Ivre de nos vies

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

Fugitive

29 novembre 2009 à 6h32

Six heures du matin, on ne m’a donné aucune explication sur les raisons de ma condamnation… et je reste confuse, léthargique.

Je suis découragée… Alors que nulle âme ne me demande plus de faire preuve de maîtrise, je suis ; si ce n’est certaine, tout du moins convaincue, d’avoir exagérément fait preuve de courage.

Je me suis sans relâche, cramponnée à cet espoir insubstantiel.

A quelle fin?

De simples illusions qui cultivent ma mélancolie et me donne matière à argumenter sur les foutaises que j’ai ouïe dire sur la persévérance.

Bel attrape nigaud !

Si je pouvais m’égosiller à en perdre la voix… cela apaisera t-il le poids qui pèse sur mon cœur?

Inextricable sentiments de douleurs… j’ai bu à en devenir soûl… j’ai bu leurs peines, je me suis enivrée de leurs chagrins, et je suis arrêtée pour conduite en état d’ivresse, à mi chemin entre la route de la consternation et celle du regret.

On me demande qui je suis ? Est-ce vraiment à moi que la question est posée ?
« Mais…Mais je ne sais pas qui je suis, je n’en ai aucune idée, je crois… je crois ne l’avoir jamais vraiment su »

A quoi bon se débattre, ici ou en cage, après tout, je m’en balance… j’ai constamment l’impression d’être en prison.

Que l’on m’enferme! Un casque dans les oreilles, débranchez moi de cette réalité, qui me brise et me fatigue à l’épuisement.

Enchainez mon corps mais laissez mon esprits libre de s’évader, j’ai un besoin vital de rêver, de me croire en vie…

Nos histoires au singulier

29 novembre 2009 à 9h14

Huit heures du matin, je ne dors toujours pas, tandis que le monde s’éveille…

J’ai laissé passer la nuit, comme à mes tristes habitudes…

J’écoute la même chanson depuis maintenant trois heures…

Peut-être le reflet inconscient, de mon existence pathétiquement répétitive…

Une réplique exacte de la veille et de l’avant-veille, soyons fou, d’il y’a un an…

Le spectacle de ma vie me chagrine…

Désarmée face à mon insuffisance, rendue de mes combats… je pleure pour soulager mon cœur; à l’abri de ces regards qui se veulent compatissant, alors qu’en définitive ils s’en fichent bien pas mal, mais pour paraître un peu plus humain il faut bien s’espérer un peu plus empathique.

Je souris par courtoisie, je me socialise par déontologie mais finalement ils me font tous tellement chier.

Ils me sont tous tellement étranger que je m'en balance de ce qu'ils pensent.

Après tout, qui est là pour moi quand je ne trouve que pour défouloir, un monde virtuel…Où sont ces bras dans lesquels me blottir, cette voix réconfortante qui me murmurerai d’une parole apaisante : « tu n’es plus seule»

Je dégobille des absurdités, qui puent la redondance et transpirent d'un mal qui n’a rien d’original.

Je ne suis pas un cas unique, combien d'autres me ressemblent, mais combien se rendent compte que leur histoire n'a rien de singulier

Qui peut avoir la franchise de s'avouer l'insignifiance de sa vie

Cynique moi? Non je suis repu de la vie

Sous perfusion permanente avec l'irréalité

Allé, je m’en vais m’enfiler deux somnifères, pour me réfugier au pays des chimères.

Champ de bataille

30 novembre 2009 à 6h23

Cinq heures du matin…

Même les somnifères ne sont pas venus à bout de ce tapage…

Je n’arrive pas à étouffer mes angoisses…

Et Dieu que je me sens seule…

Si je pouvais prendre l’ascendant sur le temps …

Je suis anéantie, je n’ai qu’une envie dormir… aussi longtemps que possible pour ne pas voir passer les heures, les minutes, les secondes, pour ne pas avoir à souffrir de lui …

Je suis là gâteuse, à observer le monde, désabusée et amer…

J’ai vécu la confusion, l’irrationalité,

J’ai vécu épuisé, affaibli, anéanti, mais j’ai vécu…

Contre toute attente j’ai survécu aux combats, aux querelles, au déshonneur…

Face à tout mes adversaires j'ai su rester indestructible…

Sauf un !

