Ecoutez mes Jérémiades. . .

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Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

Jérémiade, Première.

7 août 2009 à 0h46

Bonsoir.

Je ne suis pas obligée de te donner un nom.
Après tout, pourquoi donner un nom à mes propres pensées.
Je te livrerai sûrement des choses à la vérité relative, des choses impulsives, des rêves, des blessures et des désillusions.

Ce soir, je n'ai le coeur à aucune expression.
Pourtant je t'ai créée.
Toi, reflet intact des mes pensées.

Toi.

Lui.

Ma vie sans lui n'est qu'une longue Jérémiade acide.

Et je n'aime pas l'acidité.

Bonne nuit.

Nine.

Tu pars.

9 août 2009 à 0h21

Tu pars.
Je suis censée devenir quoi moi ?
Tu sais, je suis pas si forte que ça, tu l'as bien vu aujourd'hui.
Je me suis trouvée bien ridicule.
Comme si tu pouvais aimer quelqu'un d'aussi effrayé que moi.
Nan mais nan je ne remets pas en cause tes sentiments.
J'ai entièrement confiance en toi. D'ailleurs si tu venais à me trahir, je sais pas si j'arriverais à y croire.
J'ai parfois peur de m'inventer un manque.
Mais en Espagne, pendant ces deux semaines, où j'ai pas réussi à m'épanouir, je sais que je n'ai rien simulé, rien forcé.
Là, j'ai peur. Parce qu'être avec toi, c'est la sécurité d'être bien.
En cas contraire je sais que c'est pas le cas. Je sais que c'est mort.
Je ne me savais pas assez immature pour avoir besoin de quelqu'un à ce point pour mener ma vie, mais on dirait bien que sans toi, je suis bonne à rien. Pile l'année où tu pars, c'est l'année où on en attend le plus de moi.
Je sais pas ce que j'ai à sortir pour arrêter d'être si faible à ton sujet.
Je sais qu'il faut que je dise des choses, que j'en admette, mais lesquelles ? Peut être que j'arriverai à enfin formuler ce que ton départ signifie. Quelles craintes réelles il fait naître. Tout ça tout ça.
J'écoute ta chanson. Enfin celle que tu as mis lorsqu'on a pris notre dernière douche ensemble.
Je sais que c'était la dernière.
Je ne suis pas fataliste tu sais, je sais que la vie va me rattraper. Que je vais me faire piétiner. Je sais que chacun des garçons dans ma vie, m'a fait croire avec plus ou moins de force, à un bonheur sur la durée. J'y ai cru plein de fois. Mais toi t'es sérieux, toi tu m'aimes pour ce que je suis, que je sois triste ou en colère, que je sois indisposée physiquement ou autre, tu es là, toujours là.
Jusqu'ici tu as toujours pu être là. Mais je sais que ça ne sera bientot plus le cas. J'aime tant quand tu sors de la douche, ton corps, si désirable, tes cheveux mouillés et ton visage, presque sauvage. Cette image m'inspire toute la sensualité du monde.
C'est pour ça qu'à chaque fois je te regarde, longuement.

J'ai découvert que tu m'aimais, que c'était une certitude pour toi. Que tu ne remettras jamais cela en cause, et que tu te donnerai, dans la mesure du possible, pour moi et pour mon bonheur. Dis moi pourquoi j'ai tout de même peur ? Si je ne doute absolument pas de tes sentiments, ton départ résonne comme définitif.

Où vais je trouver cet argent, pour que l'on se voit, ta mère m'a dit qu'elle ne pourrait pas assumer cela entièrement et je n'ai pas de revenu équivalant au prix des billets.

Vivre à Grenoble. Mais quitter ma famille. Mes amis.
Mais juste le temps des études.
Juste le temps.
Tu m'as dis vivre ensemble ? L'air septique. Je suppose que nous en sommes capables, mais pas de suite. Nous devons encore grandir un peu, moi surtout. Toi, je te pense capable, moi je suis encore trop immature. Mais ca ne saurait tarder.

Et tu sais j'ai peur que des choses gâchent notre histoire. La distance, les circonstances, fassent que j'abandonne ou que l'on abandonne. Cela serait tellement con, on est tellement bien, j'ai tellement d'amour à te donner, tellement de choses à partager avec toi, tellement de choses à construire avec toi..

Je crois que finalement, tu es le seul à savoir qui je suis réellement et à m'aimer pour ce que je suis. Cette jeune femme, un peu paumée et qui se jette bras ouverts dans le vide, si elle sait que tu es en dessous. J'ai une telle confiance en toi, je ne l'explique pas, tu es une évidence. C'est une grande force.

Tu parais si grand à côté de moi, la jeune femme aux larmes.
Parce que je suis si faible en ce moment..

A partir de demain Deux semaines pleines sans toi. Probablement sans nouvelle d'après ce que tu m'as dit. Je ne réalise pas encore, comme d'habitude, je suis à la ramasse. Parfois, c'est bien, comme ici, je ne percute pas encore alors j'ai encore un peu d'insouciance. Mais quand je percute, je percute gravement. Je ne suis pas pressée du tout. Me lamenter dans ma douleur, j'ai donné.
Pourtant il faudra que je l'exprimer, sinon je vais exploser.

Alors objectif, m'occuper. Avec des choses constructives. Faire. Ne pas trop penser. Sinon je vais succomber.

J'ai peur d'être trop grave, mais je ressens cet amour là, avec une profondeur anormale. Différente. Je ne fais qu'être attentive à mes émotions.

Je t'ai pas assez serré contre moi.
Je t'ai pas assez embrassé.
Je t'ai pas assez dit que je t'aimais.
Que si je venais à ne plus te revoir si longtemps,
putain je morflerai, si tu savais comme je morflerai..
Tu es une partie de moi, je n'y peux rien.
je n'y peux rien, et dans ton absence, j'en suis victime.
Je subits cette absence qui me terrasse, qui me griffe de l'intérieur, en silence, et je le garde ce silence, j'en ai assez de gaver mes proches avec ces mêmes émotions auxquelles ils ne peuvent rien, et qui ne leur inspire que la pitié ou l'énervement.

Mais bon sang, comment je vais faire..

Je ne sais pas vraiment.

10 août 2009 à 0h05

Je sais pas si j'ai pleuré aujourd'hui.

Ah, oui, pour l'histoire de C et de L.

Cette fameuse histoire mystique, à laquelle ma mère n'accorde aucune crédibilité.
Tant pis.
Tant mieux ?
Être la seule à connaitre la vérité, ne fais pas de la personne, quelqu'un de plus rare, seulement quelqu'un de plus seul.

Ouh comme c'est mal formulé. M'enfin bon.

Je n'écris plus vraiment, je trouve pas les mots, mes désirs, mes volontés, mes passions transpirent de mon être sans que je puisse les coucher sur le papier. Papier bien commode puisqu'il est devenu clavier.
J'ai même besoin de musique pour forcer mon esprit à couler dans la confession. Je zappe sur mon ipod, je zappe à la recherche de ce que je n'ai peut être pas. Une source d'inspiration, ma délivrance.

