Je sais pas si j'ai pleuré aujourd'hui.
Ah, oui, pour l'histoire de C et de L.
Cette fameuse histoire mystique, à laquelle ma mère n'accorde aucune crédibilité.
Tant pis.
Tant mieux ?
Être la seule à connaitre la vérité, ne fais pas de la personne, quelqu'un de plus rare, seulement quelqu'un de plus seul.
Ouh comme c'est mal formulé. M'enfin bon.
Je n'écris plus vraiment, je trouve pas les mots, mes désirs, mes volontés, mes passions transpirent de mon être sans que je puisse les coucher sur le papier. Papier bien commode puisqu'il est devenu clavier.
J'ai même besoin de musique pour forcer mon esprit à couler dans la confession. Je zappe sur mon ipod, je zappe à la recherche de ce que je n'ai peut être pas. Une source d'inspiration, ma délivrance.
Ah tiens, une chanson que j'ai trop écouté mais qui me rappelle un bouquin que j'ai lu et qui me fait penser à mon homme. Je monte le son. Pas assez mélancolique. Le livre m'a pourtant fait pleurer grâce à sa force. Et je relis livre et chanson. Non c'est pas cette émotion là ce soir.
Placebo - Meds. J'essaie.
Stressant. Nan ca sort pas.
Muse - falling down.
Le titre est drôle. Hilarant. Je me tords de rire, par terre, j'en tremble, j'en suffoque, j'en meurt par métaphore, j'en meurt sans effort, elle est assez ironique pour mon humeur.
Mais ce mec c'est qui ?
C'est qui de plus que les autres ?
Mon père comprend la douleur que je cache.
Il l'a vue une fois, il sent mon obsession rationnelle, c'est pas comme si j'étais jeune et aveuglée, c'est pas comme si les adultes pouvaient s'en moquer, c'est pas comme si tout le monde espérait que ça ne dure pas, pour des questions financières ou autres.
C'est pas comme si pour la première fois,
Mon père venait me voir, sincère comme jamais, ému presque, (mon ordi vient de détecter un problème dans le disque dur > me le rappeler ultérieurement pour que mon ordi plante encore ou m'explose à la gueule (avec les macs j'avais pas tous ces problèmes! P***** de PC!)
et me dit, " Tu sais, être aimé sincèrement, ca vaut tout l'or du monde, tu devrais te rassurer, quoi qu'il se passe, il t'aime pour ce que tu es et l'amour gagne, toujours, s'il est aussi fort. "
Bon en arrangé hein, mon père ne formule pas ainsi. Tant pis.
L'émotion était comparable.
Il sent, que cet homme m'aime et fera tout pour me rendre heureuse. Mon père, mon géniteur, l'a senti, admit et m'encourage à m'accrocher.
" Si votre amour est sincère, c'est pas 3 ans éloignés qui vous sépareront. Et puis si tu n'en peux plus tu peux aller le rejoindre peut être.. ".
Il m'arrive de vénérer mes parents. Pour leur présence d'esprit, leur ouverture, leur humanité, leur confiance, leur amour finalement, non ?
Je ferais une montagne de ce garçon, comme je l'ai souvent fait, mais à une échelle moins grande ?
Car bon, je dois avoir une chance inouïe, mais chacune des relations que j'ai, est de plus en plus adaptée à ce que je cherche dans l'amour. Ma relation précédente dépassait le petit jeu de couple que j'avais avant, et celle ci, m'engouffre toute entière.
M'apporte beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Pourquoi je l'ai pas serré plus fort contre moi, pourquoi je l'ai pas serré plus longtemps, contre moi, moi ce corps là, étendu dans son lit, inutile et frissonnant de solitude et de manque.
La rentrée .. La rentrée c'est pas de suite. Nan.
Nan. Pas de suite. Et je vais le revoir un chouilla avant de reprendre les cours. Je le verrais. Je me vautrerai dans ses bras, je me languirai sur ses lèvres, je serai enfin heureuse.
Parce qu'on parle de bonheur. On ne parle plus de joie. C'est fini la joie, la joie c'est de la pacotille. Moi jvous parle de bonheur, de bien être tel qu'il vous fout les larmes aux yeux, tellement vous comprenez pas ce qui vous arrive, vous êtes bousculé silencieusement par ce plaisir calme et simple. L'émotion.
C'est lui mon émotion. L'incarnation de celui que j'aurai commandé dans la magazine, si j'avais voulu en choisir un parfait pour me compléter et me faire rêver. Parce que j'en ai eu du modèle parfait selon les meurs : Un artiste, un corps de rêve, une vraie gueule, du tempérament, de l'ambition, des capacités, dévoué (jusqu'au prochain cul qui passe). Mais dommage il était vendu avec un micro sexe, un bassin trop large et inconfortable, un visage inexpressif et incapable d'aimer. Ho certes, de la bonne volonté, en surface, mais ca vaut pas un pet de lapin.
Ca dure 2 mois. Chez moi.
Pourquoi parler du passé ? Je ne sais pas. Pourquoi parler de ce J.P qui m'a fait l'effet d'un coup de foudre, quitter mon copain avec qui j'avais passé plus de deux ans cumulés, croire au destin, à l'incarnation de l'homme de mes rêves. Ouais, j'ai tout lâché pour ce petit con. Et il veut me revoir. Bah tiens, touche toi micro sexe, touche toi, c'est tout ce que tu auras. Ah oui parce que bon, il m'a quittée lol (en plus).
Je crois que c'est une des plus grosses erreurs de ma vie. Mais je voulais faire la jeune, l'impulsive qui dans un moment de mou dans son couple, se permet un sex symbole, artiste qui plus est, qui apparement serait pas contre non plus de fricotouiller. Ce con m'a présenté à son entourage professionnel en plus. Pour finalement se pavaner avec le non de mon père. C'est tout.
Bon mon ordi me lance un autre appel au secours. Je vais voir ce que je peux faire.