Celui là, Ah !celui là… le plus redoutable de mes adversaires …

Je l’ai revu dernièrement, mais j’avais ce besoin tyrannique, de me le rappeler…

C’est ça la vie… un champ de bataille, une lutte armée, qui déroute et pervertit même les plus héroïques…

Arrêtes avant qu'il ne soit trop tard

30 novembre 2009 à 6h57

Le casque dans les oreilles je laisse la musique me transporter et j'écris des flots de mots qui s'entremêlent

Qu'ils en fassent ce qu’ils veulent en pensant y déterrer mon âme, cela m’est bien égal, je veux juste vomir cette boule qui me scie le bide et me rend amorphe.

Ca y'est je ferme les yeux, ca y'est je m'évade, ca y'est je vole, je suis au dessus de tout

De ce monde, de ma vie, de ces gens…

Je me sens légère je n'ai même pas besoin d'ailes


Où sont mes années? Comment m'avez vous piégé et condamné à vous suivre dans votre frénésie

Pourtant je ne vous haie pas… mais je maudis les démons qui m'habitent

On aurait pu être heureux mais à en vouloir toujours plus ...c'est l'overdose

On se shoot des autres pour oublier que nous ne sommes personnes


Si j'avais le pouvoir de réécrire l'histoire je lui dirai arrêtes avant qu'il ne soit trop tard...

Sous le poids du regret

30 novembre 2009 à 14h08

  • Il est bien loin le temps,
  • Ils s’en sont allés ces moments
  • Où coulaient les flots de mon insouciance
  • Sous les ponts de la sagesse.

  • Il est déjà passé l’instant,
  • Cette quiétude passagère
  • Que mes 27 printemps,
  • Ont laissé embrasé sous la mesure de ma peine.


  • Ils sont si loin hélas... mes souvenirs,
  • Et la félicité, laisse place à l’amertume et aux remords,
  • Face à l’étendu de l’avilissement de mon âme.

  • Et je me mens, en mentant au monde,
  • Car sous l’essaim de mon verbiage, se déguise mes tourments,
  • En cachant habillement, l’emprise de ma couardise,

  • Je feins l’euphorie,
  • J’ironise ma condition,
  • En pansant mes blessures,
  • En taisant ma désolation,

  • Faute en est, au poids de mes regrets.
  • Faut-il rester muette, et ravaler son amertume
  • Car le monde se veut sourd, à mes appels au secours.


  • Devrai-je leur en vouloir,
  • A ces bonshommes, fait de chair et de sang ?
  • Et condamner, à perpétuité, la froideur de leur cœur ?

  • Si tel est le cas, il n’en est rien,
  • Je ne puis accabler, l’imperfection,
  • Car en érudite, je me dis
  • Qu’il n’y a de parfait que celui,
  • Pour lequel, jour et nuit
  • A genoux, je prie.

Le plus douloureux des suicides c’est de se laisser vivre

1 décembre 2009 à 6h16

Bientôt cinq heures du matin… pour ne pas changer…

J’ai les yeux grands ouvert, toujours devant une page blanche que je me crève à noircir de mes inepties.

En fond sonore ; mes séries d’adolescente étourdie, mais au combien divertissantes.

Elles me rassurent, me transportent à une époque où, papa, maman, grand frère et moi formions encore une famille… Ouai… (Soupir) c’est loin… Trop loin…

J’ai parcouru, ci et là, quelques journaux, en souriant, de me retrouver dans les écrits de dissemblables personnes.

Comme si, ma vie, était un concentré de la leur, de la votre, de la sienne…

Vous m’êtes inconnus, mais en même temps si familiers.

Nos tourments exposés sciemment à la foule…

Nous parfaisons nos rédactions, en nous refusant la médiocrité, toujours avec cette crainte secrète d’être inintéressant…

Pourtant, s’exposer au monde, s’est se risquer de n’être que moyen.