Ah tiens, une chanson que j'ai trop écouté mais qui me rappelle un bouquin que j'ai lu et qui me fait penser à mon homme. Je monte le son. Pas assez mélancolique. Le livre m'a pourtant fait pleurer grâce à sa force. Et je relis livre et chanson. Non c'est pas cette émotion là ce soir.

Placebo - Meds. J'essaie.
Stressant. Nan ca sort pas.

Muse - falling down.

Le titre est drôle. Hilarant. Je me tords de rire, par terre, j'en tremble, j'en suffoque, j'en meurt par métaphore, j'en meurt sans effort, elle est assez ironique pour mon humeur.

Mais ce mec c'est qui ?
C'est qui de plus que les autres ?
Mon père comprend la douleur que je cache.
Il l'a vue une fois, il sent mon obsession rationnelle, c'est pas comme si j'étais jeune et aveuglée, c'est pas comme si les adultes pouvaient s'en moquer, c'est pas comme si tout le monde espérait que ça ne dure pas, pour des questions financières ou autres.
C'est pas comme si pour la première fois,
Mon père venait me voir, sincère comme jamais, ému presque, (mon ordi vient de détecter un problème dans le disque dur > me le rappeler ultérieurement pour que mon ordi plante encore ou m'explose à la gueule (avec les macs j'avais pas tous ces problèmes! P***** de PC!)
et me dit, " Tu sais, être aimé sincèrement, ca vaut tout l'or du monde, tu devrais te rassurer, quoi qu'il se passe, il t'aime pour ce que tu es et l'amour gagne, toujours, s'il est aussi fort. "
Bon en arrangé hein, mon père ne formule pas ainsi. Tant pis.
L'émotion était comparable.
Il sent, que cet homme m'aime et fera tout pour me rendre heureuse. Mon père, mon géniteur, l'a senti, admit et m'encourage à m'accrocher.
" Si votre amour est sincère, c'est pas 3 ans éloignés qui vous sépareront. Et puis si tu n'en peux plus tu peux aller le rejoindre peut être.. ".
Il m'arrive de vénérer mes parents. Pour leur présence d'esprit, leur ouverture, leur humanité, leur confiance, leur amour finalement, non ?

Je ferais une montagne de ce garçon, comme je l'ai souvent fait, mais à une échelle moins grande ?
Car bon, je dois avoir une chance inouïe, mais chacune des relations que j'ai, est de plus en plus adaptée à ce que je cherche dans l'amour. Ma relation précédente dépassait le petit jeu de couple que j'avais avant, et celle ci, m'engouffre toute entière.
M'apporte beaucoup, beaucoup, beaucoup.

Pourquoi je l'ai pas serré plus fort contre moi, pourquoi je l'ai pas serré plus longtemps, contre moi, moi ce corps là, étendu dans son lit, inutile et frissonnant de solitude et de manque.

La rentrée .. La rentrée c'est pas de suite. Nan.
Nan. Pas de suite. Et je vais le revoir un chouilla avant de reprendre les cours. Je le verrais. Je me vautrerai dans ses bras, je me languirai sur ses lèvres, je serai enfin heureuse.

Parce qu'on parle de bonheur. On ne parle plus de joie. C'est fini la joie, la joie c'est de la pacotille. Moi jvous parle de bonheur, de bien être tel qu'il vous fout les larmes aux yeux, tellement vous comprenez pas ce qui vous arrive, vous êtes bousculé silencieusement par ce plaisir calme et simple. L'émotion.
C'est lui mon émotion. L'incarnation de celui que j'aurai commandé dans la magazine, si j'avais voulu en choisir un parfait pour me compléter et me faire rêver. Parce que j'en ai eu du modèle parfait selon les meurs : Un artiste, un corps de rêve, une vraie gueule, du tempérament, de l'ambition, des capacités, dévoué (jusqu'au prochain cul qui passe). Mais dommage il était vendu avec un micro sexe, un bassin trop large et inconfortable, un visage inexpressif et incapable d'aimer. Ho certes, de la bonne volonté, en surface, mais ca vaut pas un pet de lapin.
Ca dure 2 mois. Chez moi.

Pourquoi parler du passé ? Je ne sais pas. Pourquoi parler de ce J.P qui m'a fait l'effet d'un coup de foudre, quitter mon copain avec qui j'avais passé plus de deux ans cumulés, croire au destin, à l'incarnation de l'homme de mes rêves. Ouais, j'ai tout lâché pour ce petit con. Et il veut me revoir. Bah tiens, touche toi micro sexe, touche toi, c'est tout ce que tu auras. Ah oui parce que bon, il m'a quittée lol (en plus).

Je crois que c'est une des plus grosses erreurs de ma vie. Mais je voulais faire la jeune, l'impulsive qui dans un moment de mou dans son couple, se permet un sex symbole, artiste qui plus est, qui apparement serait pas contre non plus de fricotouiller. Ce con m'a présenté à son entourage professionnel en plus. Pour finalement se pavaner avec le non de mon père. C'est tout.
Bon mon ordi me lance un autre appel au secours. Je vais voir ce que je peux faire.

Je n'ai pas de nouvelles.

11 août 2009 à 0h17

Je vérifie mes mails.
J'ai plusieurs e-mails.
Alors je les vérifie tous.
J'ai pas pleuré aujourd'hui.
Je crois que je me suis habituée à la langueur de mes journées.
Je ne fous rien. Je lis les mangas qu'il m'a passé, je les dévore en fait.
Ils parlent d'amour, de questions existentielles et mêlent la magie.
Parfait ! Rien de mieux pour me faire croire à une autre vie que la mienne en ce moment.
Mon père a apprécié ses cadeaux. Je crois que ca m'a fait plaisir. Il m'a serré deux minutes contre lui. Sincèrement. Je crois que ça m'a fait du bien. De mon père j'arrive à recevoir, pas longtemps mais j'arrive mieux, c'est un homme c'est surement pour ça.
Ma mère je serais mal à l'aise. Je n'ai pas envie de penser à ça.
je le replace dans son tiroir.
Ce soir je ne remettrai pas en cause les fondements de mon être.
J'ai pas de nouvelles, mais comme je suis chez moi, j'ai l'impression de presque "bien" vivre ton absence. Je sais aussi que tu vas en famille à un endroit qui te plais. Ca y est, je te parle xD
C'est si facile de me dire que tu lis. Je crois même qu'inconsciemment j'écris pour toi. Pour moi d'abord, bien sur.
Parce que si je ne m'interroge pas sur mes impressions, je ne les sais pas. Soit je m'y penche, sérieusement pour faire un état des lieux,
soit je les subits lorsque qu'elles explosent.
J'ai percuté une fois de plus la chance d'avoir une femme telle que Eve. Et elle me donne envie de croire que je peux réussir.
Elle me donne de la force.
Jérémie...
Est-ce que je me monte la tête ?
Est-ce normal que je n'ai pas souffert trop aujourd'hui ?
Est-ce que je me protège à tel point que je ne ressens plus rien ?
Ma situation est plutot confortable, je suis à un moment charnière, je suis entre avant et après. Pour l'instant je ne subits aucun changement, aucune perturbation.
Après, oh après c'est une autre histoire.
Mon ordi tient encore le coup. Quel ordi !
Je n'ai pas beaucoup de contact physique et j'avoue ressentir un manque de faire l'amour avec lui. Je me suis habituée à un rythme qui relancait souvent mon désir. Là, dans son absence, il n'y a pas de relance, mais un désir permanent. Je me dit que si je le croise, je le viole.

