un bout de moi

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Ma jeunesse ?

13 juin 2014 à 17h17

Une enfance heureuse, des parents qui m'offraient tout ce dont j'avais besoin, des disputes entre mère et fille mais rien de bien méchant. Mes parents ouvriers ont tout fait pour me rendre heureuse, étant fille unique je pense que c'était aussi un moyen de combler le manque d'un frère ou d'une sœur pour moi et d'un autre enfant pour eux. Si j'avais écris ça il y a un an ou deux je n'aurais pas dis la même chose j'aurais même dis que j'avais énormément de choses à leur reprocher mais maintenant j'ai compris à quoi était du certain comportement et si j'avais compris avant les choses se seraient peut-être passées différemment.

Mes années collèges les meilleures de toute ma scolarité, des amis formidable, des délires à n'en plus finir, des souvenirs plein la tête peut-être aussi parce que j'étais dans un collège privée n'ayant que deux classes par niveaux soit environ 40 élèves par niveaux on se connaissait tous. J'aimerais revenir parfois en arrière et ne pas avoir perdu contact avec quasi tout le monde. Viens le dernier jour de troisième ou on s'avoue quelques petites choses des sentiments inavoués, des affinités insoupçonnées. Mais pour mes années lycées j'ai préféré choisir le lycée privé du coin plutôt que de rejoindre tous mes amis dans le lycée public je pensais que je ne serais pas capable d'avoir de bon résultats en étant dans un lycée public là où on pouvait sortir à n'importe quelle heure sans que les parents ne sachent quoi que ce soit.

L'année de seconde une année plus que difficile pour moi je ne connaissais personne, des résultats très moyen alors que j'étais l'une des meilleures élèves au collège je pense que le fait de ne pas m'intégrer ma beaucoup ralenti dans ma progression puis vient la fin de l'année ou le professeur principal t'annonce " Maëlys soit tu redoubles ton année de seconde soit tu passes en 1ère Sciences Médico Sociales " je ne voulais pas redoubler et du coup j'ai choisis la 1ère SMS, quelle ne fut pas ma surprise quand je me suis bien intégré dans ce cursus j'adorais ces cours et mes notes s'en ressentaient. Deux années qui se sont à peu près bien passées, mais peu d'affinités avec les autres élèves de ma classe mais bon je suis arrivée au bout de ces deux années et j'ai eu mon bac c'est le plus important, j'avais tenté aussi cette année là ( j'avais 17 ans) le concours d'éducatrice spécialisée, j'ai eu de très bonne note à l'écrit mais je me suis faite recaler à l'oral car je n'avais que 17 ans et que pour l'éducateur qui m'a fait passer mon oral qu'une personne de 17 ans n'est pas assez mature pour avoir un poste pareil, c'était un échec pour moi et je ne savais pas ce que j'allais faire après.

Pendant ces deux années mes parents et moi passions nos week-end dans la ferme du cousin ( Jean-Luc ) de mon père que je considérais comme mon deuxième père nous étions rejoins par le frère ( Jean-Marie ) du cousin de mon père ainsi que le fils ( Nicolas) du frère du cousin de mon père. Ces week-ends à la ferme me permettait de m'évader et de me rapprocher de Jean-Luc que j'adorait c'est à lui que je racontais tout, il m'apprenait tellement de chose, il était toujours là pour moi, malgré le boulot qu'il avait parfois il venait me rechercher au lycée à la place de mes parents. Comme je le dis je le considérais comme mon deuxième père et Nicolas son filleul je le considérais comme mon frère, j'avais un peu moins d'affinité avec Jean-Marie mais je m'en fichais un peu j'attendais juste le week-end avec impatience et le fait d'être à le ferme me plaisait beaucoup le travail manuel, les animaux, la nature tout cela me correspondait.

Bien sûr les mois de juin juillet et août étaient un peu plus dur car j'avais commencer la conduite accompagné lors de mes 16 ans et comme mes 18 ans arrivaient au mois de septembre je redoublais d'effort afin d'obtenir mon permis de conduire et d'être pour ainsi dire un peu libre. J'allais de moins en moins à le ferme et cela me manquait cruellement. Puis le 10 septembre j'ai obtenu mon permis de conduire, mais pas de voiture. Mes parents m'avaient promis de m'acheter une voiture si jamais j'obtenais mon bac et mon permis bien sûr.
Après l'obtention de ce fameux permis nous avons cherché une voiture pas trop chère et qui me plairait. Nous avons trouver mon bonheur fin octobre une petite 206 noire idéale pour une jeune conductrice. Nous devions aller chercher ma voiture le samedi après-midi et donc nous ne pouvions pas aller voir Jean-Luc. J'étais toute heureuse d'avoir ma voiture je suis rentrée bien sur côté passager car mon père voulait tester un peu la voiture avant, nous sommes revenus à la maison vers 18h et là tout à basculer.