Alors, oui…j’ai envi que des yeux restent suspendus à mes récits, pour me rassurer que quelques choses subsistes de moi…

J’ai cru longtemps avoir du talent… mais toujours plus intransigeante, j’ai vite déchanté…

Il y’aura toujours « plus » … et moi je ne serai jamais « assez »…

J’ai peur qu’avec le temps « je » ne sois plus rien du tout… alors je me barricade dans cet appartement, pour ne pas infliger ma platitude aux autres…

Bordel ! Ma vie est un suicide prémédité.

Epilogue d'une fille consternante...

2 décembre 2009 à 7h36

Cool ! J’aurais tenu quarante cinq minutes dans mon lit…

Si ça ce n’est pas formidable ! Fait chier !

Me voilà à nouveau devant mon ordinateur… ma bouteille de coke et ma cibiche au bec qui, soit dit en passant, m’arrache la trachée …

Fait doublement chier !

Ma hanche me fait un mal de chien et je me sens groggy …

Je n’ai pas envi de rabâcher les mêmes foutaises qu’a l’accoutumé…A force je radote…

Le monde, l’univers, que dis-je ! La galaxie, a bien saisi que j’avais le bourrichon en ébullition… et qu’on se le dise, le cosmos tout entier n’en a rien à foutre de mes délires existentiels!

Scrogneugneu!… je me retrouve devant Euroshopping et j’ai même pas de doliprane pour le mal de tête que va me déclencher cette connerie…

Les présentateurs pourraient largement être nominés aux Razzie Awards pour l’oscar des plus mauvais acteurs… et le doublage… du grand art !!!

Ça devient dramatique, me voilà à épiloguer mon « passionnant » programme TV… je touche le fond du fond là…

C'est maman qui va être contente!

2 décembre 2009 à 12h17

Procra… procra quoi ??? C’est quoi ce mot barbare encore … une position du Kâma-Sûtra ?

Que nenni !!! la "procrastination", c’est l’art de toujours se donner de (fausses) bonnes raisons de ne pas faire …

Et sans me vanter, je pense compter parmi les membres fondateurs de ce merveilleux mouvement qui consiste à se masturber le cerveau à la recherche d’une excuse pitoyable, et cela à celle fin de la resservir dès qu’une occasion s'y prêtera...

Je synthétise, je synthétise….bien sûr… Mais grosso modo c’en est la définition…

Je joue ma pseudo intello là mais jusqu'à ce matin (tôt, très tôt, Grrrr ! trop tôt, mais passons…), moi j’appelais ça le syndrome de la « flemmardite aigüe » !

C’est au détour de la lecture attentive et passionnée d’un journal « intime », plus si intime que ça pour le coup, puisque j’en ai lu tous les articles d’une traite (au passage je salue l’auteur talentueux qui m’aura fait passé un agréable moment, à en oublier qu’il n’était que six heures du mat’ et que je n’avais dormis que quarante cinq malheureuses petites minutes…Bref je vous fais une fleur on passera sur le chapitre du mur des lamentations pour aujourd’hui !)

Je disais donc que c’est à la lecture d’un journal en ligne, que j’ai fait l’effroyable mais non moins rassurante découverte du mal dont j’étais la pauvre victime (sniff...mouchoir silvouplaît !)

Enfin le coupable était démasqué, mis à nu…

Voilà… voilà pourquoi la vaisselle déborde de mon évier, pourquoi que y’a des pelotes de poussières derrières les portes, pourquoi que mes poils des jambes sont plus longs que ceux de mon homme, mais c’est bien sûr !!!…

Il apparaît ici, de toute évidence que c’est pas ma faute à moi ! (Cheeezzze)

Ouf, pour un peu j’avais bien peur d’avoir viré dépressive…

Je ne suis que la pauvre martyre du procrastinator !

C’est maman qui va être contente, sa fille n’est pas tout à fait une cause perdue… chouette alors !