J'ai été si frustrée ces derniers jours avec lui.
Pile les moments ou je dois puiser en lui la force et l'amour nécessaire pour tenir, j'avais d'une mes règles (chose qui s'est reglée mais tout de même!) et un bouton de fièvre, qui me faisait me cacher, ne pas l'embrasser, retenir mes pulsions, souffrir un peu tout de même. Mais il m'a prouvé qu'il m'aimait pour ma personne, pour la beauté que ne gâche pas des choses aussi dérisoires que des boutons ou des détails.
Je l'ai donc un peu fâché, en me cachant, il déteste ne pas pouvoir me regarder. Puis ne pas m'embrasser, il m'a dit " Ça me fait mal de pas pouvoir t'embrasser ". Arf, ça ça me fait mal, là, quand j'en parle. Je revois ce moment que j'ai gardé bien au chaud. Devant la porte que je m'apprêtais à fermer doucement, juste après l'au revoir. Ces petits yeux si sincères. Cet homme reste un être qui provoque en moi des choses que je ne contrôle pas.
Ça fait du bien de déléguer à la spontanéité.
A ce moment précis, je sais que je ne m'invente rien.
Il me suffit de le voir pour avoir envie de faire tant de choses qu'il serait insensé de faire, simultanément. Il me suffit de penser à lui pour être apaisée.

Il faut que je me renseigne plus sérieusement sur Grenoble. Les prix. Le code de la route ! Mon ordi.. Réserver une journée de stage pour le 20. Il faut que je prépare mercredi avec Eve, il faut que je vienne à sa soirée samedi, il faut que je réserve ma journée pour Léa, Camille et Sarah.
Il faudrait que j'accepte la proposition de Sarah.

AHHHH ! Mais moi je fais comment pour me souvenir de tout, pour être la ou on m'attend, pour être courageuse, pour ne pas décevoir, pour me faire plaisir, pour m'organiser, pour évoluer, pour grandir, pour donner, pour écouter..
Il y a parfois tant de choses qu'on attend de nous que l'on se sent étouffée. Engloutie par les attentes personnelles et extérieures.

Bon. La dans l'immédiat, faut dormir, ménager mon ordi qui va voyager je crois.

Et faut être RI-GOU-REUSE !

Mais lol..

Ah oui j'oubliais.

11 août 2009 à 1h01

Je voudrais réaliser ses rêves.
Il voudrait aller en Nouvelle Zélande. Les prix sont affreusement élevés pour les vols, et la vie la bas sera chère.
Mais au delà des billets pour Grenoble, je me dis que j'ai enfin une raison d'économiser. Lui offrir cela, et entre temps, lui offrir tout ce que je peux. Tout ce qui lui plaira, pourvu qu'il rêve, avec moi.

Mon keum.

11 août 2009 à 22h58

Il n'y a pas assez de couleurs.
On ne s'amuse plus.
Il a raison de croire que l'habitude tue le couple.
Il faudra que je trouve les idées, les astuces, les évènements, les émotions, toutes ces parcelles nouvelles qui le feront bondir, chaque fois différemment, chaque fois plus haut.
Rebooster mon couple, qui déjà dans son état naturel donne lieu à de l'amour, de la tendresse, du partage et des sensations.
Il faudrait que je trouve.
Des perles originales pour lui, qui a tant voyagé, tant vu, qu'il ne rêve plus. Il attend ses jours, avec ses perturbations.
Le jour ou il a percuté que j'étais différente pour lui, notre nuit était pleine d'imprévus. J'ai quitté cette soirée ou il était si propre sur lui, pas tres causant, pas tres buvant, " Coincé ". Pourtant classe.
Il ne m'était pas destiné mais cela ne m'a pas empêché de le trouver, classe à tomber. Je voyais juste une silhouette d'un jeune homme au long manteau noir, à la démarche régulière, il ne se précipitait pas mais ne trainait pas les pieds, rien que dans sa démarche il sentait la confiance en lui, pas la provocante, la rassurante.
Léa et moi (elle était censé se le faire xD j'arrangeais ça xD) finissons par voir enfin les traits de son visage, moi le connaissant mieux et cette rencontre n'étant pas la première, je me précipite un peu trop à mon gout pour lui dire bonjour. Je trahie mon gout pour son élégance. La soirée se passe, j'ai un coup de fil, je tombe en ruine, c'était peu après ma crise et c'était la première soirée depuis celle ci,
j'étais fragile, et je me sentais couler en restant chez Léa. Je pars vers les minuit, m'excusant des milliards de fois, rassurant quelques uns, mais bien décidé à partir. Jérémie devait partir dans peu de temps, il était en plein exams. Il me propose donc de partir ensemble.
Je suis tout de suite envahie par une sensation de sureté. J'étais prise en charge, et vu son sérieux et sa proposition presque navrée, presque insistante, je saisie l'occasion d'être escortée.
Je devais dormir mais voila, j'ai pas réussi.
Et comme si le destin l'avait choisi, cette nuit là a donné lieu à l'attirance de Jérémie pour moi. Moi j'étais dans un etat d'esprit un peu spécial. Ce garçon que j'avais dragué à plusieurs reprises durant les 3 années passées, s'intéressait à moi sans le moindre intérêt derrière. Nous sortons donc de chez Léa, les rues sont désertes mais lui nous guide grâce à son Iphone qui fait GPS. Tout en marchant à côté de moi, il dégageait une décontraction, une légèreté et une écoute inattendue. Je lui raconte ma crise, il se confie lui aussi me parle d'un proche qui a le même état d'esprit que moi. Nous marchons, ratons les trains, qui rallongeaient notre chemin ensemble. Vers les une heure du matin, je suis ragaillardie comme s'il m'avait donné une force particulière. On est à V. et nous passons par les jeux pour enfants. Entre temps, nous avons fait les gamins, ou bien je mélange avec l'autre soirée que nous avons passé ensemble. Nous sautons par dessus des barrières, nous jouons avec les lasers des portails, nous nous posons sur l'ère de jeux, et nous regardons le ciel.
Presque le lendemain, il me fait comprendre qu'en lui est née une volonté d'approfondir notre relation. Moi j'étais sur quelqu'un d'autre, que je trouvais plus beau à l'époque, le genre que j'aime, yeux bleus, le visage carré, beau visage et surtout, dans mon bahut. J'étais à fond dans cette entreprise qui tantôt s'éloignait et se rapprochait de la réussite. Jérémie me propose d'aller voir Benjamin Button, film qui m'intéressais, et que j'ai au début refusé de voir. Sachant son attirance, qui paradoxalement s'était au début soldé par un refus, de moi la groupie depuis si longtemps, parce que je croyais en mon entreprise avec Paul. Je finis par céder en précisant, " Si je viens c'est que par amitié, rien d'autre ".
A la fin de cette soirée, nous retournons à ce fameux hamac de l'ère de jeux, et nos mains se frolent puis se tiennent. Malgré moi.
Ou bien alors ais-je cédé à cette tentation. Je suis gênée et je n'ose plus reparler alors qu'il me raccompagne jusque devant ma porte, comme toujours. Il l'a compris et me fais la bise, tout naturellement, n'attendant rien. Il m'avait prévenu qu'il ressentait juste le besoin de passer du temps avec moi.
Puis le rendez vous à un café à V. Ou nous discutons philosophie, ou il s'interesse à ce que j'écris, débat et raconte un peu sa vie, écoute la mienne. Dans l'ambiguité la plus délicieuse.
Je lui dis que nous pourrons nous revoir car j'ai apprécié ces moments avec lui. Je lui demande quand est-ce qu'il me fera son appart'. Il m'y amène, à ce moment j'ai compris mon attirance et mes désirs, et je l'amène à moi. Je vais dans son lit. Je l'y invite.
Nous sommes allongés, nos mains se caressent, nous sommes face à l'autre allongés, et il m'embrasse.
Après cette journée, je n'ai pas arrêté de vouloir le voir, plus je le voyais plus j'en voulais encore, je me sentais triste loin de lui, je le voulais partout ou j'allais, je voulais partager avec lui ce que je vivais, et plus je le voyais plus mon cœur me faisait ressentir les sentiments grandissant pour. Encore aujourd'hui, à chaque fois que je passe un moment avec lui, même lorsqu'on se dispute, je l'aime encore plus que l'instant d'avant. Je découvre tant de choses sur lui, sa vie, sa famille dans laquelle je suis presque attendue, et ma vie se construit au fur et à mesure de mes désirs d'être avec lui, toujours plus forts.
J'ai appris à voir la vie sans lui. Alors que nous passions presque toutes nos journées ensemble même en période de travail intense pour chacun de nous, j'ai été enlevé à lui pendant 2 semaines.
J'ai eu si mal que cela n'a fait que confirmer l'évidence de la force de mon amour pour lui.
La, il est parti samedi et ça fait 3 jours. J'ai l'impression que ça fait une semaine XD Il reste donc 12 jours.
Fiouf XD
Alors pour me donner de quoi attendre, aujourd'hui par exemple, j'ai couru. Je me suis décollés les deux poumons c'est absolument certain mais si je le fais assez souvent, je m'affinerai. Et je serai aussi belle qu'il le mérite.

