Je ne sais plus ou donner de la tête. J'ai cette pensée désarmante au fond de l'ame qui me demande de lâcher prise, mais je n'y arrive pas. J'ai pourtant essayer de me réjouir de ce que j'ai, au lieu de me concentrer sur ce qui me fait défaut... C'est plus fort que moi, je ne suis pas moi-même et je demeure incomplète tant que cette petite partie de mon ame n'est pas rassasié. Misère ...
On dit que le temps arrange les choses. Ouais, mon oeuil. Oh, il nous permet d'oublier , peut-être. Je ne peux pas nier que plus les jours s'accumulent , moins souvent je me casse les neuronnes. Tranquillement mais surement, je m'y fais. Cependant, rien n'arrange rien. J'ai toujours cette boule de rancune au fond des trippes, et même si j'évite de revoir son visage pendant 10 ans, le jour ou il croisera a nouveau mon chemin, le problème sera toujours la. On a beau oublier, on ne guérit pas. C'est triste, mais c'est ainsi. Je pourrais lui téléphoner mais je l'ai déja fait, sans retour d'appel.
j'ignore combien de temps il me faudra pour retrouver l'esprit libre qui m'habitait autrefois. Tout ce que je voudrais, faute de croire en lui, c'est d'arriver a me délivrer de son image qui me sert de boulet. L'amour c'est compliqué. J'imagine que si je me donne une petite chance, je pourrai mieux apprécier ce qui m'entoure (et les hommes qui frappent a ma porte). C'est toujours plus difficile de fréquenter quelqu'un , quand on a de vieux fantome dans le coeur, je le sais j'ai essayé. Je croyais qu'en vautrant dans d'autres draps, j'arriverais a me détacher de sa hantise. Ca fonctionne au le temps d'une accolade, puis la chimère se meurt a petit feu, ne laissant au réveil que le constat le plus désobligeant du monde: Son touché n'est pas le siens.
Et puis j'en viens a me demander si ce n'est pas son seul bon coté. Le sexe. Et si c'était précisément ce qui m'empêchait de faire une croix dessu? Parce qu'au fond, plus j'y pense et moins il détient véritablement ne serait-ce qu'une infime partie des qualitées auquelles j'ai naivement cru. L'avoir connu sous son vrai jour aurait fait fuir n'importe qui. Je n'ai courru qu'a moitié. Un autre exemple de la force insoupsonné de la sexualité chez les humains. Il avait cette facon de me pauser ses grandes mains sur moi, cette tendresse, artificielle sans nul doute, mais tout de même présente . Ces caresses enivrantes me manque, il avait inconsciament ce don, celui de vous rendre fragile, vulnérable et désireuse...
Je l'hais quand même !