Moi aussi je suis noire, mais pour d'autres raisons

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Sommaire

Haiti Chérie...

13 mars 2010 à 19h48

C'est à cause de lui qu'Haiti est importante pour moi,

C'est parce qu'il y a eu lui que je m'en sens plus proche... Haiti chérie, qui m'as tu envoyé ? Aides-moi au moins à le comprendre, ou alors aides-le lui....Aides-le lui surtout.

Ventilateur, il tourne.... toute la journée; les chiens en bas foutent le bronx; du bon reggae local dans mes oreilles, on est samedi après-midi. J'ai pas envie de bouger. Pourtant j'ai dis, j'ai dis "oui" je viendrai. Merde.

Moi je veux bien faire quelque chose mais il faut au moins qu'il me prenne au sérieux...

Il fait beau et chaud, il faut que je prenne l'air...

poser des mots, en vrac

15 mars 2010 à 2h49

Il pleut des cordes.

Bon, si j'ai réouvert ce truc c'est parce qu'il faut que j'écrive un peu sur tout ça.

Hier ça a fait un an et 7 mois que j'ai pas mis les pieds là où je suis née, là où j'ai grandi. Un an et 7 mois que j'ai pas mis le pied sur le sol français, sur le sol européen.

Là ou j'avais tous mes repères.
J'suis partie de rien, comme elle l'a dit.
"elle a changé". Qu'est ce que ça fait d'être celle qui est partie ?

Je dis que j'ai appris. Appris à être plus réaliste, à regarder les gens dans les yeux, que j'ai pris des claques dans la gueule, que j'ai appris à me méfier, à ouvrir ma gueule, à ne plus avoir peur.... Tout ça, c'est vrai, oui, et à la fois non. A ne plus avoir peur ?? non, je n'y suis pas encore, mais ça chemine. J'ai mis la barre haute aussi peut-être.

Mais j'ai choisi, j'aurai pu rester vivre dans un cocon là-bas. Ne pas me confronter au changement. Mais j'ai jamais voulu ça .

Certains disent que ça ne les étonne pas de moi, c'est donc qu'il doit y avoir une continuité quelque part. Mes envies, goûts et projets ont changés dans les faits mais j'crois qu'ils ne s'éloignent finalement pas tant que ça de ce que je suis. Ils sont peut-être même plus proches de la petite fille que j'ai été plutôt que de celle qui s'était perdue ces dernières années...

Il faut que je m'accroche à ces choix qui m'appartiennent et me définissent.

Je n'sais pas jusqu'à quand tout cela va me satisfaire. J'imagine que je le saurai...

Quand est-ce que je me sentirai trop coupable d'avoir choisi de vivre loin de mes proches? De leur retirer ma présence si longtemps...

Je suis assaillie par tout un tas d'idées que les gens balancent, c'est pour ça qu'il faut que je me retrouve face aux miennes pour pas m'y perdre...

Paisible

20 mars 2010 à 21h25

Une douche bien froide. Comme au début.
Il fait à nouveau très très chaud...

Dans mes oreilles un morceau que je n'avais pas écouté depuis des années. De la "chanson française". Je l'aimais ce morceau, il me transportait je m'en souviens. Quand j'étais là-bas.
Une autre époque de ma vie; c'est dingue comme j'ai l'impression que ma vie est découpée en plein de périodes différentes, vraiment différentes; avec peu de liens entre elles....Les découpages sont pour beaucoup dus à des déplacement géographiques... Bon. Pas vraiment l'envie de me questionner là-dessus maintenant.
Aujourd'hui je ne suis plus de celles qui écoutent ça.

Les gars sont en face. Depuis ce matin ils sont là, ils tournent; il doit se passer quelque chose. Comme s'il se relayaient.
S. est passé, m'a dit qu'il s'était passé quelque chose hier soir. Conflit entre cités ou quelque chose comme ça.

Mon téléphone sonne. Je n'sais pas qui c'est. J'décroche pas.
Répondeur. Message.
C'est Jo ..... c'est gentil.