Bonne nuit :)

Cher Toi.

13 août 2009 à 1h20

Pas de nouvelle.
Que fais tu, si loin de moi ?
Je m'occupe moi.
Je donne à ma tête, autant à penser que possible, sans ignorer que c'est mon cœur que je dois occuper.
Mais son seul divertissement n'est que le balai de nos souvenirs et ses battements frénétiques à ta pensée.
Tu sais, grâce à toi, ma vie a pris un sens.
Je devais devenir Moi, celle que tu aimes, et celle qui aura réussit, comme tu seras brillant.
Ne jamais rompre cet amour.
De peur que je retourne poussière errante. J'avais trouvé consistance.
Je tombe dans la niaiserie.
J'aime pas quand t'es loin.
Pourquoi je n'aime pas ? Car j'ai l'impression de ne pas vivre ma vie à fond.
Et puis ca rime à quoi d'être si loin de l'autre ? Un couple n'est pas un couple si l'on vit comme ça.
Toutes les histoires sont pareilles de l'extérieur. Même conviction, mêmes désirs, même intensité.
Mais moi je pense que tu es tellement une évidence que c'est au delà de tout ça. Le manque total de nouvelles m'énerve!
Jvoudrais savoir tout à défaut de ne pas le vivre.
Ca fait que 4 jours que tu es parti et j'ai deja vu une semaine passer.
Si je le redis c'est que c'en devient insupportable.
Et je me dis que jamais tu ne liras ça. Tu t'arrêteras avant.
Et c'est bien dommage.
Parce si tu ne lis pas, ca n'est plus une déclaration.

Je t'aime .
J'ai tant envie de te le dire, même te l'écrire, que tu le lises. Que tu te le dises. Et que tu me le dises. Que je me délecte de ces simples mots qui me ferais attendre plus sereinement.

Je t'embrasse mon amour.

Le temps.

14 août 2009 à 0h43

Le temps est un chien.
Un chien de merde.
En fait,
Je sais pas si j'en veux plus au temps ou à l'absence.
L'absence est fourbe.
Le reste existe mais il est amoindrit.
Tu sais, moi je n'ai rien demandé.
Ca rime à quoi de parler ici,
Je n'ai aucune nouvelle, aucune.
Vais je me mettre à t'accuser ?
Te dire, alors que tu ne peux pas me lire,
Que tu peux trouver du réseau, un point internet à peu près partout sur terre, et qu'en plus Saint Martin n'est pas un coin habité par des mayas traditionalistes.
Bon sang, donne toi la peine, comme tu l'as toujours fait,
Pour me donner un signe de vie. Un. Je demande pas grand chose.
Même si ça coute cher, un sms ou un mail, c'est pas la mort bon sang !
Deux semaines ! Une éternité.
Mes matins sont fades,
Mes journées sont non orgasmiques,
Mes pensées sont ensorcelées,
Je suis censée faire quoi pour aller bien ?
Te rejoindre ? Je peux pas.
Je t'ai envoyé un sms.
Et un mail.
Je fais ce que je peux pour t'inciter à me donner des nouvelles.
Tu reviendras avec ton sourire et moi je te reverrai avec mes contrariétés. Tu m'en voudras, et je serais malheureuse. Allons, donne toi la peine d'un signe de vie !
Qu'est-ce qui te prends, toi qui était si méticuleux à être respectueux, présent ?
Je ne peux rien faire à ta place.
Tu t'amuses surement, ce qui t'enlèverait de la tête, l'idée de partager ça, ou d'au moins témoigner vie aux personnes extérieures, qui plus est dingues de toi, comme moi.
J'espère qu'on est pas trop nombreuses à l'être, car en ce moment physiquement, je me sens incapable de me battre.

Allons, je ressasse.

Je t'aime. Tu me manques.

Sur du classique.