Telle une greluche qui bat de l'aile

3 décembre 2009 à 7h53

Je passe l’intro sur l’insomnie pour le coup … un p’tit coup d’œil sur l’horloge en bas à droite du PC…suffira à lui tout seul…(non non je ne viens pas de me lever, je n'ai tout simplement pas dormi)

Je m’en suis allée copiner avec le sofa, Malbiche à la babine, bouteille de coke à porté de bras et petite touche de musicalité (ça c'est cadeau!) ... « Whatever happens » signée Michael Jackson

Hop Hop Hop! berces moi d’espérance "Michael" avant que je ne sois contrainte de retrouver le sens des réalités (même si des réalités comme ça je m’en passerai volontiers… je les enverrai foutre dans le trou du cul du monde, à coup de pied dans le derrière si je le pouvais !)

Zuteuhhh!…moi qui m’étais mis un point d’honneur à changer le registre « pathético-dramatico- tragique » de ma feuille de chou...bah pour c'te fois-ci c’est foiré !

Désolée m'sieu, 'dam, faudra repasser !

C'est vrai ça... qui ça intéresse une malheureuse greluche qui bat de l’aile ?

Je m'en vais m'enfiler des cookies pour la peine!

La e-cigarette c'est vraiment chouette

3 décembre 2009 à 13h27

Avant la publication de cette article, je m’étais essayé à la rédaction d'une note un peu plus divertissante, sur un sujet un peu moins autistique… je me suis arrêtée cinq minutes pour regarder je ne sais plus trop quoi sur la toile… un clic plus tard, retour sur mon billet, relecture de ce que je considérais être cinq minutes auparavant, comme génialissime et là...c'est le drame... ma petite voix intérieure, consternée, me hurle « Oh mon Dieu ! C’est nul à chier! »

C’était à des années lumières de moi, c’était fade comme des pâtes à l’eau non assaisonnées (je ne prétends pas que mes papiers ne le sont pas à l’accoutumé mais bon…)

Après avoir touché le fond du fond il y’a deux jours en faisant un chapitre sur Euroshopping, je pondais un paragraphe monstrueux (dans les deux sens du terme) sur la cigarette électronique et ses avantages…

Pov’ fille !

Bientôt, au rythme où ça va, je me retrouverai à baragouiner sur « Total abdos » ou « Comment maigrir grâce à pasta minceur »…

Moi qui me morfonds de ne pas savoir quoi faire de ma vie… Bah voilà, je semble prédisposée pour « Faire l’apogée de produit douteux auprès de gugusses près à m’acheter de tout, tant que je leur vends du rêve »

M’enfin, il n’en demeure pas moins que pour le coup, la e-cigarette c’est vraiment chouette … et pas mal novateur…

Non, non, mon papa il à pas d’actions chez Sendenza !

Bazardée au rayon des occases'

4 décembre 2009 à 6h35

J’ai parfois le sentiment de passer pour une sale gosse capricieuse, suppliant que l’on lui laisse enfourner sa paluche dans le pot à cookies.

Une chose est certaine, mes parents n’ont pas eu le mode d’emploi à ma naissance.

Moi, qui ai en horreur le conflit, ces derniers temps je suis bien lotie.

Toutes les occasions sont bonnes, pour me rappeler mon statut « d’infirme sociale » mais aucunes ne les remets jamais en question.

Ils ont même délaissé l’éventualité, qu’ils étaient sans nul doute, responsables de ma « brèche affective ».

Vingt et une fois, c’est le nombre de fois qu’à sonner le portable de ma chère « Môman » sans qu’elle ne consente répondre.

Elle m’a encore trouvé un argument bidon, pour me bazarder au rayon des occases.

On me demande d’être de fer à toute épreuve, de dédramatiser mon récit, de désenfumer mon esprits…

Pourtant comme le dit, Orelsan, je me perds entre ce que les gens attendent de moi et ce que je suis vraiment…

Mes parents croient m’aimer...moi j'crois qu’ils se voilent la face...j'crois qu’ils aiment celle qu’ils désireraient voir à ma place, parce qu’ils ne savent pas... ils ne connaissent pas mon vrai visage.

