Short Message Service [ou les petits maux de ma vie]

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

Like a Record/ I Am a MiniWako Girl

16 février 2011 à 18h16

C'est étrange comme les mots viennent quand l'émotion se tue à la tâche de vous achever.
C'est au son d'une cigarette roulée en combustion que je créé ce "journal intime"; soudain une nouvelle dimension du basique blog m'apparaît; oui on peut aussi se confier.
Je ne saurais dire combien, fût un temps, j'avais autant de pudeur qu'un chien déféquant ou se léchant l'intimé en plein repas de Noël en famille (et c'est mamie qui sourit sous l'effet de quelques bulles de champagne).
Et puis, une rupture, une douleur et la perle de l'exhibition se transforma en une huître.
Welcome in my world.
J'écris spontanément (je dois avouer, Médor is back, que j'écris souvent en période de menstruations au vue de mes sautes d'humeur intempestives). Riez.
Si vous ne comprenez pas tout, l'essentiel n'y est pas, au moins vous aurez lu.
Essence & hyène.

Apologie du brouillon

16 février 2011 à 18h24

Prenez ce qui va suivre dans l'ordre que vous voulez; le bordel est mon mode de pensée, de vivre.

Apologie du brouillon

Il est inutile de chercher à saisir les tenants et les aboutissants d’une lecture. Tenir entre ses mains l’aboutissement de la sueur d’un délire devrait suffire à contenter n’importe qui. Et si cela vous indigne permettez-moi de croire en votre profond orgueil. Bien-sûr vous n’êtes pas n’importe qui mais je n’en sais rien. Essayez de vous détacher de tout en restant accroché sur ces feuillets.

Je me suis toujours dit que casser une patte de petit oiseau était techniquement très facile. Puis j’ai jamais osé, trop fragile, l’oiseau ou moi, doute. Pas facile donc.

Je me souviens d’un trou dans la poitrine. Au temps jadis dirait l’autre, je me mourrais. Il a fallu combler la faille; j’ai mis le bric-à-brac de vos mots en vrac. Mais j’ai encore mal de vos rasoirs, mortel ennui, rien ne me suffit, je me braque. Une perle.

Se dire que tout ça n’est qu’hormonal, passager, banal. Un passage à blanc, souterrain, sombre. Dans les abîmes, traîner un instant sa misère et puis derrière. D’arrière en avant, ballotée ou bercée par la violence d’un choc. Blessée dans la lutte interne. Moi. Solitude me laisse tomber. Allégorie. Là où je ne sais plus, j’use et je ripe l’organe vital. Petit pincement, petite aiguille, petit trou. Grosse bêtise. Et 1,2,3 souillée.

C’est pas grave si t’es pas triste. Pas grave, pas triste. Persuasion. Mille et unes confessions étouffées, suffoquées. A pleine bouches pleines d’hypocrisie décousue, je te vois me faire taire. S’il est vrai que tu existes, excite ma part avortée. Fort, fort, fort. Au lointain, les yeux qui ne voient rien partir. Une soif jamais éteinte de former en lettres mes maux; aux néologismes et à l’avenir de mes pleurs, je lève mon verre.
Eve lève-toi tes enfants sont ternis.

La pensée de te revoir me panse d’illusions; je me conforte dans ce nid de coucous attendant définitivement l’hirondelle qui ferait de ma vie un printemps. Hélas rien ne passe, c’est la panne. Un peu séchée par ces remous je remonte dans la barque, la destination inconnue éveillent mes papilles gastriques. Un peu de papillons, de couleur et ça coule, coule, coule.

La météo fait mal aux yeux; qui fait pleuvoir toute cette misère sur nos vies? J’ai regardé, pas vu, pas senti, plouf. Derrière l’œil, c’est Judas.
Mini mini wako wako minimi olé olé. Chants d’enfants, jeux dangereux. Tintamarre. Au bout de la ficelle les rides. Usure/Ne pas trop tirer dessus.
Amstragrame, un de trop et plus d’abricot. Sors de ta chrysalide, enfance castrée. Saveurs, vouloir encore sauter à la corde. Nœud coulissant.

Crépis, dépitée et bitume écrasé en fond sonore. Passent vite les voiture anonymes. Inconnu, frayeur/innocence sans vertu inutile partie. Je me tarie dans un placard, étroitesse spirituelle. Fuir toujours fuir. Au détour, une éponge. Passer passer. Oublier l’inconnu. Outre ces frontières, foncer, foncer. M’enfonce dans le confort de la peur. Mieux mieux. Pas de courage. Plus de…

Bury us alive

16 février 2011 à 21h18

Bout par bout ou bout à bout, lever le voile sur les tabous. Le tabac blah blah blah. Anyway.

Lorsque je suis rentrée au lycée à 15 ans, je me souviens avoir été agréablement surprise par l’attitude des élèves aux retours de vacances; comme si rien ne s’était passé, aucun ne demandait à l’autre comment s’étaient passés ces jours loin du monde scolaire. Et puis là, aujourd’hui je me suis aperçue que ce n’était que de mes vacances dont on ne parlait pas; parce que personne ne se préoccupait de moi.
C’est drôle que cela remonte à la surface de ma mémoire et que j’arrive à interpréter ces choses maintenant. Parce que là, maintenant, je suis soulagée. Dans une sorte de flottement qui n’attendait que de se créer; un gaz libéré. Mes parents sont officiellement divorcés depuis 1 mois. J’ai bientôt 19 ans. Ça faisait 4 ans que leur couple n’existait plus.
Subconscient ou l’art de faire le tri sélectif dans nos vies. Je revis. Surface, iceberg, face B du disc, je reprends la barre de mes délires.

J'ai pas choisi d'être grand mais j'aimerais...être le plus fort/ Viens on va jouer dehors

[Mille & unes pensées j'ai pas reconnue la mienne]

16 février 2011 à 21h43

S.M.S envoyés à un ami...