15 août 2009 à 0h13

Mon cher prince charmant,
Ce soir je suis plus faible que les autres.
Je suis presque à fleur de peau,
Comme si j'étais prête à lâcher du lest.
M'excuser de t'accuser,
Me réjouir de savoir que tu profites,
Sans vraiment le savoir,
Simplement l'imaginer.
Je ne peux faire qu'imaginer.
J'aurai aimé être là,
Partager ces moments avec toi..
Ma vie ressemble à celle des autres, faite d'obligations, et d'impératifs.
Ma vie avec toi semble n'être que l'exécution de mes désirs.
Comprends ma nostalgie de te revoir enfin ..
J'ai tenté de faire une recette sur internet, le résultat était désastreux et j'avoue que cela m'a mise en colère. Je me suis remise en question,
comment j'ai pu me planter à ce point, pour obtenir cette chose innommable. Les autres compliments intérieurs s'en sont suivit tout naturellement, je suis vraiment bonne à rien, comment prétendre à des réussites, comment imaginer pouvoir te combler un jour.

Je ne sais toujours pas pourquoi tu m'as choisie.
Parce que tu m'as choisie, peut être malgré toi mais c'est ainsi.
Je suis si à l'opposé de toi, je suis pas finie, pas rigoureuse, pas responsable... et tu tiens à notre relation avec une force qui m'étonnera toujours. Cette force je l'ai en moi aussi, bien sur,
mais tes certitudes, tes opinions tranchées et ton idéalisme feront tomber mon masque un jour. Et tu verras que même si je peux évoluer, je n'arriverai jamais à te suivre, comme je le voudrais.

Je veux que tu reviennes.
J'en ai vraiment envie.
En pleine conscience de mon cœur et de ses besoins, il faut que tu me reviennes, il le faut.

Je t'embrasse mon amour,

Je t'aime..

Des nouvelles!

15 août 2009 à 2h08

Mon portable vibre.
Lassée, délassée, agacée, je regarde lascivement.
J.F.
Mes yeux floutent.
Je me ressaisis.
Ouverture du message.
Mon portable s'éteint puis se rallume, lentement, tout seul comme un grand.
L'attente est insupportable.
Que dit il ? Pourquoi cette réponse si tardive ?
Deux minutes plus tard, après moultes " actualisations ", le message s'affiche.
Il m'y appelle mon cœur. Il m'y dit de suite sa difficulté pour communiquer. Il m'y dit son ennui, son amour, son manque (de moi).
Il m'informe de sa tentative de consultation de mails dans un Macdonald prochainement. Il me dit vouloir que dans son message, j'y sente son amour, son manque de ma présence, de mes nouvelles, de mon amour, de mon corps, de mon cœur. Il finit par me dire dans un post scriptom que je n'ai point à m'inquiéter car ils n'avaient rencontré personne, au cas où je m'en inquièterais. Il me dit finalement qu'il m'embrasse fort avec un point d'exclamation.

Je me délecte de son mon cœur.
Je rage de son incapacité à me joindre puis je remercie sa mère de lui avoir accordé un sms.
Je savoure son ennui, son amour et son manque de moi. Je pense aux miens. J'ai envie de le lui dire.
Je me dis que même s'il n'y a personne, il a trouvé utile de me le dire, comme si cela pouvait être un danger pour notre couple s'il y avait eu rencontre. Puis je me dis que vue la tournure de sa phrase, il le disait uniquement pour que je ne psycote pas.
Je dévore son embrassade exclamative.

J'attendrai son mail avec une impatience sans pareille.
Je suis soulagée.
Je retrouve l'homme que j'aime, dans ses formulations, ses actes et son amour.

J'ai pris une dose de ma drogue. A quand la nouvelle crise de manque ? Un sms n'est ce qu'il est, il ne calme pas le manque, il lui jette quelques miettes, pour confirmer que la drogue existe encore. Cela sort de la torpeur de l'oubli et ca ranime le feu.

JE T'AIME.
Je t'aime.
je t'aime mon trésor.

Mon cher Jérémie.

18 août 2009 à 19h17

J - 4.

Je crois que quelqu'un a accéléré le temps parce que je suis passée de, ca fait 3 jours qu'il est parti à il revient de dans 4 jours.

Tant mieux quelque part.

J'ai marché deux heures, je suis passée à mon centre équestre, j'ai câliné ma jument, bavardé avec des copines, observé deux nouveaux chevaux et je me suis rentrée. Hier soir je n'ai mangé qu'une pêche et bu du thé. Ma mère m'accompagne elle veut perdre du poids. Il faudrait que je fasse des abdos aussi. Mais en marchant je sentais que ça sollicitaient mes abdos donc ça va.

Faudrait qu'il me trouve en bonne forme, affinée. Bon j'ai eu beaucoup la flemme ces derniers temps, surtout le matin. Le meilleur moment pour aller courir. Mais bon.

Sinon je me maquille pas trop en ce moment, ça sert pas à grand chose. Je me suis acheté des gants d'équitation sur le net, il est livré selon l'état du colis, mais je sais pas vraiment si c'est à un centre de livraison ou s'il arrive dans ma boite. J'ai pourtant demandé à ce qu'il soit livré chez moi. Nous verrons.

Il faut que je m'achète des éperons aussi. Le cheval étant une de mes plus grandes passions si ce n'est la plus grande, ca me permet de pas penser à Jérémie. C'est peut être ça qui m'a fait bien vivre ou du moins mieux vivre son absence.

Je vois mes deux meilleures amies jeudi soir et vendredi soir.

Le cadeau de E. est confirmé et il n'y aucune chance qu'elle sache ce que c'est. J'ai hâte d'être à la date dites. Je pense que ça va être génial :)

M. semble ne s'intéresser qu'à Pomerol et à son copain. Nous on sait pas trop à quoi on sert. Nous verrons bien.

J'ai envoyé deux sms à Jérémie, c'est lui maintenant qui me répond pas. Sur mon portable, chaque envoi ne me confirme jamais qu'il a été reçu. Donc en gros, je sais pas si j'ai écrit dans le vide. Je sais qu'il a reçu mon premier, quant aux autres..

Je m'inquiète un peu pour le livre que je suis censé avoir lu (en anglais) pour la rentrée, il est chez Jérémie et j'aurai que du 22 au 2 pour le lire. Parait qu'il est pas long mais quand même.

Puis y a les livres qui sont au programme de lettres, j'en ai lu qu'un seul en entier, et les liaisons dangereuses j'ai pas fini j'en suis à la moitié. Je sais qu'on va les étudier mais je sais pas s'ils veulent qu'on les lisent avant.
Jvoudrais tellement m'arranger pour avoir mon bac..

Après j'aurai un peu plus de liberté. Je pourrais remonter à cheval. Puisque j'aurai mon cheval mdr.
Je n'y crois pas. Je n'y ai jamais cru. Et pourtant ils me l'ont promis.

Jvoudrais bien vivre avec Eve.

J'ai envoyé un mail à un espèce de cours de danse classique, pour savoir leurs prix, mais ça m'a l'air space leur truc, j'ai toujours pas de réponse. J'y connais rien aux écoles de V. moi .. Et je veux pas aller à celles de F.S.B. Donc nous verrons mais faut que je le fasse.

Jeudi soir E. va m'aider à m'organiser pour que je me perds pas à la rentrée.

Faudrait que je note tout ce que je veux faire avec délais etc. ca m'aiderait à tout faire et à m'y retrouver.