Ça y est, ils sont tous partis je crois, j'espère qu'ils vont pas faire de conneries.

Je fume trop.

Je suis toute seule dans ma maison. Il m'a fallu 2 semaines d'adaptation, mais ça y est, je suis bien... Depuis un an et demi il y a eu tellement de gens différents à vivre ici... Beaucoup de bons moments, mais parfois difficiles, et d'autres encore presque insupportables. Là je suis chez moi, avec mes chiens, je suis bien. Ça ne va pas durer longtemps.

J'ai passé une très bonne soirée hier soir; un beau projet, ensemble....avec ces gens que j'avais eu du mal à quitter il y a an, mais on dirait que j'avais encore à faire avec eux... dans un autre registre; ça me fait plaisir.... Ça me porte. J'espère que ça va fonctionner; j'ai confiance en eux. J'espère qu'ils ont confiance en moi; mais Y. m'a attribué cette place, ce rôle...Alors.... rien ne pouvait me toucher plus que ça, m'aider à retrouver ma force. Je serai à la hauteur.

En face, le départ des grands a laissé place aux plus jeunes. Bruits de vélo, ça s'interpelle, ça parle fort; de la vie dehors, je respire le paisible...

Déballage à son attention.

22 mars 2010 à 4h42

On m'a dit des choses....je doute de tout maintenant je ne m'engouffre pas comme ça, méfiante, mais finalement j'me dis qu'c'est bien possible, que tu te rends compte que c'que tu vis là ne te conviens pas "zéro sentiments, zéro amour c'est mort" m'a dit l'autre; sauf que tu sais pas comment t'en sortir... si c'est vraiment à moi que tu penses pour passer à autre chose il faudra commencer par être vrai avec moi, la vérité je la connais, par les autres, mais j'voudrai que ça soit toi qui me la dise, que tu y arrives. J'veux plus que tu me répondes "non" quand je te demande si tu vis toujours avec elle. Si tu espères quelque chose de mieux alors bats toi un peu pour ça. Te laisses pas enfermer... Tu penses que si tu me dis la vérité je refuserai de te voir? Non puisque je la connais la vérité....depuis le début... Si on se revoit j'veux qu'on se dise les choses, parce qu'on l'a jamais fait pour l'instant... j'ai essayé je crois déjà, mais, tu fuyais vite. Tout a toujours été flou; mais là il va falloir que tu me dises sinon y'aura plus rien. C'est pas grave pour moi, j'avancerai pas avec quelqu'un qui peux pas être sincère; mais c'est pour toi, merde, elle t'as fait un bébé pour te garder, comme beaucoup font ici, et maintenant tu es coincé, et tu vas filer tout ton argent en plus, à chaque fois qu'elle te demande? Tu va te faire bouffer comme ça toute ta vie ? j'ose pas imaginer plus..... "c'est une mauvaise fille en plus" m'a dit ton pote, ton bon pote m'a dit ça, tu le sais ça ? J'sais pas comment tu vis aujourd'hui, j'voudrai savoir...j'voudrai t'aider..."apparemment" tu galères...mais tu me parles de galère mais n'est pas capable de me dire la vraie raison de cette galère, je la devine mais ne te dis rien, ou la découvre après par quelqu'un d'autre.

Tu m'as demandé de te tenir au courant de quand j'allais venir. c'est toi qui me l'a demandé et si tu ne l'avais pas fait j'aurai même pas essayé de te voir. J'ai même pas demandé pourquoi je t'ai dis d'accord comme une conne mais la prochaine fois je ne te loupe pas je veux que tu me sortes quelque chose. De toi.

Et j'veux pas que tu te calques sur lui.....Sinon ça sert à rien. j'veux que tu trouves et que tu fasses tes propres choix. Tu en as le droit bordel. J'voudrai te dire que si tu arrives à me parler, p'tetre qu'on pourra faire quelque chose, j'voudrai te dire qu'avec moi tu pourras être toi.

