Deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin.

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Grandir, c'est nul.

13 octobre 2010 à 15h47

Et voilà, c'est fait. Un nouveau journal de créer.
Ca faisait un moment que j'y pensais, j'avais plus trop le cœur à écrire sur l'ancien. Tellement de chose ont changée entre-temps.

Toute mes convictions ont été éradiquées de la surface de la planète, volatilisés, disparus, se sont enfuis vers je ne sais quel endroit inaccessible. Et pour le coup, elles se sont effondrées aussi facilement qu'un château de carte.

Alors c'est ça, "grandir" ? Tout d'un coup, découvrir que tout ce qu'on croyait savoir est faux ? Qu'on nous as fait croire à des conneries, parce qu'on avait pas le cran de nous dire directement que le vie est dur et injuste, que les gens changent malgré tout, que rien ne se passe jamais comme prévu, et que les rêves ne resteront à jamais que des rêves ?

Ah bah oui, c'est tellement plus simple de nous laisser nous débrouiller tout seul. De se dire "Ils l'apprendront pas eux-mêmes, c'est la vie après tout, on ne sera pas toujours là pour les prévenir de tous les pièges à éviter".
Mais y'avait pas non plus besoin de brouiller les pistes comme ils l'ont fait en nous lisant des contes de fées...

Il était une fois une femme amoureuse, peut-être un p'tit peu trop rêveuse

15 octobre 2010 à 18h28

Tant pis si j'en pleure, tu as tous les droits sur mon cœur...

C'est exactement ce que je ressens en ce moment même, l'envie de te confier mon cœur, te le donner les yeux fermées, sans même me poser de question parce qu'il n'y en a pas à poser, j'ai confiance en toi.
C'est tellement étrange, tout est confus dans ma tête et c'est frustrant, parce que je sais plus ou j'en suis et j'aime pas ne pas avoir le contrôle sur mon existence.
Il y a lui que je ne connais pas et qui occupe pourtant toute mes pensées, toi dont la simple vue me fait perdre le fil de mes pensées, et moi là-dedans j'suis censée me dépatouiller toute seule ?
Si encore je savais à quoi m'en tenir, mais non, des fois j'ai l'impression que ça va, tu m'aime quand même à peu près bien, à certains moment que tu t'en fou et à d'autre que tu me déteste carrément, et puis y'a toujours cette foutu "flamme qui brule en moi", et putain si j'pouvais j'lui viderais un extincteur dessus parce qu'elle a strictement aucune raison d'exister, ça marchera jamais j'le sais pertinemment.
Et puis y'a lui qui a débarquée comme une tornade, foutant un sacrée bordel, et maintenant j'suis paumée parce que je sais plus ou s'arrête le délire et ou commence les sentiments. C'est vrai qu'il a réussi à me faire t'oublier. J'ai pas pensée à toi de toute la semaine, tu sais. Il occupée toute mes pensées, tous mes gribouillis, tous mes dessins sur mes cahiers. Mais je ne le connais pas. Je ne lui ai même jamais adressée la parole !
Tout ce que je sais sur lui, ce sont des amis qui me l'ont dit.
J'peux pas être amoureuse de quelqu'un que je ne connais pas...Si?

Et j'ai besoin de toi autant qu'un coeur de battre...

17 octobre 2010 à 20h57

Tu parles beaucoup de lui, et à chaque fois que tu prononces son nom, ta voix est nostalgique, ca laisse un peu de place au doute...
Je crois que tu aimes cet homme, et que ca te fiche une peur bleue.

Levy

Un nouveau mot dans mon vocabulaire...

4 novembre 2010 à 18h27

Ca y est. C’est décidé. Je vais l’OU-BLI-ER.
Oublier… C’est un mot qui, pour ma part, à toujours eu du mal à s’associer avec volonté. Je suis incapable d’oublier quelqu’un ou quelque chose volontairement. En général, c’est plutôt l’inverse : plus j’essaye de l’oublier, plus j’y pense…
Mais là, j’peux ne pas faire autrement. J’ai pas le choix, il faut à tout prix que je l’oublie. J’peux plus me permettre de souffrir sans rien faire. Faut que j’me bouge !
J’peux quand même pas le regarder m’empoisonner la vie sans réagir, si ?
Et c’est le seul échappatoire possible. J’ai pas d’autre issu !
Faut que j’apprenne à ne plus penser à lui. A lui et à son sourire, à ses yeux, à sa manière de parler, d’agir. Que j’arrête de m’imaginer blotti dans ses bras, ou de me demander ce que je ressentirais si on s’embrassait... Oui, il faut que je change.

