C'est lorsque l'on perds quelqu'un que l'on se rend compte à quel point on tenait à lui..
Pour la première fois de ma vie, je venais de me rendre compte de l'intensité, et de l'importance de cette phrase. C'est vrai quoi, qui aurais crus qu'un jour, je penserais encore à A. ou que je serais encore attaché à lui..
On remonte le temps.
Samedi
Le jour de ma fête d'anniversaire. L'ordre du jour : S'amuser, s'éclater, et boire ! Après tout, on a 18 ans qu'une seule fois dans sa vie. A. était bloquer sur son portable et cela m'énerver.. Je ne pouvais pas le laisser comme ca, je suis donc aller le voir et on a commencé a discuter. En fait, je ne savais même pas réellement pourquoi je l'avais invité, mais je savais que j'en avais besoin. Notre discussion continua, jusqu'au moment où il m'annonce qu'il sortait avec une nana, qui s'appelait Cindy. Comment réagir à ce moment là ? J'ai fais style de rien, je lui ai dis que j'étais heureuse pour lui, sauf que quelque part en moi, une sorte de malaise s'était installé.. La soirée continua, on dansa, on rigola, puis vint le moment de l' action-vérité, et comme par hasard A. et moi tombions toujours ensemble. Cela m'amusa, je ne me prennais pas réellement au sérieux, mais sans nous en rendre compte on s'était rapproché, et plus le temps passé, plus nos anciens sentiments remontaient à la surface.. Vers 4_5 h du matin, ma petite bande de pote décida donc de se coucher. La situation était comique, je m'en souviendrais pour longtemps je pense xD. Guillaume ( complètement mort ) et Laura, avait pris toute la place sur le canapé, tandis que Math' était couché sur le sofa du chien. Dans la tente que l'on avait posé sur la terasse pour mon anniversaire, Ananas, PL, Bryan et Johann tentaient de dormir, seulement nous n'avions pas réellement la tête à nous reposer, et les oiseaux commencaient déjà à chanter. Puis sur mon matelas, nous n'étions pas moins de 5 personnes, en y repensant, je rigole toute seule... Quentin dormait avec à ses côtés, ma meilleure amie et Fanny, qui étaient toutes les deux dans ses bras. Quand à moi, j'étais aussi sur le matelas, sauf que je n'étais pas dans les bras de Quentin, mais dans les bras de mon ex, A. ... Pour la première fois de ma vie, je me sentais heureuse. Je pourrais me rapeller de chaque détails, tous les deux, collés l'un contre l'autre, lui me serrant par la taille, moi lui prennant la main. J'aurais pus croire que nous reformions ce couple d'autrefois, cependant, il était avec une autre. Et j'étais brisée, à l'intérieur de moi. Je frisonnais lorsqu'il me touchait, mon coeur battait tellement fort que je me sentis étouffer, est ce cela que l'on appelle amour ?
Toujours est il que le lendemain matin, je restais là, couchée à côté de lui, tandis que A. textotait, probablement celle qu'il aimait désormais. Mais pourquoi avoir dormis avec moi dans ce cas ?
Dimanche
Censée réviser pour ce foutu bac blanc hein .. Mais j'avais complètement la tête ailleurs. De une, je fêtais mon anniversaire non pas avec mes amis cette fois-ci, mais ma famille. De deux, et bien je pensais à cette nuit A. et moi, et je me demandais pourquoi j'avais décidé de tout arrêter avec lui, et je n'en avais pas la moindre idée.. Je sortis mon phone, et décida de lui envoyer un petit message, innocent. Sauf que pour le coup, la réalité me rattrapa.
A. Moi aussi je suis content d'être venu et j'ai bien aimer aussi quand on était tous les deux, et oui avant c'était bien mais tu as tout gacher et maintenant c'est trop tard, c'est dommage.
Son message m'envoya un frisson. Un peine qui s'ajouta. Je ne pouvais pas le laisser dire cela, je repliqua.
Oui mais avant je n'étais pas sûr de ce que je ressentais, j'avais peur du regard des autres, et j'ai vraiment était trop conne, cette soirée a permis de m'en aprecevoir. Oui, trop tard, on apprends en fesant des erreurs on va dire ca ..
Bref je me trouvais pitoyable.
