Les Nuits sans Rêves

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

Les Aventures de Babouille

20 septembre 2009 à 19h24

Bottes en cuir et veste large, paire de jean, ça déménage. Oubliant, par delà tout, sa grande peine, baroudeur s'en allant, la guitare dans son dos, sa musique le suivant au trot.

Babouille, car tel était son nom, s'éloignait une fois de plus de ce qu'il pensait être sa maison. Il marchait, en traînant des pieds et en soupirant. Il quitta le champs d'herbe folles et entra dans la forêt sombre. Il commencait à avoir faim et sommeil, ayant quitté sa masure au matin, et sentit en lui toutes les craintes que l'on pouvait ressentir. Un craquement, au dessus de lui, attira son attention. Il apercu alors le jour qui déclinait, et son effroi fut à son comble. "Non !" hurla t-il. Et il se précipita. Cet alors que se passa quelque chose d'extraordinaire : son pauvre corps amaigri fut soulevé par la brise, et il atteignit, chevauchant une volute d'air frais, la cime d'un grand pin se dressant vers le ciel. Il se posa de telle façon, que l'arbre formait une sorte de nacelle. Babouille s'agenouilla, leva les yeux vers le soleil qui descendait inexorablement vers l'horizon et se mit à gémir, marmonnant des paroles incompréhensibles. C'est alors que le soleil disparut, lancant dans un ultime effort son dernier rayon de lumière.

Babouille cria et s'effondra sur les épines du pin. Le rayon se transforma en épée d'or et entreprit un piqué vers le corps agité de spasmes. Elle fonça, mais manqua Babouille et alla se ficher dans la terre nue. C'est alors qu'un être éblouissant, fait de la lumière dans sa plus éclatante clarté, apparut. Arrachant l'épée du sol, il la relança à nouveau vers Babouille puis disparut. Mais l'épée fut interrompue dans son vol. Une main aux longs doigts fin et gracieux en avait attrapé le pommeau. (à suivre)

De petit Moi à Grand Vous

21 septembre 2009 à 17h20

Tout d'abord, bienvenue et merci de lire cet article. Je m'appelle Alice et si j'ai fait ce journal, c'est surtout pour donner libre cours à ma passion : l'écriture. Mais voilà, je ne sais pas trop ce que ça vaut, alors je préfère me référer à vous. J'espère que mes histoires vous plairont (mon rêve étant de faire un roman qui se passerait au XVIII ème siècle).

Pour les curieux, j'ai aussi une autre passion : l'escalade et l'alpinisme, et j'adorerais en faire mon métier, car j'aime ce sport, la montagne et la nature en général;

Je vous remercie donc d'avance pour votre lecture et je vous prie aussi et surtout de ne pas oublier de glisser un message sur le forum, afin que je puisse juger de la qualité de mes histoires.

Pour ceux qui ont des questions, si vous voulez être sûrs que j'y réponde, envoyer moi un message avec mon adresse e-mail (vous la trouverez sur le forum)

Amicalement,

Alice

Les Aventures de Babouille (2)

21 septembre 2009 à 18h48

Une deuxième main apparut, suivant la première dans le geste, elle attrapa le pommeau de l'épée qui tentait d'échapper à cette pression inhabituelle. La seconde main lâcha le pommeau et caressa la lame dorée et étincelante. Soudain, la créature éclatante de lumière qui avait attaqué Babouille ressurgit. De surprise, les mains faillirent lâcher l'épée mais la rattrapèrent à temps. L'être aveuglant se dirigeait vers elles à une vitesse incroyable. Alors, d'un mouvement de défense instinctif, les mains dirigèrent l'épée en direction de cette créature étrange. Celle-ci, trompée par son élan, ne put s'arrêter à temps, et s'enfonça l'épée d'or en pleine poitrine. La déchirure laissa échapper un jet de lumière et l'être étincelant, blessé à mort, disparut, emportant l'épée magique avec lui.