At a (un)certain hour…

Dormir; un peu claquée la porte.
Désolée de t’avoir dit tout ça; j’avais besoin de vomir et je savais plus à qui demander de me tenir les cheveux. Tu as été commis d’office; pardon. Comprends que je suis comme toi en pire, essaie d’en tirer une leçon. Je t’embrasse boy; la vie sale sous ces étoiles ne fait que commencer; serrons-nous les coudes pour filtrer les saloperies.

Some little minutes after the first

Je me gave de clopes, de musique, de séries pour oublier que quand je suis seule ce n’est pas uniquement physiquement. C’est mon cœur qu’a froid, qui barricade ses artères, absorbe mes yeux d’images qui ne m’appartiennent pas, m’enivre de voix inconnues. Mais je vais nulle part moi. Je suis bloquée; j’ai mal de tout.

Next day; nothing change

Comprends que je suis comme toi; qu’après 5 mois je me traîne encore. Je me dope aux mensonges, aux rêves, aux lendemains. « Alors à demain, encore ça va… Est-ce que ça va? ». Nan je vais mal, ta question me fait mal. Des bleus, hématomes. At home but nowhere. Mal mal mal. Tourne, boule. Hérisson. Me pique. Aiguille, veine.
Bleue.

Est-ce que ça éduque d'apprendre à être vieux?

17 février 2011 à 13h53

Tétris; un jeu constructif de déconstruction. Pièce par pièce, casser le mur qu’on fabrique. Activée. Autodestruction activée. Vois je ne suis plus qu’un amoncellement de pièces de chaire prêt à s’écrouler à chaque nouveau poids.
Atteindre les hauteurs c’est faiblir, perdre. Pièce rajoutée.

Qu’une seule parole. Environ un milliard de mots pour l’exprimer. 7 milliards pour l’interpréter. Subjectivité toi qui n’est rien d’autre que l’image créée par la conscience de chacun, modèle unique…

17 février 2011 à 13h57

Tomber pour se rendre compte qu’on était bien. Mais pas assez, on ne fait jamais assez bien, ils n’en ont jamais assez de nous manger. Caïmans à visage humain, à la larme facile, je dévisage; leurs masques ne tomberont jamais plus bas que moi. Mélancolie mais jamais assez triste. Compassion ou le masque de l’hypocrisie. Manger, croquer mes mitaines, de la laine filée, des os rongés. Enough, enough. Need to fly away. They’re the terrorists of my deams. Tonight, I’m diying.

http://www.youtube.com/watch?v=5NmjJeNFUVU

Love or "how to bury grand'ma alive"

17 février 2011 à 13h59

On ressent le besoin d’aimer parce que, fondamentalement autodestructeurs, on a besoin de se faire chier. Mutuellement ou en solo, creuser une tombe à coups de pioches et de « je t’aime ». 6 pieds sous terre on pense toucher les couilles du seigneur; pathétiquement humain. Illusion. Suffirait de grandir. Souffrirais de voir mourir. Trop tôt. Mal au cœur. Horizon ground zero, ne pas parler du niveau de la mer. Vague à l’âme & ragnagna.

Drapeau & larme facile

17 février 2011 à 14h04

Déclinez vos identités.

Déclin d’humanité

Comme si la terre en voulait au monde entier.

Crever. Envolée de ballons.

Au mistral nos belles et fausses actions.

Erratum dans le nombre

Dans le flou je dénombre

Les morts d’enfants

Le dernier souffle d’un autre temps

La dernière image

Humanité, mirage.

Samedi soir

19 février 2011 à 23h18

Justin Bieber sort un film sur...lui... ça tombe bien, j'avais envie de me gratter le cul mais je ne savais plus pourquoi...
Bref.
Samedi soir, ôh combien pour moi il ne signifie rien, pas plus qu'un autre jour. "C'est la fête" comme dirait l'autre sur Groland Magzine.. Non c'pas la fête. Ce n'est plus la fête et depuis longtemps..."la fête est finie tout s'éteint" sauf qu'il n'y a personne pour "protect me from where I want".. Plus personne depuis 5 mois dans 1h.
Je voudrais décrire comment je vis cette putain de rupture amoureuse...
Au début, je souffrais, avec le recul c'est mon égo qui en a pris un coup, on a compté jusqu'à 10, il ne s'en est toujours pas relevé...
Puis, comme ça va de paire un peu comme les couilles, il me manquait, je crois que je n'ai jamais autant pensé à lui qu'après m'être fait quitter. C'est drôle de réaliser qu'on est stupide, qu'on a tout foutu en l'air, qu'on a joué à un jeu dont on avait fixé aucune règle...
Bref, cette période là dure longtemps, nous prend nous jette comme une serviette périodique, bref on pue, on pleure, on en chie dans la colle et on se noie dans l'alcool. Soirée, soirée mais rien n'y fais; on n'a pas la tête à ça, plus le cœur qui bat c'est un fait mais on ne dit rien, on sourit parce qu'on ne peut pas gâcher une fête on n'a pas le droit. Alors on ne sort plus, on s'enferme chez soi, on mange des cornflakes dans notre lit en regardant ci ou ça. On devient solitaire, agressif, dégueulasse, on en veut à la terre entière qui soudainement, n'a plus d'autre intérêt que de savoir ce qui se dit sur facebook. Et c'est comme ça et ça ne va pas.
Bosser, lycée, bac banc et moi et moi? Plus moyen de remonter. La pente me joue des tours, détours ambigus, retour à la case départ, j'ai pas touché 2o ooo francs, j'ai touché personne avec mes conneries. Ma vie.
Je suis maintenant dans une phase de servitude à la nicotine, à Dexter et Skins. C'est merdique, pathétique mais on n'en meurt pas du moins je crois, ou plutôt je ne veux pas y croire.
Je veux, je ne veux pas, le cul entre deux chaises ou bien trop gros pour une seule, je m'empiffre et je ne pleure plus. Désormais il ne me manque plus, c'est le concept même de l'amour qui me manque. J'ai perdu confiance, j'ai perdue la notion, la notice et les bonbons. Je ne peux plus vivre mes sentiments comme avant, je tremble, j'ai peur, je frissonne...serais-je malade? TG MICHEL SARDOU, la maladie d'amour n'est pas dans mon cœur, elle est dans mon cul et bien profond.
Je crois à un juste retour des choses; je n'ai pas toujours été honnête, je n'ai pas toujours été propre et c'est l'univers ou je ne sais quoi qui me renvoie le boomerang de mes erreurs de jeunesse en plein dans la face. De la tête aux pieds qui ne saurait comprendre combien je suis abimée. Personne. L'amour est beau. L'amour est égoïste. Je les vois s'embrasser et je n'en ai pas rien à foutre; pourquoi moi je ne trouve plus cela beau? Pourquoi moi je n'en veux plus? Mièvreries, promesses, massage & jambes en l'air. Je déteste tout ça, je n'en veux pas, j'en meurs d'envie. Mais je ne peux plus. J'ai pris un coup de trop, le coup final, celui qui achève et vous traîne jusqu'à l'os.
J'ai aimé pour la première fois.

