Une Bouffée d'Oxygène...

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

Ils ne lui arrivent pas à la cheville...

11 avril 2007 à 23h28

Je n'écris plus.
Je ne sais pas pourquoi. Peut-être que je n'en ai plus besoin. Ou moins envie. Plus le temps, ça c'est sûr. Il m'arrive souvent d'avoir envie d'écrire, d'avoir besoin de mettre par écrit ce que je ressens mais il y a toujours du monde autour de moi.

C'est vrai que je suis rarement seule ces temps-ci. Très rarement même. Physiquement j'entends. Car moralement, mentalement, j'ai rarement été aussi seule que ces dernières semaines.

Je suis en grande remise en question. Amoureuse surtout.

J'ai réalisé ce soir que je n'avais vraiment dit « je t'aime » qu'à mon premier amour. J'ai pourtant certainement été amoureuse plus d'une fois depuis Lui mais je n'ai été capable de le dire qu'en face de Ses yeux.
Non, finalement je ne pense pas avoir réellement été aussi amoureuse depuis Lui. Peut-être même que je n'ai plus été amoureuse du tout. Après tout, je suis toujours incapable de mettre des termes sur mes sentiments. Et puis, je ne regrette pas de n'avoir dit « je t'aime » à quelqu'un d'autre. En comparant toutes mes relations amoureuses depuis Lui, aucune ne méritait réellement d'être qualifiée d' « amoureuse » quand j'y pense.
C'est certainement pour ça que je pense tant à Lui ces derniers temps. Je ne suis satisfaite d'aucunes des relations que j'ai pu avoir ces 3 dernières années. Aucun n'a eu le respect et l'amour que Lui m'a toujours porté/montré. Certainement que s'il ne m'avait pas tant aimé ces deux années où nous sommes sortis ensemble, je ne serai pas autant déçue par tous les autres depuis. Pas que je lui en veuille bien sûr, puisque je ne pourrai pas dire à présent que les autres depuis ne m'ont montré que très peu de respect.
J'allais écrire que j'étais injuste. Que ma dernière phrase était surtout influencée par mon dernier mec en date. Mais plus j'y pense et moins j'arrive à en trouver qui ont réellement été « correct » avec moi.

Non, en effet je n'en trouve pas. C'est dingue. Que je n'arrive pas à trouver un seul de mes ex qui ne m'ait pas menti, prise pour une conne ou trompé.

Peut-être que c'est moi qui ai changée. Peut-être que c'est moi qui attire les salops. Ou qui suis attirée par les salops. Peut-être que c'est ce que je mérite pour avoir été une salope avec Lui. Le revers de la médaille.

J'espère un jour retrouver ce qu'on a vécu. Je ne pense pas que ce soit réellement Lui qui me manque mais plus le « tout » qu'on a partagé. Cette histoire me manque. L'amour, la tendresse, la complicité en tous moments, le respect, les projets communs… J'espère un jour revivre tout ça. Avec Lui ou avec un autre.
Mais pour le moment ces autres ne lui arrivent pas à la cheville.

Pourquoi ça fait toujours mal ?

13 avril 2007 à 0h50

Pourquoi ça fait toujours mal comme ça ? Pourquoi quand on pense avoir surmonté le pire, vécu les moments les plus difficiles, il arrive pourtant à toujours faire mal ?
Pourquoi ce mec a autant d'emprise sur moi alors que je SAIS que c'est un enculé ? Je le sais, on me le répète 20 fois par jour, même ma mère qui ne l'a jamais vu le pense aussi… Mais non non non, je m'entête et retombe dans le panneau à chaque fois. Et sans même qu'il est besoin de dire quoi que ce soit ! C'est même pas comme s'il passait des heures à s'excuser et à me mener en bateau. Non non, c'est moi toute seule qui me jette dans ses bras et presque le harcèle pour qu'on se remette ensemble.

Je suis d'un pathétique…

Je n'ai jamais été aussi lamentable qu'avec lui.

Et je ne sais pas comment faire pour m'en sortir. J'ai essayé de m'intéresser à d'autres, mais comme je ne dois tromper personne, aucun ne doit me sentir vraiment libre donc ça ne marche pas des masses !

J'espère que cette semaine de vacances loin de tout, loin de lui, de nos potes, de l'école va me faire du bien et me permettre de redémarrer sur de meilleures bases à la rentrée.
Oui, je l'espère vraiment…

Répit.

15 avril 2007 à 21h03

J'aime prendre le train.

Observer les gens, râler quand il y a des gosses dans mon wagon ou que mon voisin sent mauvais. Mais surtout j'aime quand il est vide. M'étaler sur 2 places. Me coller contre la fenêtre et regarder le paysage défiler à toute allure.
Et écrire. Car généralement, c'est l'un des rares moments où j'ai le temps d'écrire un peu.

Mais ce que je préfère dans le train, c'est cette impression que le temps n'est plus important. Qu'il est suspendu.
J'ai toujours le sentiment que mon trajet en train est un sursis, un moment de répit. Un monde parallèle où, pendant 2h, je peux me permettre de ne plus penser à tel ou tel truc que j'ai à faire, dossier à rendre ou coup de fil à passer. Ce sont généralement toujours 2h de perdues, mais 2h tellement reposantes pour mon esprit.

Loin du tourbillon de la vie.

De l'autre côté de la barrière.

15 mai 2007 à 20h03

« Si tu veux pas t’amuser, c’est pas de ma faute ! »

Comment vous voulez que je m’en remette quand il continue à m’envoyer des textos à chaque soirée où il a bu ?! Enfin, surtout à chaque soirée où moi j’ai bu… Il voudrait que je devienne son plan cul. Enfin redevienne. Puisque avant les vacances c’est un peu comme ça qu’on fonctionnait. Quand on avait rien de prévu ni l’un ni l’autre, on passait nos nuits ensemble. Sans officialiser quoi que ce soit. Tout bonus pour lui. Je ne peux pouvais plus être jalouse, l’emmerder tout le temps.

Sauf que ça ne me suffit plus. J’ai besoin de quelqu’un qui tienne à moi. J’ai besoin de tendresse pas que de cul. J’estime mériter tellement mieux… Mais je n’arrive pas à passer à autre chose.

Je n’aime vraiment pas être de ce côté de la barrière.

Rien de bien intéressant...

