Pourquoi pas.. ?

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

54 heures.

5 février 2010 à 11h36

54h que tu es parti.
54h que je pleure pour un oui, pour un non.

Je suis en train de ranger chez moi. D'effacer toutes les traces de ton passage.
Parce qu'il le faut.

Et pourtant...
J'aurais voulu ne jamais laver le verre dans lequel tu as bu, laisser sur la table les miettes de notre repas, ne pas remettre les chaises en place, garder tes vieux mégots juste pour y poser mes lèvres, ne plus me laver pour conserver la caresse de tes mains, ne plus embrasser personne pour que ma bouche garde le goût de la tienne.

54h, c'est presque le double du temps que nous avons passé ensemble pour cette dernière rencontre.
Et c'est une goutte d'eau dans l'infini néant qui m'attend.

Ménage electronique.

6 février 2010 à 23h02

Voilà.. je viens de supprimer de mon téléphone, tous les sms que nous avons échangé.
Ces derniers temps, je ne gardais que les nôtres. Pour que ça fasse comme une longue liste et me donner l'illusion d'un dialogue ininterrompu...

Oh, bien sûr, auparavant, je me suis assurée que je les avais bien recopiés dans l'espèce de livre électronique qui contient tous nos écrits. 269 pages. Tout ça. Ou seulement ça ?

Je sais bien que je suis folle de faire ce genre de choses et de conserver tous ces mots.
Je sais bien qu'il faudrait que je détruise tout pour avancer.

Mais je ne peux pas m'y résoudre.
Pas encore.
Plus tard, peut-être.
Ou jamais.
Certainement jamais.

Qu'as-tu fait aujourd'hui ?

7 février 2010 à 21h12

Oui.. Qu'as-tu fait de ton dimanche ?

As-tu joué sur ton ordi, fait des projets, trop mangé, fait la sieste, étudié ?

As-tu ri, râlé, embrassé, (pensé à moi, ne serait-ce qu'une seconde), aimé, câliné, caressé ?

Tant de choses de toi que je ne connaitrai jamais.

Ce que je sais très bien, par contre, c'est que demain je vais détester mon téléphone de ne pas me donner de tes nouvelles.

Peut-être devrais-je le laisser éteint toute la journée ?
Même si on ne le veut pas, l'espoir arrive à se nourrir du doute, de l'ignorance.
Vaut-il mieux une grande déception ou une somme de petites ?

Bas et Haut.

8 février 2010 à 23h51

Un petit motif de satisfaction : J'ai réussi à ne pas te contacter aujourd'hui. Pas de mail, pas de sms, pas d'appel.
De toutes façons, il va bien falloir que je m'habitue...

Un gros motif de tristesse : Une discussion téléphonique avec ... a mal tourné.
Je ne pensais pas que notre séparation serait si difficile.
Pas d'enfant, deux lieux de vie, pas de conflit majeur entre nous.. ça aurait pourtant pu (du ?) être beaucoup plus simple que pour d'autres couples.

"Notre relation a m'a détruit".
Et allez... Prends-toi ça dans la tronche.
J'imagine qu'inconsciemment il cherche à se venger, à cause de toute sa souffrance.. mais quand même.. ça fait mal.

Tu m'as dit que tu savais que je n'avais pas une belle image de moi, et que, pour changer ça, tu aimerais que je me voie avec tes yeux à toi.

Comment pourrais-je y arriver en recevant des mots aussi violents ?

Je suis allée au cinéma ce soir.
Au vu du titre, j'aurais du me méfier. Mais quand même, je ne m'attendais pas à ce que toutes les 5 minutes, le film me ramène vers toi, vers ton environnement.
Comme si j'avais besoin de ça pour penser à toi...

Chez moi.

9 février 2010 à 18h20

Drôle de journée.

En principe, j'avais plein de choses à faire.
Au final, j'ai seulement réussi à me motiver pour aller faire cette prise de sang de contrôle pour laquelle j'ai une ordonnance depuis... pffiou.. au moins 3 mois.
Et puis c'est tout, ou presque. Je n'ai quasiment pas bougé de chez moi.

J'ai lu plusieurs journaux sur ce site.
On y prend vite goût, d'ailleurs !
Est-ce du simple et moche voyeurisme ? Est-ce une façon de s'éloigner de soi, en se plongeant dans la vie des autres ? Au contraire, y recherche t-on ce qu'on ressent, mis en mots par un(e) autre ? Est-ce une façon de se complaire dans la peine, la tristesse ?