J’crois que c’est pas gagnée…

Pourquoi?

9 novembre 2010 à 22h36

Quand on est enfant il, suffit de peu de choses pour nous émerveiller : des bulles de savons, un arc-en-ciel, le père noël... Je crois que lorsqu'on grandit on a de plus en plus de mal à trouver le chemin qui nous ramène à ces instants magiques. Le seul moment où je vois des adultes avec une expression sur le visage qui ressemble à ça, c'est lorsqu'ils tombent amoureux... Et encore, ça ne dure jamais bien longtemps.
Aujourd'hui, j'ai appris par L. qu'ils parlaient de moi. Malheureusement, vu son ton, surement pas en bien. L. dit beaucoup de connerie pour nous faire chier, je l'avoue, il nous a déjà raconté beaucoup de bobard pour nous faire croire des âneries. Mais là, j'suis pas spécialement convaincu qu'il ai menti.
"Si tu savais ce qu'on dit sur toi..."
Oui, j'veux savoir. Dis-moi. Mais ne me demande pas pourquoi ça m'intéresse autant.
J'ai gaffée. J'ai avouée à M., une de ses meilleures amies, que je l'aimais. J'lui ai pas précisé de pas le répéter. Pour moi ça tombait tellement sous le sens. Mais maintenant que j'y repense, j'ai trop peur qu'elle lui ai tout raconté. Je sais plus comment faire. Il faut que je parle à M., et vite.
Je l'ai eu sur FB (P., pas M.).

"Coucou ! Ca va ?"

Je sais pas ce qu'il m’a pris. De le voir connectée, j'ai pas réfléchis, j'ai foncé. J'ai tellement besoin de lui près de moi en ce moment. C'est comme si on m'arrachait le cœur quand je le vois dans la cour, si proche... Et pourtant si loin... Qu'on me tordait les boyaux, qu'on me prenait à coup de pieds à travers la cour... Ca fait tellement mal. J'ai besoin de lui et lui n'est pas là. C'est horrible. Alors là... J'ai pas résisté.

"Euh oui"

Euh oui. Voilà sa réponse. Même pas un "Et toi?". Tu me diras, c'est pas comme si il m'avait déjà demandé "Et toi". C'est pas comme si il avait déjà essayer d'être poli envers moi. Enfin, passons. Comme je savais pas quoi dire, j'ai lâchée un minable :

"Mon beau-père m'a dit que t'avais pris une jolie gamelle en quad ^^ Ca va mieux ?"

"Ouais sa va"

&&' Voilà. "P. est hors-ligne". Merci Mr.FaceBook, j'avais remarquée. Comme d'habitude. Mais après il s'est reconnectée, donc je me suis dit qu'il avait peut être buguée. Mais j'ai pas osée réengager la conversation. Pour quoi faire ? Il me déteste.
Et maintenant je suis là, comme une idiote, à déprimer. J'en ai marre de lui ! J'ai essayée par tous les moyens de l'oublier. Mais rien n'y fait. J'suis toujours là comme une idiote à avoir les larmes aux yeux pendant la récré quand je le vois. Et j'ai peur que ce ne soit pas près de changer... Pourquoi suis-je si pathétique ?

Attente.