C’est facile de reprendre un texte…je sais… mais pourquoi changer l’ordre des mots, quand il n’y à plus rien à ajouter …

Le divorce ou l'art de tout foutre en l'air

4 décembre 2009 à 9h48

Les souvenirs…je déteste les souvenirs…

A quoi sert de se remémorer ce qui fait mal ?

Autant s’empaler un pieu dans le coeur ! Cela n’en sera que probablement moins éprouvant …

Et puis merde ! C’est quoi cette fichue manie de gonzesse… On est là…à concocter une playlist de morceaux religieusement sélectionnés … pour la griffe que le temps à eu l'amabilité(ironie) de laisser dessus…

Je me mets minable à cause de cette putain de chanson qui tourne non-stop dans ma sacro-sainte « playlist de dépressive attardée »

Pourtant je sais… le passé est un défunt qui s’affuble d’artifice pour continuer à briller dans nos esprits…

Mais je n’arrive pas à plier devant une vie que je n’ai pas choisie...

C’est à cause de « leurs » erreurs que j’en suis là… pas les miennes !

J’ai juste récolté les fruits avariés de l’entorse qu’ils ont fait à leurs promesses… et comme une fillette, je sanglote, tapie dans un coin…un portrait de famille à la main…

Il paraît que je suis trop âgée pour ressentir du chagrin (tout du moins celui là) … que je dois avancer et accepter… parce que les choses sont ainsi et qu’elles ne peuvent être autrement…

Sauf que moi, le canevas, je le fais à l’envers… Hier j’admettais, je trouvais ça presque salutaire et aujourd’hui je proteste… l’âge probablement… je me rendais pas compte…

En tous les cas, le divorce n’est rien d’autre qu’une connerie déconcertante et faire des gosses l’est d’avantage ! Une foutaise où les seuls rescapés « potentiels » ne sont autres que les protagonistes de l’histoire… quant à la marmaille… ben ce n’est pas grave… et puis déjà, qu’est ce qu’elle fout ici celle-la !

To be leader or not to be...

5 décembre 2009 à 7h47

N’ayant rien de mieux à faire … (Quoique si… mais bon, fidèle à mes habitudes, je dirai que le reste peut attendre…), nonchalamment vautrée sur le sofa, je tentais, non sans heurt avec mon égo, ma petite remise en question journalière….

Et là, il m'est apparu comme évident que jamais, Ô grand jamais ! Je n’aurais ce que les gugusses branchouillards appellent le « leadership »

Un « Narcotique social », voilà ce que je suis…

J’ai essayé pourtant, ça oui, mais non ! Rien à y faire c’est de notoriété mondiale, je n’ai pas ça dans le sang…

Arff ! En creusant un peu, je trouverai bien un truc qui fera la différence, j’ai forcément hérité d’autre chose que des emmerdes… Et le patrimoine familial il est où là !

Mes utopies de jouvencelle...

6 décembre 2009 à 21h14

Nous ne sommes rien de plus que de prudes libertins, assurant ne pas vouloir être vu et s'exhibant, malgré tout, nu aux yeux du monde…

Nous ressemblons à ces couples libidineux à la recherchent continuelle d’un dérivatif contre l’ennui du quotidien, de l’ordinaire…

J’écris parce que j’ai peur…peur que peu importe la dimension… virtuel ou réel… Je ne m’acharne à susciter de l’intérêt… sans jamais y parvenir… J’écris parce que j’ai peur d'être oubliée...

Je crains que vous ne vous lassiez de mes récits… ou alors, que vous ne vous y intéressiez tout simplement jamais…

Finalement je triche ici, comme dans la vraie vie, pour éviter de vous bassiner, je ne dis jamais réellement qui je suis… Là aussi, je fais semblant, je m’invente pour ne pas avoir à me raconter…

On à tous soif de reconnaissance et je crèverai probablement assoiffée … moi et mes utopies de jouvencelle…

Cent ans de chagrins ne payent pas un sou de dettes

8 décembre 2009 à 8h30

1235,97 €, c’est le montant que je viens de débourser pour payer mon dû à Dieu et au diable…

-995,35€ c’est le solde de mon compte…

887,89 € c’est le montant que me réclame mon assurance santé soit une année complète (soyons fou! je baigne dans l’oseille tout le monde le sait, je fais juste semblant d’être dans la merde pour esquiver le fisc!)…

357,57 € c’est le montant qu’il me faudra pour lever mon interdit bancaire (interdit bancaire suite à une erreur de ma banque mais ça rien à foutre tant que je paye mes agios!)


