bons de changes.

Nous avons tout planifié dans son plus infime détail, j'espère que tout ira pour le mieux.

Aurélie did it...

22 octobre 2010 à 10h58

Lundi dernier jour de formation du G.M. à l'aéroport de la Blécherette à Lausanne. Debout mais l'esprit dans les nébuleuses, je me tâtais pour savoir ce que j'allais mettre. Rien ne semblait convenir. Je prenais ma douche, me lavais les cheveux, les séchaient avec l'outil d'usage, me tartinait le visage avec de la crème à l'huile de jojoba, me maquillait et parfumait.

Décidée à ne pas tergiverser cent sept ans sur ce que j'allais mettre, j'allais chercher dans l'armoire les vêtements que j'avais mis la semaine passée, ainsi qu'un gilet et un top, car on admettait sans peine qu'il faisait un froid mordant.

Mon père, toujours pas levé, m'intime de me faire conduire à l'aéroport par mon cousin. Super! Ça ne m'enchante guère, mais bon l'heure tournant et prévenue tardivement je n'avais plus le choix. J'ai tout de même eu le soulagement de ne pas arrivée la dernière.

La matinée est passé en un battement de cils. Nous avancions sur le dernier module avec une rapidité déconcertante, avançant fatalement l'heure à laquelle nous aurions notre examen.

A la pause de dix heures, certaines des personnes avec lesquelles j'étais attablée révisaient. Ils sont tous plus âgé que moi pourtant c'est à peine si je daigne feuilleter les modules 1 et 2. J'admets, peu incline à réviser et surtout parce que j'avais eu des horaires impossibles la semaine précédente, j'avais trouvé une feinte. Il s'avère que dans les brochures commerciales qu'ils nous avait fourni, il y avait des récapitulatifs de leurs produits.

Au final peu importait les chiffres. Après le déjeuné, j'en voyais quelques uns gagnés en nervosité. J'étais pour ma part concentrée, repassant dans ma mémoire les deux premiers lundis de formation. Depuis que j'ai quitté le monde des lycéens, je n'entraînait plus ma mémoire et comme avec le temps les connaissances acquises s'effritent, c'était un tort.

Durant cette formation, j'avais découvert un aspect de l'enseignement fort agréable. Tous adultes, présents volontairement, connaissant les enjeux, cela me changeais de ces classes d'adolescent feignants et dissipés que j'avais eu côtoyé durant de nombreuses années.

J'ai toujours été très sérieuse peut-être même trop, le problème c'est que quand on est mature, il est difficile de prendre un certains nombres de choses à la légère. Je n'ai jamais compris c'est inconscience dévastatrice que les jeunes de mon âge avaient vis à vis du dégoût pour tout ce qui touche de près ou de loin à la scolarité. Les gue-guerre prof-élèves, dénigré les élèves, acheter de l'alcool pendant les voyages d'études, faire un commas itilique. Les ados ne sont que des abrutis, en tout cas 86,6% de ce que j'ai connu et que Zeus soit béni je ne reverrais sans doute plus jamais.

De retour dans la salle de conférence du restaurant, le formateur déposait nos copies avec un sourire jusqu'aux oreilles. Son enseignement c'est 99,9% de réussite. Une fois le départ donné, je constatait avec plaisir que je connaissais la major partie réponses. Même celle des produits de la société G.M.. Génial ce récapitulatif.

A deux heures et quelques de l'après-midi nous étions tous sortis. Je me dirigeais vers le bureau conduite par ma collègue. Je dirai même poussée parce que c'est sa conscience professionnelle qui a convaincu la mienne d'aller bosser bien que dispensé.

Au final, j'aurais mieux fait de ne pas y aller. L'après-midi a été pour le moins exécrables, ce pourquoi je le passerai sous silence. J'étais confiante, je savais avoir répondu du juste à plus de 60% de l'examen soit plus que le minimum requis. Ma collègue elle l'avait selon ses propres dire "complètement raté la partie sur les produits du G.M."