14 novembre 2010 à 18h40

R. et C. viennent de partir... Pffiou, comme j'me sens seule d'un coup. J'ai passée un très bon week-end. Grâce à elles, je n’ai quasiment pas pensé à P. ! Tout du moins, je n’ai pas déprimée ^^.
Hier soir, pour la première fois grâce à R., j'ai vu Q. à la cam'...Et lui aussi m'a vu! Je ne sais pas vraiment ce qu'il a pensé. En tout cas, moi, j'avais déjà regardé ses photos sur FaceBook, mais honnêtement, je ne l'avais pas trouvé terrible. Alors bon, j'm'étais dit que c'était l'homme sans visage : je pouvais m'imaginer qu'il était beau à se damner sans soucis, puisque de toute manière, je ne le rencontrerais jamais. Ce n’était vraiment pas sympa, j'avoue ; quand on aime quelqu'un, c'est avec ses défauts et ses qualités. On l'accepte tel qu'il est. Mais bon. Je lui avais donc imaginé un visage de substitution. C'était l'homme idéal : Intelligent, drôle, responsable, attentif... Et beau ! Je pouvais bien m'imaginer que je côtoyais un être parfait, de toute manière, c'était comme tomber amoureuse d'une star de cinéma ou d'un héros de bouquin. Sauf que là, c'était encore mieux, puisqu'il me connaissait, et même m'apprécier ! Donc enfin bref, voilà : je m'étais créer mon homme parfait.
Et je dois dire que j'avais un peu peur en commençant l'appel vidéo. Peur que ça gâche tout, peut être... Totalement hypocrite, quoi.
Mais quand la web' à fonctionner... WAHOU. Ok, ce n’est pas Brad Pitt, mais putain... J'étais totalement sous le charme !

Conclusion : Il reste définitivement mon homme parfait, même en étant lui-même. Et dire que je ne le rencontrerais probablement jamais ! Ca fou un peu la rage, quand même, hein. ^^

C. l'a allumé toute la soirée. J'aime quand on passe la soirée à se maquiller, à s'habiller, à prendre des photos ; franchement on rigole bien. Mais là, il y avait quelque chose qui dérogeait à la règle : il y avait un mec. Et croyait moi, le fait d'être en couple n'empêche pas C. de draguer, hein !
Elle est fidèle, n'allait pas vous imaginer que c'est une pute qui saute sur tout ce qui bouge. Mais chez elle, draguer, séduire, c'est presque une seconde nature. Elle ne peut pas s'en empêcher. Limite si elle ne le fait pas inconsciemment ! Enfin bref', toujours est-il qu'elle a passé toute la soirée à lui parler d'une voix niaise, à "pas faire exprès" de se pencher un peu trop vers la cam'... Et j'en passe. Et putain, c'est dans ces moments là que je donnerais n'importe quoi pour pouvoir lire dans les esprits ! J'aurais tellement aimée savoir ce qu'il pensait.
Ce midi, C. était parti, il n'y avait plus que R., et Q. était connectée alors je lui ai parlée... Mais j'ai vite compris qu'il n'en avait pas envie. Ca m'a fait de la peine, vraiment. Je n’ai pas l'habitude. Alors bon, après deux ou trois phrases qui n'ont fait que m'enfoncer, je l'ai laissé. J’ai trop la trouille. Trop la trouille qu’hier je l’ai déçu, et que du coup, il n’est plus envie de me parler. Et là, j'ai qu'une envie : remettre la cam', même si la mienne marche pas, j’aimerais le revoir et lui parler. Mais je n’ai pas envie d'aller vers lui. Je veux voir s'il fera le premier pas... J'attends, on verra bien. J'espère juste qu'il ne tardera pas trop...

Un peu de tout et n'importe quoi

14 novembre 2010 à 22h30

OUF.

Je suis sur Skype avec Q. (malheureusement sans la web'...même si j'ai réussi à installer la mienne !) et tout est parfaitement normal. :)
Pour le coup, j'me suis fichu la trouille.

P. à terminer 3ème à son championnat. Vive internet et FB ! ;)

Je suis définitivement raide dingue de Colin Morgan.

Stage : Jour 1.

16 novembre 2010 à 18h42

Premier jour de stage en librairie. :)
J'avoue, j'me suis bien amusée. Enfin, tout du moins je ne me suis pas ennuyé !^^

Ce matin, en arrivant, j'ai commencé par ranger les bouquins dans l'ordre alphabétique. La journée ne s'annonçait pas très passionnante, mais c'était histoire de me mettre dans le bain.
Après, j'ai aidée à effectuer les commandes de papeterie : Notée les références, etc.
Ensuite, j'ai fait le tour des rayons et j'ai rempli ce qui était vide, ainsi qu'étiqueter (j'avoue que c'est la partie que je préfère, j'adore me servir de l'étiqueteuse ! ... Me demandait pas pourquoi. ^^).
On a pointée et rangée les livres qui arrivait (d'ailleurs, il reste encore plusieurs cartons pour demain!) puis ensuite il était déjà midi.

