Je suis ce gars là.

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Un bref résumé...

24 novembre 2013 à 18h30

* Juillet 2013, c'était le matin, il était 8h et la chaleur écrasante de Marseille faisait dégouliné ma BB crème. J'étais dans le bus en dirrection du lycée Léonard De Vinci pour enfin voir les résultats du BAC. -A me regardait, stressé comme une éponge, aussi sec qu'un biscuit abandonné au fond d'un placard ; il ouvrit la bouche.
"Et si je ne l'avais pas ? Qu'est-ce que je vais faire ? Recommencé ma terminal ?!
Je le regardais avec un air lasse
- Mais non banane, tu l'auras ton putin de bac. On en a chié pendant 1 mois à réviser. Ceci dit, si moi je l'ai pas, je go me suicider avec une enveloppe."
Le bus stoppa net. On était arrivé. Mes mains tremblaient, mes jambes n'en parlons pas, je me demande encore aujourd'hui comme ai-je réussi à aligner un pied après l'autre. Au fil des pas, les murs de l'enceinte du lycée grandissait. Était-ce moi qui déraillais ? Je me tenais juste devant les résultats, cherchant mon nom désespérément parmi la flopé de larme de joie et de tristesse. Mon regard s'arrêta. Un léger sourire me vint. Le doute... Je secouai la tête, histoire de me remettre les idées en place. Je vérifiai à nouveau... Et oui, c'était bien moi. Ecris sur un bout de papier minable avec la mention B. La joie. Le stresse tomba. Je dégainais mon téléphone et prévins mes proches. Un énorme cris de soulagement sortis de ma bouche. Désolé pour les autres, mais tant pis. J'avais bossé, je l'avais mérité.
-A aussi avait réussi. Mon meilleur ami et moi avions notre bac. Un fol été s'annoncé.
Après des rires, et surtout des pleurs, une boule me vint au ventre. Je pris conscience que nos années lycée étaient terminées... 4 longues années, certainement les plus belles de ma vie, finirent. Comme quoi, le petit avait bien grandit.

La Fac. Quelle angoisse

24 novembre 2013 à 20h13

*Septembre 2013, H inconnu.

Un petit air rafraîchissant me caressait les joues, j'étais à la Fac d'Art à Aix, direction les inscriptions. -Bebou était avec moi. Étant un ancien étudiant, il savait à peu près où aller et quoi faire. Heureusement, car j'étais complètement pommé parmi la foule d'étudiant. Étaient-ils déjà inscrit ? Avaient-ils cours ? Des tonnes de question me vinrent en tête. Pas le temps, c'était mon tour.
Franchi la porte de la salle d'inscription, une madame tout à fait charmante nous accueillit.
"Alors, c'est pour une inscription j suppose ? (non tu crois ? On est là pour une permanente)
- Oui, c'est pour la section Art Plastique "
Après quelques formalités, me voilà officiellement étudiant. Dur...
Cerise sur le gateau, il me restait à faire ma carte étudiante. Je sortis avec assurance une photo d'identité, mais surprise, elle pointa sa webcam vers mon si beau visage. Heureusement, je m'étais préparé à cette éventualité. Cheveux bien coiffé, BB crème sur le nez, bref, paré pour un éventuel défilé.
Bon ok, ce n'était pas une photographe professionnelle, et la photo en avait empathie. 10 kilo prit en 3 secondes, je me décomposais sur place. Je touchais mon ventre pour me rassurer.
Cela étant fini, le fouillis des inscriptions aux cours démarraient. Autant le dire tout de suite, je me sentais au beau milieu de l'océan, perdu et sans bouée de sauvetage. L'angoisse.
Bref, les joies de la fac.

** Semaine du 18 au 24 Novembre 2013.

*** Lundi 18 - 8h

Qu'on ce le dise, le lundi c'est pourri. Surtout quand on a cours de 8h à 9h seulement. Pire encore, pour un cours qui n'a strictement aucune utilité. (Méthodologie). J'arrive en amphi, espérant vainement que la prof' m'autorise à rattraper un contrôle que j'avais raté afin de passer mon permis (qui étant dit est acquis). Ce fût un refus catégorique. (Co***sse). Donc en gros, je m'étais levé pour rien. C'était la plus longue heure que je n'avais jamais vécu.
De retour à la maison, je me glisse sous la couette devant le Bossu de Notre Dame.