C'est le malaise du moment, l'épidémie qui s'étend [LOND OFF]

7 mars 2011 à 23h12

C'est dur. Bien dur... et c'est loin d'être une érection matinale. J'ai un peu mal, je n'aime pas trop... Me voici rentrée de vacances...

Je suis partie le 25 Février pendant 5 jours à Noisy le Sec chez le grand-père d'une amie qui, je dois l'avouer, est l'une des plus précieuses que je connaisse... On s'est rencontrées par internet et puis un jour, au cours d'une conversation on s'est dit qu'il fallait qu'on se voit... & on l'a fait... Je n'ai aucun regret; j'y suis allée l'allégresse au cœur car, peut-être qu'au fond de moi, je savais que tout se passerait bien... Comme si on se connaissait depuis toujours on a arpenté les rues parisiennes, on a fumé des clopes, vue la Tour Eiffel... & elle, dans son regard merveilleux je voyais toute la sincérité d'une véritable amitié et je n'en saurais décrire l'émotion très très très forte provoquée par un tel sentiment de pur bonheur.. si ce n'est pas un sentiment mais un état alors je ne suis heureuse qu'à des instants précis de ma vie... Sa beauté, son sourire, sa bonté, ses conneries, nos délires... putain j'ai l'impression d'avoir attendu 19 ans pour ressentir ça et, à vrai dire je suis parfaitement incapable de mettre un nom dessus... comme je le dis parfois "more than friendship less than love" ... Ce que nous avons partagé va bien plus que rester dans ma mémoire, c'est gravé tout simplement.. qu'on me damne si jamais j'oublie le parfum de ces 5 jours avec elle....

En revenant, le 1er Mars, j'ai dû me dépêcher... le 2 je partais pour Londres avec, pour ainsi dire, une autre amie qui elle m'est totalement indispensable... Avion, welcome to Gatwick, welcome to London... Direction Camden à l'auberge de jeunesse St Christopher's... Si je n'ai qu'une chose à dire à tout les jeunes européens c'est: allez-y!!! C'est jeune, c'est frais, ça bouge... et ça donne une sacrée image de l'Angleterre; beuveries, rencontres, flirt... un truc de fou, sans mentir les meilleures vacances de ma vie (les premières sans mes parents).. Je me sentais revivre dans les rues de Camden, j'avais l'impression de faire partie d'une machinerie complètement déglinguée, extraordinaire... Sans aucune crainte se promener à 3heures du matin après s'être défoncé les tympans sur de la drum & bass dans l'une des boîtes les plus populaires: le KOKO!! Magnifique, gigantesque, génial pour faire des rencontres rapides mais néanmoins rigolotes (saviez-vous qu'on parlait mieux anglais après quelques vodka coca?)... une fois de plus aucun regret! Et big ben & Buckingham Palace & elle & moi... putain je touchais le bonheur du bout des yeux, des étoiles filantes...

J'y retournerai là bas; à Londres... Je ne sais pas quand, je ne sais pas pour combien de temps mais Londres m'appelle... London calling...

_Katie
_Thomas
_John
_Woody
_Clémence
_Laura
_Dimitri
_Christina
_Nadya
_Marco
_.....

TO BE CONTINUED

More about me///Like if someone cared about that...

9 mars 2011 à 23h34

J'ai eu mal, on m'a fait du mal et aujourd'hui, souvent, je suis mauvaise. Je passe pour vulgaire, méchante, garçonne, violente.
J'ai un bon fond. Dans le fond, je suis pas si con j'en ai l'air. Suffit de creuser mais j'ai peur de me laisser faire ou avoir parce qu'au fond je suis bonne, humaine, généreuse et même féminine... le fond ne peut faire surface que rarement, je me noie dans mes noirceurs, seule avec mes apparences. Très peur.
Je ne sais pas trop pourquoi mais je me cache; à l'école primaire j'étais la risée des autres élèves et mes parents ne me croyaient pas; pour eux j'étais une grande gueule exubérante et provocatrice...en réalité, je suis une pauvre et fragile créature, perméable au moindre choc, à la moindre secousse mais je ne laisse rien transparaître... Après m'être fait larguée, je suis devenue plutôt hargneuse, sans le vouloir, c'est un peu, pour moi, l'image d'un animal blessé qui attaque pour qu'on ne lui remette pas sur la gueule encore une fois, encore plus à chaque fois... Je finis par être très seule et je n'en souffre pas moins. Admettre que je suis parfois une grosse conne n'est-ce pas le début de la guérison? J'aime bien être cynique avec moi-même, je ne le suis pas qu'avec les autres, je m'en mets plein la gueule aussi... Je me discerne mal, je ne trouve pas ma place, je me trouve assez mal où que j'aille et c'est tristement à cause du fait que je n'ai rien d'une vraie fille... Moi, ça me blase de me maquiller pendant 2o min, de m'habiller comme une catin pour plaire ou bien me tortiller les cheveux pour faire ma belle; je ne le suis pas et je ne le vis pas trop mal mais le fait est qu'on ne fait simplement pas attention à moi parce que je passe inaperçue ou bien on me voit parce que j'ai 3 piercings et les cheveux en l'air. A en croire certains je le fais exprès; provoquer, me marrer fort etc, je fais tout pour être remarquée... Dans un sens peut-être que je veux montrer une image de moi mais la vérité c'est que dès qu'on s'approche de moi, on lève le voile tout de suite (et souvent on décide de mettre les voiles aussi), je me révèle être une parfaite et gentille fille et ça, personne ne veut le voir, je suis un monstre, une étrangère, un truc à éviter, un caillou sur vos routes glam et sex...
J'ai besoin putain, j'ai besoin d'amour... J'ai vraiment du mal à comprendre comment les gens font pour aussi peu s'intéresser à quelqu'un sous prétexte d'une apparence; je suis tellement loin d'être comme ça... Sur internet, des gens qui vivent comme ils aiment et qui emmerdent l'avis des autres on en voit à la pelle... mais qui assume réellement après avoir quitté son écran?
Bref, trêve de plaisanterie...
Je pense que je vais devoir faire des efforts; à l'évidence si je veux réaliser mes projets personnels sans être emmerdée dans ces derniers, je dois me singulariser un peu, et puis, si ça peut m'apporter quelque chose, pourquoi pas? Je pense que le fait de toujours dire "emmerde les autres" blah blah blah c'est puéril, adolescent boutonneux devant son miroir à faire des fuck, au final, ça nous met vraiment à part et moi, pour ma part, je l'ai été trop longtemps. J'aime me mélanger à la populass, discuter autour d'un verre, putain, je ne suis pas Lady Gaga, come over talk to me! Hold on!
Je verrai, je verrai... Demain cendrillon sera peut-être une vraie princesse, et non plus une crasseuse...
http://www.youtube.com/watch?v=GhwEpsYy6XE

