Sep et vie au quotidien

J'avais envie de dire à quelqu'un ce que je ressent mais il n'y a personne pour les écouter sans juger,ni donner son avis. Il est difficile aujourd'hui de trouver quelqu'un pour discuter sans s'entendre dire "oh c'est comme moi". Je vais avoir 40 ans dans quelques jours et ma vie est vide.
Il est primordial d'avoir plusieurs choses dans sa vie pour pouvoir dire j'ai réussi.Moi je ne pense pas avoir réalisé un quart de mes rêves. J'ai raté ma vie de femme. Et maintenant combien de temps me reste t'il pour reprendre tout cela. Très peu en fait.
Parlons de ma vie de famille : trois enfants. Un garçon qui est parti de la maison avec perte et fracas à 16 ans. Une grande blessure pour la maman que je suis. Une impression de ne pas avoir été à la hauteur. Deux filles de 6 et 14 ans qui ne font que se bouffer le nez. Je rêvais d'une vie de famille calme, soudée, pleine de connivence, de complicité, au lieu de cela j'ai l'impression d'être en perpétuelle bataille. je ne peux jamais poser les arme. Avec S., adolescente, les conflit sont journaliers et quand une pause est là, M fait en sorte de repiquer afin que la bataille reprenne. M c'est mon concubin. Je dis bien mon concubin, je pourrais même peut être dire mon colocataire. Je ne sais pas ou il veut en venir. Il fait le type amoureux quand je lui dis que je le quitte et dès qu'il reprend sa place, je redeviens une moins que rien qui s'est saoulée à la dernière fête,qui a fait une comédie. Mais ma réponse est que si je vire quand je bois c'est que je ne suis pas bien. Au bout du compte je suis toujours responsable.
Quand je lui dit que j'en marre de son foot (il y passe 10 heures tous les dimanches), il me dit qu'il en a besoin parce ce que moi je le juge et là bas il n'est pas jugé. Je le juge de quoi. Depuis la rentrée, les deux fois ou il est allé au foot, il est rentré bourré et à pas d'heure. Et moi pendant ce temps, je garde les enfants et le chien. Alors qu'il avait qu'il habituerait le chien à aller au foot et a rester à coté du terrain mais au bout de un an et demi je garde toujours le chien tous les dimanche. Je dois tout gérer. Quand il y a quelques chose à faire à la maison, il ne le voit jamais de lui même, il faut toujours que je lui demande de le faire et après le laps de temps pour qu'il le fasse est très long. Il ne fait que râler sur tout et rien. Il ne prend pas la vie cool. Il y a toujours quelques chose qui ne va pas. Il ne se contente jamais de se qu'il a.
Quand on est en galère d'argent, ça ne le gêne pas d'aller s'acheter une rétroprojecteur qui ne sert à rien. Je ne vois pas se qui pourrait changer les choses. J'ai tellement de chose à lui reprocher. Je n'arrive plus à trouver pourquoi je suis tomber amoureuse de lui. Oui je sais mais je suis tomber amoureuse des premiers instants où il était attentionné, gentil, prévenant mais aujourd'hui tous ça à disparu ou alors sont gâchés par ses autres comportement.
Il me faudra écrire souvent dans ce journal enfin de faire le trie dans ma tête. La semaine dernière je lui ai dit que je le quittais, mais j'ai cédé entre-temps. Et deux jours après la réconciliation il me sort qu'il va aller au foot et que s'il fait l'apéro, il se fera ramener. Il n'a encore rien compris. Oui le fait qu'il rentre bourré avec la voiture me cause du soucis, mais il y a aussi le fait qu'un match de foot ne dure pas 10 heures. Pourquoi ne rentre t'il pas auprès de sa famille après le match. J'ai l'impression qu'il préfère être avec ses copains qu'avec nous.

Cette après midi, avec les filles ont est allées voir papy M. J'avais adoré être mise au pied du mur sur le fait d'aller chercher E et J pour nous accompagné. M avait dit qu'il viendrait avec nous mais arrivé au stade de foot, 15h30, M avait fini le match,était douché, et il nous a appris qu'il ne viendrait pas. Excuse donné : je vais rester au stade car je veux renter de bonne heure. Quand je pense qu'il pourrait rentrer pour faire des choses avec nous et qu'au lieu de cela il reste au stade, avec ses potes. Je suis dégoûtée. j'ai vraiment pas l'impression de compter pour grand chose. La chose positive c'est qu'il a pris son chien. Et les filles gueulent en haut. J'en peu plus de ses conditions de vie. Je n'ai même plus envie de monter pour les faire taire. C'est jamais personne, c'est toujours l'autre. Qu'ai je fais à la vie pour mériter ce bordel.