L'après midi, on a à nouveau pointée et rangée les livres d'autre cartons, on a rangée les rayons, préparée un carton de livres à retournée à une maison d'édition : c'était un homme qui avait une maison d'édition, et tout les je-ne-sais-plus-combien (1ans il me semble, mais ça fait long non?), la librairie lui renvoyée les invendus et il leur expédié les nouveaux arrivages. Mais ce monsieur est mort alors ils clôturent tout, il a donc fallu renvoyer ce qui n'avait pas été vendu.
Ensuite j'ai encore étiqueter quelques trucs, ranger deux ou trois bouquins... Puis j'ai commis le pire acte de toute ma vie.
Il y a une collection de livre qui, pour être sur que les invendus sont bien invendus, demande aux librairies de leur prouver qu'ils sont bien invendus... A savoir déchirer les couvertures. Oui, oui, vous avez bien lus. Ils leurs demandent de déchirer les couvertures !
Autrement dit, les couvertures sont renvoyées pour prouver que ce n'est pas vendu, et le reste part à la poubelle. Pfouu, des tonnes et des tonnes de bouquins qui partent à la poubelle, juste parce qu'une satané maison d'édition à décrété qu'elle ne croyait pas les libraires. Le pire, c'est qu'elle est la seule à faire ça, alors il doit bien exister un autre moyen de vérifier qu'ils sont bien invendus non?
Donc voilà, j'ai passée ma dernière demi-heure à déchirer des bouquins.

Je suis une terroriste.

Stage : Jour 2.

17 novembre 2010 à 20h31

J'ai passée la journée dans l'arrière boutique à pointée des livres, mais bizarrement... C'est passée assez vite.
Enfin, j'veux dire, j'ai pas envie d'y aller, mais une fois que j'y suis franchement je vois pas trop le temps passée. Heureusement !
J'adore toujours autant l'étiqueteuse... J'crois que c'est le garçon en moi qui aime tout ce qui ressemble de près ou de loin à un pistolet qui s'exprime.

Blablas pas super réjouïssant.

17 novembre 2010 à 20h44

Samedi, les garçons jouent ici ! Je suis surexcitée, folle de joie, et plus qu'impatiente.
Oui oui, tout le monde à bien compris : Ca veux dire que je vais revoir E. ! Enfin... En théorie. Eh oui, bienvenue dans mon monde ; dès que quelque chose me tient à cœur, faut qu'il y ait quelque chose qui fasse que tout foire.
Enfin, là, techniquement, ça devrait être négociable. J'espère juste que mes parents seront compréhensifs.
Enfaite, à la base, quand Quentin m'as dit qu'ils jouaient le w-e prochain, moi j'étais juste aux anges. Je finissais mon stage à midi donc j'avais toute l'après-midi de libre. Sauf que, hehe, dans le c** comme on dit, ce à quoi je n'avais pas pensée c'est que ce jour là, on a un baptême. Le gosse à 9 mois et je ne l'ai jamais vu, la dernière fois que j'ai vu les parents j'crois que la mère était enceinte de 6 mois... Bref, vous voyez le topo. Et donc je suis obligée de m'y rendre parce qu’ils m’ont compté et tout, et puis qu'à ce qu'il parait, ça ne se fait pas de décliner une semaine à peine à l'avance.
Donc voilà, me reste plus qu'à espérer qu'ils me laisseront partir pas trop tard, genre vers deux heures et demi/trois heures, sauf que j'ai peur que le repas s'éternise...
Rien qu'à l'idée de pas pouvoir y aller, j'ai les larmes aux yeux, j'en ai trop marre, ça fait déjà deux mois que je ne l'ai pas vu !
Mon dieu, faites-moi interner : je suis à deux doigts de pleurer parce que je ne vais pas voir un gars que j'ai vu pour la première fois y'a deux mois pendant à peine quelques heures et à qui je n'ai jamais adressée la parole !

J'crois que je deviens folle.

Enfin, toujours est-il que je meurs d'envie d'y aller... Mais que des illustres inconnus vont me gâcher la journée qui était censée être la plus incroyable de ma vie puisqu'elle devait symboliser la première fois ou j'adressais la parole à l'homme de ma vie.
Saleté de politesse, j'te jure.

Glace à l'horizon !

18 novembre 2010 à 20h01

NOOON ! J'suis dégouté à mort... Les garçons jouent pas à SHF ce week-end. Le pire c'est que j'avais réussi à négocier !
Tanpis, j'dois dormir chez Laurie alors on passera la soirée à déprimer devant Titanic avec des pots de Ben & Jerry's...