J'avais oublié ce qu'on a vécu.... j'ai minimiser dans ma tête, inconsciemment, j'me suis convaincue qu'il n'y a eu presque rien et c'est un peu vrai mais pas tant que ça. Je me suis souvenue ce soir des premiers moments, quand tu es venu l'été dernier. Je t'ai revu arriver dans l'allée, tu t'étais fais beau, tu portais une chemise blanche je ne t'avais jamais vu comme ça tu avais un grand sourire en me regardant et tu m'as prise dans tes bras tout de suite tu m'as serrée contre toi. Ce soir là tu m'as donné le sourire, impossible de me le retirer. Mais je ne m'étais pas souvenue de ces moments depuis parce que la suite a été décevante.

J'me souviens que je t'ai proposé de prendre une douche, alors je t'ai accompagné à l'étage tu as déposé tes affaires dans ma chambre. Et puis là dans le couloir tu m'as fais un câlin, on s'est embrassé; c'était sincère là pourtant c'était........c'était bien.
Y'avait du monde en bas; tu étais fatigué tu es monté assez vite, je t'ai accompagné, on a fait l'amour, tu es resté là mais moi je n'avais pas sommeil je suis redescendue avec les autres faire la conne j'étais heureuse. J'ai du finir par te rejoindre, c'était notre première nuit ensemble en fait.......... C'est qu'aujourd'hui que je réalise ça... Le lendemain matin je suis allée acheter de quoi manger pour le petit déjeuner, j'étais bien ! je t'ai demandé si tu voulais quelque chose tu m'as dis une Vita Malt je ne savais pas encore ce que c'était, ça t'as fais sourire; ça me fait rire...
Sur la terrasse j'ai mis la table, préparé le café; il y avait lui je sais pas ce qu'il foutait là mais on avait du l'héberger lui et sa copine, devaient être en galère comme d'hab; en tout cas il était là au petit déj' avec nous et vous avez parlé tous les deux, et j'avais trouvé ça bien.

Après ça tu es revenu quelques soirs, quelques nuits; et puis un jour je suis rentrée chez moi et tes affaires avaient disparues de ma chambre. Ça m'avait pas plu. Impossibilité de dire.... C'est ton gros souci je crois.

Ensuite tu venais, le soir, sans me prévenir à l'avance, et passait la nuit avec moi; mais je n'aimais pas ça, pas de cette manière là. Alors un soir tu es venu et je t'ai dis stop, que je n'voulais pas ça. Je t'ai dis je ne suis pas une pute. Peut -être que j'y avais été un peu fort. J'ai beaucoup regretté de t'avoir rejeté ce soir là parce qu'après tu m'as manqué. Mais je crois que j'ai bien fait. Mais j'voulais pas que tu me prennes pour une de ces filles là. Et c'était important pour moi. En fait je crois qu'en te disant ça je t'ai peut être mis mal.... je crois que tu n'es pas mauvais...juste que tu ne t'en sors pas...
On s'est pas vus pendant un mois.
Tu es revenu me voir 2 ou 3 jours avant ton départ. Et là tu m'as parlé.... Tu vois encore c'est aujourd'hui que je réalise que c'était bien de ta part, tu étais proche de ton départ tu aurais pu ne pas revenir me voir et te barrer comme ça. Mais malgré tout tu as choisi de revenir; et de me reparler de ce que je t'avais reproché le soir où je t'ai rejeté; et tu t'es excusé....tu m'as dis que t'avais repensé à ce que je t'avais dis... J'pense que c'est vrai.
C'était un après-midi. j'crois que tu ne voulais pas partir sans être revenu vers moi sinon ça voulait dire que nous deux ça serait fini définitivement; mais je crois qu'en revenant avant de partir tu as voulu sauver quelque chose...J'ai accepté ça. Alors on est montés.

Plus tard je t'ai ramené.

Qu'elle heure est-il en France? Je suis perdue.

Est-ce que tu dors?

Est-ce que je peux te réveiller?

Qu'est-ce que tu fais là-bas? Et moi ici?

C'est le comble.

Quel bordel.

Kaleidoscope

28 mars 2010 à 18h53

Saison des pluies.