En parlant de tristesse.. je ne peux m'empêcher de penser à ces dernières heures passées ensemble, il y a pile une semaine.
A cette heure là, nous venions d'arriver chez moi. Ce chez moi que tu n'as découvert qu'à la fin de notre histoire. Ce chez moi que tu as trouvé beau, et où, m'as-tu dit, tu t'es senti bien. J'ai aimé que ça te plaise.
Pour toi, pour ces deux toutes petites soirées ici, ensemble, j'avais rangé pendant une semaine entière. Je crois que jamais ça n'avait été aussi nickel.

Il y a une semaine, j'étais dans tes bras.
A adorer chaque seconde passée contre toi et à détester chaque instant qui nous rapprochait de notre séparation.

Il y a une semaine, je savais déjà que je passerai ma nuit à te regarder dormir pour la dernière fois.

Du plein pour du vide.

10 février 2010 à 22h30

Je suis en train de perdre tout le bénéfice de ces six derniers mois.
Six mois d'une alimentation régulée qui m'a permis de perdre près de dix kilos.
J'aime cette nouvelle façon de manger. Ca me convient bien, je ne me sens pas frustrée, et ça fonctionne bien.

Sauf que...
Sauf que là, maintenant et depuis quelques jours, je ne pense qu'à me remplir le ventre.
Forcément.. vu que je n'imagine pas avoir envie de plaire à qui que ce soit dans un futur proche... ça ne m'aide pas à être raisonnable.

Si ça continue, je ne pourrai plus donner l'excuse de ma perte de poids pour justifier que j'ai recommencé à me ronger les ongles au sang (ce que je n'avais pas fait depuis près de dix ans, je crois).

Tu me manques et je sais que ce n'est pas réciproque.
Comme j'aimerais avoir un mode d'emploi...

Là, tout près.

11 février 2010 à 1h15

Depuis le début de la soirée, tu es juste là, à portée de clic.
Je regarde tes connexions et déconnexions successives.
A quoi ça me sert de savoir ce que tu fais, de savoir que tu ne dors pas encore, de me dire que tu pourrais prendre quelques instants pour moi mais que tu ne le fais pas ?
Au moins, je me dis que tu n'es pas avec une autre.
Pfff... quelle belle consolation !
C'est pitoyable ? Oui, je sais.

Intensité(s).

14 février 2010 à 23h11

Suis épuisée.
La compétition d'aujourd'hui... Wahh.. c'était fort.
Je suis surprise de découvrir à quel point j'ai du mal à résister au stress. Je me sais émotive, mais à ce point ??
Le pire, c'est que je n'avais aucun enjeu ! Seulement le truc, c'est que plus on avance dans le tableau, plus on a envie de gagner.
Et rater le podium d'un tout petit point, ça fait râler.
Tant pis pour moi.

Remarque, le bon côté des choses, c'est que pendant toute la journée, je n'ai pratiquement pas pensé à toi.
Eh eh, c'est toujours ça de gagné !

Bon, par contre, j'avoue.. Seule, au volant de ma voiture, durant l'heure de trajet aller, et l'heure de trajet retour, je n'ai pensé QU'A toi.
J'ai tout revu.
Les retrouvailles, si belles, sous la pluie... Le voyage en train, plongée dans tes yeux... Le repas, partagé sur l'herbe verte de ce joli parc... Les autres rencontres si rares, si brèves, mais si incroyablement intenses.

Je me pose tant de questions.
As-tu été sincère dans la belle lettre que tu m'as laissée ? Ou bien m'as-tu simplement écrit ce que j'avais envie de lire ?
Mon coeur veut croire en tes mots, alors que ma tête ne parvient pas à ne pas en douter.
Et je ne vois pas comment connaître la vérité.
D'ailleurs, ai-je vraiment envie de la connaître ?

Telle est prise...

16 février 2010 à 0h14

qui croyait prendre savait ce qui allait se passer.

C'est bien beau de savoir que tu es connecté. Ca me permet d'avoir l'impression de partager un peu de tes occupations. Quelque part, ça me rassure.

Mais quand tu n'y es pas... ? Là, ce sont les questions, les doutes...