12 juin 2007 à 1h26

J'ai l'impression de faire un blocage. J'aurais de quoi écrire pourtant. Seulement, manque de temps, si peu de sujets qui me semblent intéressants…

Hier soir, j'ai rembarré mon voisin. Ca faisait quelques temps qu'il me faisait des allusions, des sous-entendus et, hier soir, après quelques verres (enfin, bouteilles…), il a voulu éclaircir la situation. J'ai essayé de lui faire comprendre que je n'étais pas intéressée mais je ne suis pas sûre qu'il ait bien compris…

Je n'ai toujours pas de stage pour cet été mais je commence tout de même à avoir quelques entretiens. C'est bizarre mais ça ne m'inquiète pas plus que ça.

Je fais nouvellement partie d'une asso de mon école, ça me prend pas mal de temps aussi. Une bonne chose…

J'ai vraiment hâte d'être à l'année prochaine. Cette année est passée tellement vite encore. Et je crains un peu cet été. Quasi-toute seule sur Bordeaux, ça va me changer.
C'est peut-être ce qui me perturbe finalement en ce moment : tous ces changements, sans finalement rien de concret, enfin rien de vraiment positif pour moi. J'ai peur.

Aujourd'hui, pour la première fois, on a parlé d'avortement avec Titilde. Et j'en ai reparlé avec mon voisin ce soir. Je me sens un peu « vieille France »… C'est bien la première fois. C'est vrai que finalement, par rapport à ma génération si on peut dire, je suis un peu vieux jeu, « old school »… Mais c'est une de mes rares opinions a être vraiment réfléchie je crois…

Ouais, enfin c'est bien ce que je disais, rien de bien intéressant quoi…

Journée pourrite jusqu'au bout...

14 juin 2007 à 12h53

Mardi soir fût relativement arrosé. Jérèm était là. Ca commençait à faire quelques temps qu'on ne s'était pas retrouvé ensemble. Donc on a rattrapé le temps perdu (sous sa douche) jusqu'à 3h du matin… Il a été étonnamment gentil pour une fois. Il m'a même ramené en voiture jusqu'à l'arrêt de tram le lendemain matin.
Enfin bref, tout ça pour dire que j'avais très très peu dormi et que donc la journée de démo à Carrefour s'annonçait difficile malgré ma bonne humeur matinale.

En rentrant chez moi à 8h j'étais tellement crevée que j'ai voulu faire une mini sieste, donc forcément je suis partie à la bourre. Le tram s'est arrêté 2 fois et j'ai raté le bus. Je devais être à 11h à Carrefour, je n'ai réussi à avoir un bus qu'à 11h et quart. Descendue à l'arrêt de bus indiqué par le site Internet, il m'a fallu une demi-heure à pied encore avant d'arriver.

Donc j'arrive, trempée, à Carrefour à midi passé, on me fait faire 2 fois le tour du magasin avant de me dire que la chef de rayon est partie en pause et qu'il faut donc que j'attende 14h pour commencer à bosser. Sur le point de retourner me coucher, je fais une dernière fois le tour du magasin et je tombe enfin sur la personne que je cherchais. L'après-midi se passe, chiante au possible, je ne prends que 20 minutes de pause déjeuner pour compenser mon retard. A 15h je rencontre enfin la fameuse chef de rayon, une blondasse insupportable qui n'apprécie que les hommes. Après quelques allusions à mon retard, elle vérifie que je fais bien mon travail et en fin de journée me casse les bonbons pour une malheureuse signature.

J'arrive chez moi à 8h et quart, me change et rejoins mes grands-parents à 9h moins le quart, littéralement HS. Quelques réflexions de ma grand-mère plus tard en prenant l'apéro, on va manger au restaurant. L'entrée est agrémentée des prouesses de mes cousins, le plat des problèmes des jeunes avec la drogue et le dessert des problèmes des jeunes avec l'alcool. « Et tes soirées à toi ça se passe comment ? » « Tu veux rentrer déjà ? Mais pourtant t'as l'habitude de rentrer tard, non ? »
La seule bonne chose de ma journée, c'est le tram qui arrivait juste alors qu'on sortait du restau, abrégement des au revoirs et de ma souffrance par la même occasion !
Je suis donc arrivée chez moi, le ventre beaucoup trop plein des abus de notre repas, vers 23h45.

Et, pour couronner le tout, mon voisin est venu avec ses potes presque défoncer ma porte à 4h du matin pour « me dire bonsoir ».

Y a des jours comme ça…

Fin de journée.

16 juin 2007 à 20h05

J'ai envie de rentrer chez moi. Voir mes parents, me faire dorloter par ma mère. J'en aurais vraiment besoin mais je ne peux pas. Il est plus de 20h et je viens tout juste de partir de Carrefour. Je ne serais donc pas chez moi avant 21h. Il n'y a plus de train à cette heure là. Je pourrais éventuellement en prendre un tôt demain matin mais comme j'ai un entretien pour un stage lundi à 10h, il n'y a pas vraiment d'intérêt. Et surtout, ça me ferait cher pour pas longtemps et je risquerais de rentrer encore plus crevée que je ne le suis déjà.

Ca attendra donc la semaine prochaine, au risque de passer 7 jours de plus sur les nerfs et de mauvaise humeur…

L'orage en période de célibat...

17 juin 2007 à 22h48

Il y a de l'orage. Le tonnerre me donne des frissons. Je ne sais d'ailleurs pas bien pourquoi mais j'en ai une peur bleue. Tous mes membres sont contractés au maximum. Et dès qu'Il résonne, ma tête s'enfonce d'elle-même entre mes épaules et se colle à mes genoux. Je ne l'explique pas mais ça me rend folle. Il n'y a rien de pire, surtout en étant célibataire… Personne à qui envoyer un texto ou à appeler pour se faire réconforter, personne contre qui se blottir. Personne pour m'empêcher d'avoir peur…

Je n'aime pas l'orage.
Et je n'aime pas être célibataire.

Mais par-dessus tout, je ne supporte pas l'orage quand je suis célibataire…

Chaîne Internet

18 juin 2007 à 11h40

Les personnes qui sont supposées ne jamais nous laisser tomber le feront certainement un jour. Tu auras le cœur brisé, probablement plus d'une fois, et c'est plus dur à chaque fois. Tu briseras des cœurs toi aussi, alors rappelle-toi de ce que c'était quand le tien était brisé. Tu te disputeras avec ton meilleur ami. Tu tiendras rigueur à un nouvel Amant pour ce qu'un ancien t'a fait subir. Tu pleureras car le temps passe trop vite, et tu perdras éventuellement quelqu'un que tu aimes. Alors prends trop de photos, ris trop, et aime comme si tu n'avais jamais été blessée car 60 secondes durant lesquelles tu es préoccupée sont 1 Minute De bonheur perdue à tout jamais. Trouve un garçon qui dit de toi que tu es belle et non que tu es bonne, qui te rappelle quand tu lui raccroches au nez, qui restera éveillé juste pour te regarder dormir. Attends le garçon qui t'embrassera le front, qui aura envie de te montrer au monde entier alors que tu es en survêtement et qui te tient la main devant ses Amis. Attends celui qui te rappelle constamment à quel point il tient à toi et à quel point il est chanceux d'être avec toi. Attends celui qui se tourne vers ses amis et dit : 'C'est Elle...'.