Si c'est la fin du monde / Aisément

14 mars 2011 à 19h29

Clope au bec, mains au clavier.

Aujourd'hui c'était la rentrée; après 2 loooooongues semaines de voyages & de repos, nous voilà de retour sur les bancs du lycée... Pas pour de longues heures en réalité puisque d'une part mon prof de littérature faisait passer des oraux "blancs" et qu'en plus de ça (big surprise de la semaine) Stéphane Hessel (auteur entre autres, du best seller "INDIGNEZ-VOUS") est venu nous rendre visite et donner une conférence. Cet homme m'a tout simplement impressionnée; c'est du haut de ses presque 93 ans qu'il est arrivé, dans un costume 3 pièces et pour le moins, très humblement. Après avoir quelques peu discouru sur le pourquoi de sa venue parmi les "jeunes", il a laissé les paroles aux élèves et professeurs qui avaient des questions sur le passé et l'actualité; cet homme a une rhétorique tout simplement impressionnante; quelque soit le sujet, il a un plan, une sorte de dissertation, des connaissances à n'en plus finir, bref, j'ai beaucoup apprécié cette rencontre. Pour ma part, je n'ai pas osé prendre la parole... Trop timide en public, j'aurais pourtant aimé connaître sa position, son regard sur la politique française actuelle et la situation plus générale de la France quant à, par exemple, la montée du FN & de Marine Lepen. Il l'a évoquée et c'était pour le moins éloquent.. Puis aussi il a tenu un discours quand à la question juive qui m'a tout simplement fait du bien; il a osé dire tout haut ce que je pense tout bas et depuis fort longtemps; c'est à dire qu'à partir du moment où on émet un regard "négatif" sur telle ou telle action provenant d'un juif, on est discrédités et considérés, bassement, comme antisémite. Il faut simplement voir les choses telles quelles sont; ce n'est pas parce qu'on constate et qu'on critique les faits qu'on juge ou qu'on cherche à rabaisser l'homme; entre ce qu'il est par nature et ce qu'il fait par conscience, même s'il existe un lien, en temps de débat, là n'est pas le point... Bref
Le reste de ma journée s'est plutôt bien déroulée; un soleil, les retrouvailles avec ma Néo-Zélandaise préférée qui m'a offert un drapeau de son pays (déjà accroché à mon plafond à côté de celui de la Grande-Bretagne) et un t-shirt "I love NZ", c'est rigolo je n'y suis jamais allée mais j'ai déjà tous les souvenirs "clichés" du parfait touriste ;)
C'est bientôt le printemps et j'ai envie de pleins de choses; reprendre la guitare là où je l'ai laissée il y a presque 4 ans, voyager, travailler, etc etc...
"Tant de choses encore à voir et à entendre"...

Comme un cheveu sur la soupe...

15 mars 2011 à 22h36

Ce soir, j'aimerais parler de mes cheveux, c'est un peu con comme thème, je vous l'accorde sans problème mais voilà "it's a big deal" pour moi.
Je n'ai jamais eu les cheveux franchement longs; j'entends par là qu'ils arrivent au milieu ou bas du dos.. Je crois que je me suis arrêtée aux omoplates. A mes 14 ans, j'ai commencé à me lancer dans des trucs un peu "rebelles", oui forcément, j'avais 14 ans; j'ai commencé par raser ma nuque... Et quand j'ai eue assez de longueur de repousse, j'ai tout égalisé. Franchement amère; j'ai regretté car à cet âge-là on est censées se former à la féminité (qui est vraiment un énorme problème chez moi) et je l'ai assez mal pris... Puis, étrangement je m'y suis faite... En fait non, la première fois que j'ai eu les cheveux vraiment courts, c'était à 5 ans, bon alors à croire que j'étais "pré-destinée". Bref, je ne vais pas faire le topo des formes et des couleurs que j'ai assignées à ma tignasse sinon on y passerai le nouvel an!