Je le savais, hein, que ça ferait cet effet. C'était sûr.

Et si ça dure toute la semaine........ ?

Non. Je ne veux même pas l'imaginer.

(mais j'ai peur)

Déviation musicale.

17 février 2010 à 2h34

Juste quand j'allais commencer à écrire, les hasards de la programmation radiophonique me lancent un "Je te promets" en pleine face.

Je n'aime ni Johnny ni ses chansons, sauf celle-ci que, définitivement, j'adore.
J'y ajoute "Ma déclaration" chantée par Vanessa Paradis et M. ainsi que "I just can't stop loving you" et j'ai mon trio de tête de chansons aussi stupidement romantiques que moi, qui résonnent toutes les trois de façon particulière par rapport à notre histoire.

La chanson de Michaël Jackson, c'est celle de notre première semaine dans ton palace. Quand nous l'avons entendue dans le bar, tu n'as pu retenir un petit sourire. J'ai adoré.
Verrais-tu un rapport entre ce titre et le fait que nous n'ayons pas réussi à nous oublier pendant les 25 (!) dernières années ? :-)

La promesse "pas toute la nuit mais quelques heures ..." colle si bien à ce que nous avons vécu.
De même (surtout) (seulement ?) que les heures incandescentes, les minutes blanches et les secondes insouciantes...

Quant à la déclaration de Michel Berger, elle nous a surpris tous les deux, au détour d'une conversation, pendant ce que nous savions être notre dernière soirée ensemble. Il y a parfois des instants magiques, où les regards, les gestes remplacent les paroles. Des instants où on est précisément sur la même longueur d'onde. Je sais, c'est très cliché, mais je ne peux pas l'exprimer autrement.

Ceci-dit, je n'avais pas du tout prévu d'écrire sur ces chansons ce soir !

J'avais envie de parler des coïncidences et des trajets en voiture.
Rien à voir, non.
Tant pis. Ca attendra.

La, maintenant, tout de suite... tu me manques terriblement, et même plus encore.
Je n'ai pas envie de retrouver mon lit vide et froid. Viens vite, s'il te plait.

Silence. Vide.

18 février 2010 à 0h15

Ca ne sert à rien.
Vivre n'a aucun sens.
Tout est vide.

Si tu n'es même pas capable de trouver quelques pauvres mots de réconfort quand je te dis que j'ai besoin de toi, c'est que.....

Tes paroles, tes écrits, tes gestes.. Plus rien n'a de valeur. Tout est détruit par ton silence assourdissant.

Je te déteste, je me déteste et d'ailleurs, je déteste la terre entière.
Je ne veux plus parler, plus voir personne.
Je veux juste continuer à me terrer chez moi.
Finir ce que j'ai commencé.

Ca ne sert à rien.
Vivre n'a aucun sens.
Tout est vide.

De l'abandon.

18 février 2010 à 23h42

Bien sûr, ma colère d'hier est passée.
Parce que comme à chaque fois, il a suffit que tu m'écrives.
Je ne demande pas grand chose en fait. Si ?
Si.
Je sais.
Une vraie gosse. Incapable d'attendre une journée pour avoir ce qu'elle attend.
Est-ce qu'un jour j'arriverai à grandir ?

Pourquoi est-ce que cette peur de l'abandon déforme tout, dramatise tout ?

Pourquoi cette peur régit-elle ma vie, me faisant faire les choix les moins viables et les plus destructeurs ?

Je pensais pourtant avoir appris. Avoir avancé. Mais on dirait bien que non. Impression d'un retour en arrière de près de 13 ans.

Ce que tu m'as écrit m'a fait du bien. Et en même temps, a ajouté un tour de clé dans la serrure.
Abandonner tout espoir de te revoir est impossible... et pourtant... c'est bien ce que tu m'as fait comprendre, non ?
C'est moi qui l'ai voulu. Et c'est toi qui ne voudra pas revenir en arrière.

Suis vraiment trop stupide.

Ouf !

20 février 2010 à 1h58

Aujourd'hui, j'ai passé une bonne journée ! Ca fait du bien !
La pêche comme je n'avais pas eu depuis longtemps.
Je ne suis pas convaincue que ça durera, mais au moins je profite de ces bons moments.

Le repas avec M. ce midi, c'était très sympa. Et j'avoue être assez contente d'avoir gagné la partie de poker de ce soir !