4 c’est le nombre d’heure qu’il me faudra pour ranger ma chambre qui se trouve être dans le même état que mon esprit, c'est-à-dire en bordel… C'est également le nombre de mois qui se sont écoulés depuis ma dernière épilation des jambes et du maillot (Yahouuuu so sexy! so glam')

27 c’est le nombre de fois que je me suis tapée Dirty Dancing dans la même semaine…

Le compte est bon… Au vu de tout cela, deux options s’offrent à moi… quitter le pays… Mais je ne peux pas, je n’ai pas fait mon passeport… toujours pas trouvé le moyens de caser 80€ dans mon budget astronomique…

Ou alors me déclarer morte auprès de l’état civil (oulala c’est gai) et rejoindre une filière de faux papiers assez rapidement… mais là aussi, poisseuse que je suis, je me retrouverai la minute qui suit au cachot…

Donc finalement, me reste une solution, revoir une 28ème fois Dirty Dancing, continuer à payer jusqu’en 2013, ranger ma chambre…Tondre (Oui l'heure est grave, le seuil critique a été largement dépassé pour oser dire épiler!) ce qu'il faudra avant le nouvel an... Et espérer que d’ici là je trouverai le moyens de corrompre un ou deux employés pour qu’ils égarent bêtement des dossiers me concernant…

Comme le dit l’adage cent ans de chagrins ne payent pas un sou de dettes !

C’est la crise mes amis, c’est la crise !!!!

Vous ne m'aimez pas? Voyez vous ça...moi non plus!

10 décembre 2009 à 9h49

Je suis blasée… Je suis à l’image d’un marathonien, à bout de souffle… à la différence que dans ma course, j’ai beau scruter, point de ligne d’arrivée à l’horizon…

De quoi suis-je la plus lasse ?

De moi, fâcheusement affligeante… et sans équivoque, de vous, tellement indifférents que cela en devient écœurant…

Je me sais différente de vous... je vous sais être au antipode de moi…

Cet individualisme que le monde prend plaisir à travestir en altruisme me donne la gerbe…

« Vous ne m’aimez pas ? Voyez-vous ça…moi non plus !!! »

C’est votre insensibilité, votre vanité, qui donne vie à des monstres…

Pour appartenir à votre univers, je me suis éreintée … et c’est toujours pareil … j’en suis exclue…

Je n’étais pas sortie depuis 3 semaines de l'appartement…

Hier, contrainte de le faire, j’ai affronté le monde… J’ai pris sur moi comme d’hab’ !

Dieu merci, j’avais mon casque dans les oreilles… La musique reste bien, l’unique chose, qui soit en mesure de canaliser cette confusion de sentiments… La souffrance, l’exaspération… La haine!

Dans le bus une femme peu aimable, me dit avec suffisance, alors que j’étais en passe de regagner un siège « Bon ! Je peux passer, parce que c’est lourd ce que je porte »

Je l’ai lorgné, avec un regard vide de toute émotion… et apathique, je l’ai laissé passer….

L’espace d’une minute, je m’imaginais lui foutre une volée en pleine face … Le plus inquiétant, c’est que j’en aurai été capable…

Je ressens une scission de mon esprit, et le temps qui passe semble la rendre quasiment irréversible…

PS : Une seule chose continue à me faire rêver … Faire de la danse mon métier…

Cette année, je prends de bonnes résolutions...

30 décembre 2009 à 10h51

« Cette année je prends de bonnes résolutions… » Qui n’a pas prononcé ces mots au moins une fois dans sa vie?

Voilà, 2009 c’est fini… Ouf ! J’ai envi de dire… Un soulagement, comme si changer d’année, allait transformer radicalement le cours de l’histoire… Conneries !

