Mes pensées

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Ce soir

19 mai 2013 à 0h24

Je suis fatigué et je m’ennuie. Et je ne sais pas pourquoi, mais en ce moment, je sens que ma vie c’est de la merde. Pourtant, j’étais dehors, avec mes amis, et on s’est bien marré. Alors je l’écrit, parce que je pense trop et je n’aime pas vraiment parler, donc je l’écrit. C’est la première fois que je fais ça et peut-être que ça m’aidera à me sentir mieux. Je hais ces moments où je me sens triste. Ce n’est pas vraiment de la tristesse en faite, je me sens seul, et j’ai envie de pleurer. Je sais que je devrais travailler, mais je ne le fait pas, parce que je m’en fous tellement quand je suis comme ça. Mais je n’aime pas m’en foutre, je me dis à moi-même que je devrais me lever et travailler, puis dormir, mais je n’en ai pas envie. Pourquoi ? Je me le demande. Je pense que je ne suis pas estimé à ma juste valeur. J’aime bien mes amis, ils sont drôles, ils me font rires, et je compte pour eux aussi bien qu’ils comptent pour moi, mais ce n’est pas les amis que j’aimerais avoir. Je voudrais être amis avec des gens uniques, pour me faire sentir unique. J’aime bien ceux qui révèlent leurs pensé à voix haute, devant n’importe qui, parce qu’ils n’ont pas peur. Ils ont assez de confiance en soit pour le faire. Mais pas moi, et il faut que je sois comme ça pour être avec des amis comme eux. Je pense qu’ils aiment la vie pour ce qu’elle est, parce qu’ils sont heureux, ou du moins c’est ce qu’ils montrent sur leur page facebook. Ils choisissent chaque bonne chose qui leur arrive et la prennent en photo puis la mettent on line. Ça permet de le montrer à d’autres personne, puis de se sentir envier. Mais pourquoi je ne le suis pas, moi ? La plupart du temps, je souris. Je suis drôle, intelligent, et disons que je possède mon propre charme, mais pourquoi personne ne me voie ? J’essaye d’être gentil avec des gens, et je donnerais ma vie à un inconnu si j’le pouvais. Si je devais me jeter sur une voiture pour sauver une vieille dame, je le ferai sans hésiter. Moi je suis comme ça, la manière de mourir compte plus pour moi que la manière de vivre. Notre dernière action est celle qui nous définie le mieux. En plus, si je mourrais en sauvant quelqu’un, c’est un accès direct au paradis, et je n’aurais pas à me soucier de boire ou de ne pas boire, de fumer ou de ne pas fumer. D’un coté religieux, je sais que je ne devrais pas faire ça, mais je le fais quand même. Je me dis au fond de moi que ce n’est qu’une sorte de test, et que ceux qui profitent le mieux de leur vie tout en aidant des gens irons au paradis. Mais je sais que c’est faux. Est-ce pour ça que je suis triste, parce que je bois et que je ne fais pas mes prières ? Mais je vois d’autres personne comme moi, et qui sont heureux eux. J’aimerais avoir cette capacité de ne pas m’en soucier, mais je ne l’ai pas. Je suis plus sensible que d’autres, et je le sais très bien. Quand je suis triste, je le suis vraiment. Moi, ce que je voudrais avoir, c’est des amis comme moi. Des amis tout aussi sensibles, drôles, et qu’on partage les mêmes idées. Je voudrais une femme splendide et de magnifiques enfants. Mes enfants seront heureux, je peux vous l’assurer. Je tacherais de leur choisir une bonne mère et de remplir correctement mon rôle de père. Mais ça, si j’ai des enfants, parce que entre mon désir de fonder une famille et celui de voyager, j’hésite. Mais ce qui est sur, c’est que je ne ferai pas les deux. Mes enfants ne seraient pas heureux, tout comme moi. Tant de choix et de sacrifices a faire dans une vie. Ce que j’aimerais, ce n’est pas mourir, mais ne jamais avoir existé.