Depuis hier, je lis, relis, re-relis ton long texto.
Comme j'aime te lire !

Je crois que tu seras, à vie, celui qui m'aura fait cadeau des plus beaux mots.

Sans même y penser.

24 février 2010 à 1h05

Encore et toujours le même manque de toi.

Ca surgit sans prévenir, au détour d'un mot, d'un son, d'une respiration.
On croit que ça va mieux, que ça commence à passer... Et puis...

Non. Ca ne passe pas.

Convoiter.

25 février 2010 à 2h24

La nuit, tout est plus difficile.

Et pour corser les choses, je viens de voir un reportage sur des retrouvailles d'amours de jeunesse. Je crois que je n'aurais pas du regarder.

35 ans après, ils se retrouvent et ils s'aiment comme à 15 ans. Tiens donc.

Sauf qu'eux, ils quittent leurs familles et ils se marient.

Pourquoi eux et pourquoi pas moi ? Oui, je les envie !!
Furieusement, terriblement !!!

Eperdument...

Angoisse anticipée.

25 février 2010 à 2h45

Vas-tu m'écrire quand tes vacances seront terminées ?

Tu n'as aucune raison de le faire.
Mais si tu ne le fais pas.... comment vais-je arriver à supporter ?

Ne rien prévoir pour le début de semaine prochaine. Ca vaut mieux. Parce que je sais déjà que je vais très mal vivre ces journées.

Voie sans issue.

25 février 2010 à 22h32

Il va bien falloir que j'accepte d'ouvrir les yeux.

Je suis dans une impasse.

Pas de boulot. Plus de toi. Aucune envie. Pas la moindre motivation pour quoi que ce soit.

Oh certes, mes journées sont très occupées. Je ne les vois même pas passer, et pourtant, je me couche très tard et me lève relativement tôt.

Je m'invente des "obligations".
Est-ce vraiment capital de publier des tableaux que je mets une journée à faire et qui intéressent quoi ? 3 ou 4 personnes ?

Il faut que je me mette à chercher du travail.
Sauf que je ne sais même pas par où commencer.
J'ai honte, mais je ne sais même pas ce que je veux faire.

Impression d'un vide sans fin.
Pas la moindre parcelle d'énergie pour le combler.
Et pourtant, il va bien falloir...
Parce que ça ne peut pas durer ainsi, et parce que je ne veux pas avoir provoqué l'arrêt de notre histoire pour rien.

Que ne donnerais-je pas pour que cet arrêt ne soit que temporaire... ?

Ce soir, encore plus que les autres soirs, je veux tes mots, je veux ta peau, ton regard et tes sourires. Tes caresses et tes soupirs.
A la place de tout ça, que tu lui offres à elle, je vais aller me coucher, seule.

Sous-vivre.

26 février 2010 à 18h42

Il y a différentes façons de survivre.

Philippe, avec courage, envie et ténacité, survit... en attendant son nouveau coeur pour recommencer une deuxième vie.

Quelques femmes qui écrivent ici et moi-même n'avons pas cette épée de Damoclès au dessus de la tête et pourtant, nous survivons aussi... en attendant que ça cesse pour arrêter de souffrir.

Philippe, sa famille et beaucoup d'autres doivent me trouver bien futile, avec mes désespoirs d'amour à la con.

J'en suis consciente.

Mais la conscience n'empêche pas la douleur.

Douleur de l'absence, douleur du néant devant moi, douleur de ne plus rien savoir ni vouloir faire.

Pardon...

Allez... Faut que j'aille à cette "réunion".

En souriant, comme si de rien n'était.

De toutes façons, rien n'est.

Bien bas.

25 septembre 2010 à 9h23

Je vais aller faire un tour au marché.
Pour voir des gens.

Je vais même acheter quelques produits dont je n'ai pas besoin.
Pour parler à des gens.

Je vais y aller quand il y aura foule.
Pour que mon corps ne soit plus si seul.

Voilà où j'en suis.

Et encore plus bas.

25 septembre 2010 à 11h03

Je n'aurais pas cru ça possible, mais finalement, le remède était pire que le mal.

Comme quoi, ça peut toujours être pire.

Où est le fond ?

Inspirer. Expirer.

15 octobre 2010 à 20h15

Il y a des moments comme ça où chaque respiration est comme un coup de poignard.

Une toute petite fille.