Le Temps qui Passe...

9 janvier 2011 à 17h48

On est déjà en janvier, dans six mois c’est la fin, et si les adultes avaient raison ? Et si on s’oubliait tous réellement ? On croit que notre amitié est ineffaçable, mais est-ce qu’on ne disait pas déjà ça avec les personnes perdus de vue ?
J’ai l’impression que de toute manière, quoi que je fasse, ça ne sert à rien, parce que le temps m’est compté. Dans quelques mois tout s’effacera, et j’envie les autres qui ont encore du temps devant eux sans que rien ne change. J’y suis passée et je sais à quel point ils sont pressé d’être à ma place, mais tout ce que j’ai envie de leur dire c’est de ralentir au maximum et de profiter du temps qu’ils leur reste. Je me dis à quoi bon construire de nouvelle relation, se faire de nouveaux amis...voir plus ? Parce que chaque personne de plus à laquelle on s’attache est une lame supplémentaire quand on devra tous se quitter. Comme si ça ne sera pas assez difficile.
J’ai peur de ne pas avoir le temps. J’ai réellement l’impression que ça ne vaut pas la peine d’essayer.
Il me plait… Je crois. Mais à quoi bon ? Je sais que je pense vraiment à long terme et qu’en réalité j’ai surement tout le temps qu’il me faut, que si je l’aime vraiment le fait de partir au lycée ne changera rien, mais j’ai l’impression qu’un étau m’oppresse le cœur, et c’est horrible.
Je sais plus quoi faire… Mais comment est-ce que je pourrais en parler aux filles ? Quant à notre amitié, elles diraient que je n’ai pas de souci à me faire, que rien ne changera, et quant à lui… je n’ai aucune idée de ce qu’elles me diraient, mais elles seraient au courant et ça je ne suis pas sûr de le vouloir, parce que je ne suis pas réellement sur de moi. Mais si je ne suis pas sûr de moi, pourquoi est-ce que cette situation me fait pleurer ? Je suis totalement paumée…

Etre amoureuse, c'est NUL.

11 janvier 2011 à 18h49

C'est marrant, j'ai relu mes anciens écrit et j'me suis rendu compte que je sautais carrément du coq à l'âne. J'veux dire, j'écris pas vraiment souvent, et donc entre deux écrits, généralement il se passe plein plein de truc... Que je pense pas vraiment à raconter, ce qui fait qu'il était peut être pas tout à fait compréhensible que je ne parlais pas de E. dans mon dernier écrit.

Pour tout dire, je l'ai totalement oublié. Et j'fait la gueule à Q., par la même occasion. Enfin bon...

Enfaite, j'avais déjà à peu près commencé à l'oublier (oui oui, même moi ça me semblait tout à fait impossible, et pourtant !), et puis là, ma prof' d'Anglais a déclarer : "Au faite, E. viendra avec nous pendant le voyage en Angleterre! "

Arrêt sur image... J'ai eu quelques secondes (voir minutes) de bug !
Toutes mes amies se sont retournée vers moi, avec des yeux rond comme des pastéques et un sourire genre : "Naaan, c'est pas possible !"

Puis Q. est allée lui dire que j'étais, je cite "folle amoureuse de lui et qu'il allais devoir me supporter pendant le voyage en angleterre". LOOOOL ! En plus, j'commencé à l'oublier, donc concrétement, j'en avais un peu rien à foutre qu'il dise des trucs comme ça à E. sur moi, j'le connais pas et j'en ai rien à battre de son opinion...Mais moi ce qui m'a blessée c'est que j'faisais confiance à Q. et qu'il l'a trahi... Enfin, c'est un peu vite résumé parce que là franchement j'ai la flemme de m'étaler sur le sujet. Tout ça pour dire que depuis un peu avant les vacances de Noël, j'l'ai oublié, et... J'étais amoureuse de personne !

