Le long chemin

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

Le commencement

14 janvier 2011 à 2h19

J'ai décidé d'écrire pour mettre fin au tourbillon de pensées et d'émotions qui m'enveloppent de plus en plus depuis ma dépression majeure.

Par ou commencer? Le commencement est tellement loin derrière... moi qui ai déjà de la difficulté a me rappeler les dernières semaines.

C'est étrange comment les gens autour de moi se rappellent du moindre détail d'une soirée ou des paroles exactes d'une réplique de film. J'ai l'impression d'être handicapée.

Handicapée, je le suis évidemment... handicapée par une mère vampire, par mes séquelles de victimes de violence conjugale et par mes problèmes psychologiques. Peut-être que tout cela est lié, probablement en fait. Et je crois de plus en plus que si je ne parviens pas a démêler tout ceci je ne m'en sortirai jamais.

J'ai été diagnostiquée trouble de la personalité limite..

Trouble de la personnalité borderline – Quels sont les symptômes ?Les personnes qui souffrent du trouble de la personnalité borderline connaissent l’instabilité émotionnelle, un comportement impulsif, le manque de confiance en soi-même, des difficultés pour contrôler la colère, des sentiments violents de rejet / abandon, et souvent un comportement d’automutilation. Elles luttent aussi contre la dépression, des troubles du comportement alimentaire, et/ou des abus de substances. Les victimes du trouble de personnalité borderline se coupent ou se brulent souvent. Beaucoup, surtout les plus jeunes, ont des pensées de suicide et font des tentatives de suicide répétées.

Leur comportement instable rend souvent fragiles leurs relations avec les autres. Cela intensifie leur sentiment de vide, de colère, de culpabilité et de désespoir. Une personne atteinte de ce trouble peut passer par des périodes de méfiance injustifiée à l’égard des autres (paranoïa). D’autres symptômes fréquents sont les accès de colère et les bagarres. >

D'un coté, ce diagnostique m'a permis de comprendre certaines chose a mon sujet.. mais d'un autre coté, cela m'a ouvert les yeux sur certaines de mes déficience.

Trouble de la personalité limite

14 janvier 2011 à 3h00

Lu comme cela ca fait peur, heureusement je n'ai pas l'ensemble des symptomes. En fait, les gens ne s'en rendent pas compte et meme ceux qui me connaissent un peu croient que je ne suis qu'une personne tres timide.

Je suis tres timide c'est un fait, mais cette timidité est surtout causée par un enooorme manque de confiance en moi. Ce qui m'empeche de me faire des amis proches... qu'est-ce que j'aurais donc a leur offrir? Je n'ai rien d'interessant a raconter... je ne connais rien. Je n'ai aucun centre d'interet.... donc aucun interet moi-meme. Dans une relation de couple, je suis donc du genre a me soumettre completement a l'autre. On fait ce qu'il veut, quand il veut parce que moi je n'ai pas d'idée. Je ne m'impose pas... evidement j'ai mes défauts sinon etre en couple serait facile non?

Je n'ai pas de probleme d'auto-mutilation physique par contre, je suis trop douillette. Mais de l'auto-flagelation mentale par contre ca je suis une professionnelle. De plus, depuis peu, je m'avoue avoir un comportement anorexique. Pas pour perdre du poids, moi je me sert de la nouriture comme un moyen de contrôle. Par exemple, si ca ne va pas bien ou que je veux punir mon conjoint ou ma mere ou autre, je refuse de manger. Je peux tenir tres longtemps sans manger.... evidemment quand ca va bien.... je deviens boulimique. Heureusement, mon corps ne suis pas mes tendences, je suis de taille tres normale. meme si depuis mes trente ans, je trouve que je me suis un peu épaissie au niveau du ventre.

Ce serait tellement facile de se servir du diagnostique pour expliquer mes echecs et mon refus d'avancer. Mais je suis parfaitement consciente que cela ne represente qu'un obstable et non pas une justification. Ce n'est pas toujours facile mais je me suis promis d'y arriver.