Serre-moi...

18 juin 2007 à 11h53

Embrasse moi dessus bord Viens mon ange, retracer le ciel J'irai crucifier ton corps, Pourrais-je dépunaiser tes ailes ? Embrasser, te mordre en même temps Enfoncer mes ongles dans ton dos brûlant Te supplier de me revenir et tout faire ô tout pour te voir partir et viens! Emmène moi là bas Donne moi la main Que je ne la prenne pas Ecorche mes ailes Envole moi Et laisse toi tranquille à la fois Mille fois entrelaçons nous Et lassons nous même en dessous Serre moi encore serre moi Jusqu'à étouffer de toi Il y a des salauds Qui pillent le coeur des femmes Et des femmes qui n'savent plus trop D'où l'amour tire son charme Papillons de fleurs en fleurs D'amour en amour de coeur Ce qui n'ont qu'une étoile Ou ceux qui brûlent leur voiles J'aime tes larmes quand tu aimes Ta sueur le sang, rendons nous amants Qui se passionne, qui se saigne J'aime quand mon écorché est vivant Je ne donne pas long feu A nos tragédies, à nos adieux Reviens moi, reviens moi Tu partira mieux comme ça A force de se tordre, On en finirai par se mordre A quoi bon se reconstruire, Quand on est adepte du pire Malgré nous, Malgré nous, A quoi bon se sentir plus grand Que nos, deux grains de folie dans le vent deux âmes brûlantes deux enfants Il y a des salauds Qui pillent le coeur des femmes Et des femmes qui n'savent plus trop D'ou l'amour tire son charme des Papillons de fleurs en fleurs D'amour en amour de coeur Ce qui n'ont qu'une étoile Ou ceux qui brûlent leur voiles … Serre-moi, Tryo

Pour ne pas vivre seul...

18 juin 2007 à 12h07

Pour ne pas vivre seul On vit avec un chien, on vie avec des roses, ou avec une croix Pour ne pas vivre seul, On s'fait du cinéma, on aime un souvenir, une ombre, n'importe quoi Pour ne pas vivre seul On vit pour le printemps et quand le printemps meurt pour le prochain printemps Pour ne pas vivre seule Je t'aime et je t'attends pour avoir l'illusion de ne pas vivre seule Pour ne pas vivre seul des filles aiment des filles et l'on voit des garçons épouser des garçons Pour ne pas vivre seul D'autres font des enfants des enfants qui sont seuls comme tous les enfants Pour ne pas vivre seul On fait des cathédrales où tous ceux qui sont seuls s'accrochent à une étoile Pour ne pas vivre seule Je t'aime et je t'attends pour avoir l'illusion de ne pas vivre seule Pour ne pas vivre seul On se fait des amis et on les réunit quand vient les soirs d'ennui On vit pour son argent, ses rêves, ses palaces, mais on a jamais fait un cercueil à deux places Pour ne pas vivre seul Moi je vis avec toi, je suis seule avec toi, tu es seul avec moi Pour ne pas vivre seul On vit comme ceux qui veulent se donner l'illusion de ne pas vivre seul Pour ne pas vivre seul, Dalida

Ca me rend folle...

21 juin 2007 à 23h55

Je voudrais travailler dans la pub plus tard. Et pourtant, actuellement, elle me dégoûte en général. Je suis incapable de lire un magazine féminin jusqu'au bout sans faire des remarques toutes les 2 pages sur les « anorexiques » à qui on devrait ressembler. Ce soir, on a pu voir à la télé une certaine jeune fille qui, à l'époque de son premier succès, était « en formes ». C'est ce qui faisait en partie son charme.
Elle s'en vantait presque d'ailleurs dans son 1er single : « Je ne suis pas comme toutes ces filles, qu'on dévisage, qu'on déshabille, moi j'ai des formes et des rondeurs, ça sert à réchauffer les cœurs. ».
Eh bien, ce soir, j'ai trouvé qu'elle ne réchauffait pas des masses…
En un an, elle a dû perdre plus d'une bonne dizaine de kilos. Ah, elle est magnifique, je vous l'accorde, un corps de rêve.
Mais elle a perdu du visage également et ça, par contre, c'est moins joli. Je la trouve beaucoup plus fade maintenant, banale. Alors forcément, je me demande, pourquoi ? Etait-ce un choix ? Sa production l'a-t-elle forcée ? Est-ce que Miss Dominique va se faire poser un anneau le mois prochain ?
Je suis quelqu'un de très complexée, j'en suis consciente mais comment voulez-vous que je me « soigne » si tout le monde s'acharne comme ça à vouloir rentrer dans ce moule du 85-60-85 ??
J'ai souvent pensé à me faire vomir mais je suis trop « équilibrée » pour ça et ma mère m'a bien trop baratinée sur le fait qu'il n'y a qu'une nourriture équilibrée et la pratique de sports qui pourront m'aider à maigrir.

Et pourtant, malgré mon découvert et ce lavage de cerveau depuis l'enfance, la semaine dernière, j'ai claquée 20 euros dans une boîte de pilules pour mincir…

Si c'est pas d'un pathétique…

Inquiète...

29 juin 2007 à 15h26

Je ne sais pas pourquoi je m'inquiète comme ça. C'est n'importe quoi. Enfin non, pas n'importe quoi mais bon. Je n'ai pas de nausées, pas de douleur aux seins, rien. J'ai juste grossi. Chose tout à fait normale étant donné ma façon de manger ces derniers temps.

Ma plaquette de pilule est finie depuis hier soir, lundi j'aurais mes règles normalement, comme le mois dernier.
Et pourtant aujourd'hui je suis à deux doigts d'aller m'acheter un test de grossesse. On ne se protège jamais, c'est vrai. Pour la simple raison que je n'ai jamais utilisé de préservatifs, que je prends la pilule et qu'il n'aime pas ça. Une connerie c'est certain mais après 8 mois comme ça, comment voulez vous que je lui dise « allez, hop, on se couvre, j'en ai marre ! » ??

Et puis, on ne couchera certainement plus ensemble maintenant et ce n'est pas plus mal.