Nous conduire sous ces averses incroyables; de nuit, ne rien voir.
Manger avec eux, au calme avec juste le chant des grenouilles.

Faire un tas d'heures supp' sans les compter.

Craquer là-bas. On était en petit comité cette fois et; dans ce salon, cette pièce incroyable qui à chaque fois fait remonter mes émotions. Cette fois je n'ai pu me retenir. Avec elles trois autour de moi. Étrange... Je n'ai pas tout lâcher, je sentais que j'aurai pu tout laisser sortir pendant longtemps, mais je ne me le suis pas permise. Je ne comprends pas d'où ça vient. "oui je sais, c'est très ancien", m'a-t-elle dit. Elle ne pourra pas m'aider plus que cela car nous sommes là pour travailler le professionnel et non le personnel; même si c'est très lié, dans notre métier.

Sentir qu'il pourrait y avoir une véritable amitié avec elle. Me dire que je l'apprécie vraiment beaucoup; et ça fait longtemps que je n'avais pas vécu cela avec une fille, avec une femme, la naissance d'une amitié, d'un lien fort; en fait je crois que ça m'est arrivé assez rarement. Être vraiment à l'aise, et sans qu'il y ait aucun espace pour du jugement ou de la rivalité.

Prendre une claque encore mais finalement je crois que c'est bien. Ne pas y accorder beaucoup d'importance.

Écouter Wyclef, me souvenir à quel point il me fait penser à lui. L'apercevoir, se regarder le temps de se croiser. Et c'est tout. Mon petit gangster... Me dire qu'il faut que j'arrête avec les "bad boys". Écouter ses conseils.

Et lui. L'accueillir. L' écouter. Entendre sa haine. La violence dans ses mots. Surprise. Mais ne pas juger. Espérer au fond de moi qu'il ne passe pas à l'acte. M'inquiéter un petit peu quand même.

Rire avec eux. Être la seule femme. Amener les bières, pourtant. Je les aime bien. Avancer le projet, apprendre.

Enfin, dimanche. Prendre du temps pour m'occuper de ma maison. Y 'a toujours du boulot... Musique très fort et je m'y mets.

éboulement

7 avril 2010 à 1h35

Sentiment que toutes mes certitudes s’écroulent. Perdue d’un coup. Ces heures venues de bilan ne sont peut être pas anodines… Besoin échappatoire, d’un grand bol d’air mais ici je n’peux pas je me sens bloquée. Si j’étais là bas je pourrai aller voir un tas de personne je le sais ; que ce soit la famille ou les amis… ici y’a plus personne, ça tourne tout le temps et ceux du début sont tous partis, et aujourd’hui si je ne suis pas bien je n’ai personne à appeler. Faudrait aller de l’avant et m’ouvrir pour reconstruire mais aujourd’hui j’ai plus la force et ça me tue de me l’avouer. Il faut que je la trouve. Et puis bien sur je ne contacterai pas quelqu'un de là bas pour dire que ça ne va pas ; surtout, ne jamais leur dire que ça ne va pas. Ou alors après, quand ça va mieux « c’était un peu difficile ces derniers temps à cause de… mais maintenant ça va ». Alors, attendre, surmonter, toujours, garder la tête haute… mais qu’est ce que ça veut dire ?

Je suis paumée… heureusement, y’a le boulot, là bas je sais pourquoi j’y suis, j’ai des objectifs et j’aime mon équipe. Je voudrai travailler tous les jours, voilà la réalité. Bon. Ça va passer…

Dégagement

10 avril 2010 à 20h35

Et bien, cela est impressionnant.

Je m'immisce, je n'ai pas pu résister.

Quant à moi; ça va changer. Beaucoup de choses vont changer il faut juste que j'y réfléchisse pour que ça soit la meilleure direction...
La soirée passée avec eux m'a regonflée. On peut se demander ce qu'on renvoit aux gens lors des premières rencontres? Difficile de le savoir.

Toutes nos vies sont les mêmes. On vit tous, des moments de bonheurs, et des moments de souffrance.
Sauf que la répartition n'est pas toujours égale.