2011

14 janvier 2011 à 3h22

Je crois que je vais commencer par aujourd'hui... et reculer lentement le chemin de ma vie.. peut-etre pourrai-je comprendre pourquoi je suis ce que je suis et quel chemin je dois prendre pour l'avenir.

Alors voila, j'ai 31 ans... pas de conjoint ni d'enfants et j'habite temporairement chez ma soeur. Pour moi cela represente un échec total. J'ai perdu 23 ans de ma vie a faire les mauvais choix.
Et la seule chose qui m'appartient c'est mon chien. Wow!

Par contre, je crois que c'était inévitable... Lorsque je me suis prise en main apres ma séparation d'avec mon ex violent a 24 ans, je n'avais plus rien... et je me suis donnée completement a bâtir une facade: Conjoint, maison, carrière, voiture neuve. Le probleme c'est que ce n'était que cela, une facade... un chateaux de carte peux etre tres beaux.. mais s'il n'y a rien a l'interieur pour le soutenir, un seul coup de vent le fait tomber.

C'est ce qui m'est arrivé, burn-out et dépression majeur. Bien obligée de m'areter. Et c'est la que j'ai réaliser que rien de cela ne cadrais avec moi... cette carrière dans laquelle je m'étais investie a 200% et qui me grugeait jusqua 18h par jour, eh bien cette carrière ne m'allais pas du tout. J'essayais de me prouver et de prouver au monde entier que je pouvais réussir et etre indépendante financièrement. Pourtant cette carrière, elle allait a l'encontre de mes valeurs et de ma personalité. Je n'ai pas de regret de l'avoir quitter, meme si financièrement... c'est difficile en ce moment.

Pour ce qui est du conjoint, nous sommes resté bons amis... n'avons nous jamais été autre chose de toute manière. Nous n'avons pas la meme vision du monde, pas les meme valeurs, pas les meme objectif pas le meme rythme. Ca ne pouvais pas marcher... je suis la dernière a s'en être rendue compte. Mais je le remercie aujourd'hui d'avoir eu le courage de prendre la difficile décision apres 3 ans. Aujourd'hui il est un bon ami et je crois que ca c'est important. Je n'échangerais pour rien au monde la complicité qui nous unis... même si ses manies (que je ne voyais pas a l'époque ) peuvent parfois me faire sortir la boucane par les oreilles.

Ma soeur

15 janvier 2011 à 5h26

Voila, depuis septembre, j'habite chez ma soeur. Lorsque je me suis séparée, elle a bien voulu m'acceuillir dans sa famille avec mon chien. C'est drole parce que a toute les fois ou j'ai vraiment eu besoin d'aide, c'est toujours ma soeur qui étais la.. pourtant notre relation n'a pas toujours été tres amicale. Plus jeune, on ne s'entendais pas tres bien et a l'adolescence, c'était la guerre!
Je réalise aujourd'hui que beaucoup de ces conflits prenais racines a cause de ma mère. Sa devise a toujours été : diviser pour mieux regner. Dommage que cela m'a pris 27 ans pour le comprendre parce que j'ai manqué beaucoup de beau moments avec ma soeur.

Je culpabilise beaucoup de ne pas jouer mon rôle de grande soeur... c'est toujours elle qui vient a ma rescousse.

Ma soeur, c'est littéralement mon contraire. La ou je suis faible elle est forte, la ou elle voit une guerre je vois une discussion et ou je vois une montagne elle voit une fourmilière. Coté caractère aussi c'est vraiment l'opposé. Je suis l'eau et elle c'est le feu. Elle est extravertie et exubérante et moi je suis timide et discrete. Peut-etre pour cela que l'on se complete.

Même si je lui suis reconnaissante au possible de m'avoir offert un toit et du reconfort, j'avoue que c'est loin d'être facile pour moi de vivre ici. Et pour cela aussi je ressent de la culpabilité...

Le probleme c'est que plus je culpabilise, plus j'angoisse et plus j'angoisse, plus je me referme et m'enlise; avec pour conséquence d'intensifier la tension dans l'atmosphère. Je sens une explosion qui se prepare et j'angoisse a mort... je ne suis pas dans le meilleur état pour y faire face et je crains que ca ne dégénere grave. Pour l'instant je choisi l'évitement.... je sais que ca n'aide pas mais au moin ca retarde le moment fatidique un peu. Ca sera a suivre...