Confirmation deux jours plus tard, j'ai passé le test allègrement 62,5 sur 76.

Oui, je suis fière de moi et j'attends avec impatiente de recevoir mon certificat encadré par les soins de la dite compagnie.

Aurélie's depression...

26 octobre 2010 à 11h42

Hélas cela faisait un moment déjà que je la voyais venir tranquillement dans les brumes de mon esprit et même si je ne l'appelait pas de mes voeux, je ne me débattais pas non plus. Quoiqu'il arrive, son étreinte n'en aurait été que plus pénible.

Je dors, je ne me repose pas et mes rêves sont teintés de dépravations, d'obscénités et d'autres choses qui n'ont de cesse de faire que j'ai envie de me pendre tellement elles me donnent envie de rendre le contenu de mon estomac.

J'ai l'impression que mon inconscient veut me faire plier sous le poids de ces immondices. Serai-je une espèce de détraquée?

En dehors de ça je pleure pour un rien, la moindre chose, la moindre pensée, me fait fondre en larmes. Je n'éprouve pas ou plus le désire de voir mes "amis".

En fait je me leur moi-même. Les amis que j'ai, ce ne sont pas vraiment des amis. Disons que nous sommes un groupe d'habitués. Un peu comme un vieux couple de retraité qui n'éprouve plus de désir l'un pour les autre, mais qui restent ensemble pour passer le temps.

Au niveau alimentaire c'est le festival du sucre et du n'importe quoi, gâteau à la crème, bonbons, sandwich avec de la pâte à tartiné au saumon ou au parfait et je vais passer sous silence le nombre de fois où j'ai mangé dans la célèbre enseigne américaine M.

Mon corps s'en ressent et ma peau est dans un état! Par la barbe de Nostradamus, je n'ai même pas la force de lutté.

Je n'entreprend rien de peur d'échouer. Je dois passer le code mercredi de la semaine prochaine. Je ne sais que la moitié... Je ne pense pas m'en tirer aussi facilement que lors de mon examen de lundi de la semaine dernière.

Heureusement, je ne suis pas encore arrivé au stade où mes aptitudes au travaille en pâtissent, ou l'insensibilité me gagne et que je me transforme en un être cruel avec une langue aussi affûtée qu'un couteau.

Mais ma pire crainte, c'est quand la musique ne me fera plus de bien, au moment où je ne sentirai plus rien... là... j'aurai vraiment atteint le fond...

Aurélie a night long b'day party...

26 octobre 2010 à 13h22

Samedi 23...

Je crois bien que jamais plus je ne ferai de fête ou de soirée que ce soit pour Halloween, un anniversaire, ou que sais-je encore.

L'anniversaire surprise de P.S. s'est bien passé dans son ensemble, elle ne s'y attendait vraiment pas. On a fait une crêpe party, mais on a manqué de farine pour faire suffisamment de crêpe. On a aussi fait un action/vérité version extrême. On a regardé "Prince of Persia", que j'ai beaucoup aimé malgré les enchaînement très speed. Ensuite on joué au poker jusqu'à 06.15 du matin.

Il y a eu des départs, je ne saurai dire l'ordre mais mon cousin D. est parti et ça m'a fait du mal... J'ai beaucoup d'empathie, certain trouvent que c'est un don, mais en ce qui me concerne ça m'épuise. Comprendre ce qu'ils ressentent et que ça fasse écho chez soi c'est vraiment pénible. On a un aperçu de sa peine, on la ressent soi-même sensation et au fond de nous, cette impression de les épier. J. & H. ont aussi quitté la soirée assez rapidement puisqu'ils travaillaient le dimanche. Sushi et son copain, ainsi que ma soeur, se sont couchés pendant le film. F. lui s'est carrément assoupi pendant celui-ci.

Vers 03.00 on s'est installé à table et on a commencé a jouer au Poker. Ça a duré deux heures et demi avant que je ne me fasse éjecter de la partie. Je me suis étendue sur le canapé.