En fait, je m'interroge beaucoup en ce moment; depuis que je suis revenue de Londres, je me suis aperçue que je n'avais pas grand chose de féminin; d'une certaine façon ça me pré-occupe car je me demande si, finalement, le fait de faire des rencontres (et de les garder!!) avec le genre masculin ne tient pas aussi et surtout, dans l'attitude qu'on a. Pour ma part, j'avoue (à mon désespoir soyons clairs) que je suis brute de décoffrage; ma mère ne s'est pas occupée de cet aspect de mon éducation; est-ce qu'alors ç'aurait dû être d'instinct, naturel? Est-ce par le fait que je me suis toujours sentie plus proche de mon père que j'ai en quelques sortes, calqué son attitude? Parce que je suis ressemble, ça c'est on ne peut plus clair; ça ne m'arrange pas >_<

Bon voilà le deal du moment, je reviens sur mes cheveux; le "truc" c'est qu'en Septembre, j'entame une école de coiffure; la plus réputée de ma région et, dans la mesure où l'image renvoyée à la clientèle est très important, je me demande s'il faut que je me forme à devenir une femme!? C'est à la fois drôle, enfantin et pathétique comme interrogation mais ça me trotte dans la tête; j'ai l'impression que certaines femmes sont nées sur des talons (et moi dans des doc martins), que pour elles se remaquiller, faire des gestes lents, aérés c'est normal, aucun problème, c'est inné.
Pour être très sincère, ce qui m'effraie et ce que je me refuse catégoriquement sans détours, c'est de passer pour une pimbêche; je veux bien croire qu'il existe un juste milieu entre être comme je suis et l'image que j'ai de la féminité, mais je ne le trouve pas. Et puis comme je suis très timide (bien qu'en apparence ça ne se sent pas), je n'ose pas demander, en fait, au fond je m'en fiche quand je suis pas seule (unique moment propice à une telle discussion) mais quand je me retrouve face à moi-même, un miroir ou quoi que ce soit qui me renvoie l'image que j'ai décrite plus haut, je ne me sens pas épanouie.

... Je ne suis pas fan de presse féminine que je considère comme misogyne la plupart du temps ("Un régime en 4 semaines"; "Ce soir je serai la plus belle au lit"); moi je trouve que ça craint de proposer des magazines atteignant la perfectibilité féminine à chaque page tournée alors qu'on s'empiffre de chamallows en les lisant, on se bourre le crâne et on bave (au chocolat!) devant telle ou telle miss, mannequin. C'est réducteur et moi je ne suis pas d'un naturelle fière, mais plutôt d'un naturel respectueux envers moi-même...
A propos de respect, il est grand temps que je montre à mon corps de quoi il est capable! C'est (presque) décidé, à la rentrée je m'inscris dans une salle de sports dite "low cost" pour me raffermir la fesse et dieu, laisser ce "bidon de bébé" loin derrière moi! J'ai toujours été feignasse; le sport du collège jusqu'à maintenant, je l'ai toujours considéré comme une contrainte (ç'en est une en fait mais, j'ai quand même eu 15 en natation aujourd'hui!) et donc là, si je prends moi-même la responsabilité d'en faire c'est que j'ai de la volonté; une sorte d'envie de grandir, d'évoluer. Mes envies partent dans tous les sens mais vont tous vers un seul but: me réaliser en temps qu'individu; peut-être que tout ce que je prévois semble dérisoire mais je pense sincèrement que je dois passer par là pour accomplir mes désirs... Et puis qui sait? A terme mes efforts tant physiques que psychiques paieront peut-être? Dans mes valeurs et principes, je saurai rester la même car j'ai quand même des racines profondes à ce niveau-là mais, je me faciliterai sans doute la tâche pour vivre en terre hostile à savoir; la ville...
Bon pour en re-revenir à mes cheveux (c'est fou comme un sujet pourtant si banal engendre chez moi des réflexions aussi poussées, tordues!) je prends rendez-vous pour la fin de semaine; je ne sais pas si être femme c'est avoir les cheveux aux fesses mais moi ça ne me plaît pas, je suis faite pour les avoir courts et structurés... Et avec ma formation par la suite, je deviendrai plus pro et je changerai peut-être d'avis... Argh argh argh qui sait?

Idée coiffure: (je garderai cependant mes pattes auxquelles je tiens! Je les laisse pousser elles:) )

J'AIMERAIS BIEN TE RASER LES CHEVEUX, VOIR L'ALLURE QUE ÇÀ TE FAIT! TES PARENTS AURONT PEUR DE MOI, ENLÈVE-TOI!

Hello honey, I'm back

28 mars 2011 à 19h08

Ça faisait un petit moment que je n'avais pas écrit ici; non pas qu'il se soit passé quelque chose d'assez grandiose dans ma vie pour que j'en oublie de passer ici...
Pas grand chose, pas même une miette à savourer. Autel de la solitude; je me force à vouer un culte à mon célibat, pas vraiment le choix. Il se met à pleuvoir; tellement fort que les gouttières de ma maison pleurent; je vais quitter ma maison avant la rentrée 2o11 & je ne saurais dire quel est mon sentiment, j'en reparlerai en temps voulu bien que je ne sois capable de définir mes ressentis sur les choses qu'après coup...
Bref, comme je le disais (tiens ce n'était qu'une simple averse, les oiseaux se sont remis à chanter) rien de bien croustillant dans ma vie; j'ai recommencé la guitare après 4 ans d'arrêt et putain, je m'y accroche beaucoup plus qu'à 14-15 ans... J'apprends en autodidacte et je m'en sors pas trop mal; je connais le morceau U-Turn (Lili) de Aaron qui est pour moi symbolique donc je suis contente... Petit bémol; je ne sais pas chanter, je chante faux mais je suis bien obligée pour, entre autre, comprendre comment s'accordent les ponts etc... Je suis une accroc à la musique, m'accompagne partout dans mes déplacements; je ne sais plus quelle bruit ont les villes, les voitures, les gens... Et je ne m'en sors pas plus mal.. Parfois même ça me fait chier de croiser une connaissance parce que ça me fait sortir de ma bulle "antisociale du soir bonsoir!?"__
Anyway...

Mais quand comprendrez-vous que je n'accepterai jamais votre soumission?

