vie si difficile

1ere journée à Barcelone, sur les Ramblas.
Il fait chaud. Je suis à l'hôtel : repos avec la clim.

10 jours de vacances pour découvrir Barcelone mais surtout changer d'air....

"Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce qu'on possède" Saint Augustin.

"La vie offre toujours deux pentes. On grimpe ou on se laisse glisser." Pierre Hebey

"Elles sont bien noires, les pensées des nuits blanches" Edmond et Jules de Goncourt

J'ai réalisé que ça durait depuis 16 mois ! J'ai emmené ma voiture au garage pour la révision. C'est ainsi que j'ai réalisé !
16 mois c'est long. Je tiens ou plutôt je maintiens jusqu'à présent mais pendant combien de temps encore ?
A 16 mois d'écart, même parcourt, même objectif (la révision de la voiture), mais une personne totalement différente et brisée.

Le goût de la vie a disparue, mes sourires également. Mes sourires, ma joie de vie me rendaient belles. Alors évidemment aujourd'hui, il n'est plus question de beauté. Mais l'aspect physique m'importe peu. c'est une goutte d'eau dans un océan de détresse.

retour en arriere : j'étais dynamique, l'esprit vif, décidée et confiante en l'avenir. Avenir avec un grand A comme Amour.
Et j'allais oublié de le noter tellement ce mot à disparue de mon vocabulaire. J'ETAIS HEUREUSE !

J'avais un gros ventre rond de femme épanouie et fière.
J'étais indestructible.

C'était mon avant dernier jour de joie, d'incousiance.

Aujourd'hui je suis détruite. Je me trompais.

Aujourd'hui, je ne travaille pas. Je veux, je prévois de faire de nombreuses choses et je ne fais rien.
Je suis las.
La seule chose qui me tient se sont les séries tv. Je me plonge dans un autre monde ; je connais les personnages ; je les suis de saison en saison. Lorsque la saison se termine, ils me manquent. Ce sont des amis que je n'ai pas !
Mais les épisodes, les saisons ont une fin. Il faut alors revenir à la réalité. Et la réalité est plate, vide ou horrible.

Je suis déprimée et seule. Je m'observe dans ma descente aux enfers.
Finalement ça me semble évident. Je m'intérroge MAIS COMMENT AIS JE PU IMAGINER QUE JE POUVAIS ETRE HEUREUSE ?
Aujord'hui ça me parait éffarent que j'ai pu penser imaginer passer à côté du malheur.
J'y suis née dans le malheur et j'y resterai !
Je me suis battue pour m'en sortir, j'ai agis en conséquence : j'ai réussi et j'ai donc pensé que j'avais réussi à m'extraire.
Et bien non la poisse est là ; elle me colle à la peau.

Et je l'ai transmise. je suis impardonnable !

14 septembre 2003 - 2008
5 ans de vie commune.
1 an de merde - la derniere annee

y pensera -t-il ? à "l'anniversaire ".
Toujours est il qu'il m'a laissé seule ces 4 jours.

En même temps c'est des vacances !!! donc je ne vais pas me plaindre.
Finalement en 5 ans, c'est le premier we que l'on ne passe pas ensemble.
Nous avons été trop fusionnels. Nous avons vécu d'amour et d'eau fraiche les premieres années.

Aujourd'hui, je crois que je ne l'aime plus ......
J'ai beaucoup de tendresse mais plus d'amour.

Je suis trop décue.
Voici une occasion intéressante de réaliser un bilan d'une relation de 5 ans.
les points positifs mais surtout les points négatifs.
Quelles sont mes envies ?

Il a été absent lors de ma grossesse. Pas une absence physique mais un manque d'intérêt. Il ne m'a pas chouchouté ! !
Moi j'essaie toujours de me montrer forte alors je n'ai rien dit j'ai eu tort.
Il ne me caressait jamais le ventre mais lorsque je lui demandais.
Alors lorsque je lui demandais de parler à mon ventre ça c'était niet.
Pour les rendez vous mensuels, il m'accompagnait mais c'était par obligation. Il ne s'est jamais porté volontaire, entousiaste.
Idem pour less acahts pour bébé, aucun intérêt ni pour la déoration de la chambre.

Quand j'ai été malade, il m'a laissé tout nettoyé : le vomis qu'il s'était étalé.

En le pire, c'est le scotter !!!! il n'a pas voulu le démarrer : soit disant qu'il ne savait pas faire (monsieur à le permis moto), j'ai du le faire moi même en forcant et en m'intoxitant avec les gaz de démarrage ...........