Et puis là y'a quelques jours... C., et tout le tralala.... J'étais pas censée tomber amoureuse (si tout du moins je le suis), c'est vraiment pas ce que je veux... Déjà ce serait trop beau pour être vrai qu'il ne soit amoureux de personne, ensuite je déteste ce manque que je ressens quand je le vois pas, l'envie d'hurler juste parce que demain il a une compét' et que ducoup je le verrais pas la fin de la matinée, parce que jeudi j'ai cours entre midi et deux et que je pourrais pas rester avec lui ou tout du moins le voir, le fait d'être au taquet dès que mon portable sonne et d'être absolument dégoutée parce que c'est pas lui qui me répond, le fait de parler que de lui, tout le temps, de ramener un rien à lui, de plus pouvoir me concentrer en Anglais Euro juste parce que comme je comprends pas tout dans le bouquin j'me suis imaginée dans ses bras pendant qu'il m'aidé à traduire (parce qu'il est anglais...), les clichées tellement romantique et idiot qui me font tellement trop déprimée... et enfin parce que c'est chiant d'être amoureuse. T'es tout le temps en manque, et le manque, ça fait mal.

Enfiiiin bref. Voilà. Il a toujours pas répondu à mon texto hein...

Don't Worry, Be HAPPY !

12 janvier 2011 à 15h28

Be HAPPY ! C'est mon mot d'ordre depuis hier soir ! C'est fou comme je me sens bien, j'ai envie de sauter partout, j'rigole pour un rien, j'ai même aidé ma sœur à nettoyer le voiture en chantonnant !

Tout ça grâce à lui... C'est dingue !
Après mon écrit d'hier soir, je suis parti une demi-heure à la guitare, et quand je suis revenu, ma mère m'a dit qu'elle avait reçu un texto pour moi (on a une relation triangulaire Mère - Portable - Fille très compliquée ^^ Comme je ne suis pas en texto illimité, environ deux jours après que mon forfait se soit renouveler j'en ai plus, du coup j'lui prend le sien parce qu'elle, elle est en illimité, ce qui fait que mes amis qui n'ont pas l'habitude ont tendance à se tromper régulièrement de numéro!). Enfin bref, je regarde le texto, et comme je ne reconnais pas le numéro, je suppose que c'est H., avec qui je parlais juste avant de partir... Et puis là j'ai eu un grand moment de bug. Parce que ce qui été écrit n'avait strictement aucun rapport avec notre conversation ^^
Je regarde dans mon répertoire (de mon téléphone à moi, ce coup-ci) et là... Ce n’était pas du tout H. ! Je cherche cinq minutes qui ça pourrait bien être, et là, illumination, vérification... C'était bien C. !!

Mon cœur a du loupé une dizaine de battement avant que je me reprenne x)

Donc évidement j'lui ai répondu et... On a parlé toute la soirée ! :D
J'étais TROP heureuse quoi, j'avais le big smile toute la soirée, comme une conne devant mon portable x)

Enfin bref voilà, ce matin pas plus, on s'est pas parlée, j'lui ai juste fait un sourire quand je l'ai croisé parce que je n’avais pas mon marqueur sur moi et que j'avais la flemme d'entamer une énième bataille ^^

A 10:30 il est parti en compétition de bad' avec H., et à 11:00, mon téléphone qui sonne pas en cours >.<
C'était qu'un texto, et HEUREUSEMENT c'est tombée sur ma prof' de français qui ne m'a rien dit, sinon franchement j'aurais été dégouté de la vie x)

Donc enfin à l'intercours j'regarde discretos qui s'était, et j'vois limite avec déception le prénom de H. sur mon écran...^^ Qui me dit : "Alors, c'est bien les cours ? ^^" Bon, comme j'avais plus de forfait je n’ai pas pu lui répondre et j'me suis dit que je le ferais en rentrant avec celui de ma mère. O. (une amie qui est la seule avec M. à être au courant, mais pas pour les même raisons, j'y reviendrais plus tard) me demande qui c'est, j'lui dis "H." elle me dit "Ah, dommage... T'inquiète pas c'est juste que lui il doit jouer!"
J'lui fait un sourire et on part en cours, je rentre chez moi, ma mère qui me dit qu'elle a de nouveau reçu un texto pour moi (et qu'il faut vraiment que je précise que c'est pas mon portable!), je l'ouvre sans regarder le numéro, j'vois exactement la même chose que ce que moi j'ai reçu sur le mien, mais comme H. a la fâcheuse manie de tout envoyer en double j'me formalise pas, jusqu'à ce que je vois qu'enfaite c'est pas tout à fait le même... Normal, parce que c'était C. !!!!!!!! :DD