Là il est 17h40, nous sommes rentrées avec les filles,M est toujours au stade.

En fait, M est rentré à 19H15. Nous finissions de manger. Il est rentré avec cet air fautif que je déteste. Pour la soirée, pas un mot, comme d'habitude. Il était plongé dans sa tablette avec le casque sur les oreilles à regarder un film tout seul.
Pour ma part j'étais tellement fatiguée que je suis allée me coucher à 22H. Il faut dire que mon injection de samedi m'a un peu malmenée. Je me suis réveillée en pleine nuit avec cette sensation de grosse grippe. Froid de l'intérieur, 4 couettes pour réussir à me rendormir. Donc Dimanche, je me suis sentie à l'ouest toute la journée.
Je me fais une injection tous les samedi soir pour essayer d'enrayer une sclérose en plaque. Depuis 2002, je connais cette maladie mais elle présente depuis 1993. Pour le moment, nous arrivons à stabiliser les choses. Je marche, même si c'est pas longtemps.

M travaille de nuit. je suis seule et j'apprécie. je peux faire et penser ce que je veux. Il m'est très difficile d'imaginer un avenir avec lui. Je rêve de liberté, d'évasion et de sérénité. Je voudrai rire de nouveau, frémir, trembler,sentir mon coeur battre pour autre chose qu'une dispute qui va exploser. Juste vivre.

M a travaillé de nuit. Il s'est couché à 7h00 ce matin,debout 16H30. Boulot à 21H00. Entre temps, pas une marque de tendresse, à peine quelques mots. Il n'y a vraiment rien d'intéressant entre nous, à part notre fille bien sur. Je sens bien qu'il essaie mais il est tellement maladroit. Ses propos sont sans aucun intérêt. Je ne sais plus quand il m'a dit la dernière fois que j'étais belle. Quand je lui en parle, il me répond que je suis toujours belle. Comment peut il le savoir il ne me regarde plus. Ou allons nous ? Jusqu'à quel point allons nous pouvoir arriver. J'ai déjà très mal... Je ne veux pas imaginer la douleur qu'il me reste à souffrir.

M s'est levé à 16H30. La première chose qu'il a faite a été de râler à cause de son bulletin de salaire où le nombre d'heure était pas bon. J'avais lui dire de téléphoner pour le signaler, et bien non, il a préféré insulter, hurler parce qu'on la lui faisait à l'envers. Il devait aller chercher sa fille aux entrainement de foot,mais non autre chose à faire. Après il était dégoûté parce que sa fille avait match ce samedi et lui avait prévu d'aller faire laver sa voiture.Heureusement qu'il n'a pas annulé sa fille pour sa voiture. Après, une petite reprise à cause du journal télévisé. Sinon entre temps, pas un mot, il était encore plongé dans son IPhone... Enfin bref encore de merveilleux moments passé ensemble. AVERTISSEMENT toute personne et/ou l'institution et/ou l'agent et/ou l'organisme de toute structure gouvernementale, relevant, compétent ou annexe au Gouvernement Fédéral des Etats-Unis, qui utiliserai/surveillerai ce site ou de l'un de ses sites associés, vous n'avez PAS mon autorisation d'utiliser n'importe quelle des informations de mon profil, ni aucun
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Voilà après une semaine de nuit, il ne trouve rien de mieux à faire que d'aller boire une bière avec ses potes. Et je reste à la maison comme une conne. Je me suis encore une fois sentie seule et délaissée. Par contre dimanche, après un réveil très tardif (13H30),il a tenté des approches, mais pour moi pas possible. Je ne peux pas le laisser m'approche si c'est pour me jeter la semaine prochaine. Pour moi c'est bon, j'arrête d'y croire. Il nous est impossible de vivre ensemble. Nous n'avons pas les même désirs. Je ne sais pas comment je vais faire pour mettre un point final à notre union, je ne veux pas le faire souffrir. Mais il va falloir que je trouve une solution, je suis trop triste de vivre comme cela. Je n'en peux plus. Je ne sais même pas s'il m'aime encore, ou si la situation lui convient (nourri, logé, blanchi).