16 octobre 2010 à 16h01

Voilà, maintenant, je crois que je sais ce que j'ai, qui me laisse sans force, sans courage ni énergie.
Je croyais que c'était surtout lié à mon inactivité professionnelle, à ma séparation avec mon mari et à ma solitude qui se renforce de jour en jour, mais non.

Bien sûr... tout ça joue sur mon mal-être, mais je crois que j'ai surtout tout simplement un bête chagrin d'amour.
Un de ces chagrins d'enfance, quand on a l'impression que notre vie est définitivement foutue et que plus rien de bon ne nous arrivera jamais.
A mon âge, c'est vraiment stupide d'avoir ce type de chagrin.
Sauf que tout me pousse à ne pas être adulte.

Ne pas avoir d'enfants, c'est rester (pour toujours.. ?) l'enfant de ses parents, n'être jamais le parent de personne.

Le lien noué avec mon amie d'enfance me garde également dans les filets de l'enfance.
Je l'aime comme j'aime ma famille, elle fait partie de moi, de ma vie, mais elle a sur moi la même autorité que mes parents.
C'est moi, en n'arrivant pas à grandir, qui leur donne aux uns et aux autres, cette autorité, je le sais bien ! Mais comment changer ça ? Je ne sais pas faire... et pourtant, je le vis tellement mal !

Et puis toi... Toi qui justement, fait partie de mon enfance.
Toi que je n'arrive pas à sortir de ma tête, de mon corps, de mon coeur.
Toi que je n'ai pas vu depuis 3 mois et demi, mais qui est présent depuis l'instant où j'ouvre les yeux le matin jusqu'au soir où je les ferme, épuisée d'avoir trop pleuré .
Toi qui a fait le choix d'une autre. Comme l'avaient déjà fait auparavant P. et M. et tant d'autres.
Toi qui m'a rejetée, tout en me disant que tu m'aimais.

Dans notre (très) longue correspondance, quand nous hésitions à nous revoir, tant d'années après, nous avons souvent discuté des "remords" et des "regrets"
"Remords" de trahir nos conjoints. "Regrets" de ne pas vivre quelque chose dont nous avions tous les deux très envie.
Aujourd'hui, je me demande si je n'aurais pas du me contenter des regrets. J'ai tellement, tellement, tellement mal.

Est-ce qu'un jour j'arriverai à grandir ?

Retour vers le néant.

31 octobre 2010 à 19h54

Après un week-end aussi intense en partage et en émotions (merci les filles !)... qui/qu'est-ce qui m'attend chez moi ?

Personne et rien.

A quoi ça sert tout ça ?

Back (Retour ici / Arrière, derrière)

6 décembre 2011 à 1h14

Plus d'un an après, rien n'a changé. Enfin si. Tout est pire.
J'ai tout perdu. L'envie, le goût des choses, ma place au milieu du monde. Je n'ai de nouveau plus de travail. Je suis amoureuse d'un homme qui ne veut pas de moi. Je n'arrive pas à l'oublier, à passer à autre chose. Je suis folle de jalousie de savoir qu'il a une nouvelle femme dans sa vie (et dans son lit). Je passe des journées entières à ne rien faire, sans courage, sans volonté. A attendre. Quoi ? Je ne sais pas. Je voudrais disparaitre. Je vais dire quelque chose d'affreux, mais je voudrais n'avoir aucune famille pour pouvoir cesser de vivre sans avoir peur de leur faire de la peine.
Je ne supporte plus de vivre. Je n'ai aucun espoir, aucune envie, aucun projet. Chaque jour apporte son lot de larmes, de pensées noires, de souffrance, de douleur. Je n'en peux plus.

Trop de trop peu.

6 décembre 2011 à 1h51

Trop de solitude. Le manque d'un corps contre le mien. C'est insupportable. Vraiment IN-SUPPORTABLE, au sens propre du terme. Je suis en train de perdre toute envie de vivre. Je veux qu'un homme m'aime. C'est trop dur.

Tellement seule.

9 décembre 2011 à 1h29

Ce n'est plus possible.
Mon corps et mon esprit hurlent la même douleur des manques.
Manque de tendresse, manque d'attention, manque de sexe, manque d'affection, manque de contact, manque de mots, de gestes.
Ce n'est plus vivable.
Je voudrais juste ne plus exister. Vite.