Mes pensées

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

La mutilation, mon texte

12 octobre 2015 à 15h28

Je ne sais pas par où commencer..
Vous savez lorsque vous êtes si triste et que votre vie va mal. Vous vous mettez à penser à ce qui vous à tant fait pleurer encore et encore. Vous croyez que vos malheurs sont de votre faute. Vous avez beau pleuré toutes les larmes de votre corps, ce n'est pas assez pour vous. Vous prenez une lame et réfléchissez à ce que vous pourriez en faire. Puis lentement, vous faites glisser cette lame sur votre peau. Votre première coupure vous fait mal mais vous vous sentez si bien après que vous continuez. Au début, ce n'est que des petites coupures peu profondes. Vous mettez un bandage sur cette coupure après avoir essuyer le sang et le lendemain, il ne restera qu'une petite cicatrice peu visible. Mais rapidement, après des jours, vos coupures sont plus grandes et plus profondes. Vous devenez accro au sang qui coule le long de votre corps. Vous aimez la douleur que la lame vous procure et vous adorez voir votre sang couler. Vous croyez que votre sang est le mal qui sort de vous. Vous aimez vous mutiler et vous en devenez dépendante. Vous avez honte de vos coupures, vous pensez que vous êtes stupide de vous faire cela mais en pensant comme cela vous continuez. Vous avez si peur que d'autres les découvrent. Vous savez qu'un jour vous allez couper trop profond, vous allez couper trop loin mais vous ne vous en préoccupez pas. Vous priez pour que tout s'arrête mais vous réalisez que c'est sans succès alors vous continuez de couper. Vous en voulez toujours plus. Votre corps est couvert de cicatrices. Vous vous mutilez et pleurez chaque soir en pensant que cela vous aide parce que vous continuez de croire que vous êtes mieux en vous faisant du mal mais au fond vous savez que cette lame ne fait qu'empirer votre vie. Vous continuez de couper pour tout oublier. Vous vous faites du mal physiquement pour essayer de ne plus avoir mal mentalement. Les raisons qui vous poussent à vous mutiler se multiplient et ce n'est même plus une question, c'est rendu un rituel pour vous de vous couper. Chaque cicatrice est une histoire et ces histoires que vous êtes incapable d'oublier vont vous rappeler ces malheurs chaque instant car ils sont gravés sur votre peau. Vous vous détestez, vous détestez ce corps qui vous appartient. Vous vous sentez seule et n’ayez personne à qui parlez de vos problèmes que votre lame est devenu votre seule solution. Cette lame est devenue votre meilleure amie.