Cher journal intime

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Cher journal intime

23 février 2013 à 11h40

Cher journal intime,

J'arrive à une période de ma vie où les confidents se font rares. Des potes, j'en ai plein. Je crois même pouvoir dire que je peux compter quelques amis, mais aucun avec qui je puisse réellement me confier. Pourtant j'ai besoin de me confier à quelqu'un. Oh je sais bien, tu n'es pas très bavard. À ta manière, tu me rappelles que le silence est d'or, n'est ce pas?

Bon, et bien je vais brièvement me présenter à toi. Je suis un papa de 2 enfants: une fille de 9 ans et demi et un garçon de 7 ans. Je suis également marié, et c'est bien parti pour que ça dure. Je travaille dans un grand organisme public dans le département informatique. Parmi mes hobbies, il y a le badminton et le sport en général, la lecture, la photographie, les sorties entre amis, un jeu de rôle sur le net, ...

Bref, tout va globalement bien.

Pourquoi ce besoin de se confier à toi, cher journal? Sans doute parce que la quarantaine se profile avec son lot de remises en question. Sans doute aussi parce que ma fille est aux portes de l'adolescence -cela se ressent dans sa façon de se comporter- et que cela me chagrine de la voir quitter petit à petit l'enfance. Peut-être pour aucune de ces 2 raisons mais que j'ai tout simplement envie de coucher par écrit mon ressenti de la vie, mes coups de gueules, mes joies.

À bientôt cher journal.

Fatigué!

24 février 2013 à 21h44

Cher journal intime,

Je suis fort fatigué ce jour, lendemain de la veille oblige... C'était la fête de carnaval dans l'école des enfants hier soir. Nous sommes rentrés peu avant minuit, ce qui reste raisonnable. Mais une partie de ma fatigue vient également du fait que je suis tombé dans un "guet à pinte". J'en suis sorti justes avant qu'il soit trop tard (comprendre juste avant que je sois complément torché) mais tout de même juste après pour que j'en ressente les conséquences le lendemain, aujourd'hui donc. Je ne bois pas souvent de boissons alcoolisées et donc celles-ci me marquent rapidement.

Ce qui était assez cocasse, c'est la table qui nous avait été choisie par les organisateurs, des parents de l'association des parents. Nous avons fait savoir il y a quelques mois que nous n'étions pas satisfaits par l'enseignement donné par l'institutrice de ma fille. Mon épouse est allée la rencontrer avec une autre maman pour expliquer ce que nous désirions voir changer. Ce fut évidemment un dialogue de sourds, chacun campant sur ses positions. Le directeur, présent, a colporté nos récriminations. Dans les 3 jours, tout le village était au courant de notre mécontentement. Il paraît qu'on a même parlé de nous sur le plus grand réseau social. Et finalement certains parents ont mal pris qu'on ose remettre en questions certaines choses (on a tous du mal d'être bousculé dans nos convictions). Sans jamais avoir osé aborder le sujet avec nous, bien entendu... (Je suis curieux de savoir à quel point nos propos ont été déformés). Et donc hier, nous avions été installés au fond de la seconde petite salle, à l'exact opposé de la fameuse table des organisateurs, table à laquelle nous étions l'année passée. Difficile de passer un message plus clair. Cela ne m'a pas empêché de passer une bonne soirée!

À très bientôt cher journal!

Grumpf

25 février 2013 à 9h03

Cher journal intime,

Un début de "rêve" pour entamer cette nouvelle semaine. Tout d'abord la neige. J'adore la neige, sauf quand je dois me déplacer en semaine et que le timing est serré. J'arrive tout juste à l'heure à la gare pour apprendre... que mon train supprimé. Le suivant est programmé 29 minutes après, auxquelles il faut ajouter 7 minutes de retard. J'ai oublié ma liseuse électronique, pas envie d'attendre sans rien faire, je fais demi tour jusqu'à la voiture. Un trajet de 8 minutes à pied (dans la neige avec mes chaussures de ville qui glissent comme des patinettes) pour la rejoindre car le parking de la gare est plein à l'heure où j'arrive et des travaux en compliquent l'approche, et donc je me gare avant les travaux pour être certain de pouvoir me garer sans devoir trop tourner en rond et risquer de louper le train. Je démarre la voiture et blink, le voyant lumineux de la jauge d'essence qui s'illumine. Je prends de l'essence et hop, coincé sur l'autoroute pourtant dégagé. Grumpf....