Mon rêve

15 janvier 2011 à 5h43

Je crois que je vais faire un petit intermede dans mon récit pour parler de mon rêve... celui que j'aimerais réaliser. Il me semble tres lointain en ce moment et oh combien irréalisable si l'on pense a ma situation actuelle, mais je dois bien m'accrocher a quelque chose pour que ma vie ne me semble pas vaine.

Suite a ma dépression, j'ai compris plein de chose et j'ai décidé de quitter ma carrière. Ma soeur m'a encourager a réaliser un de mes rêves de toujours et je me suis inscrite a un cours de maître-chien.

Plus le temps passe et plus le coté réhabilitation canine m'interesse. Je souhaite de tout coeur avoir la grande chance d'y parvenir. Au Québec, ce n'est pas aussi développé qu'au états-unis alors les possibilité sont plus réduite. Ici au Québec il n'y a pas vraiment de groupe actifs puisque tout est régis par le gouvernement.

En première place je veux terminer mon cours. Ensuite aller faire un stage au États-Unis avec des groupes de sauvetages qui récupère les chiens maltraités ou qui proviennent des usines a chiots pour les réhabilités et de pouvoir les offrir en adoption par la suite. Peut-etre pourrai-je implanté un mouvement ici qui sait.

Bien sur mon plus grand rêve est de pouvoir éventuellement avoir mon propre refuge canin sans euthanasie. Sauver les cas irrécupérable. Entre-temps je veux pouvoir me perfectionner ici et prendre l'expérience nécessaire en offrant mes service de comportementaliste a domicile. Un peu comme le super Cesar!

C'est drole de mettre tout ceci par écrit, un peu comme si mon rêve devenait un peu plus réel, un peu moin intangible.

Mes angoisses

15 janvier 2011 à 6h24

Quel meilleur moment pour en parler que lorsque j'ai un down et qu'elles reviennent au galop?

Depuis quelques jours déjà je le sens venir ce creux, cette déprime qui ne semble jamais vouloir me quitter bien longtemps. Ma vie n'est qu'une série de haut et de bas, mais depuis ma dépression, ils se succedent a un rythme effrayant: un jour je saute au plafond et le lendemain je refuse de sortir du lit. Pathétique.

Mes downs se caractérisent par une perte d'espoir de m'en sortir, je ne crois plus en rien et surtout pas en moi. Je passe mes nuits a faire de l'auto-apitoiement.... encore et encore jusqu'a en faire des crises d'angoisses. Je deviens insomniaque la nuit et je ne fait que dormir le jour... parfois dans les moments les plus intense je peux au contraire dormir nuit et jour. Dormir a toujours été pour moi un de mes moyens de fuite.

Mon humeur peut varié... je peux me renfermer et m'isoler au point d'etre incapable de meme répondre au téléphone. J'ai de la difficulté a prendre les messages de ma boite vocale sans ressentir de l'angoisse meme dans mes bons moment alors...

J'ai tendance a faire de l'agoraphobie... J'arrive a me battre et a m'obliger a sortir (dans des endroits connus seulement) depuis quelques années. Les endroits inconnus et les gens inconnus me mettent toujours tres tres mal a l'aise... j'arrive mieux a me controler et que cela ne m'empeche de fonctionner mais c'est difficile.

J'ai parfois un besoin intense de vomir tout ce que je ressent et tout ce qui me passe par la tête.. mais en parler avec quelqu'un est difficile pour moi... de un, parler de ce qui fait mal m'est quasi impossible et de deux dans un down je peux dire des choses assez choquante a entendre pour les rares personne a qui je pourrais parler. Ensuite, j'ai peur du rejet... que les gens soient tanné de m'entendre me plaindre. Ce qu'ils ne comprennent pas parfois c'est que j'ai simplement besoin d'évacuer le trop plein et que ca sort tout croche.. que de faire sortir le méchant me permet vider la bonde et de pouvoir déchiffrer tout cela. C'est en fait la raison qui m'a pousser a chercher un journal en ligne ou je pourrais tout cracher sans embêter personne.