Faut dire que ma mère était déjà enceinte à mon âge et que pour sa première grossesse elle ne s'en est rendue compte qu'au bout de 7 mois (oui oui, c'est possible, psychologiquement lorsqu'on n'est pas prête, on n'est pas prête !). Alors forcément je m'inquiète. Et si ça m'arrivait à moi ?
Je ne serais pas contre, mais je ne peux pas là. Mon avenir n'est pas prévu comme ça.

Bref.

Eh beh, je n'écris pas bien quand je m'inquiète…

Ca va bien.

2 juillet 2007 à 0h13

J'ai passé un bon week-end. C'était sympa. Vendredi soir on a mangé au resto à 4. On aurait presque dit 2 couples. C'est vrai que J... et moi avons toujours été relativement proches. Enfin j'ai toujours pensé que c'était le cas. Et les cours étant terminés, on a tous les 2 relâché la pression, donc forcément on est plus gentil l'un envers l'autre et on s'entend de mieux en mieux. On a passé la nuit ensemble hier soir, j'ai dormi dans ses bras, c'était tellement agréable… Je crois que c'est le rêve de beaucoup de femmes (celles qui sont célibataires du moins !) : de pouvoir dormir dans les bras d'un homme dont elles sont très proches mais sans avoir d'arrière-pensées. Enfin, si on a toujours des arrière-pensées mais sans vouloir les concrétiser et surtout sans y être, dans un sens, obligée…
Il n'a rien tenté. C'est ça qui est vraiment agréable finalement je pense. De se faire cajoler et câliner tout en sachant qu'il ne fait pas juste ça en attendant de passer aux choses sérieuses. Et je pense qu'il a apprécié ce moment lui aussi. Du coup, aujourd'hui j'ai été l'aider avec le ménage de l'appartement duquel il déménage. On a passé l'aprèm ensemble jusqu'à maintenant. Il m'a même fait une semi déclaration d'amour/amitié en partant. C'était adorable.

Ah et en passant j'ai également été invitée à prendre un verre par certainement LE plus beau gosse de toute la ville.
Petite description rapide, histoire de baver un peu : 1m80 je dirais, métisse (brésilien), des yeux VERTS, fait de la capoeira depuis qu'il est tout petit (= corps de rêve), est en dernière année de fac de médecine, et pour finir en beauté, est percé à la langue et à l'arcade. Ah, et avec ça, c'est un amour qui respecte au vrai sens du terme les femmes. {Pour l'anecdote, c'était mon chef pour des missions que j'ai effectuées ce mois-ci et, le premier jour, il est allé gueuler sur nos potes pour une remarque déplacée. Il est vraiment sorti de ses gonds parce que « c'est des choses qu'ont devrait même pas avoir le droit de penser, il y a des limites à ne pas dépasser ! » Mmmmm…………………………………………………………………………………………}

C'est bien ce que je disais.

3 juillet 2007 à 13h21

Tout est normal, comme prévu.
Je n'avais bien aucune raison d'être inquiète.
Ca m'apprendra...

Ce qui fait son charme...

9 juillet 2007 à 10h12

« Si je rigole là-dessus, c'est peut-être qu'il y a une raison. Pose toi des questions un peu.»
Je ne veux justement pas m'en poser non. Pourquoi est-ce qu'ils en veulent toujours plus ? (Tiens, d'habitude c'est plutôt ce que je me demande à mon sujet, pourquoi j'en veux toujours plus…)

Pourquoi est-ce qu'on ne pourrait pas continuer comme ça, à s'entendre comme des meilleurs potes et à se faire des câlins si besoin est pour l'un ou pour l'autre ?
Je sais qu'il veut une copine en ce moment, qu'il cherche à se poser. Je serais même flattée qu'il pense à moi mais je le connais trop pour devenir son « officielle ». Il a beau être adorable par moment, il peut aussi être très con, méchant sans raison et vraiment crade. C'est ce qui me dérangerait le plus d'ailleurs.

Que mes potes rotent ou pètent devant moi, je ne peux rien y faire à part râler à chaque fois. Pour moi, c'est un profond manque de respect surtout lorsqu'ils avouent derrière que jamais ils n'oseraient le faire devant leur copine. Or, je suis persuadée que même si on sortait ensemble, Jé continuerai, lui.
Pourquoi est-ce qu'il arrêterait après tout ?
Il serait même capable de me sortir que c'est ce qui fait son charme, con comme il est…

Et si c'était vrai ?

10 juillet 2007 à 11h30

Et si c'était vrai ?
Et si les jeunes avaient réellement un problème avec l'alcool ?
Hier soir, deux de mes amies buvaient toute seule.
Et je suis la première à dire qu'il n'y a aucune comparaison possible, je passe de bien meilleures soirées quand j'ai bu. Je suis tellement plus « moi », sans inhibitions (moins en tout cas), moins complexée, plus sûre de moi.

C'est malheureux et effrayant mais tellement vrai…

C'est moche.

12 juillet 2007 à 19h41

Bon, ayé, 2ème journée de stage finie. Enfin, 1er vrai jour plutôt. Je sens que je vais vite me faire chier. J'ai fait des bêtises déjà. Normal, on me laisse me débrouiller toute seule alors que je n'y connais rien, alors il fallait s'y attendre.

Je suis dans le bus. A côté d'un couple. Rien de mieux alors que je m'apprête à rejoindre mon appart tout vide.
Enfin pas vraiment, en fait, je vais rejoindre Jé. Il veut qu'on se fasse un truc « en amoureux ». Ça craint mais j'adore ce genre de relation. Celle que j'ai avec mon voisin encore plus. Cette sorte de pouvoir que j'ai sur lui. Mais par-dessus tout, savoir qu'il ne voit personne en ce moment mieux que moi.

Malgré tout, même si j'adore ça et que j'aurais horreur que ça s'arrête, je me sens obligée de m'éloigner. Je ne veux pas qu'il souffre pour rien.
En fait, ce que je voudrais vraiment, c'est qu'il se trouve une copine tout en continuant à me draguer…

Oui, je sais, c'est moche.

Le spécialiste de la nuance.

16 juillet 2007 à 15h29

Je devrais faire une liste de toutes les choses pas très agréables que Jé me sors en ce moment.
Du genre : « T'es pas vilaine, il y a bien quelqu'un qui voudra de toi » ou encore « t'inquiètes, je suis pas non plus un VIP de LA bombasse de l'école ».
Vous devez en connaître des comme ça : des mecs qui se sentent obligés de se nuancer après un compliment, histoire de bien vous remettre à votre place pour éviter que vous preniez la grosse tête.

Et il sait particulièrement y faire dans la nuance, vous ne trouvez pas ? ...

Pensée d'un instant...

17 juillet 2007 à 0h03

J'ai envie d'être amoureuse ...

Pétage de câble.