Mais bon… Je me surprends à l’espérer… je ne sais pas mais cette année, j’ai vraiment envi de me reprendre en main… Aborder peut-être la vie sous un autre angle… (L’espoir…c’est ce qui fait tenir debout les plus incrédules n'est ce pas?)

Enfin bref…déjà, il me faut prendre le taureau par les cornes… Comme toutes femmes qui se respectent … Je dois perdre du poids (En même temps ça fait 15 ans que je me m’évertue à la pratique de ce rituel…)
J’ai bien 12 kilos à perdre… Gaylord Hauser deviendra mon meilleur ami ! (Rien que d’y penser … je suis en hypoglycémie)

Ensuite, poursuivre mon combat pour une peau ZÉRO défauts !!!!!
A mon âge les boutons d’adolescents prépubères c’est juste « OLD SCHOOL » … Parait-il que je suis une femme (Ah bon ??? tu me l’aurais pas dit, que je l’aurais pas su)

Autre combat, tout aussi important… l’espèce de moumoute sur ma tête… Euh ??? Des cheveux semblerait-il… Moi j’aurais dit des poils de @&! (Autocensure de rigueur)
Va bien falloir que je les dompte ceux là… Parce que le style "The Cure" 365 jours de l’année … Ça va 5 minutes... Donc bon !!!!!
Objectif : YUKO (Pour les pas « IN » c’est un lissage permanent japonais)

Quoi d’autres… Ah oui … Le PERMIS & LA VOITURE !!!!! Bordel, c’est là que tu te dis « Tu n’avais qu’a écouter tes parents !!!!!! » Je m’en veux, je m’en veux ! Arfff !

M’enfin, les choses étant ce quelles sont, je me dois d’y remédier !
Donc : Demander une date pour le code début Janvier !

Après ça … Mon style vestimentaire… NO COMMENT !!! Oui, oui, je suis de celles qui ont le même pantalon depuis des décennies… Question mariage des couleurs je m’apparente vraisemblablement plus à un tableau de Picasso qu’a un Gauguin… Le camaïeu moi … connait pas !!!!

Bon, je vous l’accorde, je m’en suis tenue à des choses purement superficielles… Mais cela constitue néanmoins un bon point de départ… Ne dit-on pas « Bien dans son corps, bien dans sa tête »

Pour le restant, il y’aurait tellement à dire… Boulot, oseilles … Évidemment, ce sont des aspects qui méritent la réflexion … Mais à ce rythme là, c’est un tome qu’il me faudrait rédiger…

Alors restons dans le subjectivisme …

To be continued…

La fille la plus cornée du 21ème siècle...

14 janvier 2010 à 22h01

Une bonne nouvelle : J’ai réalisé l’un des objectifs que je m’étais fixée à savoir le lissage définitif de ma moumoute… Cool

Une mauvaise nouvelle : Je suis cocu … Pas 1 fois, Pas 2 fois mais 3 fois…

Autre mauvaise nouvelle : Je ne maigrirai pas à cause de ce cocufiage intensif puisque ça ne m’a pas du tout coupé la faim … Merde alors !

Je joue ma maligne mais… je rigolais moins devant les messages qui s’affichaient sur mon écran… ces e-mails que mon jules échangeait avec plusieurs pouffiasses dont l’une d’entre elle s’avérait être son ex…

C’est fou, nous les gonzesses, on à comme qui dirait… un sixième sens pour pister ce genre de plans foireux…

Déjà l’année dernière il m’avait fait le coup… je l’ai joué philosophe et j’ai passé l’éponge … Que vouliez vous que je fasse devant ses jérémiades et ses « Je t’aime il n’y a que toi qui compte » pfff foutaise !!!!!!

Mais là, bien que j’avouerai lui avoir trouvé toutes les excuses du monde… C’est fichu pour sa gueule !!!!

Tant que je n’avais pas vu sa tête… à miss pouf brune N°2, peut-être que j’aurais accepté d’être la fille la plus cornée du 21ème siècle… Mais mon coté masochiste l’ayant remporté sur la raison, j’ai cherché et je l’ai trouvé … Elle est jolie la conasse !


