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l'Ours

26 novembre 2010 à 7h02

Ah, ce cher Ours. Y avait si longtemps que je n'avais pas dormis collé-collé avec quelqu'un (a jeun), que je ne m'étais pas laissé attendrir par ces grosses pattes griffu, et même si je n'étais pas si triste de retourner a ma routine après sa visite, cotoyé la brute apprivoisé m'a fait du bien. Être avec l'ours, c'est comme des vacances. On néglige le chien, on oublie l'entrainement, on rate le boulot ( pour profiter un peu plus de ce corps chaleureux), on perd un peu la notion du temps et puis, une fois la fête terminé on reviens tranquillement sur terre.

C'est étrange comme la vie me le ramenne toujours au bon moment. Quand j'en ai véritablement besoin, point. Depuis qu'il a quitté, je suis guéris. Fini la peine de coeur. j'imagine que c'est ca Un rebound. Le seul bémol, c'est qu'a chaque fois que je me reglisse dans mes vieilles chaussettes, je me rappelle de la raison pour laquelle j'ai préféré m'en achetter des nouvelles. Oui, moi et l'Ours on a déja fait qu'un. Il a bien longtemps, quelquepart dans un piétreux appartement. Maintenant au moins je sais ce que je voudrais d'un homme, et ce qu'il faut éviter. Autant les heures files lorsqu'il fait partie de mon quotidiens, peu importe combien il me fait rigoler, l'Ours a cette facheuse tendance a mettre l'accent sur toutes mes imperfections, les unes après les autres, sans relache, tout le temps. Parfois je me demande s'il m'a déja trouvé des qualitées, des vraies, pas ceux qui se rattachent uniquement au sexe.

C'est ce qui toujours entre l'Ours et moi. On vie pas sur la même planète! La divergeance d'opinion c'est bien, mais la diversitées des valeurs, attention! Je le soupsonne d'être cent fois trop superficiel pour moi. Oh, je suis matérialiste peut-être (dépenssière je dirais), mais je regarde d'abord l'ame des gens avant le décolleté. Je suis pas Jet-set, ni froide, ni pro-infidèlité, ni dépourvue de valeurs sentimentales. Je pourrai jamais faire ma vie avec quelqu'un qui s'approprie aussi peu de profondeur, jamais. Quand j'y pense, je suis convaincu que c'est ce qui nous a tué a l'usure. Je ne pourrais décrire avec des mots ce que je peux ressentir qu'avec mes tripes, mais aujourd'hui, c'est clair-net-et-précis. J'ai peine a croire qu'il m'eu fallu autant d'années pour voir au dela des chicanes de ménage et des astinations sans plus finir, pour mettre l'emphase sur le hic, le gros bobo qui eu raison de nous deux. Et va savoir, on trouve tous un jour chaussure a son pied. Si ma vieille chaussette d'Ours et moi avions aujourd'hui la même vision, peut-être me serais-je retrouvé a vouloir retenter le coups, la ou ca ne vaut pas la peine, la ou on ne peux pas recommencer deux fois la même histoire.

Tant qu'a pousser le songe plus loin, je me demande si je le préférais pas depressif, avec des pillules, a l'époque ou il était bedonnant bougonneux, un peu plus poétique, un peu moins translucide, un peu plus noir (jusque dans tout ces vêtements d'ailleur)... Je ne peux pas dire que je suis malheureuse qu'il est réussi a faire face a ce qui l'empêchait d'être lui, en revanche, il ne peut plus cité sa médication comme excuse a ce qui attrait a sa grandeur d'ame. - Si je suis austère et blasé c'est parce que je prend des anti-depresseurs ''. Non mon bel Ours, si tu donne l'impression d'être imperturbable et indiférent, c'est tout simplement parce que tu l'ai. Maintenant, on le sait. Et on comprend...

En retour, je ne serai jamais aussi dégourdis qu'avec lui. Chaque fois qu'il est la, c'est comme s'il n'étais jamais partie, comme si nous n'avions jamais été séparé. Le naturel reviens a toute vitesse, sans gène ni barricades... Et CA, ca n'a pas de prix.