Les enfants

15 janvier 2011 à 19h25

Depuis toute petite, j'ai toujours cru que mon rôle sur terre, le seul but de ma vie serait d'être mère. Dès mon plus jeune âge, j'y croyais dur comme fer, asser pour que lorsque ma mère me perdais de vue dans un magasin, elle se dirigeais automatiquement vers la section bébé et me trouvais en train de choisir des vêtements pour mes futurs enfants. Mes pires cauchemars de jeunesses sont ceux dans lesquel par un moyen quelconque, j'apprenais que je ne pourrais jamais avoir d'enfants. Je rêvais régulierement que je trouvais un bébé dans un buisson et que je l'élevais comme le mien.

Adolescente, j'étais tres violente physiquement; surtout avec ma soeur et mon frère. Un jour, j'ai eu une pensée effrayante: si je ne pouvais pas contrôler toute cette colère, toute cette violence maintenant, inévitablement je ne pourrais jamais la contrôler avec mes futurs enfants. Je me suis alors faite la promesse de parvenir a me controler sinon je me refuserais le droit d'avoir des enfants. J'y suis parvenue... j'ai enterré toute cette violence et cette rage tres profond en moi.

Vers 20 ans, j'ai fait ma première fausse couche. Un peu plus d'un an plus tard la deuxième. Ca été le gouffre total pour moi.... J'ai fait une dépression, je me suis mise a boire. En plus, durant cette periode ma soeur et ma cousine sont aussi tombée enceinte. Je me battais chaque jour pour ne pas me donner le droit de leur en vouloir, de ne pas les envier, de ne pas me dire que c'était parce que je ne le méritais pas.

Avec le recul, je ne regrette pas de ne pas avoir eu ces enfants, puisque a l'époque j'étais avec un homme violent et par ce fait il aurait été lier a moi pour le reste de mes jours.

Les années ont passées et j'entendais toujours le tic tac de mon horloge biologique... je ne voulais pas être une mere trop agée.
Est arrivé la période ou je me suis construit ma facade, la carrière a pris toute la place et le conjoint n'étais pas tres chaud a l'idée d'avoir des enfants.

Lors de mon 30 eme anniversaire j'ai pleurer toutes les larmes de mon corps. Réalisant que je n'avais pas la vie idéale pour avoir des enfants...et surtout que je n'étais pas prete a renoncer a ma liberté, a mon impulsivité et a ma paresse pour instaurer la discipline qu'il faut pour mener une vie de maman. Mais j'avais toujours cette petite voix qui me repetais sans cesse : oui mais si un jour tu change d'idée,il sera bientot trop tard... est-tu prete a vivre avec les regrets?

Aujourd'hui, je peux affirmer sans mentir que j'assume completement mon choix. Je n'aurai jamais d'enfants. Je suis trop égoiste de ma liberté. Arriver a cette conclusion m'a enlever un poids énorme du coeur. Je peux passer a autre chose. En plus, j'ai une super belle niece que je peux pourrir a souhait et kidnapper quand mon coté maternel ressort un peu trop ;)

Une bonne journée

17 janvier 2011 à 3h58

Je suis très très fière de moi aujourd'hui! J'ai réussi a passer par dessus plusieurs angoisses sans aucunes aide. Bien sur j'étais nerveuse mais ca s'est vraiment bien passer.

J'avais rendez-vous avec la fille d'une amie chez elle pour lui donner quelques conseils avec son jeune chiot.

Premier probleme: Elle habite dans un nouveau développement... donc mon GPS est inutile. Moi qui ne me déplace jamais sans lui. Il faut dire que je ne suis pas tres bonne pour me déplacer. Même si je sais ou je suis et je sais ou je dois aller,je n'arrive pas a voir le chemin qui relie les deux points. On m'a dit que c'était une forme de dyslexie. J'ai donc consulter mapquest hier soir et memorisé le chemin... et voila je me suis rendue sans probleme et j'ai meme pousser jusqu'a trouver un Tim horton pour me payer un bon café!

