Et d'un coup, ta respiration se bloque, tu te sent oppressée, enfermée. Les larmes montent, elles coulent sans que tu t'en rendent compte. L'air te manque. Tu tente tant bien que mal de reprendre le contrôle, mais rien n'y fait. La douleur est là, plus forte a chaque fois. Plus dure à supporter. Et pourtant il le faut, pour toi et pour les autres. Tu te doit d'être forte, et de reprendre le dessus. Jusqu'à la prochaine vague. Les souvenirs ont la porte grande ouverte. Ils reviennent en masses, avec plus ou moins de détails chacun. Avec plus ou moins d'émotions pour chaque. Avec plus ou moins de regrets, de remords, de peines. Chaque souvenirs ressemblent a un couteau en plein cœur. Ce cœur meurtri. Qui a perdu sa raison de vivre. Certains discours sont la musique de fond de ton cœur. Certaines images en font un tableau magnifique. Tellement pleines de joie, de bonheur, d'amour. Qu'il en éblouis les autres. Tu leurs jetait ce bonheur en pleine face. Et tu en profitais, tu le vivais tant que tu pouvais. Et aujourd'hui, tout cela te revient en pleine tête. C'est à ton tour d'être spectatrice du bonheur des gens, de voir jaillir ces étoiles de leurs yeux amoureux, de les regarder te jeter leur trop-plein de bonheur a la figure. Comme un vieux chiffon. Tu aimerais leur dire que sa dure pas, que le bonheur ne dure jamais. Mais comment avoir la force de gâcher ce spectacle? Regardez-les. Attentivement. Regardez-le, la manière qu'il a de la couvrir du regard, comme d'une armure. Regardez-la, lui tenir la main comme si elle était le prolongement de la sienne. Regardez-les, une aura d'amour les enveloppe. Comment avoir le courage de briser cela? Malgré le fait d'avoir été déçu, tu ne peux leur gâcher leur instant. Chacun son tour. Chacun son droit au bonheur. ♡