**** Mardi 19

Je ne compte pas le nombre d'heure passé en cours depuis ma naissance, mais dieu sait que j'en ai passé. En général je ne me souviens que des pires. Et entre nous, les heures de CM D'histoire de L'art étaient les pires. Je pouvais contempler de ma place les innombrables écrans éclairés telles des bougies dans une église. Chacun occupés à écrire, à Facebooker, à Candy Crusher, ou encore à mater des X. Oui oui, des films pour adultes. Plus rien ne m'étonnes. J'en viendrai limite à les comprendre tellement ce cours est ennuyeux. Je me retournais vers -Alex, espérant en vint qu'elle me raconte quelque chose de croustillant. Malheureusement elle était aussi crevé que moi. Le regard vide, la main crispé, elle bougeait ses jambes vigoureusement : Elle n'en pouvait plus.
Arrivé en cours d'Art Bidimentionnel, je vis ce gars et cette nana, que je croisais souvent en cours. Ils m'avaient l'air sympa. Etant seul la plus part du temps, je voulais désespérément me faire des amis, ou du moins des connaissances, histoires d'échanger deux ou trois fous rires. Mais comment les approcher ? Je pris mon courage à deux mains, et entama la conversation :
"Dites, vous savez si on a cours Samedi matin ou pas?
- Non, c'est la semaine prochaine. me répondit le gars,
- Ah ok, merci. J'ai perdu ma fiche, du coup suis un peu pommé...
- Ouais comme nous. lol.
- Et vous allez présenter quelque chose ? questionnai-je
- Non t'es fou ! On vient parce que voilà quoi..."
Après quelques échanges, et quelques rire, nous nous échangions nos Facebook.
Je venais de me faire deux amis. Fini la solitude. Je pourrai enfin dire bonjour à quelqu'un arrivé en cours.

***** PS : Pour le moment, je vous met dans le bain de ma vie de tous les jours. Mais au file des pages, mon journal délivrera le fond de mes pensés, mes sentiments etc. Histoire que vous ne soyez pas trop largué.

Et maintenant ?

30 novembre 2013 à 19h07

Bientôt une demie année qui s'est écoulée demain. Une demie année à la Fac, loin des miens. Loin de ma famille, de mes amis, de mon ancienne vie. "Mais alors, pourquoi continuer ?" me direz-vous... C'est compliqué.
Une personne me retiens ici. Bebou. Cette personne est tout pour moi. Mais retourner à Marseille, annoncerai la fin du chapitre d'amour.

Je n'aime pas la Fac, c'est trop spécial. Pas d'ami sur qui compter, des gens de passage, des profs qui ne te connaissent pas, des sujets inintéressants... Qu'est-ce que je fais là ?
Est-ce le contexte dans le quel je suis qui me fait haïr à ce point cet endroit ? J'entends par là, d'être en coloc' avec Bebou et ses potes, d'être loin des miens ou est-ce tout simplement pas fait pour moi ?

J'ai appelé SOS-Maman, elle m'est toujours de bon conseils. Je compte descendre la voir demain. J'en ai grand besoin.

J'en ai aussi parlé avec -A. Il pense comme moi. Que la FAC c'est pas ça. Sûr, lui peut se permettre une école à 15mille l'année... Je suis vache avec, mais j'aurais tant voulu y allé aussi. Tant mieux pour -A, je suis content qu'il se sente bien là ou il est. Il s'est fait plein de nouveaux amis, mais parfois j'ai peur qu'il m'oublie ou me remplace...

J'ai envoyé un texto à Bebou. Réponse : On en discutera ce soir, je t'aime.

