Voilà, comme le titre l'indique c'est ma première page...
Je ne sais pas quoi vraiment écrire, mais je sais ce que j'écrirais les autres jours. Tellement de choses me pèsent sur le coeur...
Entre mes coups de coeurs, mes coups de peur, mes pleurs je suis quelques fois, souvent, perdue...
Oui, malgré que je suis une fille assez réservée sur mes émotions, je reste un être humain et je reste quelqu'un dont le coeur souffre.
De différentes manières... Entre le garçon que tu aimes te dit qu'il ne veut pas gâcher ton amitié mais qu'il l'a gâche en restant des mois sans donner de nouvelles... Entre la non confiance en moi qui fait que je peux faire ce que je veux je verrais les choses négatives en premier lieu... Entre les disputes avec les parents qui n'arrivent pas à me comprendre et qui n'essayent pas... Oui je souffre, oui j'ai mal et oui c'est la première fois que je l'avoue. J'ai peur du jugement, c'est même pour ça que je suis contente d'être ici, quelque chose d'anonyme c'est le meilleur pour moi, on est pas obligé de signer, on doit pas tout expliquer, et on est lu, oui les gens critiquent derrière leurs écrans, mais tant pis, je ne les entends pas. J'aimerais ne pas entendre ce qu'ils disent, ce qu'ils pensent...
Une fois que je passe dans la rue beaucoup se retournent sur mon passage mais pas pour ma beauté, loin de là... Je sais ce qu'ils pensent, "elle est grosse celle-là", à ce moment-là quand je me promène, je met mes écouteurs et m'oblige à respirer aussi non je serais capable de pleurer en pleine rue. Oui je suis grosse mais c'est pas ma faute, je n'ai pas rêvé une seule fois dans ma vie à être grosse, je n'ai pas choisi de vouloir manger pour me calmer (même si je sais pertinemment que ça ne me calme pas), je n'ai pas choisie d'être celle que je suis et de s'occuper des problèmes des autres au lieu des miens. Je privilégie toujours l'autre, car grâce à "l'autre", je veux dire grâce à mes amis, je me vois comme quelqu'un de bien. Sans eux, je ne m'aime pas, je me déteste, j'aurais envie de prendre un cutter et de couper tout ce que je n'aime pas, mais ça servirait à quoi ? On s'en fou quand même que je souffre que je ne sois pas bien, on s'en fou que j'ai envie de pleurer tous les jours, on s'en fou que je n'ai pas de petit ami. On s'en fou de tout ça, j'ai 21 ans, bientôt 22, et je n'ai personne, j'ai passé toute mon adolescence sans personne... Je pense que je finirais seule avec des chats... Ha cette phrase me fait rire, seule avec des chats, ce que j'ai toujours rêvé de ne pas avoir... Peut-être que mes parents ont eu raison de me dire à mon adolescence que je ne ferais jamais rien de bien de ma vie, que je n'aurais jamais rien de bien... Je m'aperçois que le bel avenir qu'ils avaient prévu pour moi était juste...
Allez, maintenant on se bouge et on positive... Oui de temps en temps mon côté positif fait surface, mais tellement rarement qu'il m'impressionne... Mon côté positif me dirait d'arrêter d'écouter Zazie et de bosser pour mon interro de demain pour prouver que je vaux quelque chose, mais est-ce que je vaux vraiment quelque chose ? Je n'ai rien de bien spéciale, spécifique dans ma vie, je n'ai rien qui me rend spéciale...
Je ne sais pas, je ne sais plus...
Je m'aperçois quand même que pour ma première page j'ai écris beaucoup plus que ce que je ne pensais... Peut-être en ai-je besoin... Qui sait...