A 06.15 sans dire mot, G., F., E. et T. sont partis. Ne restait alors qu'une P.S. heureuse et cinq personne relativement épuisée dormant d'un sommeil lourd.

08.32 tout le monde debout, ménage! Aspirateur, serpillière, vaisselle, nettoyage cuisine, rangement salon...

Heureusement qu'on était quatre pour se remonter les manches. Après ce nettoyage intensif, gâteau... Pas de joyeux anniversaire entonné...

C'est peut-être rien mais ça m'a énervé... Je ne saurai dire pourquoi. Mais je me doute que c'est parce que ce genre de traditions me manque.

Je ne sais pas vraiment non plus pourquoi j'écris dans mon journal sur cette soirée... Je n'en éprouve pas l'envie. Simplement parce qu'au fond de moi, je suis amer.

Aurélie smiles...

26 octobre 2010 à 14h09

Cette semaine ma collègue de travaille est en vacances au Portugal. Je suis donc à la barre sous la houlette de mon cousin, qui aujourd'hui est absent.

Quel calme, ça fait un bien fout... J'avance à vitesse de croisière dans les tâches administartives. Seuls les quelques appels de notre succursale à Zürich ainsi que de quelques uns de nos clients viennent perturber l'opéra italien.

Il fait grand beau, le soleil chauffe la pièce, comme quoi il n'y a pas que des désaventage à travailler dans une pièce avec des fenêtres aussi grandes que des baies vitrées.

Je respire à plein poumon et mes doigts pianottent d'eux-même sur les touches du clavier.

J'aime mon travail, je ne suis certes pas la personne la plus qualifiée du monde. Je n'ai pas achevé mon cursus scolaire, je n'ai pas de formation spécifique et je suis entrée dans l'entreprise "en attendant". Mais au moins on ne peut pas m'enlever le fait que j'aime mon travail malgré les jours difficiles, malgré certains retards de paiement, malgré les sautes d'humeur des agents et de la direction. Pour des journées comme celle-ci ça en vaut largement la peine...

Demain j'aurais dû aller déjeuner avec V. et mon petit F. à Lausanne et enchaîné au centre d'examen pour passer le code. C. n'étant pas là, ça ne se fera pas. J'ai donc envoyé un mail aux garçons pour m'excuser...

Réponse de V. :

Salut,

Ca sera pour une prochaine fois... on te cache pas notre déception quand même ;) tiens nous au courent si t'es dans le coin.

Bonne soirée"

Il parle au pluriel mais je sais qu'en fait il s'exprime au singulier. Comment je le sais? Parce que F. a lu mon mail ce matin seulement. V. lui m'a répondu hier soir, alors que F. était déjà partie.

Ca m'a donné le sourire pour la journée.

Aurélie wants to say "Sayonara"!

26 octobre 2010 à 15h59

Voilà, voilà, le répis aura été de courte durée. Le patron est de retour et visiblement pas de bonne humeur. Ce qui est fatiguant avec les gens au bout du rouleau c'est qu'ils ont tendance à "bouffer" l'énergie des autres, comme pour mieux les entraîner vers le fond.

J'ai absolument pas la patiente pour ça aujourd'hui. J'ai pas envie que mon patron de père me pompe mon énergie alors que c'est une chouette journée... Aller plus que deux heures et sayonara!

Aurélie likes HP7...

24 novembre 2010 à 12h32

Aujourd'hui 07.00 , cinétoile Malley, première Romande, de Harry Potter 7, les Reliques de la Mort, partie 1. J'ai adoré, tout va tellement vite et est tellement différent de l'ambiance générale de la saga...

Et quel meilleur commentaire que celui que j'ai posté sur facebook en rentrant à 03.00:

"Harry Potter 7, partie 1, un GRAND moment de cinéma, LE film à ne manquer sous aucun prétexte! Rendez-vous bientôt pour une seconde séance et rendez-vous en juillet pour clore le mythe, LA saga qui a marqué toute uen génération!"

Ca risque d'être les 8 mois les plus long de ma vie...