A bientôt, cher journal

Presque bon à jeter

26 février 2013 à 9h31

Cher journal intime,

Mon fils est malade. Une laryngite. Me voilà en congé ce jour à jouer les infirmiers. Enfin, pour l'instant c'est la tablette qui prend admirablement bien le relais. On n'est jamais trop aidé, n'est-ce pas?

Entrainement de badminton hier soir. C'était sympa mais sans plus. J'ai terminé sur une mauvaise note en faisant plaisir en complétant un double. Mon partenaire joue n'importe comment. Ce n'est pas qu'il joue mal, mais son jeu ne ressemble à rien. Quand on joue en double avec lui, on ne sait pas où se mettre tellement son placement est atypique, et ça commence dès le service qu'il fait de la ligne du fond à l'extérieur (alors qu'au badminton on le donne de la première ligne en intérieur). Et comme il prend aussi des volants qui ne sont pas pour lui (du genre il va chercher un volant qui va droit sur son partenaire), et bien il donne l'impression que son coéquipier est de trop sur le terrain. Bref, pas amusant du tout de jouer avec lui. S'il continue comme ça, plus personne ne voudra jouer avec lui. Il ne fait aucun effort et tout le monde doit s'adapter à lui. Ca ne fonctionnera pas éternellement dans ce sens là. Il n'a sans doute pas changé de club en septembre pour venir chez nous sans raison.

Je ne suis plus très loin de mon niveau d'avant blessures. J'ai enchainé entorse à la cheville, tendinite à l'épaule et tendinite à l'insertion du tendon d'achille. Les 2 dernières ne sont pas complètement disparues. J'ai tout tenté/subi à part l'intervention chirurgicale: repos plusieurs mois, kiné (avec entre autres ondes de choc) et infiltration. Rien n'y fait, elles sont toujours présentes. Je joue sans douleur mais le lendemain, le tendon d'achille me fait souffrir. Étirements, glace et talonnettes m'aide à maintenir tout cela à flot. Pour l'épaule, c'est assez bizarre. Je n'ai pas mal dans les gestes normaux mais j'ai perdu beaucoup d'amplitude. Enfin, elle n'est pas vraiment perdue car la souplesse est toujours là, mais je ne peux pas en profiter. Par exemple, si je veux me mettre en position de la sieste avec les bras derrière la tête, c'est un vrai supplice si je veux laisser aller les bras vers la bas avec les coudes qui touchent le sol.

Bref, pas encore 40 ans et presque bon à jeter. Pourtant je n'imagine pas ma vie sans sport. J'en vraiment besoin. J'ai un immense besoin de me défouler physiquement plusieurs fois par semaine. Le sport est aussi ma soupape pour relâcher la pression. Quand j'étais au repos, je me sentais emprisonné entre ces 4 murs. L'expression "tourner comme un lion en cage" m'allait comme un gant.

À bientôt cher journal

Nivellement par le bas

26 février 2013 à 17h14

Et voilà, une fois de plus la fichu instit de ma fille récidive: elle donne un devoir d'une matière vue l'année scholaire passée sans avoir fait la moindre révision. Elle s'imagine que des enfants de 9 ans ont retenu sa leçon mal donnée de l'année dernière. Aucune chance, évidemment: il n'y a pratiquement aucune répétition pour que ça rentre et rare sont les tests pour valider les connaissances des enfants. Et donc me voilà à nouveau à compenser ses manques. Elle m'énerve. Dire qu'elle a le toupet de dire que le travail à la maison n'est pas nécessaire. Elle y croit tellement à ce qu'elle dit qu'elle fait travailler ses propres enfants pendant les vacances en dehors du cursus normal (sa fille est dans la classe de mon fils). Et ce n'est pas comme si ma fille était mauvaise car elle est première de sa classe.