De mon point de vue, je ne suis pas fait pour vivre en colocation. Avec Bebou, en couple oui. Mais là non. Si rien ne change, j'ai prit ma décision. En janvier, j'arrête la FAC, et je fais une formation.
Je reprends là ou j'ai arrêté : Ma vie à Marseille, 21 ans et toutes mes dents.
C'est vrai, j'ai le permis, le bac, je peux faire ce que je veux. Je crois que ce qui me fait peur, c'est d'avoir justement largement le choix... J'aime beaucoup de chose... La mode, les jeux vidéo, l'écriture, l'art. Mais être trop général, c'est être trop banal. Je vois mes amis avancer vers l'avenir de pied ferme sans trop se soucier, et moi je suis là à réfléchir à ce que je vais devenir... Peut-etre que c'est moi qui suis dans la bonne voie en faite. Le fait de réfléchir, de prendre du recule, me permettra de ne pas faire d'erreur.

Comme la dit -Maman : "Ce ne sera qu'une corde de plus à ton arc. Ce n'est pas perdu, et après tout, ce n'est qu'une année. Tu as essayé, au lieu de prendre une année sabbatique, tu t'es bougé."

Je me suis bougé, oui. Mais pas sur la bonne chanson.
Ca me ferai mal au coeur de faire quelque chose de rien à voir, après tant d'année d'étude dans l'Art. Quoi que, la Mode c'est de l'art, non ? Oui mais bon... Je n'ai pas de diplôme vente ou je ne sais quoi... J'ai un Bac Artisanat des Métiers d'Art...

Ahlala... Qu'il n'est pas facile d'être jeune !

Xoxo LewisHilton !

Le pire dimanche qui m'attend...

7 décembre 2013 à 17h23

Samedi 7 décembre 2013. (J-15)

Réveil plutôt jovial ce matin, Bebou était de bonne humeur. Peu après son départ, je profitais de mon temps libre pour les projets d'art que j'avais à faire. Vernis à ongle, oeuf, dôme, allumettes... Tout était là, sauf ma motivation. Prêt de 5h de travail. Autant le dire, je suis éclaté. Surtout que les autres con de coloc' me posaient systématiquement la même question : "Mais qu'est-ce tu faiiiiiiis" avec leur air nié et absurde qui m'insupporte. Mais attendez, ce n'est pas fini. Parlons-en de ces coloc. Il y a -Poule, -N qui sont un couple, -G qui est mère enceinte et célibataire (c'est un choix), -Sb et -M un couple homo (qui ce dit en passant sont là pour quelques temps), -Bebou et moi. -Sb est un manioc-dépréssif du ménage, voulant nettoyé les chiottes à l'acide et la douche au décapant. Il estime que tout l'monde doit nettoyer. Jusque là, ok, mais pas toutes les 20 minutes. Bref, "Foutchi" une gifle pour lui.
-Sb et -M sont de gros consommateur de stupéfiant, et ça, je ne l'accepte pas. Je ne supporte pas ça ! Un deuxième "Foutchi" dans leur gueule. -N est un grand adolescent, et dieu sait que je n'aime pas les ados... "Foutchi" pour lui.
Ensuite, la joyeuse bande, est (et je site) "Alcoophile". Ils aiment boire mais uniquement pour le goût. Ouais, une façon détourné de dire que tu aimes finir minable à vomir dans les chiotes acidifiés. Mais ce qui me gène le plus, c'est qu'ils incitent -Bebou à reprendre se genre d'activité alors que je me tue à l'"assainir". Il s'est calmé depuis que je suis avec lui, et je n'ai pas envie de le voir bourré. Car je lui ai clairement dit, qui si jamais il était minable, il serai célibataire. Je ne reste pas avec des bouches à goulot!
Alors, et ce dimanche me dirai vous ? Eh bien, demain, grosse journée chez un pote à eux qui lui aussi est un déchet. Et comme je le sais, ça va boire, fumé de tout les côtés, et je vais grave me faire chier! Surtout qu'il va falloir que je surveille -Bebou qui ne face pas n'importe quoi. Il va m'engueuler d'être derrière lui, mais bon. C'est ça, ou j'me casse.

Et ce que je redoutais, arriva.

8 décembre 2013 à 14h55

Dimanche 8 Décembre : Préambule d'une journée d'horreur.