vers 19h le téléphone de la maison sonne c'était mon parrain ( Ludovic frère de ma mère ) c'est un pompier bien sûr l'appeler parrain était dur pour moi car jamais il ne me téléphone pour mon anniversaire ou ne prenait de nouvelles bref ce soir là il appelle ma mère décroche et commence à pleurer au téléphone elle raccroche et nous lance à mon père et moi vite dépêchez-vous il a eu un accident chez Jean-Luc moi paniqué ni une ni deux je saute dans la voiture de mes parents et nous voici en route plus nous approchions plus j'avais un mauvais préssentiment, Ludovic n'avait rien dit à ma mère sur ce qu'il s'était passé.

Nous arrivons à le ferme et voyons une dizaine de voiture sur le bas côté, des camions de pompiers ainsi que des gendarmes étaient présents, je descend de la voiture avant que mon père n'est le temps de se garer je cours vers tout les pompier et la Ludovic m'arrête me prends dans ses bras je le regarde dans les yeux et la je m'éffondre j'avais compris rien qu'à son regard. Il laisse passer mon père pour qu'il puisse avancer et oblige ma mère et moi à rester en retrait et nous explique ce qu'il s'est passé: " Jean - Luc et Jean- Marie ce sont fait ensevelir sous terre mais il y a très peu d'espoir, il étaient entrain de creuser un trou il sont descendus pour solidifier les parois et la terre s'est effondrée " c'est le brouillard dans ma tête je vois trouble ma respiration est courte, je demande alors ou est Nicolas et de là l'horreur Ludovic nous dit que Nicolas vu la formation dans les engins de chantier qu'il a est entrain d'essayer de déterrer son père et son parrain car les pompiers qui sont qualifiés pour ça ne sont pas encore arrivés et là c'est l'horreur j'explose je hurle je deviens complétement folle comment peut-on lui faire endurer ça ? des riverains qui étaient venus pour épier on essayer d'avancer plus vers le lieux ou l'accident avait eu lieu je leur ai demandé s'il était de la famille la personne m'a répondu non mais on veut voir là j'ai perdu mon sang froid j'ai bousculer la personne un peu trop fort surement car ce Monsieur est tombé je lui aurais bien coller mon poing dans la figure mais un gendarme ma retenue et m'a hurler de me calmer sinon c'était direction fourgon pour me détendre, j'ai pris une grande respiration et je me suis calmée mais les larmes ont continuer à couler sans que je m'en rende compte ( je me rappelle exactement de tout ce qu'il s'est passé dans les moindres détails ). Alors j'ai demandé à Ludovic si j'avais la possibilité d'aller voir Nicolas il m'a dit que non pour l'instant il aider à creuser pour les retrouver, plus de deux heures après à attendre et ne savoir que faire Ludovic est revenu vers ma mère et moi et nous a dit qu'il voyait le sommet d'une tête dans la terre quelle horreur me suis-je dis pour Nicolas. C'est à ce moment là que les pompiers spécialisé sont arrivés et ont pris la place de Nicolas bien sûr j'ai fais quelques commentaires que peut-être je n'aurais pas dû mais c'était plus fort que moi.

Au loin dans le chemin qui menait à la maison j'aperçoit une personne, je le vois ce tenir la tête je fonçe vers lui car je l'ai reconnu c'est Nicolas, nous tombons dans les bras l'un de l'autre dans des hurlements à glacer le sang. je n'ai eu le temps que de l'étreindre quelques minutes car tout de suite les gendarmes l'ont emmener pour l'interroger ils font peut-être leur boulot mais c'est honteux de l'emmener comme ça.

Mes parents ont voulu reparti je les ai suivi et revenu à la maison j'ai pris ma voiture et suis repartie là bas je suis restée toute la nuit avec les pompiers qui essayer de sortir les deux corps inanimés. J'ai du reconnaître les deux car j'étais la seule de la famille à être sur les lieux.

Les jours qui ont suivi on été les plus dur de ma vie, j'étais perdu je ne savais plus quoi faire je ne savais pas comment ni de quelle façon contacter Nicolas pour le soutenir dans cette épreuve. Puis vient le jour de l'enterrement je ne suis pas croyante mais ce fut une très belle cérémonie en leur hommage à la fin de celle-ci nous suivions la famille pour sortir de l'église et j'entends une personne d'une quarantaine d'année dire à sa voisine je suis sûr que c'est le gamin qui les a tués et là ma main est partie je lui ai mis une gifle qui je pense il se rappellera toute sa vie. il m'a regardé interloqué et je lui ai dis tout bas dans l'oreille que le chagrin d'une personne est instable et qu'il peut très vite se transformer en haine et faire beaucoup de dégâts. Au cimetière j'étais au bras de Nicolas je le soutenais du mieux que je pouvais dans cette épreuve enterré le même jour son père et son parrain je n'ose imagine la tristesse qu'il pouvait ressentir.

