Vagues déchainées d'un océan de douceur..

Va t-elle mourir ? Va t'elle survivre ? Faut il que je cogite ?
Autant de questions que je me pose.

Je n'ai qu'elle puisque que l'autre n'a pas voulu jouer son rôle, elle, m'a vu grandir, sourire, m'épanouir, m'a vu devenir la jeune fille que je suis aujourd'hui. Une grand-mère ? Non je crois que je n'ai jamais rencontré quelqu'un de plus généreux qu'elle, avec autant d'amour à donner, avec autant d'énergie a revendre. Et puis d'un coup tout va mal.
Et personne ne veux me dire se qu'il se passe. Elle se retrouve à l'hospital, pour, d'après les nombreuses personnes qui m'entourent : "un malaise".Tout le monde sait, sa oui! Mais moi non. "Trop fragile" ; "Trop jeune" pour comprendre disent ils tous..
Je ne suis pas trop jeune pour sa, c'est faux, j'ai pas eu besoin de beaucoup de temps pour comprendre que c'était bien plus grave que sa, même si elle est certes âgée, on ne reste pas aussi longtemps dans un hosto pour un malaise, non?

Pourquoi ma mère s’effondre dès qu'on aborde ce sujet, pour un "malaise" peut être ? Pourquoi les membres de la famille, même les plus éloignés viennent en urgence, pour un "malaise" peut être ?

Alors oui, s'était soit disant pour me protéger, pour ne pas que je sois triste, pour ne pas me l’apprendre brusquement.. Mais j'aurais préféré savoir.

J'ai appris qu'elle se trouvait dans un lit d'hospital depuis plus d'une semaine, j'ai aussi appris au final que ses artères se bouchaient, que son sang ne circulait plus jusqu'à ses organes vitaux, plus jusqu'à son cerveau, qu'elle perdait la parole et parfois qu'elle ne sentait plus certaines parties de son corps.

Et moi, j'ai été la voir vendredi soir, à l'hospital, je n’étais pas encore au courant de la vérité, je m'en veux, je m'en veux parce que j'ai agis avec elle comme si je la reverrais tous les jours qui allait suivre celui ci, j'ai agis comme ça!

Heureusement pour moi, elle est encore la, qui sait pour combien de temps encore, le plus longtemps possible je l’espère, elle a quand même faillit mourir trois fois en une semaine, je crois vraiment qu'il faut que profites d'elle chaque jours, comme si c’était le dernier.

J'ai peur.

Aujourd'hui j'ai été lui rendre visite, elle me tenait la main, elle me regardait fixement comme si elle le faisait pour la dernière fois, ses yeux bleu me fixaient, des perles salées remplissaient ce bleu si intense..
Elle a pris son repas, et pour une fois a ma grande surprise elle s'est nourrit plus correctement que les autres fois..
Elle prit son verre d'eau et sans explication elle le lâcha, il tomba. Elle ne pouvait plus parler, aucun mots ne sortait entre ses lèvres, je sentit la peur, la panique l'envahir, j'ai appelé l'infirmière qui m'a demander de sortir..
Quelques instant plus tard, instant qui me paraissait une éternité, un cauchemar, entre les couloirs ternes d'hôpital, l'infirmière vint me rassurer, elle allait mieux. Je retourna a son chevet. Je ne voulais pas pleurer, se n'était pourtant pas l'envie qui m'en manquais.

Et avec tous cela, autant d'émotions, j'ai oublié le temps de ce week-end que j'étais lycéenne et que j'avais une tonnes de travail a faire pour demain, que je n'ai toujours pas fais au moment oú j'écris cet écrit. Le travail c'est une chose, mais je pense surtout au fait que je suis interne, et que demain je revois tout mes proches qui ne sont au courant de rien, je devrais faire comme si tout allait bien, comme si j'avais passé un week-end d'"enfer" c'est le moins qu'on puisse dire.

Comment vais-je faire pour ne pas pleurer? Comment vais-je cacher tout cela a toute ces personnes? Es quelle ira bien quand je reviendrais vendredi ?

Je n'est pas dormi depuis deux jours. Je pleurs. Je me cache pour ça.
Je suis encore plus terrifiée.

Mercredi, je lui est fais une surprise, je passais devant l'hôpital en tram, je regarde par la vitre et puis dans un enchaînement de sentiments, j'ai appuyer sur le bouton d'ouverture des portes, je suis sortis, j'ai couru!
Je me suis dirigée ver l'ascenseur, puis vers la porte de sa chambre, frappa et entra.
Ses commissures de lèvres se sont tendus, enchantée de ma venu, elle resplendissait, elle était joyeuse.
Elle allait mieux.
Vendredi, elle est enfin sortit, une bouffée d'air, de renouveau, de re-départ !

Plus de question sur ce sujet, j'ai compris que je devais vivre chaque jour comme s'il pouvait être le dernier.

Et puis bien sur quand tout va bien, tout va mal, l'année dernière j'ai rencontré un garçon que j'ai tout de suite vu, alors oui sa fait très film d'Hollywood, mais.. C'est presque sa. Du fait de sa timidité, nous ne nous sommes pas parler de toute notre année de seconde.
Mais pendant ces vacances de 2013, il s'est jeté a l'eau et est venu discuter sur un réseau social. Enchanté de cela je lui est de suite répondu.
Maintenant nous sommes proches, très proches mais tout est événement très compliquer se soir nous nous sommes engueuler, j'ai pas compris il s'est énervé puisque nous parlions d'un mec a qui je plais dans mon lycée.. Jaloux ?
En même temps il y a cette nana aussi qui lui a encore mis un cœur sur son profil et il ne s'est apparemment pas soucier de moi pour lui en remettre double dose! Je le revois demain..
Suite a suivre..

Nous n'avons fait que nous ignorer, comme si aucun de nous deux n'avait fait partie de la vie de l'autre . Et s'est sa qui fait mal. Juste l'échange d'une bise, pour garder un minimum de contact l'un envers l'autre.

En ce moment même j'écoute de la musique et c'est sûrement parce que toute cette histoire me fait déprimer et que je suis fatiguée, fatiguée des cours, fatiguée d'attendre, de t'attendre ! Que j'ai l'impression que chaque parole nous lie, que chacunes d'entres elles nous raconte. L'impression qu'à chaque pas que je fais vers toi tu préfères fuir.
Je m'étais dis que je ne te renverrais pas de message après notre prise de tête d'hier, jusqu'à ce que tu le fasses, mais ce message n'arrive pas et tu me manques, alors je reviens "One more Time"

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