Depuis deux jours je suis obligée de me forcer à me nourrir pour ne plus tomber dans la spirale d'autrefois, il est vrai que je mangeais moins et ça m'aller bien car ma sensation de légèreté était avec moi ce qui était vraiment un équilibre parfais, mais la maladie refais surface à chaque tournant. Je dois revoir mon menu du jour du coup car mes enfants ne comprennent pas forcément pourquoi j'insiste pour qu'il mange et moi assise sans cette satanée nourriture dans mon assiette...Ce matin sera café au lait et une tartine nature, le midi je déteste le midi une demi-tranche de roti un morceau de pdt et une tomate, au gouter une pomme avec ma tasse de café et le soir encore un repas que je me passerais bien se sera un yaourt et un sachet de flocon d'avoine; même si cela ne parait rien pour moi j'ai l'impression de m'élaborer un menu pour trois jours; voilà de cette façon zéro inquiétude pour mes petits coeur.
Il y a des jours où je voudrais tout changer en moi: mon malaise, ma maladie, mon caractère, mon impulsivité, mon côté maniaque, mon monde,... toutes mes tares qui me suivent collées à moi chaque instant chaque respiration; il y a des jours par baguettes magiques paf tout doit disparaitre moi la première.
Je me rend compte en me relisant que le côté obscure n'est pas encore loin il ne faut pas croire ça non plus il y a aussi du positif; mes enfants avant tout: ici ils sont excités les catalogues de saint- nicolas sont arrivés du coup réajustement de la salle de jeux et tri afin que le grand saint (c'est moi) puisse amené leur magasin tant désiré et puis mon bonhomme aprés le stade grippal qui à tourné en grosse otite est guerri donc pas si obscure que cela.Sinon il y a aussi notre chiot, qui vient de faire sa première nuit sans accident moi qui suis maniaque je m'en réjouit et puis il y a ma famille (ma soeur mes parents...) qui si on ne se voit pas on s'appel plusieurs fois par jours et je vais finir en beauté mon mari qui est comme mon oxygène et là je ne me lance pas dans le poème hélàs c'est vrai, quand il s'absente j'ai un manque énorme comme si j'avais perdu quelque chose en mois ce qui n'est pas facile à gérer des fois; enfin ce qui compte c'est que je m'attache à ce "non-côté obscure" afin de rester à la surface et de ne pas tomber dans la faciliter "le jeune"
S'il savait aquel point je ne suis pas normal je les décevrait encore plus.