Je ne pensais pas qu'il était possible d'avoir un instit aussi incompétente. Vraiment, ça dépasse l'entendement. Elle n'a même pas la gentillesse pour compenser. Un élève a quitté d'école il y a quelques semaines entre autres parce qu'elle l'appelait Choubaka. Le prof qui se moque de ses élèves en leur donnant un surnom ridicule!.. Le petit était effectivement pas très net dans son comportement, mais, oh comme c'est étrange, ça se passe beaucoup mieux depuis qu'il a changé d'école. Au niveau des cours proprement dit, elle est bordélique au possible, n'a donc pas le moindre fil conducteur, fait ses tests parfois 2 semaines après la date annoncée, fait plein de promesses aux enfants sans jamais les tenir, n'a absolument aucune autorité et c'est donc toujours la foire en classe, voit exactement la même matière pour les 2 années scolaires dont elle s'occupe (c'est une petite école et donc la plupart des classes sont composées de 2 années scolaires), fait des fautes dans ses corrections, demande aux enfants de s'occuper "intelligemment" quand elle fait ses corrections en classe (elle fait toutes ses corrections en classes car elle estime ne plus devoir travailler après 16h) et j'en passe et des meilleures.

Évidemment, devant le directeur en présence des parents, c'est le beau discours avec un mensonge par phrase au moins. Lui il gobe tout. Et nous on est dépités car que faire devant quelqu'un d'aussi mauvaise foi. On va changer les enfants d'école à la fin de l'année. Pas envie que le petit frère qui suit ramollisse son cerveau en perdant son temps en classe avec cette incompétente. On a déjà pu juger des effets dévastateurs sur la grande. Et l'instit suivant, c'est encore pire, paraît-il. Dire que l'école avait une réputation correcte quand on y a inscrit ma fille il y a 7 ans... Ce n'est pas que je suis élitiste mais le nivellement par le bas a ses limites dans l'acceptable...

5

27 février 2013 à 23h45

Cher journal,

5, c'est le nombre d'enfants de la classe de mon fils qui risquent de quitter l'école en fin d'année, sur un total de 18. C'est le nombre actuel après avoir appris que de nouveaux parents sont mécontents. Et ce n'est pas à cause de nous car nous n'abordons plus le sujet avec quiconque sauf nos amis très proches suite aux remous d'octobre. Enfin, peut-être avons nous lancer le mouvement. La réputation de l'instit qui cause ce mini exode dépasse même les limites de la commune, c'est dire...

Vu qu'elle est indéboulonnable car protégée par des appuis politiques, je plains les générations d'enfants qui vont encore devoir passer par elle car elle n'a pas encore 40 ans. Je n'ose même pas imaginer sa façon d'être quand elle sera en fin de carrière.

Portes ouvertes

1 mars 2013 à 15h49

Cher journal intime,

Nous voulions participer mon épouse et moi à la journée portes ouvertes de la future école des enfants. On vient d'apprendre la date: le 16 mars. On ne pourra pas y assister car nous serons partis tout le week-end. Nous participons à un "week-end jeux". On loue un grand gîte à 7 familles et on joue à des jeux de société une grande partie du temps. C'est à 2 heures de route de chez nous donc pas question de faire l'aller-retour. C'est dommage car ça tombait pile le jour où les enfants auraient préparé le spectacle du patro du soir. On n'aurait même pas dû chercher une excuse pour y aller en douce. Ils ne sont pas encore au courant qu'ils vont changer d'école.

L'année passée aussi on avait eu quelque chose de prévu le samedi soir du week-end jeu. On avait acheté des places pour un spectacle musical dont les représentations avaient été déplacées pile ce week-end là. Ils ont refusé de rembourser les places. On avait dû faire l'aller-retour. C'était un peu plus près, genre 1h30 de route par trajet, mais on l'avait quand même eu mauvaise. Heureusement le spectacle avait valu le (long) détour.