Donc voilà, j'étais juste trop contente et depuis j'suis une pile électrique xD Même si j'me doute qu’il n’a pas dû l'envoyer qu'à moi... C'est pas grave. Il a quand même pensé à moi :)

Oui donc ! Revenons à l'histoire d’O. & M. ! ^^
M. est au courant parce que j'voulais savoir s'il aimait quelqu'un, vu qu'il me semblait avoir entendu quelqu'un dire quelque chose, mais elle je lui ai dit que ce n’était pas sur... Et comme elle est dans son niveau et qu'elle est quand même ami avec lui depuis plus longtemps...^^
Et O. juste parce que c'est ma meilleure amie depuis le CE2 et que je peux rien lui cacher !

Bon voilà... J'ai bien fait mon p'tit racontage de vie ! ^^
Et maintenant, plus qu'une chose :

Don't worry... BE HAPPY!! :D

Dis, c'est quiiiii?

20 janvier 2011 à 21h21

J'ai pas envie de savoir.


Que ce soit moi, que se soit pas moi... J'm'en fou. J'ai pas envie de savoir parce que dans n'importe quel cas ça changera tout.
Je l'aime. Oh ça oui je l'aime ! Mais là, n'importe comment notre relation changerait...
J'veux dire, si c'est pas moi, j'l'aiderais... J'le sais très bien que j'l'aiderais. J'pourrais de toute manière pas faire autrement. Quoi, j'le regarderais patauger en silence ? Non... J'serais jalouse, très jalouse... Triste aussi, je suppose. Mais j'pourrais jamais le regarder sans rien faire. J'l'aime trop pour ça. Mille fois trop...
Quoi qu'il en soit, j'imagine que notre relation aura alors plutôt tendance à tourner autour d', après. "T'as vu comme elle m'a regardé ?" ; "Regarde, j'ai fait ce que tu m'as dit, ça a marché! Et j'fais quoi maintenant ??" ... Bonjour le cercle vicieux... Et ça, j'pourrais pas le supporter. Enfin si, justement. Et j'souffrirais en silence... J'en ai marre d'être celle qui souffre en silence.
Et si c'est moi... D'accord, je serais super contente, oui, j'attends que ça, mais d'un autre côté à bien y réfléchir... On est bien comme ça, non ?
J'me connais tellement par cœur... Je sais très bien que dès que l'euphorie sera passée, qu'il n'y aura plusrien à "chercher", je me lasserais si vite... J'ai pas envie de me lasser de lui. J'ai envie d'en profiter ! Alors peut-être que je généralise par rapport à mes anciens petits copains, peut-être que ça ne se passera pas du tout comme ça... Tant mieux ! Mais pour l'instant, j'ai pas envie de prendre le risque.

Alors, quitte à stresser...


J'veux pas savoir qui il aime...

Manque de temps ?

22 janvier 2011 à 18h06

J'ai l'impression d'être pressée, c'est horrible. Je veux dire, on repart un peu toujours sur le même sujet, on est déjà en janvier... J'me dis : "Est-ce que j'aurais le temps ?". J'ai pas envie de nous préciter (dans la mesure où on imagine qu'il y a quelque chose de possible), au contraire, j'aurais plutôt tendance à vouloir tout ralentir pour une fois, profiter de là comme on est, bien... Mais après je pars au lycée et j'ai l'impression que ce va être comme la fin du livre et qu'après tout finira.

Pourquoi est-ce que je ressens ça ?

Est-ce que j'devrais vraiment agir comme si on était pressée (dans la mesure du raisonnable) ou continué à prendre le plus mon temps possible?

Waouh!

26 janvier 2011 à 22h30

On sort ensemble. Il m'a demandé. Lui. Et on sort ensemble.
On sort ensemble on sort ensemble on sort ensemble.... C'est trop bizarre, mais putain, qu'est-ce que c'est bien ! :))

Premier "vrai" baiser... Heuu...