Quelques secondes plus tard, les mains se croisèrent et furent bientôt suivies de bras maigres, puis d'épaules et enfin de tout le reste du corps. Il apparût alors, éclairée par la lumière de ses ailes et par le rayon de soleil qui s'était échappé de la blessure du "monstre", un de ces êtres gracieux que l'on nomme "fées". Celle-ci était brune. Elle avait de longs et beaux cheveux qui descendait en boucles souples jusque sa poitrine. Sa peau était pale, mais cela pouvait s'expliquer par sa maigreur, qui dénotait d'un manque de nourriture. Ses yeux en amandes était bruns et s'étirait dans leur longueur. Son visage aux contours harmonieux était entouré de deux oreilles pointues comme celles des Elfes. Pourtant, malgré ce beaux portraits d'elle, une chose la rendait désagréable à regarder : elle avait, allant du front jusqu'au menton, une large cicatrice rougeâtre, qui séparait son visage en deux parties, comme si la lame effilée d'une épée lui avait entaillé la tête.
Elle s'avança vers l'éclat lumineux projeté au sol. Celui ci brillait comme un soleil. D'un geste, elle le ramena en entier dans sa main, et s'amusa à créer des formes de la nature avec ses doigts. Elle confectionna enfin un pendentif en forme de coeur ciselé et se le mit autour du cou. A l'instant même où ce pendentif y fut accroché, il s'incrusta dans la peau jusqu'à disparaître complètement. La fée, étonnée par cette réaction, regarda l'objet brillant figé dans sa poitrine. Mais son attention fut détournée par les sanglots de Babouille, qui n'avait rien remarqué de la scène qui venait de se dérouler sous son pin. Agitant ses ailes translucides, la fée s'éleva gracieusement jusqu'à lui. (à suivre)

A Francisco...

22 septembre 2009 à 16h58

Toutes ces phrases,
Tous ces gestes,
Tous ces regards

J'aurais aimé ne jamais les voir,
Ne jamais les sentir,
Ne jamais les entendre

Mais qu'étais-je pour lui ?
Une chose insignifiante,
Un pillier, une épaule ?

Rien de plus que ce
Que j'ai toujours pensé,
Sans vouloir me l'avouer

La vérité était trop crue, trop dure
Trop violente
Mais ce regard et ce silence entre nous
Que nous seuls pouvons comprendre
Ce regard et ce silence résume notre histoire

Sans toi, je ne peux plus vivre,
Face à toi, je ne sais que dire
Tu semblais pouvoir te passer de moi
Mais tu me retenais par le bras lorsque je t'ignorais trop

Peut-être que tout a été dit
Peut-être que toutes les larmes ont coulées
Peut-être que notre histoire ne menait à rien

Tu t'éloignes, petit à petit,
Tu reprends le contrôle, de tes gestes et de tes paroles
Me blessant, m'ignorant, me tuant
Et tuant une histoire avant même qu'elle commence

Nous nous sommes aimés
Nous nous sommes désirés
Et même si l'amour
Me tient encore dans ses filets
Je dois m'y résoudre
C'est du passé...

Mais c'est quoi au juste ?

22 septembre 2009 à 20h31

Oui, qu'est-ce que c'est l'amour ? Un rêve, une chimère ? Une merveilleuse réalité ? Un désastre ?
Ce sentiment qui empoisonne les sens, nous fait voir la vie en rose ou les joies en noir, qui nous rends égocentrique. Oui, penchés sur notre petit monde que représente l'être aimé, on en oublie amies, parents, profs.
C'est comme un refuge, qui se gonfle et parfois ce crêve, lorsque, par malheur, notre amoureux ne nous aime pas...
Alors là, déprime, crise d'hystérie, sanglots ininterrompus, rien qui puisse rendre zen nos potes....
Pareil pour quand Jules nous quitte, bah, il faut bien se quitter un jour...Pour grandir... C'est du moins ce que disent les anciens...

Et moi alors ? Qu'est-ce qui m'a secouée aujourd'hui, qu'est-ce qui m'a forcé à reconnaître que je ne pouvais rien changer de l'attitude des autres ? C'est son long regard, lorsqu'on était face à face, qui dura sans doûte une éternité, et qui nous a permis de plus nous comprendre que si nous nous étions parlés pendant des heures...
Lorsqu'il m'a regardé, droit dans les yeux, j'ai lu que c'était trop tard. J'ai presque vu défiler dans ses yeux notre passé, nos fous rires, nos sourires... Tout ça il allait falloir que m'y habitue, c'était fini, terminé.J'ai pleuré en allemand, j'ai pleuré en maths, j'ai pleuré en sciences. Et il n'est jamais venu me consoler...Tout est terminé...