3 avril 2011 à 5h09

Ce soir, pour la première fois depuis pas mal de temps, je suis sortie dans la grande ville romande de suisse...
Je n'y vais pas souvent car c'est un peu tendu voir sordide la nuit ce genre d'endroits...
La soirée avait pourtant bien commencé, j'ai même ri et raconté des conneries... Après, avec mes amis nous sommes allés dans une boîte de nuit à musique alternative... En rentrant, que de belles sales gueules de mon lycée que je ne peux pas voir en peinture, la tension est très vite montée, mon sang n'a pas eu le temps de finir son tour... Angoisse, tremblements, et la musique oppressante... J'essaie de faire bonne figure, de danser, de me laisser aller mais rien à faire: j'ai un balai dans le cul je suis coincée, tendue, stressée, j'en deviens invivable. Clou de la soirée; mon couple d'amis a eue la merveilleuse idée d'aller dans les mêmes toilettes ensemble par précaution sauf que la situation s'est retournée contre eux... Un vigile les a vus faire, les a fait sortir, il pensait qu'ils allaient consommer des drogues dures. Après une heure de négociations intensives durant lesquelles se mélangent colère et injustice (pour changer), on finit par les convaincre que non ils n'allaient rien absorber (le vigile qui les a chopés a quand même osé mentir en disant qu'il avait clairement entendu dire "sniffer" quand il était devant la porte alors qu'il la frappait tellement fort que ça m'étonnerait qu'il ait entendu quelque chose, il s'est obstiné, vive le zèle!) et que oui l'amour peut être vraiment fort à ce point... Après 1h, je suis partie prendre le bus, mes amis, mes amours m'ont accompagnée, je me demande quand même ce que je ferais sans eux; j'ai réalisé ce soir, à la force de leur bonté, à quel point ils étaient précieux dans ma vie.. Mais... Il y a toujours un "mais", on n'habite pas dans le même patelin et j'ai dû prendre le bus...seule
En repartant en bus, on fait une dizaine d'arrêts, et paf les contrôleurs... Je suis particulièrement maudite avec eux, je les croise souvent du coup je prends toujours un ticket.. Ce que n'ont pas fait genre 6 personnes, le bus n'a pas bougé pendant 3o min! Dans un bus de nuit c'est toujours la loose de ce côté, j'ai essayé de les faire bouger, je voulais rentrer, je leur ai dit que je devais aller bosser (bullshit) en boulangerie à 4h etc, et bien non "on a des procédures à respecter"... & moi mes heures de sommeil... C'est fou aussi comme ces gens qui collent des amendes se sentent super importants tout ça parce qu'ils ont une insigne et un carnet d'adresses GPS électronique pour vérifier les adresses etc etc, tout un tas de conneries pour des gens frustrés et sans aucune perspective d'avenir autre que d'emmerder la jeunesse qui d'ailleurs, le rend tellement bien qu'elle finit par faire chier tout un bus crevé...
Je commence à me détendre quand il repart et au bout de 2o min (oui les bus de nuit sont TRÈS longs par chez moi) on s'arrête pour prendre des passagers et je sens mon cœur qui se met à battre la chamade, mes mains qui transpirent, ma mâchoire qui se crispe et mon regard qui fuit... Non je n'ai pas croisé l'homme de ma vie, non... Ces gens qui sont montés sont ceux qui ont concrètement pourrie ma vie de mes 1o à mes 15 ans... Pourquoi? Au nom de quoi? Aucune idée.. Le fait est que je suis réellement traumatisée par ces connards sans avenir autre que le chômage et le deal et que j'ai peur quand je suis dans le même périmètre qu'eux... Je me sens vulnérable, cible d'attaque, attendue au tournant.. J'ai peur et je n'ai que mon téléphone pour essayer de trouver quelqu'un pour me raccompagner chez moi par précaution une fois de plus... Personne, tout le monde dort et maintenant je me sens pas super d'avoir alertés ma sœur qui travaille dur en milieu hospitalier & son copain boulanger avec des horaires tout aussi difficiles...
J'ai fait un saut de 5 ans en arrière, j'ai dégringolé dans les escaliers de ma vie et je me suis revécue adolescente acnéique et affligée d'un appareil dentaire entrain d'essayer de fuir leur cruauté, leurs regards malsains, leurs paroles destructrices qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui dans mes relations sociales; d'une grande méfiance, une très dure carapace...
Le pire dans cette histoire c'est que tous ces gens n'existent qu'en s'exhibant, en exubérant ce qu'ils ont de plus sûr: leur grande gueule. En bande ça balance, ça crache, ça provoque mais seul, ça ne fait pas grand chose de plus que de s'entraîner à être quelqu'un... Putain, mais quelle vie! Ces gens m'écœurent, me dégoûtent, me terrifient, me rendent malade...
Chez ces gens-là...

Je suis un fantôme, je prie pour en être un
Passer entre les flammes de leur haine

I m just a girl in the world

8 avril 2011 à 18h40

J'ai beaucoup de choses à raconter aujourd'hui... Je n'ai pas eu tellement le temps ni la forme pour écrire dans la semaine et pourtant j'ai vraiment la blinde de choses à balancer...
Nous sommes au printemps; les oiseaux se remettent à chanter, les jours s'allongent et ... je me sens un peu trop grosse. Pas grosse au sens obèse mais plutôt au sens que, même si mes formes me plaisent, elles ne sont pas sculptées... J'ai entamé un régime simple (et sans privation) que je fais, en fait, moi-même. Je me motive et je tiens bon (même si le McDo de ce midi n'avait rien à faire là!). Je ne veux pas forcément perdre "1o kg en seulement 2 heures" mais plutôt me raffermir, me remettre en forme...
Je sais bien qu'un régime alimentaire ne sera pas suffisant, c'est bien pour ça que je me suis mise au footing! J'avais peur de ne pas tenir l'endurance puisque je fume depuis près de 5 ans et que je n'ai jamais fait de sport mais j'ai pourtant réussi à avaler 6 km hier soir... Et quel footing! Je suis allée le faire au bord du lac près de chez moi... C'est tellement magnifique que je me suis sentie obligée de faire des photos... Cet endroit symbolise énormément pour moi car j'y allais souvent quand j'étais petite, avec mes parents, ma sœur et mon chien Enzo... C'est rempli de souvenir, d'images etc.. La preuve en est que jamais je ne pourrai faire le tour de ce lac dans le sens inverse que celui que je faisais étant enfant :)

Ce saule pleureur est d'une beauté incroyable.. Je me souviens qu'en été les branches molles et d'un vert tendre tombent beaucoup plus au point que cela faisant un petit havre dans lequel j'allais jouer

J'ai aussi su, durent cette heure de course, que je dois y retourner, continuer, persévérer parce qu'arrivée 2oom avant la fin je suis tombée là-dessus, écris à la peinture en bombe, sur le sol:

Jack est mon surnom... Je sais que ça n'a pas été écrit pour moi mais je me plais à y croire.. D'autant que c'est à la fin du parcours...