Pour conduire le scotter, idem il m'a laissé le conduire enceinte de 5 mois par -1 °C.

Je lui en veux. Je lui ai dit !!!

Il ne m'a a jamais demandé en mariage. Pour éviter le divorce (ça coute cher). Au final, ça n'empechera pas de se séparer en effet gratuitement mais sans avoir connu la joie de se marier. Nous aurions eu un moment de bonheur à partager.
Alors lorsqu'il pense que je le suivrais en cas de mutation professionnelle : il se mets un doigt dans l'oeil.
Je ne suivrais pas d'autant plus si je n'ai pas de travail.

C'est ma faute, je n'ai pas été assez rigoureuse. Je n'aurai pas du vouloir d'enfant en dehors du mariage.
A ce jour, je n'aurai pas d'enfant.

Sa famille, il n'a jamais essayé de m'insérer pour que je me sente bien. Je n'ai moi même pas de famille. Il n'a pas compris mon besoin de chaleur humaine, d'amour, de creer une grande famille pour m'épanouir.

En fait, il se s'intéresse pas à sa propre famille. Il est très distant. Avec du recul je me rends compte qu'il a des problèmes à régler mais il ne m'en a pas parlé.
Il ne savait pas ou bien il ne m'avait pas dit qu'il y avait des problèmes de santé important dans sa famille !!!!!!!!!!
on se renseigne avant !!!!!!!!!!!!!!!!!
Quelle insconcience.

Oui il a été présent lorsque j'étais à l'hôpital. Je l'ai même trouvé formidable.
Je ne sais pourquoi ça n'a duré qu'un temps. Sa patience a du être mise à dure épreuve et est revenu sa grande distance. Je m'inquiétais, il s'énervait. Il a dit que je disais n'importe quoi : il m'a rejeté alors que je lui avouais mes inquiétudes, mon mal être.
Il a recommencé à être distant. Il s'occupait du jardin, de la clôture. Il était en sur activité. Je ne l'avais jamais vu aussi actif.
Il m'a traité de folle

Il n'a pas eu confiance en moi ; il ne m'a pas cru. Mais malheureusement c'est moi qui avait raison.
Je donnairai ma vie pour avoir tord.

Peut être est ce sa façon de se protéger ? Mais moi alors il ne m'a pas protégé ? Il m'a laissé seule !!!!!!

Nous sommes distants aujourd'hui.

Chanson magnifique : musique et parole.

I am so lonely !!!

PAROLE
you are not alone
i am here with you
even when you're scared
I'll never leave you
standing in our storm
making it insane
once again
i will try to unchain you
but you open you're eyes to the sky
and whisper

that you are so lonely
you are so lonely
you're so lonely
you're so lonely
so lonely

so i'm coloring my face
while i am here with you
imagining the landscapes of you're sorrow
is it yellow or blue
coloring the sky and the trees and the clouds and the moon light
i'd color your heart if you didn't hide it

and i wish i could just find home

Les relations de travail......
déception / déception.

Bien évidemment, suite à la discute entre A..... et moi, j'étais embêtée, déçue.
Avec quelques heures de recul ; je me dis qu'elle n'a vraiment que ça a pensé.

Quel est le problème : de la jalousie ; de l'envie. Je suis plus jeune, mieux payée !!!

Je mets les formes, je suis sympathique.
Finalement ce n'est que dans un sens !!

Quel est le problème ? ou quels sont les problèmes ?
Mon attitude / mon ton ?

Diagnostic - putain de diagnostic qu'on attend qu'on aura sans doute jamais.
Ils ont prévenu "ça va être long". C'est sur que ça va être long ; ils n'ont pas commencé encore !!! 5 mois pour avoir un rdv !!!!

Mais finalement, le diagnostic ne fera pas avancer les choses.
Car il n'y a pas de remède, pas de solution.
Quelle sera l'évolution ?
Personne ne le sait ou bien personne ne le dit ?

A 16 mois : ne tient pas assis, maintient de la tête non acquise à 100 %; ne tient pas debout même soutenu. pas de langage.

Quel avenir ? pour lui ; pour moi ?

Dans une société qui soutient officiellement les personnes handicapées ?

Que fait on d'un enfant qui ne va pas évoluer ??

Que fait on pour les parents ? qui subissent ce coup du sort pour permettre à une société d'avoir bonne concience.

Et puis finalement c'est un bussinness : de medecin, de kiné, d'éducateur, de matériels .......;
et MERDE.