Jérémie.. 4 jours.

Je suis encore bien loin de lui dans ma tête.

J'ai discuté avec Mich mich au sujet de l'anniversaire de Jérémie.
Il aura 20 ans et je sais quoi chercher mais je suis pas sure que ça soit réalisable.

Bon spas pour tout de suite hein (10/2009) mais ca va surement couter un peu cher et ça plus mes économies que j'essaie de faire pour les voyages à Grenoble..

Enfin bon.
Je suis fatiguée physiquement, je vais enfin me doucher :)

J - 4 . . .

Pas sure de moi.

19 août 2009 à 0h02

Tu sais,

Je suis pas sure de moi.

Je me demande, quels sont mes acquis, quelles sont mes qualités, et mes questionnements m'enlèvent encore plus ma confiance en moi, quant à l'avenir.

Finalement, si mes ressentis, mes sentiments sont des certitudes, mes capacités sont une autre paire de manches.

Je vais tenter de mettre tout à plat.

Mon cœur m'impose des impératifs : Jérémie, Eve, Marisa, Ma famille.

Ensuite il y a mon projet professionnel :

Artiste. Dans la magie.
(Je ne peux m'empêcher de rager en pensant que j'ai été brimée par ce que pensent mes parents, j'aurai adoré faire acrobate, je ne 'peux' pas, des grandes illusions, je ne 'peux' pas. Or ce sont eux qui vont m'amener à ma formation donc je ne peux pas leur dire merde. Je pense tout de même trouver un équilibre qui me rende heureuse dans ce qu'il me reste comme choix.)

Mais qu'ai je d'une artiste ?
Ne née t'on pas artiste ?
Le gène n'est pas héréditaire.
Je me proclame magicienne simplement parce que ça m'attire, mais qui me dit que j'en serai capable.
Ça n'est pas anodin.
Je n'ai pas de facilité pour la manipulation, je n'ai pas plein d'idée d'apparitions/disparitions, je ne sais pas jouer la comédie, je n'ai pas spécialement d'allure, je ne suis pas spécialement belle pour le spectacle. Alors comment pourrais m'infiltrer dans ce monde que je place au dessus de tout ? Qui dit que je serais meilleure que les autres, comme je le souhaiterai ? ca se saurait.

J'ai des passions :

L'équitation. Le saut et le dressage. La découverte du cheval, l'apprentissage, les liens qui se nouent.

L'écriture. Je ne peux pas vivre sans écrire.

Le spectacle/cabaret/music hall.

J'ai des rêves :

Avoir mon cheval, heureux, que je vois souvent, que je rends épanoui.

Vivre de ma passion, le spectacle et travailler au Moulin Rouge de Paris.

Garder un contact étroit avec les gens dans mon cœur.

Que mon couple grandisse et dure aussi longtemps que je t'aimerai.

Écrire des romans, des poèmes, des nouvelles qui soient éditées et appréciées.

Pouvoir aider les gens qui le méritent.

Devenir quelqu'un de respectable et d'unique et que l'on aime pour ce qu'elle est.

Mais j'ai l'impression que beaucoup beaucoup des choses marquées ne dépendant que des capacités. Capacités que je n'ai pas. Alors j'ai peur.
Peur que mes parents m'offrent le cheval de mes rêves à mon bac mais que je paye cher pour qu'il soit malheureux dans un box mais nourrit et surveillé, peur que je ne l'ai jamais, peur de ne pas avoir mon bac, peur de ne pas être faite pour le spectacle, peur de décevoir mes parents, peur de me dire que je n'ai rien prouvé à personne et que finalement, j'ai tout à prouver avec l'intime conviction que je ne sais pas faire grand chose. Peur de me dire que je ne mérite pas l'immense chance que j'ai..

Nous.

20 août 2009 à 2h53

Voila,
Tu m'as appelée hier soir.

Je n'y croyais pas. J'ai balbutié, j'ai du paraitre idiote, mais entendre ta voix m'a profondément choquée.

Comme si le fait qu'on m'en prive, rende son apparition magique et bouleversante.

En tout cas, je t'ai senti émoustillé, enjoué, comment dire, le mot m'échappe. Enthousiasmé en tout cas.

Ça faisait longtemps que je ne t'avais pas entendu si Wow !

Tu m'as parlé sans détour, tu m'as dit que je te manquais, que tu m'aimais, et que tu avais très envie de moi.
Évidemment moi quand j'entends ça, je peux pas m'empêcher de te provoquer et vu comme tu partais au quart de tour (me demandant d'arrêter avec ton air a moitié gêné bien entendu) je me suis mordus les doigts de pas être devant toi pour te dévorer entièrement pendant des heures ^^.

Je m'occupe cheval, je pense moins à toi, je traficote des photos de nous (de toi) (cf: plus bas) et j'avoue que plus je regarde nos photos plus je suis contente qu'il ne reste que 3 jours. Bouah comme j'ai besoin de tes bras ! Comme j'ai besoin que tu m'embrasses avec fougue ! Comme j'ai envie que tu me fasses l'amour avec tout le désir et les sentiments que tu as pour moi ! Comme j'ai envie d'un simple câlin, un simple regard. Bientôt. J'ai hâte.

Demain E. + M. + Japonais = Ô joie !!
Après demain stage cheval avec L.A et peut être Marie. Et pis après dodo chez E. !

Et après MON AMOUR !

Rha... La vie peut être superbe parfois.

Je t'aime si tu savais... je t'aime tant...

A très vite mon trésor..

Hé !

22 août 2009 à 12h53

Un autre sms de toi. Tu arrives après demain matin.
Ca se rapproche dangereusement.
J'étais en train de me dire en finissant de lire le message, qu'il ne fallait pas que tu sois moins amoureux. Ca serait assez tragique. Donc tu gardes le cap, je t'ai manqué, tu seras très heureux de me voir et notre couple en se retrouvant se verra grandit et son amour plus intense encore. Il faut que ça se passe comme ça, sinon, je vais être malheureuse.

On a encore parlé du Québec. J'irai ou j'irai pas ?
L'année après le bac, il faudrait que je le fasse. Ca serait super enrichissant et puis voila quoi, ma formation.
Mais siii loin. Et financièrement, revenir pour les vacances à Paris, bonjour. Et Jérémie. Déjà que je morfle deux semaines, la ca va être affreux. Pour les filles aussi.
Et pour ma famille aussi bien évidemment.

Baah.

Toujours pas de réponse de mon mail au truc de danse classique.
J'ai demandé à M. de me dire où était l'école où elle a dansé et si elle avait aimé. Je sais que c'est à V. et que c'est pas trop loin de chez moi.
Tant mieux. Par contre les prix j'en ai aucune idée.

Il me faut un agenda (de poche) et un carnet où je marque tout ce que j'ai en tête histoire de m'organiser et mon agenda sera mon référent de la journée, que je consulterai en me réveillant.

J'ai plus le droit à l'erreur.

