Hani Salama

Ce sont quoi ces nuits lugubres qui m'affligent profondément depuis trois semaines ? ces nuits funestes qui emplissent de tristesse ne me sont qu'un châtiment quotidien, lequel je me tache de débarrasser, Nadia; une de mes collègues, me dit qu'elle avait beaucoup souffert de même problème. Nous étions ensemble pendant trois heures moi et Aricie, cette princesse de figure angélique est une nouvelle actrice dans ma vie, nous nous sommes connus depuis quatre mois, ce matin nous étions ensemble trois heures, à douze heure elle partit, mais sa voix douce, ses sourires gracieuses et son esprit jovial ne me quittèrent guère.

je n'ai rien à faire face aux ces jours mélancoliques, je tentais de repérer la source de cette malaise cet après midi en contemplant de ma fenêtre l'horizon incomplet dans un monologue austère, mais la question qui me hantait était : comment émoustiller ce coeur malchancé d'avoir été emprisonné dans cet être ambigu ? est-ce donc un message d'Aricie qui puisse fondre le rocher de tristesse qui pèse lourdement mon captif dans le cage ? je verrais quand il vibrerait...

Aricie ma Aricie Aricie de gaie sourire Dans le matinées fraîches Aricie que murmure mes yeux Au bord de ses cornes Je ne t'ai jamais vu Mais mon poème est plein de ton odeur Ton bel odeur attrayant A travers mes vers sans rimes L'odeur de vin Le vin de la beauté La beauté de la princesse La princesse de mon coeur Est-ce donc toi ce rêve qui m'enivre Et m'enivre la nuit d’éternité Ce rêve enchantant aux espoirs folles Qui dit non à mon coeur sur le point d'agonisation

Ayant été dépêtré de deux bourbiers, je décidais de rependre ma vie à nouveau, mais cette fois avec plus de prudence et plus de méfiance, en accordant au raison le pouvoir de commander mon coeur, pour ne pas commettre encore une fois les fautes impardonnables. un jour je fus ensorcelé, ,es yeux sont les conseillers de mon coeur; dès lors la beauté d'une criminelle innocente qui restait derrière le volant, la voiture dérapa,sur une mielleuse rêverie, heurta la vérité, fut jetée dans la ferraille, moi n'est plus, mon espoir survécut.

Le soleil se lève presque chaque matin, comme d'habitude, il se précipite à trouver mon pays, puis ma ville, ensuite le quartier, enfin il distingue la maison où je suis parmi les centaines des bâtiments qui l'entoure, mais je le déçois toujours, toujours ma fenêtre est fermée, le pauvre soleil ne se décourage pas, il cherche les fentes minutieuses dans la fenêtre pour éclairer ma chambre au moins légèrement. Un matin, sur l'obscure tableau en face de cette fenêtre, s’écrivent un court message de soleil en lumineuses lignes, ayant lu ce message, je souris, je me levai, j'ouvrai la fenêtre entièrement et je saluai le soleil, elle me demanda de relire son message, mais il fut déjà disparu, il sourit puis me dit ( ne ferme pas cette fenêtre s'il te plait )

Je fais mine d'avoir une mine d'amour a l'intérieur de mon creux corps, elles m'apprenaient comment tromper n'importe quelle fille en cinq minutes sans professeur, c'est un leçon raté par les jasmins dont on n'admire pas forcement son aspect, mais plutôt son odeur, une fois l'odeur s'en va, on jette le pauvre jasmin pour chercher un autre. Les promeneurs trahissent les innocents fleurs, les fleurs deviennent infidiles, elles trompent les candides, les candides comprennent le message et apprennent le leçon, dans le cadre de la plus étrange compagne de vengeance que connait l'Histoire de l’humanité.

Et me voila enfin, en retour de loin, après avoir tout perdu, les traits de mon visage à eux seuls pourraient raconter ce qu'il passait dans mon atroce voyage, je me suis vraiment déçu, les paquets d'amour que j'avais apporté se furent abîmés au feu de la trahison, la confiance s'infiltrait peu a peu de mon cartable, j'en gardais un peu dans la poche, je n'en ai ni aux paroles, ni aux sourires, tout m'est louche, postiche et trompeur...je resterais ici avec vous de mon plein gré, je ne voyagerais jamais.

Je fus tenu a veiller hier auprès d'un sentiment étrange qui m'envahissait sans m'avoir prévenu, je me remuais toute la nuit sur le lit, flirtant ma belle qui surgit triste, contemplant les sourds murs, sans pouvoir fermer les yeux, chaque fois qu'une voiture passait près de la maison je songeai à ouvrir la fenêtre...seule ma belle peut cogner ma fenêtre , car elle vole parfois comme les anges la nuit, les autres ne peuvent pas voler, elles ne peuvent même pas se mettre debout, ma belle plane lentement dans mon cachot quand elle me visite, elle ne me dit rien nous nous regardons l'un l'autre, puis elle partit. Je sais bien pourquoi elle me visite chaque nuit; elle s'assure que je suis encore enchaîné, mais j'ignore encore pourquoi elle ne parle pas à moi, muette? possible !

Mon bonheur est toujours interrompu, inachevé...il ne dure que quelques instants, puis il s’évanouit au fond des soucis inattendus, j’ai tout fais pour changer ma vie, j’ai cherché les renseignements partout, dans le web, chez les Imams, chez mon professeur, mais en vain, mon objectif s’avère impossible d’être concrétisé, parfois je m’interroge; est-ce que dans mon esprit où ils sont les clés du bonheur, or j’ignore précisément leur endroit? sont ils en main d’une certaine être humaine dont je connais bien son adresse? Je suis sûr que tout le monde pose les mêmes questions, car le bonheur est un rêve universel.

Le chaos est partout dans ma vie, l'évasion de l'amère réalité ne me servait a rien, j'ai du s'écarter d'Aricie pour éteindre mes passion, mais il s'avère que ce plan redoutable ne donnerait pas ses fruits avant l'épanouissement de dernières fleurs de ce printemps.

je suis arrivé récemment à éprouver une nouvelle sorte des sentiments, laquelle les dictionnaires n'accordent aucun nom, un sentiment qui se ressemble a l'extase d'une découverte spéciale, mais peut ètre parfois confondu avec le regret, mais il est toujours accompagné d'une sourire, qui traduit à l'autre le salut, mais au fond de mon esprit il n'est qu'une sourire de mépris, ce sentiment nait automatiquement lorsque je reçois une hypocrite sourire de quelqu'un; dont je connais, sans qu'il en sache, ses sentiments de l'inimitié et de la jalousie qui éprouve pour moi