Ce matin, j'ai mis les formes. Je lui ai dit que je n'aurai pas du m'emporter et que je préférai qu'elle me dise les problèmes.
Et bien elle m'a répondu : on est quite !!
Comment ça quite ! Et elle m'a repoussé en se levant.

Avec une si petite histoire anecdotique, j'ai pris une leçon !!.

Finalement, je ne prendrai plus de gants, de ne mettrai plus la forme. Je pensais que l'on avait des relations plus que professionnelles sans aller jusqu'à amicale. Je pensais donc mal !

Et oui, on peut avoir les pires ennuis personnelles et avoir une collègue pour créer une dispute parce qu'elle s'est sensi froissé........

Je suis si seule déjà ; finalement je suis embêtée mais pas fachée. Je suis déjà si bas. Ce n'est pas ça qui peut m'atteindre.
Donc je ferai avec.

J'ai ma conscience avec moi ; je sais que j'ai raison ! Je vous fais sourire et bien tant mieux.
je me suis même fait sourire. Un exploit dans ma vie si difficile......

Echec ce matin ou concours de circonstance.

petite manipulation ou hasard.
Attention; je crois que je vais me mettre à jouer.

Et je gagnerai.
Comme ce matin à la boulangerie.

Une femme arrive derrière moi. Je me décale quelque instant pour lire le prix des petits fours. Lors que reviens sur mes pas, la femme s'est avancée et a prise ma place...
Je lui adresse la parole normalement : Excusez moi j'étais devant vous.
Elle récule mais bougonne à voix basse : pour une place .
Je ne réponds pas, ma place étant reprise, sa réflexion ne m'intéresse pas. J'aurais pu lui faire une explication sur la notion de politesse.

Je commande, paie, regagne ma voiture, démarre, engage une marche arrière.
Et là je constate avec surprise que la femme de la boulangerie est déjà dans sa voiture, prête à partir du parking. Quelle rapidité.

Elle essaie de me forcer à lui laisser le passage. Je n'aime pas cette attitude et je passe la première.
Elle me claxonne car elle forçait le passage et pensait que je lui cederai le passage.
Quelle insolence.

Pourquoi une telle attitude ? Pourquoi ne pas être correcte dès le début ? Ma figure n'inspire pas la sympathie ?

il est vrai que je suis à fleur de peau ; et d'autant plus lorsque je constate que l'on veut m'écraser.

j'ai enormement changé.
Pas en bien. Qui change en bien? je ne pense pas que ce soit possible.

Mais peut être pas en mal. Noter que je suis mal placée pour me juger. le peut être indique une hésitation et en même temps un réalisme.

Je me connais mieux. Mais surtout je m'assume mieux.

Quand on a déjà connu la fin du monde ; on est invincible.
Que redouter de plus que la fin du monde ?

Lors de la fin du monde, on meurt.
Je suis déjà morte : que craindre de plus ?
La vraie mort me dirait on !!

?

cet après midi je ne travaille pas.
je suis seule sans aucun projet. sinon faire ma thérapie.
Que dire : ma vie est monotome, sans espoir.

Avoir si peu de chance, être si peu armée...
malheureusement je sais qu'il existe des personnes bien moins bien mal loti que moi. Non ça ne me réconforte pas. ça me désespère...

Il pleut. Je suis lasse. J'ai envie d'allumer la cheminée. Je pourrais regarder les flammes. La chaleur me réconfortera. Mais ce ne sera que ponctuel. Qu'importe je vis au jour le jour. Toute journée qui passe est gagnée.

La pluie m'endort.
J'aime la tempête, le mauvais temps, le froid, la neige. Tout ce qui impose de rester chez soi, à ne rien faire.

Les journées deviennent plus longue, le printemps puis l'été arriveront.
Que ferais-je ?
J'aime l'automne, l'hiver car les journées sont courtes ou les nuits sont longues. Peu de projet sont mis en oeuvre en ces saisons. C'est un peu l'équivalent d'un hivernage.

Je n'ai pas envie de mettre fin à cet hivernage.

J'aime quand le temps est semblable à mon humeur.

Ces beaux jours annoncés sont pour moi les chroniques d'une trahison annoncées........

C'est bien ce que dit A....., la vie ne t'épargne pas....

Le malheur des un fait-il le bonheur des autres ?

La compassion est-elle postive ?

Ma mère toxique arrive cette semaine.
Elle fait la tournée de ses 3 filles ; je dirais par obligation ; pour les apparences.

Elle m'en informe au dernier moment et a le culot de me dire car j'ai besoin. Mais moi cette semaine, je travaille. W est chez L.

Donc elle est en vacances. Cet été elle part en croisière.