Non loin sans faute de faire des efforts. Même le plus saint d'entre nous craquerait sous l'adversité "tête-à-clesque" de cette demeure. Coupure d'électricité afin de déménager des meubles (mais électrocute toi, merde!), musique pourri à fond (boom boom clap, boom boom (Y) ), voix stridente du gay à 3 francs. Au secours ! Je me préparai tranquillement dans la salle de bain, quand tout à coup, le noir total ! Heureusement j'avais fini d me laquer la gueule. Je demandais à -Bebou s'il voulait sortir, ce fut un non catégorique.
"Je me repose, on sortira demain"
Pfff, il ne comprend rien. Je veux fuir cette stupide maison, avec ces stupides habitants, qui organisent leurs stupide fête. Bref, prise de tête. Je me tâte à sortir seul, vu que maintenant j'ai la voiture (jouissance), mais bon, ça ne serait pas drôle seul, et puis l'autre va me faire un caca nerveux. En clair, je suis là, affalé dignement sur mon lit, à écrire, au lieu de faire la teuf avec mes potes. Je pense de plus en plus à rentrer chez moi. Cette ambiance m'a gavé au plus haut point.

J-2

20 décembre 2013 à 19h23

20 Décembre 2013

J-2 avant mon anniversaire. Je sais, c'est triste. 21 ans, déjà. Je me souviens encore du jour de mes 20 ans... C'était un jour magnifique... Le matin avec mes meilleurs amis, l'aprem au ciné et le soir avec ma famille, et la nuit sur les pistes des DanceFloor. Gâteau en bonbon, et feu d'artifice, j'avais réussi à avoir ce que je voulais pour une fois. Sans que cela soit prétentieux et grandiose, j'étais heureux. Le bilan jusqu'à présent ? La chute libre. Avant j'étais heureux, la joie de vivre, et de me dire, "qu'est-ce qui m'attend demain ?'', mais aujourd'hui, plus rien ne me donne envie. Cette année, je n'ai même pas envie de le fêter. Pour dire. Je voudrai déjà être à Noël en oubliant qu'il y a 21 ans, j'étais né. Quelle triste réalité. Tout est différent, au point même de ne plus savoir qui je suis. J'ai perdu mes repères, et j'ai bien peur d'avoir déraciné mes racines. C'est une image assez complexe, mais dans ma tête c'est bien clair. Je me langui le jour où je vous ferai part d'une bonne nouvelle. Car je constate que malgré tout, je n'écris que quand ça va pas. A défaut de ne pouvoir parler de tout ça à personne, je l'écris au monde entier. Je donnerai tout pour voir mon avenir si j'emprunte un des deux choix qui s'offrent à moi.
Demain, il faut absolument que je fasse quelque chose... J'ai ma voiture, mais ZERO sous. Je pense allé sur plan, ou sur aix faire un tour de boutique... Je ne sais pas, mais une chose est sûr, je ne resterais pas là.
Bref, j'ai hâte que 2013 se termine. Ce fût une année fortement éprouvante. Entre le BAC et le Permis, bonjour le stress. Maintenant, j'ai le stresse de mon avenir. Avant je ne m'en souciais pas. Mon but, c'était d'avoir mes diplômes. Mais une fois acquis, ils ne servent pas à grand chose. Nouvel objectif ? Réussir ma vie. Mais là, c'est plus vaste, large et beaucoup trop de possibilité. Je pense que c'est pour ça que je suis perdu. J'ai décidé de finir mon année en FAC. Ca me laisse près de 6 mois pour réfléchir sur la question. Et en Juillet, je prendrai une décision. Je sais que ce n'est que retarder l'échéance. Car un choix doit être fait, je ne fais que remettre à demain des larmes qui dans tous les cas seront versés... C'est loin d'être gai d'être Gay.

En marche pour un nouveau présent.

11 janvier 2014 à 14h58

Samedi 11 Janvier 2014.