Deuxième probleme: Je ne connais ni elle si son conjoint et je me rend dans un endroit qui m'est completement inconnu... tres tres grosse angoisse. Je n'affronte jamais jamais cette angoisse seule, ou bien j'y vais avec quelqu'un que je connais qui m'introduit ou j'évite complement. J'y suis allée seule et personne ne m'a mordue! J'ai réussi a les aidés et je suis très contente de la façon dont ca c'est dérouler. Bien sur, je parlais vite et j'ai bafouiller quelques fois mais normalement j'aurais été completement muette.

BRAVO A MOI!!

Mon enfance... partie 1

17 janvier 2011 à 5h05

Aurai-je le courage d'écrire sur le sujet? Ca fait un bout que j'y pense mais je n'y arrive pas.. faut dire que dans un down, ce n'est pas vraiment le moment. Je suis sur un high ce soir, vais-je y arriver? Je sais bien que je devrai m'y mettre un de ces jours, ouvrir la porte cadenassée et vider tout se qui s'y entasse depuis trop longtemps deja... j'ai peur. Même en ce moment, plein d'excuses me viennent a la tête: hey j'ai plus de café, je devrais aller m'en faire...oh je crois que c'est l'heure d'enlever mes lentilles... Je reviens.Promis.

Booon, je commence par quoi?

Je suis l'ainée d'une famille de 3 enfants. Ma soeur a 18 mois de différence avec moi et mon frère est plus jeune de 5 ans. Ma mère avait 19 ans lors de mon arrivée et mon père 18. Étant l'ainée, j'ai toujours eu une relation privilégiée avec chacun de mes parents étant enfant. En retour, j'avais aussi de grandes responsabilités. Je devais être un modèle pour les plus jeunes mais surtout, ma mère m'as toujours dit que j'étais son baton de vieillesse; que le jour ou elle serait vieille, se serait a moi de prendre soin d'elle.

Mes plus vieux souvenirs de cette époque sont assez bizarre. Ma mère sortait souvent. A 5-6-7 ans, mes amis étaient tous adultes.
Je me rapelle les soirées au club avec eux. J'était la mascotte.

Je ne savais pas a l'époque, mais la relation de mes parents n'allais pas bien. Je savais que ma maman avait des amis qu'elle voyait dans des stationnement le soir. On ne devait pas en parler a notre père. C'est bizarre je me rapelle que même si je ne savais pas pourquoi, je sentais toujours quand c'était le moment de faire prendre l'air aux deux plus jeunes. Je demandais a ma mère la permission de les emmener faire un tour. Comment un enfait de 7 ans peux comprendre cela? Je ne dit pas que ma mère a tromper mon père. Peut-etre un ou deux baiser volés mais rien de plus. Je crois que c'est pour cette raison qu'elle nous emmenait.

Ensuite, je me rapelle que j'ai eu peur de mon père... Je comprend aujourd'hui qu'il était en dépression. Il avait des explosions de violence. Jamais contre ma mêre, mais il pouvait lancer des choses, et même des meubles. L'inévitable c'est produit et ca été la séparation. Mon souvenir de cela, c'est mon père coucher dans le lit qui nous tourne le dos... moi je voulais lui dire aurevoir mais il refusait de nous faire face.

Ma mère a emmenager chez son frere, mais je ne me rapelle pas trop cette période. Ensuite, elle a emménager avec l'un de ses amis... il avait un garcon. Je ne l'aimais pas beaucoup. Mais il m'achetais a coup de conserve de crevette a salade. lol

Il faut dire que tout les amis de ma mère a cette époque savait parfaitement qu'ils devaient me gagner pour avoir ma mère. Je savais inconsciemment que je devais la proteger. Evidemment a évoluer avec des adultes, j'étais mature et avec une intelligence désarmante pour une enfant si jeune. J'avais déja développer un humour sarcastique qui les fesaient bien rire.
J'acceptais les amis qui me traitait en adulte, les autres je les fesait partir tres vite.