17 juillet 2007 à 16h03

J'ai envie de rentrer chez moi. Il me reste encore 3h avant de pouvoir partir. 4h avant d'être tranquille chez moi. J'en ai tellement marre de tourner en rond dans ce rayon. C'est infernal.

JE VEUX RENTRER CHEZ MOI !!

Et avec ça, le seul mec potable et hétéro avec qui je bosse vient à l'instant de me présenter sa copine… Grrrrr !

Super soirée...

2 août 2007 à 23h42

Soirée passée dans le noir à enchaîner des épisodes de la première saison de Grey's Anatomy. Puis coup de fil de ma mère, entraînant sans raison une crise de larmes, enfermée dans la salle de bain de mon appart. Toujours dans le noir. Et finalement à 22h35, je suis descendue courir sur les quais.
Lorsque l'on sait que la seule et unique fois où j'ai été courir cette année c'est le jour où j'étais persuadée que mon ex avait couché avec la plus grosse p*** de mon école lors d'une soirée où j'étais présente ; eh bien on imagine assez bien l'état dans lequel j'étais ce soir.

Allez, il me reste encore quelques épisodes à voir…

Il faut que ça passe vite.

15 août 2007 à 19h53

C'est une maladie ces putains de Grey's Anatomy. Je suis restée en pyjama toute la journée à les enchaîner alors que j'ai au moins un million de choses à faire. Au lieu de ça, je reste dans mon lit à m'engraisser en perdant mon temps.

C'est moi qui suis malade.

Après ces deux jours de boulot qui arrivent, il me restera exactement 2 semaines avant que Titilde revienne et que je recommence à avoir un semblant d'activité sociale. Un semblant d'activité tout court même. Il faut que ça passe vite.
Très vite.

Approprié...

26 août 2007 à 0h48

"Garçon" de Koxie

Texte plus qu'approprié ces temps-ci chez moi...

Tout à l'heure, J'roulais sur mon scooter dans Paris, D'une voiture, au feu rouge, un mec me dit: "Hé Madame, il est quelle heure ?" J'lui réponds: "Midi." Il m'dit: "Madame qu'est ce que t'es bonne ! Tu veux pas m'faire une gâterie ?" Ses potes rigolent. Sur le moment j'ai pas compris. J'réponds: "Mon grand, c'est pas comme ça qu'on parle aux gens. Tu n'aimerais pas qu'on parle comme ça à ta maman. Le mec me regarde. Avec une tête de chien d'garde il m'fait: "Vas y parle pas d'ma mère ou j'te défonce !" J'lui réponds: "Du calme Alphonse. J'te connais pas, tu m'agresses ! C'est quoi ce manque de délicatesse ? On t'a pas dit de traiter les femmes comme des princesses ?" Il m'dit: "Ouais mais toi j'te baise !" J'lui dis: "Ben non justement, c'est bien ça l'malaise !" .:: Refrain ::. Tu sais que garçon, si t'enlèves la cédille ça fait garcon et gare aux cons ma fille, gare aux cons. Gare aux cons, gare aux cons qui perdent leur cédille. Garçon si t'enlèves la cédille ça fait garcon et gare aux cons ma fille, gare aux cons. Gare aux cons, gare aux cons qui perdent leur cédille. .:: 2nd couplet ::. J'continue mon chemin. Au feu suivant, j'entends: "Hé grosse cochonne quand tu veux j'te prends !" C'est encore Alphonse avec sa tête de gland. J'lui dis: "Là tu t'enfonces, c'est indescent ! J'y crois pas mec, redescend d'ta planète ! Tu te prends pour Tony Montana, t'as même pas d'poils sur la quéquette..." Il m'dit: "Vas-y sois pas vulgaire ! T'vas voir où j'vais t'la mettre." "Tu dis qu'c'est moi qui suis vulgaire ? Non mais là c'est la fête ! Je rêve. Pour qui tu te prends ? Maintenant tu t'arrêtes." Je descends, il descend. J'dis: "C'est l'bordel dans ta tête ! Qu'est-ce que tu comptes faire ? Là t'es en galère. J'veux des excuses, j'attends et j'lacherai pas l'affaire." Il me dit: "Non toi tu t'excuses, espèce de vieille sorcière." "C'est la meilleure, je t'ai donné l'heure, j'aurais mieux fait d'me taire !" .:: Refrain ::. Tu sais que garçon, si t'enlèves la cédille ça fait garcon et gare aux cons ma fille, gare aux cons. Gare aux cons, gare aux cons qui perdent leur cédille. Garçon si t'enlèves la cédille ça fait garcon et gare aux cons ma fille, gare aux cons. Gare aux cons, gare aux cons qui perdent leur cédille. .:: 3ème couplet ::. Voilà comment parle certains garçons. Quelle honte! Ils mériteraient une bonne leçon. Tu veux jouer ? On va jouer ! J'lui dis: "Baisse ton caleçon ! Tu parles beaucoup, ça manque d'action. Tu m'as demandé une fellation." Tout à coup Alphonse a une révélation. Il renonce et me dit: "Ouais vas-y c'est bon. Lache moi. Pardon !" J'lui dis: "C'est bien. Là t'as l'air moins con !" C'est pas normal d'avoir besoin d'parler aux femmes de cette façon. Y'a un sérieux problème d'éducation ! "Pourtant, je suis sûr que t'as un bon fond." Il m'dit: "T'as raison ! J'me sens tout bidon. C'est mes potes qui m'poussent, j'ai la pression !" J'lui dis: "C'est bon pleure pas, il manquait plus que ça." Alphonse qui fond en larme dans mes bras. J'lui dis: "Toi t'as besoin d'amour ça s'voit. Allez viens là. Fais un bisous à tata." .:: Refrain ::. Tu sais que garçon, si t'enlèves la cédille ça fait garcon et gare aux cons ma fille, gare aux cons. Gare aux cons, gare aux cons qui perdent leur cédille. Garçon si t'enlèves la cédille ça fait garcon et gare aux cons ma fille, gare aux cons. Gare aux cons, gare aux cons qui perdent leur cédille. Didididididi.

Pas top...