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Aujourd'hui, je n'ai pas eue une journée très difficile! :)
Après 2o min en philo, j'ai décidé de ne pas aller en anglais pour aller faire les magasins avec une amie et dieu, j'ai eu raison! Je n'ai pas fait des achats à en pleurer devant les comptes (une paire de chaussures en toiles violettes et un pantalon en tissus à fleurs) mais ça m'a fait du bien... Par contre, j'ai repris mon problème d'avec la féminité en pleine tronche et ça pas cool... Mon amie est très coquette et on a passé 3o min chez Sephora à sniffer des parfums... Moi j'étais comme une gosse; j'essayais tout, je mettais n'importe quoi sur mon visage; des paillettes, des mascaras etc .. Et puis est arrivé le moment où mon amie est tombée en extase devant le rayon "Benefit"; une marque que je trouve pas mal niveau graphisme des boîtes mais auquel, entre nous, je ne trouve pas d'intérêt.. & puis merde, c'est cher! Elle a pris son temps, a regardé les fonctions etc.. Et moi je me sentais étrangère à tout ça, comme un mec, un petit-copain qui trépigne pour sortir parce que je n'avais rien à faire là... Le maquillage oui, la prise de gueule pour choisir, non...
Long way to become a women.

Four Letters Word

10 avril 2011 à 19h36

État léthargique, c'est comme être un légume sans couleur. Douleur, cours mon petit, heurte sans hommage, frappe sans autre raison que ton narcissisme débraillé manipulatoire. Tu laisses sur le bord de tes chemins broussailles, des cœurs et des pleures qui palpitent de désespoir. Tu n'es rien et tu en abuses; pouvoir hypnotique de ton regard d'ange, elle se plie, se courbe, se modèle au grès de ta folie abusive et tu te laisses faire par tes démons. Tu jouis de la voir se torde de douleur sous l'impulsion de tes délires psychiquement intraitables. Je ne te hais point, je ne t'accorde rien. Ta corde. Rien

Je cherche un Indien soux

17 avril 2011 à 0h16

Lyon, 15 Avril 2o11

La compagnie TER fait des travaux sur ses lignes (pour changer), j'ai dû prendre un car pendant 3h pour aller à Lyon... Pour quoi faire? Un concert! Mais pas n'importe lequel.. Celui de Mademoiselle K dont je suis la carrière depuis le 1er album...
Je m'y prend à l'avance pour ne pas rater le car qui remplace le train... Départ: 11h,: lecture, somme & quelques ronflements plus tard, here I am!
Foule. Beaucoup de fourmis qui grouillent absorbées par leurs tâches mécaniques. Petit tour dans le centre commercial La Part-Dieu, achat d'une écharpe Union Jack "casual" chez Beezbee (qui propose d'ailleurs des fringues superbes à des prix vraiment raisonnables!) et d'une bracelet pour Margaux, pour ses 19 ans. Elle ne l'aura pas à temps, c'est con et ça me fait chier. Culpabilité abusive.
Café de la Tour au bord de la route au croisement de deux boulevards... 1 coca à 2,70€, chercher l'erreur.. Casque vissé sur les oreilles et lecture; 1984 de George Orwell.
Stupéfaction, je me sens au centre de l'histoire, je me prend pour Winston; la circulation & les passants autour de moi immobile, passive; la ville c'est le dessein de Big Brother, tous (in)différents, tous anonymes & immolés par le feu d'une apparence impassible. 1984, c'est nous, c'est toi que je ne connais pas, que j'ignore. Consumée ma cigarette, consommée ma conscience humaine. Buzz l'Eclair & nos rêves d'ailleurs envolés.
J'ai le temps d'observer, il est tôt. Chaque fois que je retrouve dans une grande ville, j'ai l'étrange et désagréable sensation de persécution doublée de suffoquements; comme des fourmis dans les jambes qui ne partent pas. Direction Rue Cuvier, mon Q.G pour une nuit puis départ pour l'arrêt de bus Brotteaux; voitures; corps animés; perdue mais contente de retrouver une salle de concert...
Arrivée devant la salle 18h4o; peu de monde, beaucoup de lesbiennes au sens de l'esthétisme indéniable.
Ouverture des portes, excitation, premier rang face au bassiste...
Une première partie ratée, talentueuse mais froide hélas. Attente, rencontre, discussions & débats avec une Algérienne d'environ 35-40 ans adorable, ouverte cultivée et revendicatrice... ça fait du bien.
Extinction des feux de la réalité, place au pétage de plomb. Mi-corbeau, mi-iroquoise, Mademoiselle K débarque avec ses gros souliers en forme de santiags & sa bande de potes. Elle envoie du lourd; naturelle; énergétique et précise. Communicative, jeu de lumières soft mais beaux, pas de fausses notes. Public euphorique, parfois exubérant à la limite du pathétique, Mademoiselle K me sourit. Proximité vertigineuse.
Solidaires, splendides; 2h de plaisir loin des automatismes et du redondant. Des images sur écran en total accord avec l'ambiance & l'univers du groupe. Mademoiselle K est bonne au point de complexer; généreuse aussi. Encore une fois; aucune fausse note; petits souvenirs matériels; un t-shirt du tour & 2 badges.. 1 chose est sûre: je reviendrai...
Retour rue Cuvier chez PS; toute seule; un peu la dalle mais juste la force de prendre une douche & d'échanger quelques sms avant de sombrer dans le sommeil comme le Titanic dans l'océan...
Réveil paisible; petit tour dans Lyon; Bellecour... Petit McDo & shopping chez H&M (note à moi-même: arrêter d'absorber du H&M une fois toute les deux semaines :D ). La foule reprend ses délires; c'est samedi pardi; le ciel est bleu connard alors ils sortent_et moi je rentre.
Tôt, je regarde dans les jeux vidéos et mes yeux s'écarquillent avec jouissance sur Fable III... une éternité que je n'ai pas visité l'Albion avec mon chien; mon marteau & mes quêtes; andiamo! Parfois, geeker sur un truc qui nous plaît vraiment sans grosse addiction ça fait un bien fou! 3h plus tard; PS is back; discussion, quelques éclats de rire & c'est l'heure de repartir chez moi...
Arrivée gare Part-Dieu; une fan de MK qui était au concert la veille est à 1mètre de moi avec le même t-shirt que moi. Gloups j'ai la gerbe mais je ne dis rien. J'AIME PAS PARTAGER.
Train en retard puis pogo monstrueux à l'annonce de la voie de départ. Goodbye Lyon, goodbye le monde & tout le reste, je retourne faire l'ermite au fond de ma montagne...