Elle n'est pas restée longtemps avec Monsieur crevette. Il était contrôlant. Si je me rapelle bien c'est ensuite qu'elle a emmenagée avec une amie qui était aussi séparée. C'est la que ma période peste commence.....

De un, l'amie de ma mère vivait une séparation difficile, d'avec un homme violent. Qui appellait 30 fois par jour, la menacant, la fesant pleurer, etc. Après un bout, j'ai commencer a répondre moi-même au telephone et a l'envoyer promener. Je décrochais le fil en cachette pour avoir un peu la paix.


De deux, ma mère c'est fait un nouvel ami... que je detestait cordialement au début.. je lui en ai fait bavé. Encore et encore. Mais il s'est accroché... et je suis tombée amoureuse.

Il m'avait fait un dessin, genre tatouage, d'un coeur avec une lame qui le traversait. il y avait mon nom dessus. En plus, il avait mis son parfum sur le papier.

Durant la séparation au début, je refusais de voir mon père. Il faut dire que en plus de la peur que j'avait de lui, ma mère discutait beaucoup avec son entourage de tout les problemes qu'il pourrait lui causer. Qu'il avait maintenant de l'argent et qu'il allait surement s'en servir pour avoir notre garde et nous arrachés a elle. Cette menace revenait constamment. Ca a durer un bout, jusqu'a ce que ma mère m'oblige a y aller, je devais respecter mon père. Au début, j'y allais seule sans ma soeur et mon frere. Mon pere qui n'avait plus 3 enfants a charge avait plus d'argent que ma mere donc il m'emmenait dans des foires, dans des spectacles etc. Je me suis laissée achetée.

Jusqu'a ce qu'un jour, je dise a ma mère que j'aimais mieux mon père parce que c'était plus le fun chez lui. Elle a piqué une colère terrible, elle a fait ma valise ma trainer dans le corridor en me criant que je n'avait qu'a y aller quelle ne voulais plus de moi. Elle me frappait avec une cuillere de bois... quand la cuillière a casser, son amie est intervenue pour la faire cesser.

Son amie a commencer a fréquenter un homme que je détestais.. je ne lui fesait pas confiance du tout. J'était trop jeune pour mettre un nom sur mes sentiments mais je savais que c'était un homme méchant. Bien sur, il ne le montrait pas a cette époque. Personne ne m'a cru. Quelques années plus tard, la vie m'a donner raison. il la battait et a fait beaucoup de tort a sa fille et a leur enfants. Lui malgré toutes ses tentatives n'a jamais réussi a m'acheter.

Malheureusement pour moi, pas tres longtemps apres que je sois tombée amoureuse du copain de ma mère, mes parents ont décidés de se remettre ensemble. Je n'ai jamais compris comment c'est arrivé, un jour mon père n'était plus la et le lendemain pouff il est la et la vie commune reprend comme si rien n'était.

Un petit relachement

22 janvier 2011 à 20h22

Je n'arrive plus a écrire dans mon journal puisque je devrai poursuivre la suite de mon enfance... Apres avoir écrit la première partie, j'ai passé plusieurs nuit a avoir des souvenirs qui remontaient a la surface sans arret. Je doit être en mesure de controler tout ca avant de poursuivre. Ce n'est pas tant les souvenirs qui m'indisposent que les émotions reliées a eux. Je les ressent aussi fort que lorsque ces évenements sont arrivés.

Peut-etre que cela pourrait être therapeutique. De reconnaitre ces émotions en tant qu'adulte et d'être mieux outillée pour les analyser. Mais tant que je n'en aurai pas fini avec eux, je préfere ne pas en faire resurgir de nouveaux qui pourraient embrouiller les premiers.

Entre temps, bonne nouvelle, j'ai quelques contacts avec des possible clients dans mon nouvelle carrière.. Ca s'annonce bien pour le futur. Je ne fais aucune publicité ni rien. c'est mes amis et ma famille qui m'envoie leur amis pour les aider. Si ca fonctionne maintenant, j'imagine que lorsque viendra le temps, la demande sera la. En plus, cela me permet de prendre de l'experience par moi-meme.