Plus les semaines passées et plus je sombrais dans un état de tristesse et de solitude, je n'arrivais plus à mettre un pied au cimetière car à chaque fois je m'effondrais au pied de son monument, je n'arrivais plus à regardais sa maison lorsque je passais devant d'ailleurs j'évitais même de passer devant.

Je me sentais coupable, car peut-être n'auraient-ils pas fais ça ce jour là si nous n'avions pas été chercher ma voiture mais peut-être que mon père aurait aussi été enseveli si nous avions été là-bas.

Je faisais cauchemars sur cauchemars, je n'arrivais pas à remonter la pente je passais des heures sur des sites de rencontres des réseaux sociaux pour papoter de tout et de rien, j'ai finis par trouver un boulot d'éducatrice de vie dans mon ancien collège, j'ai repris des études par correspondance pour passer un bts économie sociale et familiale que j'ai finalement abandonner. Travailler un an dans mon ancien collège m'a permis de me recadrer et de me changer les idées. Malheureusement c'était l'époque des contrat aidés et donc au bout d'un an ils n'ont pas pu me reprendre je me demandais ce que j'allais devenir et j'ai persévérer j'ai retrouver un boulot un mois après dans un centre de formation et d'éducation populaire je m'occuper de créer un site internet pour l'association je savais que mon contrat ne durerait qu'un an.

Pendant cette période j'étais tout le temps connecter à mes réseaux sociaux préférés et je parler à un certain Nicolas alias Ronni95120 nous nous parlions très souvent, je l'appeler ( car lui avait un forfait bloqué il ne pouvait appeler que certains numéro et envoyer des sms à ces numéros aussi) nous avons décider de nous rencontrer je suis donc aller sur Ermont banlieue parisienne et là notre histoire à commencer ( malheureusement ) tous les week-ends j'allais le chercher et le ramener je lui payé tout cigarette partie de pêche fringue etc plus le budget carburant qui était énorme je mentais à mes parents sur le fait qu'il venait en train alors que ce n'était pas vrai. Je n'étais pas amoureuse mais je me voilais la face je voulais juste ne pas être seule ne pas être abandonner encore une fois, il l'a remarqué et en a profiter arriver le week-end après mon anniversaire il est soi disant partie à un week-end entre pote mais en fait il était partie voir une autre là il avait trouver l'argent pour prendre le tgv pour aller la rejoindre j'ai vu noir et je voulais des explications je suis alors aller le rechercher à la gare et nous sommes repartie chez son père ( là ou il vivait) j'ai récupérer les quelques trucs qu'il m'avait emprunté je lui ai mis mon poing dans la figure et je suis partie, sur la route j'étais heureuse libérée c'est bizarre cette sensation mais j'étais vraiment soulagée de lui avoir mis mon poing dans la figure. Cetet saleté d'histoire à durer quatre mois de trop.

Ce n'est pas pour autant que j'ai arrêter de rencontrer des hommes mais je ne me laissais plus faire je n'ai pas eu d'histoire vraiment sérieuse pendant les un an qui ont suivi l'autre débile.

Je me suis inscrite sur un autre site je ne saurais plus dire le nom, je ne voulais rien de sérieux juste m'amuser et connaître d'autres personnes. J'avais une passion pour les animaux à cette époque surtout pour les gros molosses comme mon chien de l'époque mon Vyp un rottweiller plus doux qu'une peluche. C'est alors que j'ai reçu un message sur ce site d'un garçon qui venait d'à côté de lyon et qui me marquait " je suis un bébé rottweiller veux-tu m'adopter ?" ce message m'a fait sourire puis nous avons discuter des heures des semaines, à chaque fois qu'il voulait me rencontrer j'inventé une excuse j'avais peur des sentiments que je pouvais ressentir nos échanges ont duré un an, une année ou je peux dire que je ne parlais qu'à lui que j'étais éprise de lui mais peut-être pas autant amoureuse que lui l'était. Un jour j'ai décidé de ne plus donner de nouvelles.

Je me suis lancé à fond dans mon boulot je me suis rapproché d'un de mes cousins qui était en couple avec une femme adorable et qui allait avoir un enfant.
J'avais trouvé un boulot de surveillante dans deux collèges différents je jonglais entre mes horaires et mon cousin et sa copine je passais tout mes vendredi soir et soirée de week-end avec eux.