29 septembre 2007 à 14h57

Bilan d'une semaine où je n'ai pas été au top de ma forme. Fofinette est venue passer 4 jours à la maison avec son mec. Ça m'a vraiment fait super plaisir, mais je n'y étais pas préparée. Je ne pensais pas qu'ils étaient si proches à vrai dire. Physiquement j'entends. Moi qui ait déjà tellement de mal à supporter Titilde et son copain les rares fois où je les vois ensemble… Moi qui ait tellement de mal à supporter n'importe quel couple heureux… Vivre 4 jours, 24/24h avec un couple qui ne peut pas s'empêcher de se tripoter et de s'embrasser à longueur de journée, j'aurais été capable de me balancer par la fenêtre ! Surtout dans mon état actuel.
Heureusement que Mimille est venue passer la soirée avec nous jeudi soir. Pour ma santé mentale, c'était vraiment nécessaire. Parce que, pour le coup, Titilde n'a pas été d'un grand secours ces derniers jours. Je ne sais pas ce qu'elle a en ce moment mais c'est très tendu entre nous. Peut-être que ça vient de moi. Mon célibat me rend assez insupportable.

De retour.

1 octobre 2007 à 19h50

Mon brésilien est de retour. Après avoir montré des photos de lui à Mimille, elle m'a convaincu de ne pas lâcher l'affaire. Et à force d'insister toute la soirée (je faisais vraiment désespérée, l'alcool qu'on a ingurgité n'arrangeant rien), on a fini par passer chez lui à 2h du mat'. Il était avec un pote à lui. On s'est expliqué pendant une bonne heure je pense, sur ce qu'il s'était passé il y a 2 semaines. Bien entendu on n'a pas du tout la même version des faits et on ne l'a pas vécu de la même manière. Donc on n'était pas d'accord et on s'est vite énervé. Mais c'est passé, on a regardé un film et on s'est endormi.
Et il n'a rien fait. Il m'a pris la main dans la nuit mais c'est tout. Pas de papouilles. Pas de bizoux. Rien. J'étais déçue mais je me suis dit qu'il avait ses raisons. Mimille et son pote sur le canap', envie de faire chier, je ne sais pas.
Par contre, ce qui m'inquiète un peu plus, c'est qu'après avoir été au ciné avec Fofie et son mec (la chandelle m'a bien brûlé les doigts d'ailleurs…), je suis retournée passer la soirée chez lui le lendemain, avec ses potes. Et je suis restée dormir. Encore. Son pote dormait toujours sur le canapé.
Et toujours RIEN.
DU TOUT !
Je ne comprends pas. J'ai passé 2 nuits dans son lit et il n'a rien tenté… Soit il me fait payer ma phrase un peu dure (mais justifiée) de l'autre soir. Soit il a changé d'avis, ou je ne lui plais plus ou je ne sais quoi d'autre encore. Mais il va falloir qu'il se décide rapidement et qu'il arrête de m'envoyer tous ces signes contradictoires parce que ça va vite me rendre folle (comme si c'était pas déjà le cas!). Ca me saoûle.

Wait and see.

Je ne pige vraiment pas...

2 octobre 2007 à 15h52

Toujours pas de nouvelles…
Je suis partie de chez lui samedi matin sur un « je t'appelle », un bisou sur la joue et une caresse sur la cuisse, m'incitant à penser que j'aurais de ses nouvelles rapidement. Ou peut-être que je suis folle et qu'il ne veut rien du tout, que c'est l'énième enc*** de mon année, qu'il me fait croire tout et n'importe quoi par pur plaisir.
Mais c'est justement ça que je ne comprends pas. Pourquoi il voudrait m'avoir avec des belles paroles sans vouloir rien obtenir par la suite. Après tout, ça n'aurait pas été bien compliqué, j'ai passé 2 nuits dans son lit. Il n'a même pas tenté d'en profiter un tout petit peu.

Décidément, plus le temps passe, moins je pige la philosophie des mecs d'aujourd'hui…

On verra.

22 octobre 2007 à 11h40

Ya rien qui vient.
Je vois la page blanche, j'ai plein de choses à raconter, mais rien qui vient.
Rien de bien intéressant, en fait.

Je ne suis peut-être plus célibataire. J'ai cédé un peu vite à mon goût mais c'est vrai qu'il me plaît. Bon, il est parisien et a certains tics qui me gênent un peu mais il est vraiment adorable et « semble » intéressant.
Je ne veux pas m'emballer, il a l'air de ne pas être tout à fait sorti de sa dernière histoire. Et moi, eh bien, juste, je ne veux pas m'emballer. On verra. Il faut que j'arrête de me faire des films sans arrêt. J'en ai marre de me ramasser à chaque fois. Donc je me dis que, peut-être, si je prends sur moi, sur mon comportement naturel, que j'essaye d'arrêter d'être chiante en permanence, ça marchera. Peut-être.
Ou peut-être pas.

On verra bien.

De véritables fouines

27 octobre 2007 à 13h00

Je ne voulais pas que ça se sache. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais je ne voulais pas que les gens à l'école l'apprennent.
Il y a eu l'anniversaire d'un pote l'autre soir. Je n'ai pas voulu y aller, j'étais fatiguée et ce n'est pas vraiment un pote, plutôt une connaissance. Les gens qui y étaient ne m'intéressaient pas et je n'ai pas eu envie de me forcer. Donc je suis restée tranquille chez moi et à 9h et demi je dormais devant la télé. Un peu plus tard dans la soirée, je reçois 3 textos, presque en même temps, de 3 potes à moi dont le mec de Titilde.
3 textos me « titillant » sur mon nouveau parisien… Du genre : « On m'a dit qu'il était puceau » ou « Aah, avec lui, tu me fais rêver ! ». La seule personne qui était au courant c'est Titilde. Et encore, c'est la première fois que je mettais autant de temps à lui parler de ce genre de choses. On avait passé tout le week end ensemble et je ne lui avais rien dit. Je n'avais pas envie. Je voulais le garder pour moi. Et puis elle n'arrête pas de se foutre de sa gueule depuis que je le connais. Pas que ça me dérange vraiment qu'il ne lui plaise pas, après tout, je ne supporte pas vraiment son mec non plus. Mais juste, je n'ai pas envie de l'entendre le critiquer en permanence juste parce qu'elle s'imagine qu'elle me connaît et qu'elle est persuadée que ce n'est pas mon genre.
Enfin bref, j'ai mis du temps à lui en parler. Et lorsque je l'ai fait, je lui ai demandé de garder ça pour elle. Le temps de savoir si ça valait le coup de répandre la nouvelle ou pas. Normal quoi !
Mais non, elle n'a pas compris. Ou n'a pas voulu comprendre. Elle n'arrêtait pas de me demander pourquoi on « se cachait », que c'était débile. Mais lorsque j'ai commencé à m'énerver, elle m'a affirmé qu'elle ne dirait rien. Et voilà que 2 jours plus tard, je reçois ces p*** de textos, preuve qu'elle l'a confirmé devant 17 personnes dont je ne connais pas vraiment la moitié et l'autre moitié étant spécifiquement les gens que j'aurais voulu garder dans l'ignorance. Et depuis ce jour là, on vient me voir sur msn pour « savoir si c'est vrai ».
C'est dingue.
Je sais que je suis une vraie fouine et que c'est tout à fait le genre de potin qui m'intéresserait mais je croyais que les mecs n'étaient pas comme ça. Que la curiosité était un truc de filles ! Il faut croire que non, parce que les seuls que ça intéressent et qui viennent me poser la question, ce sont des garçons…

La même...

