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Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

Conclusion...

15 août 2010 à 20h56

Trois mois ? Trois mois déjà?
Ca n'est pas possible c'était hier.
C'était hier soir, après manger. Tu me disais de prendre mes affaires et de partir parce que tu me quittais. C'était hier que je me suis retrouvée devant la porte de l'immeuble, les bras chargés de sacs improvisés, le chat sur l'épaule, les larmes qui brulaient mes joues qui d'habitude me brulaient de tes baisés, le bras ensanglantait donc je ne sentais pas la douleur tellement mon coeur lui souffrait. J'ai trop besoin de toi. Dis moi que ça n'est pas vrai. Que ça n'est qu'un mauvais rêve. Que je vais me reveiller à tes côtés encore et encore. Ce samedi là tu m'as quitté après t'avoir tout donné. Ne me laisse pas comme ça. Reviens moi je t'en prie, je t'en supplie...

LE PREMIER JOUR DU RESTE DE MA VIE

15 août 2010 à 21h25

C'est comme ça que j'aurais dû le prendre. Quand on voit comme tu me traitais, comme tu traites tout le monde. Tu ne le vois même pas. C'est encré en toi. Depuis tout petit. Tu as vécu comme un enfant roi. Si seulement tu n'avais pas ça.
Je comprends pas, je comprends rien. J'ai tout perdu ce jour là. Ma vie, mes habitudes, mon chat, mes amis, mon travail, ma famille, mon sourire. J'ai vraiment plus envie. Je sais pas comment je vais faire ce soir pour dormir. J'ai peur de refaire ces rêves où je te vois me demander pardon et me passer cette bague au doigt. Je relis sans cesse ce mail de ta si douce maman où elle me remercie pour ce que j'ai fait pour toi. Ce passage où elle dit qu'elle ne m'oubliera jamais. Je ne veux plus penser. Je ne sais pas quoi faire. Je suis là devant cet ordinateur qu'on a acheté ensemble, à attendre un message de toi sur ce téléphone que tu m'as offert. Dans 5 jours c'est mon anniversaire. Tu te souviens il y a un an? Nous nous étions couchés à la nuit tombée sur ce plaid au milieu du jardin. Nous regardions les étoiles et j'ai fait le voeux que l'on ne se quitte jamais. Pour le meilleur et pour le pire tu m'as dit en prennant ma main. Le reste de ma vie, je voulais le passer avec toi. On avait tant supporté déjà. Je t'en prie, je t'en supplie, reviens moi...

IL PLEUT SUR MON COEUR COMME IL PLEUT SUR LA VILLE...

16 août 2010 à 16h43

Pas terrible le temps aujourd'hui. Ca n'aide pas à aller mieux. Qu'est ce qu'il me manque. Il faut que je tourne la page, il le faut. J'ai toujours senti quand c'était la fin, mais là, j'ai juste l'impression qu'on va se retrouver et se sauter dans les bras. Il a déménagé il y peu. J'étais la seule là pour l'aider. Après ce qu'il m'a fait, je sais pas où j'ai trouvé la force de le faire. Samedi soir 22h00, il me demande si je suis toujours prête à l'aider. Comme une c**** j'enfile mon pantalon, je ferme la maison et je pars. On a discuté, joué, regardé des choses à la tv et à 2h on s'est m'y a ranger ses affaires. Je voyais cet appart où tout avait si bien commencer se vider. Mes souvernirs partir. On retrouver de temps en temps des affaires que j'avais oublié, des souvenirs à nous. Jusqu'à 5h30 du matin on rangeait, vidait, nettoyait, on riait. Et puis je suis rentrée. Il m'a rappelait le lendemain pour revenir. Mon père est venu nous aider. J'avais l'impression que tout était comme avant. Je suis restée seule jusqu'au dernier moment. J'ai tout nettoyé, tout rangé, les larmes aux yeux. Partout où je passais, des souvenirs me revenaient. Là où il m'a demandé d'être avec lui, là où il m'a dit je t'aime, là où on se disputait, là où on s'aimait, là où l'on riait, là où on a conçu ce bébé, là où je me suis éffondrée quand il m'a dit qu'il me quittait. Quelle déchirure. Je pensais que ça m'aiderait. Que de voir cet endroit rempli de souvenir vide, me ferait tout oublier. J'oublierai jamais. Il avait juré de me protéger. Je t'en prie, je t'en supplie, reviens moi...

Qu'est ce que je dois comprendre ?