Là je dois avoir mon bac, je dois être enfin débarrassée de cet impératif. Et après je vivrai plus librement, et je pourrai commencer à organiser ma vie. Enfin.

Faut que je commence le code, pour après mon permis.
Ça c'est essentiel.

Faut que je cherche pour le cadeau de Jérémie.

Faut que je me débrouille pour l'argent du cadeau d'Eve.

Faut que je me coupe les cheveux !! Je ressemble plus à rien !!

Et faut que je grandisse un peu.

U_U c'est pas gagné.

On prend les mêmes et on recommence.

25 septembre 2009 à 9h51

Bon.
Là je suis de super bonne humeur.
Alors pourquoi écrire dans ce journal ?
Parce que je veux le dire !
Jérémie est un homme qui me rend heureuse, ya que moi qui m'empoisonne avec des conneries, parce que j'accepte pas le bonheur à distance. Mais sérieusement, se voir et que ça se passe merveilleusement parce qu'on attend que ça et se dire que l'on travaille ou passe le temps pour être auprès de celui qu'on aime c'est une super motivation. Je crois qu'en fait je marche un peu à l'envers, j'accepte pas ce qu'il me donne : L'opportunité de murir et d'être heureuse. Parce qu'il en est capable le bougre, il est furieusement capable de me transpercer de bonheur et plein de fois ! Autant de fois qu'il le voudrait. Il a une une force, une telle intelligence de vie, ce mec sait comment se rendre heureux et il le fait ! Moi je suis un peu trop conne pour lui mais je vais grandir héhé ! Jvais lui montrer qu'il a raison de m'avoir choisie et que putain, on va creuver de bonheur, on va transpirer d'extase, et même si yaura des moments moins bien comme dans tout, on gardera le meilleur, le meilleur c'est nous ! " WE ARE GOLDEN !"
Je m'en fous tellement d'être pathétique à cet instant, je m'en fous tellement de qui me jugera ou me lira..
Je me sens juste un peu conne d'avoir fait autant de merde et d'être susceptible d'en refaire parce que je sais pas penser comme il le faut. Parce que bon sang, ils ont raison les F. J'ai pas à me plaindre !
J'ai un homme qui m'aime, j'ai des amis à tomber par terre, j'ai une famille à l'abri du besoin et dévouée à me rendre heureuse et j'ai la possibilité de leur prouver que je vaut quelque chose en ayant mon bac.

J'ai pas envie de parler de mon avenir, on verra bien, ya pas d'école pour être un numéro de magie comique qui traverse le monde, fascine les foules et me fasse m'épanouir. Alors on va se démerder et faire ce numéro, en famille dans notre salle et on va leur montrer à tous, que lorsqu'on à un rêve, on s'en sort, peut importe les préjugés sur les artistes. C'est à la portée de tout le monde de se donner du mal pour être heureux. Moi la première et je veux y arriver parce que j'en ai marre de m'apitoyer.
Ca suffit.
Mon entrain payera et ne sera pas vain comme les autres. Il faut que j'y aille et j'y vais.

Reste mon amour, c'est là que ça devient intéressant.

Tu sais mon ange..

4 octobre 2009 à 16h31

Tu sais mon ange,
Je me dis que parfois, il y vraiment des gens qui font exprès,
Qui s'acharne à aller vers le con, le mauvais.
Je me dis que putain, il faut vraiment être trop stupide,
Pour continuer en étant persuadé que l'on est sur la bonne voie.

J'ai envie de te parler là,
Dte sentir près de moi, pour qu'on soit ensemble,
Que le temps n'ai aucune valeur et qu'on soit simplement ensemble,
Dans ces instants qui me font tant de bien.
Dans ces moments là où l'on est affalé sur ton lit, la main dans la main, la tête à l'envers regardant le ciel de V. ça me mets les larmes aux yeux chaque fois que j'y pense. Ce genre de moment il n'y a rien qui entrave mon bien être, et je me surprends à vivre ça, que j'attendais, depuis tant de temps déjà.
Ce sont des moments rares que je n'ai pu trouver qu'avec toi.

Je suis qu'une jeune fille, qui croit avoir de l'expérience,
Se dire qu'elle a déjà vécu en osant donner des conseils,
mais quand on fait le bilan, on se trouve bien médiocre.
Enfin, pas dans le but de se dévaloriser, juste prendre du recul sur ce qui nous arrive.

Tu as beau être loin, cela me fait t'attendre et je crois que tu es la plus belle chose à attendre.
Celle qui me procure le plus de bien être, cette chose derrière qui je coure avec conviction.

J'ai beau avoir un caractère de cochon, je vois les efforts que je te demande de fournir, trop souvent peut être, et je dois dire que si je regarde objectivement, tu ne peux pas faire mieux, tu te donnes du mal tout en étant fidèle à toi même et tu t'assouplis quand je te soumets l'idée de le faire, que pourrais je demander de plus ? Ça serait insensé et je dois reconnaitre que tu es vraiment parfait, mon ange.

J'ai énormément de chance.
Je connais des gens qui ne croient pas en l'amour, mais en voyant les yeux que tu faisais ce jour à Grenoble dans ton lit alors que je pleurais, personne n'aurait pu nier qu'il existe, l'amour. Le vrai, le fort, celui qu'on ne peut pas nier, celui qui subit avec ardeur.

Je ne veux pas parler d'homme de ma vie. Mais tu es le seul qui puisse me rendre heureuse en ce moment et je crois bien que ce moment va durer longtemps. Je ne me mens pas, je pense ce que je dis, je ne veux pas me cacher derrière des promesses, des mensonges, je vis ce que je vis et je vois comme cela me manque parfois et alors je comprends comme c'est précieux. Vraiment très précieux.

Alors avec ma maladresse, je te remercie du fond de mon cœur emplit de toi, et je voudrais te dire je t'aime aussi fort que cela sonne en moi, jusqu'à ce que tu ne l'oublies jamais.

Je t'aime Jérémie.F, je t'aime si tu savais...
Merci de me donner l'opportunité d'être heureuse, merci.

A très bientôt mon amour ..

Un pas vers l'oubli.

20 février 2010 à 23h25

Bonsoir mon amour.
Bonsoir car en ce soir, je ne puis te parler, j'en suis incapable.
Je sais que tu ne viendras plus lire ici, il a même fallut que je te fasse lire, avant, alors maintenant...