Hier soir, je suis allée me coucher à 23H45. J'avais déjà lutter pour arriver à cette heure, dans l'espoir qu'il me parle. Nous avons parlé normalement une petite demi heure en début de soirée, et puis plus rien, le nez dans son Iphone. Je ne sais pas à qu'elle heure il est venu se coucher mais je ne l'ai pas entendu. Aujourd'hui, il commençait le boulot à 13H. Il a quand même fallu que je le réveille à 12H15. Résultat aucun contact. J'en ai de ne vivre avec "personne". J'ai besoin de me sentir soutenue. Mais là j'ai tout le poids de la famille sur les épaules.
Ma belle rentre en urgence à l’hôpital cet après midi. Je vais devoir aller chercher le beau-père pour qu'il reste à la maison pendant le temps d'hospitalisation de sa femme. J'adore mes beaux-parents mais je vais devoir gérer cela en plus.
Hier soir, je me suis disputée avec S. Elle me ment, elle me vole, vole l'argent de sa petite soeur, fume en cachette. Elle faisait ses devoirs sur la table de la salle à manger et je m’aperçoit que sa pochette noire est une pochette pour mon travail. Je lui dit que ce n'est pas cette pochette qu'il fallait prendre mais une autre destinée à l'école. Je commence à la vider de façon à remettre ses affaires dans la bonne pochette. Quand je l'ouvre, je tombe sur un carnet de timbre pour lequel je lui avait demandé une semaine avant si elle ne l'avait pas pris. "Non non maman,je te jure, c'est pas moi. Je n'ai pas pris ces timbres". Moi naïve, je lui confiance et je n'insiste pas plus. Au lieu de me dire hier soir, et bien oui c'est moi qui les avaient pris, elle m'a soutenue qu'elle avait acheté deux timbres et qu'elle s'en est pas encore servie. Mais les timbres présents dans la pochette sont des timbres qui ne se vendent qu'en carnet. A ce moment la colère m'envahit, et elle reste sur ses positions en me regardant droit dans les yeux. Sa façon de me regarder m'a fait très mal. Plus elle me jetait ce regard glacial, plus elle continuait à nier la vérité plus ma colère montait. Je me suis mise à faire l'inventaire de mon matériel perso et je me suis aperçu qu'il me manquait d'autres fournitures. Je suis aller chercher dans sa chambre (avec elle) et voila ma surprise, je retrouve un paquet de cigarette vide. On se redispute sur ce sujet, puis du maquillage qui m'appartient, alors qu'elle n'a pas le droit de se maquiller. La dispute continue, Je lui dit qu'elle est une menteuse et une voleuse et qu'elle peut bien me dire ce qu'elle veut je ne la croit pas. Elle reste sur ses positions pour les timbres, pour les cigarettes elle les garde pour une camarade dont les parents ne veulent pas qu'elle fume, la maquillage "mais maman ça fait longtemps que je l'ai dans ma chambre. Ne pouvant plus poursuivre ces disputes, je la prive de repas car je ne veux pas la voir. Je sort de sa chambre, ferme la porte. S se met à dire qu'elle serait mieux morte, qu'elle va se suicider. Personne ne l'aime. Elle me reproche de ne pas lui avoir demandé si sa journée c'est bien passée car non elle ne s'est pas bien passée. Mes journée se suivent et se ressemblent. Elles deviennent pesantes.

Voila j'ai 40 ans. J'ai eu 40 ans hier et aujourd'hui j'ai pleuré toute la journée. J'ai pleuré pas parce que j'ai eu 40 ans mais j'ai la sensation horrible de ne pas être aimé, ou mal. J'ai attendu pendant toute la journée de dimanche, j'ai attendu quelque chose d’inattendu qui n'ai jamais arrivé. Je ne voulais rien prévoir pour mon anniversaire dans l'espoir secret que l'on me prépare quelques chose, une surprise. Mais rien et encore pire,pas un cadeau de M. Les seules personnes qui ont pensé à moi, c'est ma meilleure amie, C, qui m'a offert de magnifiques fleurs, et ma fille, N la plus petite qui m'a fait un joli dessin. S, la plus grande de mes filles, m'a a peine souhaité mon anniversaire. Pour G mon fils, il a fallu que je lui demande s'il n'avait rien oublié pour qu'il me le souhaite. M lui me l'a souhaité "bon anniversaire" mais pas un cadeau, il ne l'à pas reçu. Comment ne peut on pas faire en sorte de recevoir à temps un cadeau d'anniversaire pour sa femme, surtout les 40 ans. Je me suis aperçue que les personnes qui sont sensée le plus m'aimer n'ont pas jugé bon d'essayer de faire plaisir dans un jour comme celui ci. Je suis blessée. Qui suis donc pour mériter aussi peu de chose. Qu'ai je fait de ma vie pour que les personnes si proche de moi ne m'aime pas assez pour me le montrer. Je suis tellement mal depuis hier. Je ne cesse de pleurer. J'ai une boule dans le ventre qui m'empêche de parler. Les larmes montent dès que je pense à cette journée. Comment vais je pouvoir me relever après ça. Je ne dois vraiment pas être quelqu'un de bien pour qu'ils e m'aiment pas.