18 août 2010 à 5h46

Je lui ai tout exprimé il y a deux jours. L'horreur de la maniere dont il m'a quitté, mes douleurs, mes joies, mes peines, mes angoisses. Il ne m'a même pas répondu. Je n'ai pas donné de nouvelles, et voilà qu'il me demande aujourd'hui de venir voir un film avec lui. Il film qu'il a vu hier et qu'il voulait que je vois aujourd'hui. J'ai dit oui. Qu'elle bêtise. Alors je suis allée faire des courses, je me suis préparée et j'y suis allée. Je viens à peine de rentrer qu'il me manque. Toute une soirée avec lui, comme avant, à manger devant la tv, à rire, à se comprendre en un regard, à discuter avec nos mots rien qu'à nous deux. Et puis je dois partir. Cela me manque tellement de plus me lever, retirer mes lentilles avec toi, puis t'attendre dans le lit avec ce chat fou. Que tu me prennes dans tes bras de le temps de m'endormir. Je ne comprends pas. Pourquoi ? Je t'ai dit à quel point ton manque me faisait souffrir et dès que je tourne le dos enfin, tu me demande de venir. En partant tu me dis à demain. Ca t'a échappé. Et je suis partie. Je ne te fais pas la bise, c'est inconcevable pour moi. Rien n'est compréhensible en toi et cela depuis toujours. Je n'en peux plus. Comment ai-je pu tomber si si bas. Plus de boulot, plus d'amis plus de copain, plus d'argent, plus de confiance, plus dignité, plus de fiérté. Je sais une chose mais je l'a refuse? J'en peux plus de ce combat permanent entre moi et moi. Je sais que tu es un pervers narcissique et que je dois te fuire. Mais je n'y arrive pas. Tu as tellement bien su t'y prendre. Je n'ai plus gout à rien. Meme te voir ne me fait pas plaisir car je repars toujours deçue. J'ai ton odeur qui me poursuit jusqu'à chez moi mais je n'ai meme pas pu tenir ta main. Je crois que je vais lacher prise. Je n'aime plus rien. Lorsque je sors je n'ai qu'une envie, c'est de rentrer, et lorsque je suis ici, je veux m'enfuire. Tu m'as brisé. Je ne suis plus rien qu'un tas de médicaments qui me maintiennent en vie.

LE DERNIER JOUR DU RESTE DE MA VIE

23 août 2010 à 19h46

Ca y est, je suis passée sous anti-depresseur. En même, je ne pouvais plus rien faire. Tu m'as achevé. Invité pour mon anniversaire, tu m'invites à manger, tu m'invites à voir un film, et tu m'annonces que tu perds mon chat. Ah aussi, tu me dis que tu aimes beaucoup passer du temps avec moi, mais que c'est phusiquement impossible de se remettre ensemble et tu es désolé. Tout cela, le jour de mon anniversaire. Je me sentais déjà bien mal, tu as enfoncé le clou. On a tout fait pour toi et voilà. J'ai pleuré, j'ai demandé pourquoi, je t'ai accusé de ne m'avoir jamais aimé. Je n'ai eu qu'une réponse "c'est injuste de dire que je ne t'ai jamais aimé. Sinon tu je n'aurais pas fait tout ça pour toi" . Je dois me contenter de celà car depuis, tu m'ignores. Je suis au fond. Je ne vois même pas cette lumière fabuleuse sensée nous accueillir si chaudement si joyeusement. Alors voilà, j'ai décidé de te dire à quel point tu étais maléfique, manipulateur, méchant, sadique, pervers, je t'ai dit tout ce que j'avais sur le coeur et je disparais. Aujourd'hui je suis morte. Ce matin, mon père m'a retrouvé morte dans mon lit à 3h20 du matin. Je suis morte pour lui. A mon réveil, j'ai pris un rdv chez le medecin, j'ai pris contacte avec une agence et j'ai décidé de renaitre. Tout doit changer. Tu m'as brisé physiquement et morallement mais ça ne sera pas pour rien. J'ai un conseil. Si vous sentez que votre compagnon est un pervers narcissique, fuyez. Il n'y a rien à faire. Même à distance il peut vous briser alors disparaissez. C'est une maladie mal connue, mais quand vous la subissez, c'est vous qui mourrez. Moi je suis morte hier. Reviens moi dans 6 mois, qu'on voit qui de nous deux est le plus fort. Je t'en prie, je t'en supplie