Et on se plaint tous de vivre trop de souffrance en comparaison au taux de bonheur ?
On peut pas échapper aux emmerdes........

Mais mon Dieu, tout c'qu'on cherche, c'est un peu d'amour pour chacun dans ce bas monde.

Et dégageons un peu nos regards de nos nombrils.

pourquoi, aujourd'hui

19 mai 2010 à 5h20

Parce qu'on est plus sur de rien; et parce qu'il faut se méfier de tous.
Parce que tu peux faire tout ce que tu veux, tu restera toujours une blanche.
C'est faux, il y a du racisme.
Parce qu'il y a de la merde partout. Mais y'a aussi de la merde là où il n'y a pas de racisme...

Parce que lui m'a dit qu'il voulait maintenant marcher avec un flingue.
Et parce que celui-là est venu et a sorti de son pantalon un énorme couteau.
Pourquoi marcher comme cela? Pour se protéger ? est-ce la façon de se protéger....
ça m'étouffe.

Je ne vois pas de portes s'ouvrir aujourd'hui...

Et pourtant, est-ce que j'ai pour autant envie de retourner là-bas?
Se battre pour quelque chose ? Pour quoi est-ce que je vais me battre...

Et là-bas... ils vivent comme ça. Ils vivent à 10 dans un appart.
Tu vis dans un appart là-bas avec 10 personnes... Mais est-ce que tu es bien ?

Je n'aime pas quand vous parlez beaucoup et vous ne pouvez pas me le reprocher.
Aujourd'hui c'est: je suis comme je suis et si ça vous plait pas, tant pis...

J'pourrai faire autre chose... j'pourrai tout changer.
Ici j'ai mon taff, ma maison, mon chien, ma voiture...
Jusqu'où ça va m'apporter du positif tout ça ? est-ce que ça m'en apporte encore ?
Est-ce qu'ailleurs c'est mieux?est-ce qu'on peut sans cesse changer d'endroit pour tout recommencer?

Je les aime bien pourtant, faut pas exagérer....
Mais on nous a abimé nos voitures.
La petite vieille chinoise-créole est venue me voir et elle m'a dit "ils sont méchants les garçons". "je les vois moi".
Quelle genre de vie elle a, cette petite chinoise-créole?

Je ne sais plus voir la sincérité. Quand il y en a ou pas.

se donner un objectif...toujours

20 mai 2010 à 6h06

"c'est un état d'esprit" , il a dit.

La peur, ça s'entretient. Ou pas.
Il faut travailler pour s'en dégager.

Qu'est-ce que je risque ?
De quoi on a peur ?

J'peux rester ici mais pour quelque chose qui en vaille la peine.
Le taff que j'ai là, non, il faut désormais que j'économise et après j'pourrai me tourner vers autre chose.
Et pour l'instant, j'ai le temps de réfléchir à cet autre chose.
Se donner un objectif.

Y'a plein de choses à faire bordel... Et même si j'suis blanche, il suffit de le faire de la bonne manière. Il suffit d'en être conscient...

Toute la temporalité est différente ici.
On dit "demain si dieu veut", et on verra demain.
On a pas trop d'attentes.

Demain, si dieu veut, j'irai passer la soirée chez des amis qui ont une centaine de caïmans sur leur terrain. On les nourrira, et on assistera, sans doute, à un sacré spectacle...

Parler beaucoup....

20 mai 2010 à 6h21

Qu'est-ce qui se passe en France?

Les gens sont alcooliques, drogués, dépressifs, boulimiques, anorexiques, psychotiques,suicidaires, seuls, ou plutôt seuls avec les autres;
les jeunes veulent la défonce à tout prix, sexe drogue & rock'n'roll; les gens veulent aller vite... ils veulent parler de tout en croyant tout connaître mais en ne sachant rien. Rien que des conneries...
Parler beaucoup...

Mais...merde, on est où là, on fait quoi ?

Pa bisoin parler...

Et toi tu est parti là-dedans...Comme beaucoup d'autres. Parce que ça t'attirait. Parce qu'on a pas la même vision de tout ça...