"Ce n'est pas le temps qui passe, madame, hélas! C'est nous qui passons" Ronsard

24 juin 2011 à 16h19

C'est une réalité, le temps défile, c'en est une autre: nous sommes mortels. Réduits en années que nous avons nous-même inventées, calculées, nous défilons.
Triste cirque. Nous nous animons, c'est la parade, sombre et colorée.
Nous ne faisons que passer. Avancer, avancer, toujours et encore, malgré les bâtons dans les roues, les contraintes et ses rouages bien ficelés, nous poursuivons. Courir après le rêve, marcher et crever, un petit pavé à la gueule, un petit coin de paradis.
Nous nous efforçons, tant bien que mal peuvent se faire, à essayer de construire, toujours construire, des routes pour avancer, des maisons pour stagner, un avenir pour tout le reste; nous nous faisons.
Chemin faisant, nous rencontrons, nous échangeons à des fins scrupuleuses ou pas, autrui est-il un moyen, une fin en soi, un but ou pont vers l'ailleurs?
Suis-je le fruit d'un hasard contre lequel je me cogne, ou bien vais-je réellement quelque part?
Suis-je ou bien me fais-je, qu'entendait Sartre lorsqu'il déclarait:"l'homme sera tel qu'il se sera fait" ? Existentialisme/
Suis-je de mauvaise foi, est-ce que je me laisse bercer, inerte et passive dans ma propre vie? Ne fais-je donc rien de moi? Qu'ai-je donc à me donner... ? Serait-il égoïste de tout garder pour soi, de faire pour soi?
Se lorgner, s'engueuler, chien de faïence, j'avance et je recule, comment veux-tu que je t'embrasse? Le temps qui passe, le temps m'embrase, me brûle les yeux et j'ai 19 ans. Quelle idée d'avoir cru, enfant, qu'à cet âge-là je saurai qui je suis, que je saurai ce que je fais?
Je n'ai pas peur, je n'ai pas le temps d'angoisser, je n'ai pas le temps de vivre pourtant je vis, je n'ai pas le temps d'écrire pourtant j'écris.
Je cours, je cours, et cette chanson-là qui me revient au moment où je tape sur mon clavier "et je cours, je me raccroche à la vie, je me soule avec le bruit.." bla bla bla, c'est moi qui me soule toute seule.
Je choisis de m'emmerder avec des gens, des histoires, des ci et ça, et avec des "si" je coupe du bois et je le mets dans la cheminée censée réchauffer tout ce qu'autrui a gelé en moi.
Me voilà, me voici, je suis une.
Au fond, c'est vrai... Pourquoi est-ce qu'on se fait chier avec les autres, à leur chercher les poux, à les gratter pour faire des gerçures, des croûtes et des cicatrices? Qu'est-ce que l'expérience du mal peut vraiment nous apporter? La haine, c'est la haine, mais l'amour... ? Voilà, on cherche la finalité de l'amour, mais l'amour ce n'est pas le bonheur à moins que tu n'aies jamais fait de philo et que ton seul objectif dans la vie soit d'être aimé(e). Salopard! Autrui est donc ton moyen. Mais comment arriver à faire d'autrui une fin? On s'est servis involontairement de nos parents pour se construire, on s'est servis de nos profs pour s'instruire, on se sert d'une cuillère en bois pour faire à manger. On se sert, on se sert, on sert... mais jamais les coudes, jamais on ne rend ce qu'on emprunte, en tout cas pas consciemment ou alors si on le fait, qu'on le remarque, on le fait remarquer "hé tu as vu...?"
Non je ne vois rien je te dis, le temps me brûle les yeux, mes doigts brûlent les touches de mon ordinateur.

Haïr l'humain, à quoi bon? A quoi peut bien servir un sentiment de haine, de force brutale. La haine c'est ton instinct animal qui te dit de faire mal sans l'actionner dans la réalité, de l'enfouir en toi et de le nourrir comme un cancer du poumon avec une cigarette.
Il ne faut rien, faut rester neutre, prendre du recule. Merde, à quoi nous servent donc nos consciences? Quand nous aviseront-elles du plan foireux, de ce connard avec ses deux yeux amoureux, de cette marche que j'ai raté?
Le sentiment, putain, quel sentiment? Sentiment, mais quel mot fort, je me sens toute chose, je me sens toute faible rien que de l'écrire. Je me sens un peu Schopenhauer.
Le sentiment c'est mal, mais moi parfois j'aime bien alors au diable le pessimisme. Le problème du sentiment c'est qu'il fait croire, il fait croire que ça marche, que ça peut marcher, que ça marche déjà peut-être alors que tu marche dans la vie comme je l'ai dit avant. Et croire, croire c'est quoi? J'en appelle à Emmanuel Kant, muhaha, et dire que le bac de philo est passé... "la simple croyance est subjective ". Il ne faut pas croire, il faut savoir. Mais comment savoir ce qu'est le sentiment là qui te titille et te réveille la nuit?
Comment on fait, bordel, comment ?