Maintenant, « Monsieur braguette en feu », refuse de me laisser sous prétexte que je suis la femme de sa vie !

Ah oui, quand tu m’avais... tu voulais les autres… et maintenant que tu as les autres eh bien ....tu me veux moi… Euh???y’a un truc qui tourne pas rond là !

Je suis anesthésiée...

A suivre…

Aujourd’hui je suis là… demain peut être pas...

19 janvier 2010 à 1h14

Avez-vous déjà ressenti cette peine inextricable… Cette foutue sensation que vous tombiez dans le vide ?

J’ai chaque jour cette impression de me jeter du haut d’une falaise…

Plus qu’une impression, sans doute, puisque je tombe chaque jour un peu plus…

Personne ne sait, personne ne voit

Je sais juste que… aujourd’hui je suis là… demain peut être pas

Et quand viendra notre tour ... qu'en sera-t-il?

30 janvier 2010 à 2h33

Ce n’est pas comme si nous prenions conscience que pis existe … nous ferions preuve de mauvaise foi si nous tentions maladroitement de nier ce qui se manifeste comme une évidence… et cela depuis d'innombrables années…

Le déclin, la pauvreté, le malheur, les nécessiteux … et nous au milieu de tout ça …

Tandis que des corps gisent empilés comme des parpaings à même les trottoirs…

Ce sont des hommes, des femmes, des enfants qui pleurent les leurs …

Ce sont des êtres mutilés et abattus … que la vie a mis à rude épreuve et cela sans aucune trêve possible …

Ce sont des nations toutes entières qui sont condamnées … sans sursis … y perdant jusqu'à leur sens moral …

Pour autant, nous restons, tout au plus compatissant, navrés, chagrinés … et après ??? Quels sont nos actes ?

Sans prétendre être en capacité de métamorphoser la face du monde ou de jouer les braves au service des naufragés … Il demeure sans conteste que nous passons plus de temps à blâmer nos représentants ou à nous contempler le nombril… et cependant… tendez l’oreille… Oui ! Entendez les peuples en alertes continués à hurler leurs déchirures…

Et maintenant… demandez vous … « Et quand viendra notre tour … qu’en sera-t-il ? »

Monsieur le patron... je suis précoce...

27 février 2010 à 0h27

Ok ! "L'idéal" eût été que ... je reprenne mes études l’année prochaine, je décroche mon doctorat d'médecine 11 ans après et qu'enfin j'en finisse avec mes sempiternels remises en question…


Sauf que me voila emmouscaillée par un souci de taille … Comment que je vais payer mon loyer, Monsieur EDF et Madame ORANGE !!! Hein comment qu'je fais???


Je viens de me rendre compte que mes indemnités courraient non pas jusqu’en Août mais jusque fin Mars… Ce qui, au vu de cet état de fait, ne me laisse que peu de chance, de ne pas me retrouver au sein d’une société qui m’exploitera comme l’ont fait leurs prédécesseurs …


Alors avoir fait un Bilan de compétence dit-on « approfondi » c’est cool… mais finalement… à quoi bon si je me retrouve sur le même pallier, devant la même porte et une clef qui ne l’ouvre pas


Bon… j’aurais au moins appris que j’étais intellectuellement en avance sur mes ainés… Génial ! Ça flatte mon égo ! Mais à votre avis, ça passe ce genre d’argumentaire devant un employeur ???


« Monsieur le patron, je ne peux témoigner de mes compétences par le biais de diplômes prestigieux… mais mon petit doigt m’a dit que j’étais précoce … hein quoi !! Non, non… ne vous méprenez pas… cérébralement précoce … »


C’est moyen ! Très moyen !!!


Pour l’instant le seul domaine où je peux sans hésitation corroborer cette réalité … c’est les emmerdes!!! Dieu que je suis douée pour les engranger… Sans prétention aucune, c’est comme qui dirait un sixième sens chez moi! Un aimant à problèmes !!!


Me reste plus qu’à, trouver une solution plus réjouissante …


A suivre