Nos messages étaient sincères.Enfin pour ma part tout du moins. Ma cousine arriva et me remonta le moral, en me disant que samedi, elle m'emmènerait à une fête chez son meilleur ami. Ca me changerais certainement les idées.. . Je me sentais mal et je devais réviser la Géo et l'Histoire. Je m'allongea sur mon lit, et soupira vu le nombres de pages que j'allais devoir réviser.. Je pris donc mon appareil photo, et regarda chaque image qui avait été prise pendant ma soirée. Je tomba sur celle d'A. qui me portait dans ses bras. Des larmes coulèrent, je ne saurais dire pourquoi. Je fermais les yeux, qu'ils aillent donc ce faire foutre avec les épreuves Bidons du bac blanc !
Lundi
Jour du bac blanc. Aiie Aiie Aiie, je savais que ca n'allait vraiment pas être ma journée. Cependant dans le bus ce jour là je révisa en coup de vent la géographie qui par chance tomba en majeure et l'histoire en mineure.
Cependant, comment trouver la concentration lorsque le coeur n'y était pas. J'écrivais une phrase je pensais à A. je réflechissais au sujet, A. revenais sans cesse dans ma tête. Il était là, à quelques mètres de moi. Mon coeur battait fort, mon coeur était lourd. Je regardais par la fenêtre, il fesait un temps magnifique et nous étions tous coincé là, à composer, sauf moi qui n'avait que A. en tête. Des larmes montèrent, mais je ne voulais pas paraitre faible devant lui. Je sortis de la salle, s'était insoutenable de rester ici. Aprs avoir mangée et bronzée au parc Nap' avec les potes, ma meilleure amie, PL et moi rentrons à l'intérieur du lycée. Il fesait chaud, il n'y avait plus de place dans la cours du ccoup, je proposa aux 2 de rentrer et de se poser dans la salle de travail. Sauf qu'une chose n'étais pas prévu. A. était là, avec Cindy, et ils s'embrassaient. Cela ma détruits. J'avais envie de pleurer, j'avais envie de fuir, loin très loin. Je ne savais plus quoi penser, plus quoi faire j'étais chambouler, bousculer. A. avait beau être parfois totalement bête et insupportable, je ressentais toujours ces sentiments pour lui, et le voir avec une autre fille m'acheva. Depuis samedi soir, un poids était prsè de mon coeur et me compressait a chaque fois que je le voyais. J'avais mal très mal. Comme à mon habitude, pour cacher mes sentiments et mes humeurs, je souriais, personne ne se douterais de quoique ce soit et personne ne m'embêterais avec des questions àlacon je voulais rester seule. Le soir même, je me confia à une de mes bonnes amies, en qui j'avais extrènement confiance, et qui je savais, avait déjà vécu cela auparavant. Elle m'expliqua qu'elle aussi avait ressentis la même chose, et qu'au final elle avait réussi à retourner avec, sauf que moi je n'y étais toujours pas arrivé. Je devais réviser la Philo, je préfèra discuter avec A. de tout et n'importe quoi, juste comme ca. Il partit se coucher, je fis de même. et cette fois-ci, je me mis à pleurer, pleurer celui que j'avais aimais, et que j'aimais encore.
Mardi
C'est de pire en pire. Je me sens mal, leur présence m'insupporte. De plus, Annaelle, une de mes amies, en pince vraiment beaucoup pour A. qui ne lui accorde même pas un regard. Je le déteste, quand il prends cet air supérieur et qu'il croit que n'importe quel filles lui tomberaient dans ses bras. Tsss, imbécile, tu ne vois pas que t'en fais souffrir plus d'une ? Toujours est-il qu'Annaelle ne comprends pas pourquoi je ne parle plus à Axel. Je pense que tôt ou tard, je devrais lui dire ce qu'il se passe. Le soir-même j'envoie un message à Axel
Faut qu'on parle toi et moi demain, en tête à tête, c'est important.
D'acc, après le bac blanc alors
Fin de la discussion.
Mercredi
Fin du bac blanc de maths. Je m'apercois que je suis vraiment nulle en maths, je suis totalement démoraliser, et le pire reste à venir. En sortant, Mél, ma confidente, m'attrape par le bras et me chuchote Il est parti avec sa pouf. Ok la je le prends mal. D'une part il se fou totalement de ma guele, d'autre part, il n'a même pas les couilles de m'affronter. Je suis effondrée mais ne laisse rien paraitre. Mél me fixe, attentive, et on descends à l'étage. On s'assoit au bords de la fenêtre et je commence à lui dire ce que je ressens pour lui. Mél' est une fille géniale, qui me ressemble beaucoup et qui me comprends, j'aime beaucoup me confier à elle. Tout d'un coup je la vois se pencher. En tournant ma tête vers la vitre je vois A. et sa copine se lâchant complètement. Mél continue de les espionner et de les critiquer, elle voit que je souffre et finir par l'insulter de tous les noms possibles et inimaginable. Apparement, il ne se rends pas compte de ce qu'il perds me dit-elle. Je souris faiblement, pour lui faire comprendre que ce qu'elle dit me touche vraiment. Mél' se lève d'un coup sec et me dit de la suivre. Finalement elle m'emmène faire les magasins, et oui les gars une femme malheureuse se console en fesant du shopping ! ( Enfin bon, je n'avais pas vraiment la tête à ca je dois dire ). Je recois un message d'A.