Elle est aussi parti en Andorre puis au Canada.
Elle est à la retraite mais ne demande jamais comment je vais.

Je sais que je vais avoir des réflexions très dures. Je m'y prépare mais elles font toujours très mal.

Je sais qu'il n'y a rien à en attendre.

Elle est nombriliste. Elle va se faire passer comme étant malheureuse et donc encore tout ramener à elle.

La dépression me fait grossir. C'est con ; pour d'autres elle fait maigrir !!
Encore pas de chance !
J'ai 20 kilos à perdre.
Dire que j'étais belle !

Mais voilà je suis gourmande et je ne fais plus aucune activité.
Je regarde les séries, je lis.
J'adorais le jardinage, j'étais tant active, dynamique.

Mais tout m'épuise.
C'est une question de volonté, d'envie.
Et voilà, je n'ai pas envie.
Mon rêve est brisé et ne peut pas se réparer.

Qu'ais je donc fait pour mériter ça ?
Je cherche et je cherche toujours. Je ne trouve pas.

Pourquoi autant de malheurs alors que d'autres sont si présomteux, méchants et intrangigant.

On dit de moi que je suis altruiste.

Pardon, c'était l'autre moi.
qui n'est plus.

Le passage de ma mère ne s'est pas trop mal passé. je ne l'ai pas trop vue.
Elle a gardé W 1 jour et ensuite elle n'a pas arrêté les commentaires.
Elle a mis 1 heure à manger ; il faut être patient. c'est uen boule de nerf.

Je lui ai demandé de la garder pendant 15 jours cet été : les 15 premiers jours du mois d'août.
On verra bien quelles excuses elle va trouver entre temps.

Elle a été très désagréable; le terme est mesquine lorsqu'elle a parlé de la famille; je lui ai dit qu'elle n'arrangeait rien.

Emilie,
Je voudrais te dire combien tu comptes pour moi.
Je n'ai jamais su te le dire.
Nous étions très différente mais j'ai appris à te connaitre.
je n'ai pas su être assez avec toi lors des moments difficiles ; aujourd'hui je le regrette.
Le temps permet de panser les blessures.
Les miennes ne peuvent pas se guérir même malgré le temps.
Car pour moi le temps est aussi contre moi. ce sera toujours plus dure.
Rien ne s'arrangera.
Petite fille je détestais les hôpitaux, la souffrance, la maladie de mon père.
Après s'être construit avec cette absence, et avec l'absence de ma mère, je divague dans les méandres des offres de soins pour ma petite fille W... handicapée !
A l'aube de nos 30 ans, je te souhaite tout le bonheur du monde.

Pour ma part, je survis dans la détresse.
Pour combien de temps ?

Je fuis tout le monde.

J'ai mal au coeur. Si au moins toute cette souffrance m'était destinée ! Savoir que chez une autre personne cette souffrance se développe m'insupporte.

Un peu d'oxygène, c'est la vie qui ré-appparaît. C'est ponctuel, enfantin. C'est un rêve qui semblait tellement réel qu'il m'a donné du baume au coeur et à l'âme.

Pauvre oxygène ! S'il s'avait qu'il était l'objet de mon désir ?
Serait-il flatté ?
Serait-il géné ?
Serait-il intéressé ?

Qu'importe ! C'est tellement éloigné de la réalité !

C'est même pathétique !

Je suis à cran. Je veux ne pas être touchée mais le constat est que je le suis.

Pourquoi ne suis pas associée automatiquement ? Pourquoi dois je demander de participer ?

1/ je travaille dans l'ombre des responsables
2/ je ne me mets pas suffisamment en avant
3/ l'organisation en place n'est pas claire
4/ je fais de l'ombre à mon chef + 1
5/ il y a impossibilité d'humeur avec mon chef +1
6/ il y a récupération de mon travail ?

Tout ceci sont différentes hypothèses de réflexion.

Quelles attitudes adopter ?

Il est important que mon travail soit connu et eventuellement reconnu.

J'étais en colère.
Je me suis exprimée sous le coup de la colère.
Je ne le regrette pas quand bien même cela ne serve à rien.
Je me suis fait entendre.
Je suis là !

On ne peut pas mépriser les personnes et encore moins les responsables de ces personnes.

Tout est déjà calé. Mais je pense que c'est en intervenant et en étant moteur que l'on peut infléchir uné décision.

Il est évident que ce n'est pas sans exiger que l'on obtient !!

Quand on

Ca y est les problèmes de garde commencent

Pas de vraies nuits. Toutes coupées, fragmentées ! C'est usant, lassant.