29 octobre 2007 à 16h20

Même moment, mêmes conditions…
J'ai remarqué Jérèm au week end d'inté, tout comme mon nouveau parisien. Il disait qu'il m'avait déjà repéré avant, que je lui avais plu la première fois qu'il m'avait vu, tout comme le dit mon nouveau parisien. On a commencé à sortir ensemble juste avant la soirée Halloween, tout comme avec mon nouveau parisien. Et il avait une copine, dont il devait se séparer pendant les vacances de la Toussaint, une fois qu'on avait commencé à sortir ensemble et qu'il avait réalisé que je lui plaisais vraiment… TOUT COMME MON NOUVEAU PARISIEN.

Même moment, mêmes conditions… Mais donc peur d'autant plus grande de me ramasser.

Je ne sais pas comment réagir. Je n'ai même pas été vraiment très claire avec lui.

Jérèm, on sortait ensemble, clairement. Mais sa copine devait venir pendant les vacances, il ne pouvait pas faire autrement. Il ne voulait pas faire autrement. Il devait passer la semaine avec elle et lui dire que c'était fini. Et à la rentrée, on devait entamer une vraie relation saine, claire et honnête. C'est ce qu'on a fait d'ailleurs.
Seulement, il ne lui a jamais vraiment dit que c'était fini. C'est vrai que je n'ai pas eu la présence d'esprit de lui poser la question dès la rentrée. Et après, c'était un peu tard. Une fois qu'on sortait vraiment ensemble, qu'il me demandait sans arrêt si j'étais amoureuse, je n'ai pas vu l'utilité de vérifier qu'il n'était vraiment plus avec. Je ne l'ai jamais su d'ailleurs. Je lui faisais confiance, ça me paraissait évident. Enfin, non je ne lui faisais pas confiance, je lui disais tout le temps d'ailleurs que je me méfiais de lui, qu'il allait finir par me tromper, mais lui me répétait sans arrêt qu'il était on ne peut plus honnête avec moi.

Enfin bref, ce n'est pas vraiment le sujet. Mon nouveau parisien ne m'a rien promis. Il ne m'a rien dit de spécial d'ailleurs. Je ne lui ai pas demandé de le faire. Je n'ai rien exigé de lui pour l'instant. On est sorti ensemble sans vraiment se prendre la tête et je lui ai dit qu'on verrait à la rentrée. Lui m'avait dit qu'il n'était pas dispo et qu'il voulait gérer son histoire. Je le laisse faire. Je ne veux pas lui mettre la pression. On verra bien.
La seule chose que je sais c'est qu'elle est plus âgée, qu'il tient à elle et réciproquement, qu'ils sont séparés depuis quelques temps mais qu'à chaque fois qu'ils se revoient, ils recommencent. Et ils s'appellent souvent apparemment.

Et pour le moment je ne veux pas en savoir plus. Ca ne m'intéresse pas. Je suis assez détachée pour ne pas être jalouse. C'est étonnant d'ailleurs. Moi qui suis d'habitude tellement jalouse tellement vite.

Je n'avais pas réalisé d'ailleurs. Je ne suis pas jalouse des filles qui lui tournent autour. Alors qu'encore maintenant, lorsque Jérèm discute avec une fille d'un peu trop près, je sens la colère monter.

Peut-être que ça changera. Pour le moment, je pense que ce n'est pas plus mal.
Tant que je ne suis pas jalouse, c'est que je ne suis pas attachée, et tant que je ne suis pas vraiment attachée, je ne peux pas en souffrir.

En colère...

3 novembre 2007 à 19h45

Je suis tellement en colère. Tellement en colère de déception. Déçue par tout le monde alors que pourtant je ne vois et ne parle à personne. Titilde n'a pas l'air de se rendre compte que je fais la gueule. Elle m'a appelé toute la journée. Je n'ai pas décroché. Je ne peux pas lui parler comme si de rien n'était alors que je lui en veux tellement. Et je n'arriverais pas à m'expliquer avec elle par téléphone. Je lui en veux d'autant plus d'en avoir parlé à tout le monde maintenant que je sais que c'est une relation vouée à l'échec. Et puis elle va me demander si j'ai des nouvelles de mon nouveau parisien. Et je vais encore avoir droit à ses réflexions. Comme si c'était écrit sur son front, comme si tout le monde savait bien que c'était un salaud, un de plus.

Je n'ai pas eu de ses nouvelles depuis lundi. En une semaine de vacances, il ne s'est même pas donné la peine de me passer un coup de fil. Je n'ai eu droit qu'à 2 malheureux textos, merdiques qui plus est.

Je n'ai pas réussi à écrire de la semaine. Je pense que c'est tout simplement parce que, tant que je ne l'avais pas mis par écrit, je pouvais encore y croire. Maintenant je vais être obligée de me forcer à ne pas le laisser entrer plus que ça dans ma vie. Je n'y arriverai pas. Je ne suis pas encore assez forte. Surtout avec le souvenir de Jérèm si présent ces temps-ci. Depuis une bonne semaine, je revis, en pensée, le début de notre histoire, exactement 1 an auparavant. Je me fais du mal toute seule.
Il va vraiment falloir que je me force. Mon cœur ne peut pas saigner à nouveau. La plaie est à peine refermée. Et encore… C'est ce dont j'essaye de me persuader.

Enfin bref.

La bonne nouvelle de ma semaine c'est que mon appart est enfin terminé. Presque parfait. J'ai vraiment du bol. Je suis juste déçue de ne même plus avoir un an à vivre dedans…

Allez, je positive maintenant.

Allez, merde, pleure !

4 novembre 2007 à 2h02

Je voudrais pleurer mais mes larmes ne veulent pas sortir. Tout reste à l'intérieur. Comme d'habitude…
Allez, pleure…

Je l'ai mis dehors… Il en disait trop. Il disait trop de choses vraies, c'était insupportable.

J'ai passé la soirée avec un pote à moi, camerounais. Je pensais qu'il me draguait au départ, mais apparemment pas ; il affirme que je ne suis pas son genre. Même si j'ai l'impression que ses yeux mentent. Mais je veux bien le croire.
J'ai l'impression d'avoir parlé de Jérèm, de moi, de mon parisien, toute la soirée. Ce n'est pas qu'une impression d'ailleurs. Il m'a analysé toute la soirée.

