Est-ce que quelqu'un sait où sont partis mon calme, ma raison et mes esprits ? J'ai enterré les états d'âme sans faire le tri, à être planté comme un arbre sorti d'une mauvaise graine. Le sang viens taper dans mon crâne à m'en claquer les veines. Le tic-tac des pendules et les battements de mon coeur s'emmêlent dans les klaxons et les marteaux-piqueurs. Je ressors fâché dans un si-haut en couleurs, dans les gîtes attachés en accord mineur. C'est vrai que je m'emballe, m'enflamme pour les feux de paille. Le vitriol coule à flots et j'ai tant de failles. J'aime la vérité à chaud même quand les yeux me brûlent. Arrêtez de dire que je dois pas m'inquiéter ? Quand reviendront l'innocence et le silence dans ma tête ?
Comme la sagesse a décidée de ne pas devenir mon alliée, mon instinct de survie reste là pour y pallier. Pas facile à tenir, toujours prêt à dérailler. J'essaie de crier aussi fort que j'ai écris dans mes cahiers. Un déluge, un tonnerre d'encre et de papier, le choix est vite fait : le chao à défaut d'autre chose. Et toi, qu'est-ce que tu proposes ? Rester planqué où se sacrifier pour la bonne cause ? Se tuer pour un idéal promis à la nécrose, ou se foutre tous à poil et chanter la vie en rose ? Non, ce n'est pas le squale, sujet à la psychose, donc si tu le sais, dis le moi avant que tout implose !
Après tous ces efforts j'ai encore tant de failles, avant qu'arrivent les renforts j'avance vaille que vaille. L'idée n'est pas de retourner à mon point de départ mais de retrouver une raison de garder espoir. De n'importe qu'elle façon, détournée à la pureté, je ne porterais pas le poids de vos culpabilités ! Moi, crétin qui croyais en une forme de loyauté j'étais certain que la liberté était une priorité ! Mais c'était sans compter que la soumission est encore si dur modèle, et que la prostitution est le fonctionnement de ce grand bordel. Pendant ce temps les hirondelles se ramassent à la pelle !