L'état des lieux ?
Tu m'as quitté. J'ai pas remplis les closes du contrat. J'ai pas été assez surprenante, assez longtemps du moins, j'ai pas été comme il faut, pas pour toi, pour ta grande âme en quête, en plein changement, j'aurai du me mouvoir en symbiose avec toi, j'aurai du deviner, ce que tu te muselais à taire.
Tu fermais ta si jolie bouche à m'en faire exploser le cœur, tu ne disais rien, pensant que tes pensées étaient évidences, mais tu le vois bien ce soir, mon ange, tes évidences m'ont tuée.
Nous ont tués. Tu as préféré lâcher, comme un lâche d'ailleurs, ce qui ne convenait plus parfaitement à ton idée du couple, du bonheur, du plaisir, tu avais épuisé mes ressources, alors comme un endroit où l'on a cueillit tout ce que la terre nous donnais, en apparence du moins, on déserte, on laisse nos pas nous guider vers ces tromperies de certitudes, qui laisse la terre abandonnée à des floraisons futures qui se mourront dans l'inutilité et la solitude.
La terre était si fertile, pourtant. Promettait de si jolies fleurs à qui savait les nourrir, les attendre, croire en elles. Mais tu es parti, voilà, tu as signé une démission qui laisse l'entreprise en jachère aux allures de fermeture définitive, allure qui se confirmera. Bien sur qu'elle se confirmera. L'employé ne reviendra pas. Problème de CV, sûrement.
L'âme est surprenante. Elle se glisse en des cœurs obscurs, pour s'y loger et y déposer les armes, et elle se fait parfois éjecter, comme un organisme vomit une particule gênante, cette chose incompatible physiquement avec la chose vivante, qui pourtant, le temps d'un instant, l'a eue en elle, comme partie intégrante, comme si c'était beau, comme si c'était bien.
J'ai passé ces mois à me dire que c'était moi, j'ai passé tout ce temps, qui dure encore parfois, à me dire que j'étais la pièce défectueuse, celle qui avait merdé, celle qui gâchait tout.
Mais ce que nous avions construit n'était pas aussi exact qu'une fabrication de l'homme, modelée avec patience, amour et expérience, fruit absolument personnel et fonctionnel, fruit objectivement utile et irremplaçable. Nous n'étions pas incontestables, nous étions nous, avec les disparités qui ont causée notre perte, nous étions cette chose, cet union disparate et déséquilibré ; sans vouloir accuser, si je pensais beaucoup donner, tout en attendant trop, tu n'as pas su avoir la maturité, de faire que cela fonctionne, avec toute la bonne volonté que distribue l'amour.
Le problème mon amour, est que même si mes jours sont emplis d'une occupation aussi absorbante qu'hypnotisante, le corps me lâche parfois, il cède aux limites qui le font, et entrainent les pensées dans une chute inéluctable. Et moi là dedans, je ne peux pas les agripper, leur crier de s'accrocher aux bords du précipice, leur dire que ca va aller, que ca va passer, qu'un super héros ou une autre utopie va venir les sortir de là, qu'il y a toujours un espoir, une corde, pour sortir, du moins.
Je ne peux pas car ce n'est pas vrai. Elles chutent à chaque fois, mes pensées. je les accompagne dans la fatale solidarité qui fait l'unité de mon être, et je pleure, avec elles, elles qui te reflètent, toi, ce Il que j'aime. De toutes mes forces. Malgré la rage. Malgré les douleurs. Malgré les tortures. Malgré tout.
Je saisis ma couette, je crispe mes doigts dessus, je lutte pour réfréner ces larmes tranchantes et brûlantes, je n'accepte pas cette faiblesse qui finit par m'empoigner, elle gagne cette garce, elle gagne, elle m'empale de sa puissance, et me noie dans mon impuissance. Par bonheur, ces instants sont plus rares que lorsque mes forces tiennent bon, et ils ne durent pas si longtemps.
Car je me bats. J'ose espérer que cela passera vite, tout en sachant la naïveté de cette parole, j'espère, comme une petite fille de 5 ans, j'espère, je croise les doigts comme les superstitieux, je prie comme les croyants, je dessine l'oubli comme les illuminés, j'immortalise le temps comme Apollinaire et ses illustres regrets.
Je fais ce que je peux, tout en sachant que seul le reste, me sortira la tête de l'eau, cette eau qui devient tiède à force d'y contenir cette sphère chaude et saturée qu'est mon crâne, fatigué et vide de pouvoir.

Voila mon cœur, je crois que tu sais à présent, où plutôt que tu ignores, tout ce que mes tripes ont déposées sur ce plateau multimédia, et la suite s'écrira, elle n'a pas vraiment le choix, elle s'écrira, avec toi, bien entendu, l'amour ne s'en va pas comme ça, pas chez moi.

A bientôt, tu me sais entière, alors attends toi à me revoir, sur ce même lieu, déblatérant ce que tu devrais savoir, ce que tu n'étais pas en droit d'ignorer.

Je t'aime, avec regret.

Ce samedi après-midi.

10 avril 2010 à 23h33

J'ai voulu te voir.
J'en avais envie, besoin.
Ca faisait plus de deux mois, que je ne m'étais pas retrouvée en face de toi. Que j'avais pas vu ton regard droit, ton allure élégante, ton visage harmonieux, ton sourire... Que ma bouche ne s'était pas ouverte pour te parler de vive voix. Que me main n'avait pas effleuré la tienne.
J'aurai pas du. J'avais envie de te toucher, me blottir contre toi, glisser ma main entre les boutons à moitié défaits de ton polo, passer ma main dans tes cheveux, embrasser ta jolie bouche, serrer contre moi ce torse fort, ce rempart. J'avais envie juste de sentir un contact, il n'y en eu qu'un, malencontreux, d'une demie seconde, qui m'a faite frissonner. J'aurai pas du car tu m'as confirmé que je ne t'aurai plus jamais. Cette distance de nos deux corps semblaient des milliards de kilomètres. J'ai pourtant senti cette alchimie entre nous, malgré la gêne de la rupture, il y avait toujours ce feeling, cette chose qui me rendais, malgré la douleur, heureuse d'être avec toi.
Parce que j'ai toujours été heureuse d'être avec toi. Pas un instant, même si nous nous disputions, je n'étais pas heureuse que tu sois avec moi, là. Me dire que lundi tu repars, que tu ne seras plus là, là à V. où j'aurai tout le loisir de te croiser, avec toute l'ivresse du hasard, me fais mal. Je serai même capable d'une certaine amitié, pourvu que je te vois, que je te parles, que tu me considères. Pourvu que j'existe à tes yeux. Que retenir de cette rencontre ? Je t'aime. Te voir me l'a encore prouvé. Tu étais merveilleusement beau. Je ne sais pas encore si ça me fait plus de bien ou de mal de t'avoir vu. Je sais pas si t'as conscience de la douleur que je ressens. Je crois pas. Je crois que tu penses que je suis très triste. Mais je crois pas que tu te rendes compte. De la noirceur de mes nuits. De la douleur de mes jours. Je crois pas que tu le saches, ni que tu veuilles le savoir. J'ai laissé entendre ma douleur, en disant que c'était pas facile, que j'avais pas choisi tout ça, et que si ça ne dépendait que de moi, rien n'aurai changé. Toi, tu semblais survoler tout ça. Bien dans ta tête, bien dans ta peau. Comme si ton bonheur n'avait jamais été lié à ma présence. Comme si avec ou sans moi, tu continues, comme si de rien. Moi je sais pas faire et ça me sidère que tu le vives si bien. Après tout, tu es simplement plus amoureux, rien de grave. C'était surement agréable, c'est fini, tant pis. C'est terrifiant.