Après des fêtes plutôt mouvementés, un repos bien mérité. Qui ne fût que de courte duré. Depuis quelques jours, je réfléchis activement sur mon avenir. Professionnel & sentimental. J'ai longuement hésité, tellement, que j'en suis venu à faire une liste de pour et de contre. Une bonne vieille méthode qui permet de mettre tout à plat. Le résultat ne se fit pas attendre. J'ai rédigé ma lettre de prés avis, et l'ai donné à -G. Elle m'a dit qu'en cas, je pourrai rester si j'ai changé d'avis. C'est bon à savoir. Je dois téléphoner à -A. Je lui ai demander de monter sur Aix m'aider à rassembler toutes mes affaires. Mais surtout d'être présent pour annoncé à -Bebou tout ça. Je ne sais pas comment il va réagir. Je sais que de mon côté je vais énormément souffrir. Car tout va bien entre nous. Mais ce n'est pas cette vie la que je veux pour moi. Je ne veux pas de cette vie jusqu'à la fin... Je suis encore jeune, et étudiant, et c'est vrai que pour l'instant, la partie sentimental empiète beaucoup sur la partie professionnel. Et ça, ce n'est pas bon. Je pense que je m'y suis mal prit. Ou plutôt je suis allé trop vite. Je me suis mit en couple, et commencé à construire un avenir à deux, alors que je n'avais pas encore commencé mon avenir à moi. J'ai tout fait à l'envers. C'est égoïste je sais. Mais dans la vie, c'est malheureux, on ne peut compter que sur soi même. Car malgré tout, -Bebou m'en à fait voir de toutes les couleurs. Mensonges, tromperies (sans adultères) etc. Je ne peux plus être un second parent pour lui. Je ne voulais que son bien, en lui forcent la main. Arrêter de fumer, éviter l'alcool. Tout ça c'était pour son bien. Mais il ne comprenais pas... Et nombreuses de nos disputes fût causé par mes convictions.
Etait-ce moi le problème ? Ou lui avec son caractère assez spécial.
Je dois dire qu'avec un certain recule sur ma vie actuel, en ayant un regard omniscient, à la fois interne et externe de ma vie, je me vois mal continuer avec quelqu'un qui a un tel caractère. Mais est-ce que j'essaye de m'en persuader ? Est-ce que j'essaye de me déculpabiliser de la futur horreur que je m'apprête à faire ?
Peut-etre que je dramatise trop, après tout, c'est ma première vraie relation, et prochainement, ma futur vraie rupture. Je réfléchis à la manière la plus douce et la plus propre qui soit. Mais une rupture n'est jamais propre...
Selon moi c'est un mal pour un bien. Un gros mal pour un énorme bien...
Je l'ai aimé, mais après toutes les cicatrices qui sont présentes sur mon coeur, je me dis, s'en est trop. J'ai remplis ma part du marché. Des compromis, des promesses tenues, une fidélité exemplaire. Mais peut-il en dire autant ? En un an, je ne pense pas. Un an c'est court, mais suffisant je pense pour me dire, que cela ne changera pas. Je serai toujours à l'affût du moindre signe. Et cela, car j'ai perdu confiance en lui. A tout jamais. Et il n'est pas concevable de vivre avec quelqu'un si nous n'avons pas confiance en lui.
J'ai tout fait, mais rien y change. Je reste convaincu que la meilleure solution reste de reprendre ma vie où je l'avait laissé.

Je reste convaincu que je dois reprendre le chapitre de mes 20 ans, le réécrire, et entamer mes 21 ans comme il se doit. L'avenir me dira si oui ou non, j'ai eu tors.

Pour l'instant, mon instinct me dit : fonce.

Le coeur attendra. Je dois enrichir ma tête, mes sens, mes goûts comme bon me semble, sans me soucier de qui est à côté de moi.

Quelqu'un m'a dit un jour, pour être heureux, il faut être égoïste.

Quelqu'un m'a dit un jour, le succès n'a aucun goût s'il n'est pas partagé.

Je vois ces gens riches à la télé, dans une limousine. Champagne, veste Dolce&Gabbana et chaussure Louboutin. Insatisfait car il ne savent pas ce dont ils ont besoin.

Je sais ce que je veux. Être comme eux, atteindre mes objectif professionnel. Je partagerai ensuite ma vie.
Mais je ne pense pas que ce doit avec -Bebou.

C'est dur de ce dire, qu'un an part en fumer. Mais vaut mieux un an, qu'une vie. Vous ne croyez pas ?

Je ne sais pas encore quand je partirai, mais ce sera avant Avril. Car un prés avis n'est que de 3 mois.
Aller, courage, je reprendrai bientôt ma vie d'antan. Seul, les yeux et le coeur plein d'espoir.

Xoxo, -LH