Ce qu'il en ressort ?

Que je ne dois rien attendre de mon parisien. Ne rien attendre du tout. De personne.
Et passer à autre chose.
Par-dessus tout le reste, il faut que je passe à autre chose. Jérèm, c'est du passé, ça suffit maintenant.
Je ne sais pas qui je dois voir ou ce que je dois faire ou même avec qui je dois sortir pour LE faire sortir de ma tête. Mais en tout cas, il faut que ça s'arrête.
J'en parle beaucoup trop. Tout le monde m'en parle beaucoup trop. Ça ne peut plus durer.
Il faut que ça s'arrête.

Allez, merde, pleure !

Au moins jusqu'à demain...

4 novembre 2007 à 17h03

Je ne réponds plus au téléphone depuis une semaine. Tous les gens qui m'appellent le font parce qu'ils ont quelque chose à me demander. Un service, une faveur, etc.
Nath avait un problème avec son projet jeudi dernier, un autre pote à moi avait des soucis avec Internet. Je n'ai pas décroché. Ils m'ont chacun laissé un message sur mon répondeur. Je ne les ai pas rappelé. J'en ai marre. Alors je ne réponds plus.
JC vient de m'appeler à l'instant. 2 fois. Il a fini par laisser un message sur mon répondeur en avouant qu'il avait lui aussi quelque chose à me demander. Il ne dit pas quoi. Je ne sais pas si je vais le rappeler. Je ne sais pas si je veux savoir ce qu'il veut. Je ne sais pas si je veux encore aider qui que ce soit. Je ne veux aider que les personnes qui m'appellent d'habitude pour prendre de mes nouvelles. Je vais être égoïste et intéressée moi aussi.

Qu'ils me laissent un peu de tranquillité, juste encore un peu…
Au moins jusqu'à demain…

Pourquoi les hommes, Vitaa

4 novembre 2007 à 17h54

Je suis vraiment pas fan de la chanteuse, mais les paroles me parlent. Beaucoup trop peut-être...

Pourquoi les hommes sont si durs, sont si forts mais si doux Pourquoi les hommes nous murmurent puis nous jettent à genoux Pourquoi les hommes sont si purs quand ils aiment mais c'est tout Pourquoi j'ai tort quand il hurle, quand il crie comme un fou Pourquoi les hommes disent qu'ils aiment quand ils veulent juste un coup Pourquoi sa femme lui pardonne quand c'est d'elle qu'il se fout Pourquoi c'est bien qu'il lui fasse deux enfants et c'est tout Pourquoi j'ai mal quand je parle de l'homme et ses tabous ? {Refrain:} Pourquoi les hommes ? {x4} Pourquoi les hommes font si mal, font si peur, sont si fous Pourquoi j'ai peur qu'il s'en aille qu'il me laisse dans mon trou Pourquoi mon homme me regarde, me dit que je suis tout Quand il en baise deux autres en même temps, je sais c'est fou Pourquoi les hommes nous mentent comme ils veillent sur leurs sous Pourquoi je saigne pour un homme qui n'en vaut pas le coup Comment les hommes font-ils pour tromper sans tabou Pourquoi c'est bon quand il m'aime puis me jette à genoux {au Refrain} Pourquoi les femmes sont si fortes quand il faut tenir le coup Et quand il part comme un lâche, c'est sa femme qui fait tout Pourquoi ne dit-on jamais quand c'est elle qui est partout Quand dans son dos elle supporte les peines et les coups Pourquoi je crois que les hommes sont tous faibles face à nous Pourquoi j'ai mal de vous dire combien j'aime ces fous.

A la hauteur du bonheur des gens

4 décembre 2007 à 11h56

Ca fait tellement longtemps que je n'ai pas écrit… L'envie m'est venue bien souvent pourtant. Mais le manque de temps se fait de plus en plus ressentir.
Je vais bien. Enfin, en tout cas, j'essaye.
Je fais beaucoup de choses ces temps-ci. Je suis partie un week end faire de la spéléo et du saut à l'élastique (90 mètres… le moment de sauter à été la pire décision que j'ai eu à prendre jusqu'à présent je pense), et le week end dernier je suis montée sur Paris pour 3 soirées de pure folie. C'était tellement irréel que j'ai du mal à croire que c'est vraiment arrivé. Enfin, plutôt que c'était moi qui dansais sur scène, sur ce podium entourée de chippendales… Que c'était moi qui buvais, buvais, buvais en compagnie des patrons de la boîte. Et que c'est moi qui ais laissé mon numéro et mon adresse mail au barman…
Non, finalement, tout ça me ressemble assez en fait !

Ce qui fait que je ne vais pas vraiment bien alors ?
Après tout ça ?

Je ressens de plus en plus fort que tout mon entourage, presque sans aucune exception, se case. Tout le monde est en couple. Heureux avec ça.
Et je le supporte de moins en moins. Même si je prends sur moi. Vraiment. A la hauteur du bonheur des gens qui m'entourent. C'est dire…

Ah, au fait, c'est l'anniversaire de Jérèm aujourd'hui… (il y a tout juste un an, je venais de lui acheter un ipod nano pour… même pas un cadeau de noël, si ce n'est son infidélité avec son ex pendant les vacances… ça c'était du cadeau !)

Elle est encore là.

12 février 2008 à 18h14

Ma grand-mère est à l'hôpital depuis quelques jours maintenant. Elle ne va vraiment pas bien. Mes parents sont descendus la voir ce week end et mon père est même resté sur place pour la semaine. J'ai annulé mon week end à Paris, je descends à Nice avec ma mère vendredi soir pour la voir.

Si elle tient jusque là…

Mon père m'a appelé dimanche soir pour me parler de son état. Il s'est mis à pleurer.
J'essaie de ne pas trop y penser. La vie continue et il n'y a rien que je puisse faire. Mais ce n'est pas facile. Je culpabilise beaucoup. De ne pas avoir été plus gentille, de ne pas avoir envoyé plus souvent de mes nouvelles. Elle me l'a toujours reproché. Elle a toujours été très critique avec moi. Enfin, avec tout le monde… Mais j'ai réellement été la plus froide et la plus agressive de la famille envers elle. Je sais que c'est débile et hypocrite mais je le regrette maintenant.
Je n'imagine pas la famille sans elle. Je n'imagine pas Noël sans elle…

Je suis en cours et je voudrais éviter de me mettre à pleurer maintenant. Je vais m'arrêter là.
Elle est encore là après tout. Peut être plus pour longtemps, mais toujours là.