Me voici donc sur mon premier journal intime. A 23 ans certains diront qu'il est sans doute un peu tard et je le penserais sans doute par moment aussi. Elisabeth n'existe pas mais pour une première experience peut-être est ce plus facile de mettre un prénom derrière tous ceux qui liront ces phrases.
Je ne suis pas adepte de la confession et l'expérience se révèle assez étrange mais plutot stimulante.
Ce journal a surtout pour but de me souvenir, de moi, de mes envies, de qui je suis. Savoir si je suis capable de partager à travers ces mots quelque chose de plus qu'un simple étalage de vie privée.
Je suis étudiante, encore et toujours, je l'ai été toute ma vie...
C'est assez curieux comme le temps passe sans que l'on se rende compte vraiment des catégories pessimistes auquel on l'assimile. Les maternelles, les primaires, les secondaires, l'université, le travail, la pension et la vieillesse.
L'amour, les meilleures amis d'une époque, le mariage, les naissances, les anniversaires ne sont que des sous catégories. Pourtant c'est à ces moments là qu'on aime penser quand on songe au passé. J'aime ces moments! On en prends jamais assez de photos, de souvenirs, de fragments en pensant qu'ils reviendront assez vite. Et pourtant le lendemain fait place au travail et à l'étude, aux problèmes familiaux, à la pression, aux transports en communs trop bondés...
Tout cela est ce qui définit la vie aujourd'hui.
J'aime à définir la vie comme remplir mes poumons d'air, continuer à croire que demain pourquoi pas j'écrirais un livre, qu'un jour je me réveillerai tous les matins aux cotés d'un homme qui m'aime et que j'aimerai, d'avoir un travail qui me comblera et dans lequel je laisserai ma marque, que l'argent ne prendra jamais le pas sur mes ambitions, mes convictions et mes envies. C'est à mon âge que toutes les pièces du puzzle doivent s'imbriquées pour me montrer le chemin et ma plus grande peur est d'en perdre en cours de route.
De me réveiller un jour en me rendant compte que je n'ai atteind aucuns de mes buts, que je ne suis pas arrivée la où je le souhaitais, de ne pas profiter assez de chaque opportunités.
Je suppose que c'est une peur assez commune, espérons le!
Sur ce Elisabeth, voici mon prélude. J'espère que ce premier contact ne sera pas le seul et que demain je me réveillerai avec une nouvelle envie de partager ma vie.
A demain donc peut-être et porte toi bien.