Une bouteille à la mer

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

c'est marrant...

24 octobre 2014 à 17h02

C'est marrant mais quand nous étions jeunes mariés, les parents d'une amie s'étaient séparés, avaient un peu profité de la vie, puis s'était remis ensemble sur le tard...en fait ils n'avaient jamais cessé de s'aimer, ou bien, était-ce par commodité, pour ne pas vieillir seuls, bref en fait, je ne savais pas vraiment pourquoi ils s'étaient remis ensemble mais l'idée me plaisait.
En fait, cela correspondait à l 'idée que je me faisais du couple, de la liberté et du changement, et puis me disais-je la vie n'est pas un long fleuve tranquille, sinon qu'est-ce qu'on s'ennuierait !
lorsque j'ai eu 40 ans, j'ai reproduit le schéma. Nous nous sommes séparés, mais nous n'avons jamais jamais coupé les liens. Les enfants ont vécu ça assez bien puisque finalement il revenait tout les we.
Je me suis toujours dit que mon destin avait été déterminé par l’événement déjà vécu par ces parents là. En effet, 10 ans après, nous nous sommes remis ensemble...
en fait, je crois bien m'être dit secrètement à l'époque, que je ferai exactement la même chose, un jour, lorsque l'amour serait fané. J'avais en quelque sorte programmé cette solution dans un coin de mon cerveau, comme une possibilité de futur validée à l'avance, une case que j'aurais cochée, inconsciemment.
Les récits et les rencontres nous font parfois faire de drôles de choses...et marquent nos vies à jamais.

Élagage dans mes pensées...

24 octobre 2014 à 18h45

Très tôt je me suis posée des questions existentielles, vers 13 /14 ans.
Par exemple j'ai rejeté en bloc, un beau jour, parce que l'amour (ou les hormones) passaient par là, la morale chrétienne sur l'amour charnel, ou sur les rapports avant mariage. Je me disais dans mon innocence que l'amour ne pouvait rien engendrer de mal, puisque Jesus avait été le premier à le prôner. Il faut dire que j'étais tres mystique à l'époque....enfin, un mysticisme de base, celui que l'on m'avait enseigné, et que j'ai rejeté très tôt, parce que ce côté mystique ne m'a jamais quitté...
Et pfitt ! Envolés les remords ou les sentiments de culpabilité lorsque mon corps s'affolait et que je me faisais plaisir, le soir, en solitaire...avec le recul et quand je vois ce que sont devenues les jeunes filles d'aujourd'hui, qui parlent sodomie comme je n'osais penser masturbation, je me demande où va le monde....parce qu'enfin, quand on connaît trop tôt les choses de la vie, on a quoi à découvrir à 30 ans ?
Je suis perfectionniste, c'est là mon moindre défaut, et j'ai toujours vécu les choses, dans l'ordre, avec un sens méticuleux de ne pas brûler la vie par les 2 bouts, et de trouver à chaque âge des activités ou des pensées qui me faisaient évoluer, selon une chronologie quasi biologique.
Je n'ai pris ma 1ère cuite qu'à 18 ans passé....et j'ai toujours voulu ne pas en abuser pour que ça me défonce....parce qu'enfin ! Z'allait pas me dire, quand on a besoin d'alcool tout les jours, ce n'est plus le plaisir de l'ivresse que l'on recherche, mais la satisfaction d'un cerveau addicté, dont on a perdu tout contrôle.