-Tu es où ?
-Avec Mél
-On ne se voit pas ? Tu me laisses en plan ?
Je m'énerve.
-Excuse moi mais n'inverse pas les rôles. T'était avec ta copine, j'allais pas me taper l'incruste
-Ouais d'accord ciao
En plus d'être impulsif, il est vraiment con. Puis je continua à suivre Mél dans les allées.
Jeudi
Je ne suis pas allée en cours de la journée. De une je passais mon permis, de deux, je devais faire une IRM l'après-midi. Néanmoins, je pris mon courage à deux mains et avoue tout ce que j'avais sur le coeur à A. Il ne savait pas quoi dire.. D'un côté il était toujours attiré par moi tandis que de l'autre il aimait sa nouvelle petite-amie. Je lui dis de faire un choix, car il ne pouvait pas continuer ainsi. Il choisit Cindy. Mon portable valsa de l'autre côté de ma chambre. Cette fois-ci j'avais compris. C'était bel et bien fini.
Vendredi
A. et moi nous reprennons la tête à nouveau. Je lui montre combien je l'aime, lui s'entette à me dire que même s'il est toujours attirait par moi, il aime ca petite amie cependant quelquechose le perturbe,
Heu par contre, pour ton anniv t'évite de dire à ma copine qu'on a dormis ensemble je ne veux pas que cela ce sache
Si je l'avais eu en face de moi, je lui aurais mis une claque monumentale. Il ne me fait pas confiance où quoi ? J'avais beau l'aimer à nouveau,je ne suis pas une fouteuse de merde, je sais m'abstenir, moi et ne pas détruire une relation. J'aimais lui parler, mais je voulais plus. Et lui en avait décidé autrement.
Samedi
Je vais à la fête que ma cousine à organisée et les garcons c'est pas ce qui manque.. Je fais comme tout le monde je bois, je rigole, les garcons me tournent autour, mais mon esprit est ailleurs. Je recois un message d'A. -fait attention à toi -ne te met pas une mine. Je lui parle des garcons qui tournent autour de moi il me fait un peu de jalousie, j'aime ca mais je ne comprends pas pourquoi... Pourquoi continue t'il..
Reprise de ce pavé
VACANCES
J'en avais bien besoin. Mon coeur vogue, je me coupe du monde. Je décide de partir avec ma famille en Normandie, je suis sûr de n'y rencontrer personne en ce début d'avril. Le temps n'est pas au soleil mais à la pluie, tout comme mon petit coeur. Je m'allonge sur le lit, je ferme les yeux et c'est le Flash-Back de ma semaine que je revois. Je me relève d'un coup sec. Mon frère m'observe d'un regard inquisiteur, j'enfile mes baskets, j'attrape mon manteau et décide de courrir jusqu'à la mer. Arrivée là-bas, à bout de souffle, je contemple le paysage. J'aime ce paysage, le son des vagues, le goût salé qui se dépose sur mes lèvres. Je m'assois. Je ferme les yeux et c'est le calme plat, l'endroit idéal pour me remettre en question. Un sourire se dessine sur mon visage, le premier sourire depuis un long moment. Je relativise, d'accord, j'ai perdus un petit-ami, mais je garderais toujours ces souvenirs. Ma vie doit continuer, et si ce n'est pas avec lui qu'à cela ne tienne, il a pris sa décision et je la respecte, et comme ma dit Julien, Avec tout ce que tu lui as dis, s'il n'arrive pas à se rendre compte que tu l'aimes, c'est que ce n'est pas la bonne personne. Tu es une fille géniale, alors ne déprime pas pour un gars comme ca, il n'en vaut pas la peine .
La douleur se dissipa au fur et à mesure que le temps passait.
Les gens qui se promenaient à côté de moi devaient me prendre pour une folle, je me mettais à rire toute seule. J'étais Heureuse !
Et A. une chose : Je t'ai perdu comme toi tu m'as perdu, à charge de revanche pour notre futur.
Carpe-Diem.