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Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

10.12

10 décembre 2010 à 22h53

1er jour d'un journal sans cesse repoussé.
Le big boss est venu aujourd'hui, il m'a dit que Martine devait postuler au CDI. Je me suis surprise à débiter plein de mal d'elle à Christelle, je lui ai raconté tout ce qui s'est passé entre nous : la fois où elle a refusé de me "prémacher le travail"le coup où elle croyait que je voulais l'empêcher de partir en vacances, les tensions entre elle et Tania.
Je le regrette un peu, je ne sais pas si elle ne me considère pas comme une tarée.
Toujours pareil, je parle trop.
Je voudrais être leur amie pourtant, pour parler comme Dessie me l'a demandé.
Il faut que je pense : je mérite, j'ai envie de, mais je n' y arrive pas.
Que dois je mériter ?
Du respect, de l'admiration? les faire rire?
J'ai envie d'être ton amie, c'était son exemple.
Je mérite d'être reconnue.
Quand je pense que j'ai dit au big boss que je ne n'avais pas besoin d'argent, mais de responsabilités...Quelle abrutie.
Non, je vais me dire en fait que j'ai été subtile dans mon discours, finalement.
J'ai envie de retrouver un peu plus de complicité avec Martine.
Est ce possible avec son attitude distante? Et en même temps, ne devrais je pas maintenir cette distance, afin d'arriver à lui dire ce qu'elle doit améliorer?
Il faut que je laisse Christelle se faire une idée d'elle maintenant.
Plus travailler, moins parler.
être plus discrète, moins directe ?
J'ai bien dit à bis boss que je n'étais pas mystérieuse.
Je me suis encore tellement dévoilée !!
Je veux être appréciée pour cette franchise, mais est ce cela peut marcher ?

C'est la volonté à chaque instant qui me manque, c'est comme les régimes...
Me taire, moins manger...

D'ailleurs :
Ce matin : gloubi boulga
Midi : dinde et omelettes courgettes
Chocolat, thé sucré
Soir : filet mignon, purée céleri, pain, yaourt chocolat, tisanes sucrée, un ferrero.

I

38

20 décembre 2010 à 22h46

ET voilà, 38 ans d'errances intellectuelles, et finalement un grand vide, plein de bonne choses dedans.

Comme dirait les bogdanof, l'univers est plein de vide, il serait sphérique, et fini, plein de de densités.
le vide est plein, en fait.
J'ai tout, et je dois faire attention au 60 % de gens biens, et pas aux 40% de dysfonctionnements.
De même, j'ai tout, mon gentil mari, et de beaux enfants en bonnes santé, je ne dois pas me focaliser sur les gens qui ne m'aiment pas.

je dois également me persuader que je suis une personne surdouée.

mes questions se résument à celles ci :
-pourquoi on ne me reconnait pas, on ne m'apprécie pas?
-comment faire pour arreter de penser à des tas de trucs insensés ?
-que faire pour rendre ma vie intéressante : partir faire de l'humanitaire? devenir avocate? devenir libérale? juste me résoudre à rester à faire des TASS avec des tas de gens que je ne comprends pas, et qui ne me comprennent pas?

Sinon, j'ai arreté de faire le régime, je mange ce qui me fait envie, et je vais marcher, hier, aujourd'hui. On verra après, na !

Naouel

26 décembre 2010 à 22h40

Quel beau Noel, quelle belle semaine..
C'était pourtant mal parti, avec mon anniversaire pourri le 17, et mes collègues qui m'ont meprisé, et snobé.
Mais mes enfants, mon mari, mes amis et ma famille m'ont fait comprendre que je pouvais détester ces personnes, ou y être tout du moins indifférente, afin qu'ils ne me blessent plus.
Nous avons fait une promenade le jour de Noel avec Jmi. Nos pas crissaient dans la neige, le long du canal du Berry était vierge du passage d'autres personnes. Le froid était vif et nous enveloppait réveillant chacune de nos respirations.
Et aujourd'hui, après avoir rendu les enfants, nous avons volé. Je n'ai pas pu m'empêcher d'envoyer une photo aux petits. Peut être pour que leur mère voit que son agressivité et sa méchanceté ne nous atteint pas, et que nous continuons à vivre.
Ca va quand même être dur de voir leur gueule au boulot, mais je vais me concentrer sur ceux que j'apprécie.
ET mettre les autres dans une bulle loin de moi, oublier ce sentiment qui me fait croire que j'ai besoin de leur approbation.
A bientôt

Daissy

5 mars 2011 à 0h02

je dois réflechir à ce qui était le plus dur : mon hospitalisation (je suis nulle, folle) ou le fait d'avoir été quittée par mon ex mari.
Je crois que c'est les crises d'angoisse en elles mêmes qui ont été traumatisantes.
Pourquoi angoissais-je?
parce que j'étais seule, que je n'étais plus aimée, parce que je ne connaissais pas l'avenir.
Qu'est ce qui m'effrayait le plus?

la solitude, peur du jugement des autres si j'échouais?

de ma propre faiblesse? (je suis nulle?)
après c'est de la sensation elle même que j'étais effrayée.

Aujourd'hui c'est du jugement, de la comparaison que je fais avec les autres : les autres sont plus aimés, appréciés, malgrè leur imperfection, leurs défauts, et surtout leurs égoismes
alors que moi je fais tellement d'effort pour plaire, etre reconnue.
Et ça ne marche pas.
Je trouve ça injuste, ça me met en colère.
Et mon incompréhesion augmente.
Et mon sentiment d'injustice me fait ressentir de la col!re, et j'interprète toujours et encore. Je ne me défends pas, et ça augmente mon sentiment d'injustice.

Donc il reste :
je ne supporte pas qu'on ne m'apprécie pas autant que les autres
j'ai peur du jugement des autres
je ne me défend pas, ne m'affirme pas
peur d'être rejetée
peur d'être seule

mais aujourd'hui, j'ai réussi à vivre seule, je sais que j'y arrive
je commence à me faire au fait de déplaire et de ne rien essayer pour y changer quelque chose
enfin, je commence
mais je suis comme une collégienne dès qu'on me tend une perche
assertive, un vrai chien, au pit

je commence à me défendre, avec mon ex, avec sa compagne, avec quelques collègues.
la nouvelle étape, c'est être moins attentive à ce que disent et font mes collègues.
moins susceptible, mais si on me dit quelque chose, réagir
etre discernante
ça commence par : j'en ai rien à faire qu'elles pensent ci ou ça.
quand j'ai des crises, me concentrer sur des émotions positives.
penser que ça va s'arranger.
courage

la marquise outragee

13 avril 2011 à 13h28

Elle est toujours la, la marquise? Même si on lui a dit hier que sa mère l'aimait, et que ce n'était " juste pas possible " de compenser le manque affectif de la petite marquise?

Elle est toujours là, à faire sa supérieure dans mon dos, et après je passe mon temps à la défendre, et on me dit que je parle trop.

Toujours la même : elle parle trop, n'écoute personne, fait sa prétentieuse...
Marre de cette becheuse.