J'me suis pris un vent

25 octobre 2014 à 11h01

J'ai un souvenir incroyable de mes années au collège. surtout la 4ème. J'avais 2 amies, et j'ai commencé à sortir les mercredis après midi, et les we, toujours l'après midi bien sûr....et cette année là je suis tombée amoureuse d'un garçon blond, qui avait les cheveux longs..son meilleur ami, Pierre, était amoureux de moi. Finalement nous formions, eux deux et ma copine, un quatuor et nous sortions souvent ensemble. Nous organisions des boums, c'était très tendance, et j'en ai même fait une chez moi. Pierre était amoureux de moi, mais moi non. Aussi, quand je lui ai dit que j'aimais Bernard, et bien il le lui a répété (c'était voulu), et Bernard est sorti avec moi a la boum. Oh, un tout petit baiser, et ce fut tout...la même année il déménagea, et je lui écrivis. Il ne m'a jamais répondu et le temps a passé, les années, les décennies, la vie....
Par le biais d'Internet j'ai retrouvé il y a 5 ou 6 ans, Pierre, qui travaille depuis des années à 2 pas de mon boulot, au bout de la rue en fait, et nous nous sommes revus. Je l'ai trouvé toujours aussi laid que lorsque il était petit, mais qu'importe ! On a parlé de Bernard qui était son meilleur ami et lui non plus n'avait plus de nouvelles depuis l'époque. Il avait comme moi cherché sur les réseaux, en vain....
Depuis quelques temps je vais beaucoup plus sur Facebook et l'autre jour, mue par une intuition dont on ne s'explique pas toujours les causes, j'ai tapé son nom...et je l'ai retrouvé. J'ai aussitôt décidé de reprendre contact par le biais d'un message, juste une prise de contact. J'ai guetté une réponse qui n'est jamais venue..bref je me suis pris un vent comme on dit de nos jours, et mon passé m'a semblé aussi inexistant que les proportions que j'avais donné à cette histoire ma vie durant...pas que j'espérais une reconquête ou un truc de ce genre, non, je suis consciente que chacun a fait sa vie, eu des enfants, connu des épreuves et des bonheurs, mais une simple réponse m'aurait fait plaisir, m'aurait rattachée à ce passé, car j'ai perdu de vue tous ces amis de l'époque, sauf le fameux Pierre, et encore retrouvé lui aussi depuis peu.
Le silence est pire que tout car l'on s'imagine pleins de choses, genre il doit me prendre vraiment pour une conne, il me méprise, je n'ai jamais comptée pour lui, il m'a totalement oubliée.
La Bonne Nouvelle c'est que, ayant refilé le tuyaux à Pierre qui lui a écrit lui aussi, il ne lui a pas répondu non plus....

Ecrire

25 octobre 2014 à 18h28

Durant toute ma scolarité j'ai été muette alors que je connaissais à peu près toutes les réponses. Dernière de 5 , je n'avais pas eu de retards, profitant des acquis de mes aînés, et l'on disait de moi, au primaire : enfant surdouée et capricieuse ! Mais subitement en 6eme, j'ai été coupée de mes amis d'enfance en déménageant dès la 1 ère semaine et en intègrant une nouvelle classe dans une nouvelle ville...dur dur....
Alors je suis devenue timide et muette...c'est à l'écrit que je me suis mise à exceller et mes notes étaient un peu au dessus de la moyenne, car je ne foutais pas grand chose en dehors de ça, aucun redoublement mais aucun éclat donc...
Devenue adulte, l'herbe m'a deshiniber, et je suis devenue une femme "normale".
Mais trop parler, quel piège ! Petit à petit je commence à comprendre Ce que signifie la parole est d'argent mais le silence est d'or...alors se retenir de s'exprimer lorsque l'on a quelque chose à dire est déjà un bon début (et un exercice tres dur)...
Alors écrire jusqu'à plus soif, laisser trotter les idées dans sa tête pour ensuite les mettre en mots, quelle jouissance !
Un site comme celui ci est encore plus excitant à la pensée qu'on va me lire...si on ne me lit pas tant pis mais j'ai le doute, donc j'écris, et puis j'aime bien lire les autres, et je voudrais avoir la possibilité de mettre un j'aime, ce qui manque cruellement à ce site, ainsi on saurait à quoi s'en tenir...on saurait si on a été lu

Les boules !

26 octobre 2014 à 11h32

Je viens de perdre un long texte que j'avais écrit sur ma mère et la vieillesse.
D'un coup l'iPad a bloqué, je suis sorti de l'appli, et j'ai perdu tout mon texte...sans sauvegarde automatique en brouillon je crains que mes interventions ici ne soient compromises...trop les boules !