31 janvier 2011 à 18h00

Je sais qu’il n’arrête pas d'essayer et moi à chaque fois j'lui fou des vents... Mais j'peux pas ! Ça me fait trop peur.
Merlin, si j'ai peur pour ça, mais qu'est-ce que ça va être plus tard ! >.<
Mais honnêtement, ça me dépasse tellement... On est bien avec les p'tits bisous, non ?
J'sais pas comment faire autrement, j'veux dire, j'lui expliquerai peut être demain si ça continu... Ça m'fiche la trouille. Vraiment. J'suis jamais allé plus loin que le simple baiser, j'veux dire j'me doute que ça tue pas, mais j'sais pas comment m'y prendre, j'sais pas comment on fait comment c'est censée se passer... J'en sais rien, dès qu'on s'embrasse plus d'une demi-seconde j'me barre vite. Il a bien essayé, mais à chaque fois j'tourne la tête mais vraiment quoi...
A la sortie, pour essayer de faire style j'lui ai dit : Loupéééé ! En rigolant et en lui tirant la langue... Mais la vérité c'est que j'étais en stress total. J'pense qu'il a dû le comprendre, parce qu'il m'a dit en rigolant : "AAH, mais t'es agaçante, à chaque fois que j'veux faire quelque chose tu foire tout !" mais en rigolant mais il n’a pas eu l'air de le prendre mal quoi...
Je sais très bien que demain matin il va réessayer, mais jsais vraiment vraiment pas quoi faire et ça me fiche une peur bleue, au point d'en avoir des crampes d'estomacs --"
Au pire, j'lui expliquerai, j'veux dire, j'vois pas d'autre issue là...

Parce que parfois, y'a des citations qui nous vont tellement bien... :)

10 février 2011 à 20h37

Je pense que je t'aime, je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, mais je sais juste que je suis bien, qu'avec toi je peux y croire. C'est peut-être pas le grand amour, mais ma main se glisse bien dans la tienne, nos yeux pétillent ensemble, de feux d'artifices dont les couleurs s'accordent. Je sais que j'en ressortirai pas toute petite et cassée, je sais que même si tout ça ne grandit pas, tous les deux, on survivra.

Peut-être un peu lasse de pleurer alors que j'ai ce qu'il me faut pour être heureuse ?

10 février 2011 à 20h42

J'pense sincèrement qu'on s'habitue à tout.
A la douleur, à la peur, à l'absence, au manque...
La douleur aiguë finie par se transformer en douleur sourde qu'on oublie, petit à petit. Ce déménagement, il ne me fait plus peur. Je ne pense pas que ce soit parce que je ne t'aime plus... Mais j'me suis faite à l'idée. Tu vas partir, c'est comme ça, j'ai plus qu'à profiter des temps de bonheur que j'peux avoir. J'dis pas que ça me fera rien, simplement que pour le moment, j'ai plus cette angoisse constante, je ne cauchemarde plus, je ne pleure plus...Voilà, j'me suis faite à l'idée.
Même si le temps passe toujours un peu trop vite à mon goût...

C'est fini.

28 mars 2011 à 22h00

Porter un tee-shirt avec marqué : « I love London », c’était comme porter un tee-shirt avec marquer : « I love C. », j’le savais très bien. Et pourtant, j’ai pas pu m’empêcher de le mettre, ce tee-shirt. On avait rompu ; je ne le l’aimais plus, et j’en étais sûr et certaine. Mais j’avais encore besoin de le provoquer, de le sentir me regarder. J’avais encore besoin de me casser la tête à essayer de deviner ce qu’il pensait. J’avais besoin de lui envoyer ma bonne humeur en pleine figure, de lui montrer que j’m’en foutais qu’on ne soit plus ensemble, que j’étais tout à fait heureuse sans lui & que je continuais ma vie de mon côté, que mon obsession de l’anglais n’avait rien à voir avec lui.
Ça a été la plus longue semaine de ma vie. Je ne sais pas exactement qui je bernais, avec mes éclats de rire forcé et ma gaieté constante, si c’était mes amies, C. ou moi-même que j’essayais de convaincre. Jusqu’au jour où on m’a fait remarquer que personne n’était dupe. Que c’était pas mon habitude d’être aussi joyeuse, que ça m’allait pas de sourire tout le temps. Que même quand j’rigolais j’semblais ailleurs, qu’en cours mes yeux se perdaient dans le vide pendant des heures et que jamais j’avais été aussi distraite. On m’a demandé si je trouvais rien d’anormal au fait que depuis la rupture, j’avais toujours froid, même lorsqu’il faisait trente degrés, parce que j’avais froid de l’intérieur. Au fait que je n’arrêtais pas de me cogner partout, que je dormais peu & d’un sommeil agitée de cauchemar, que moi, si forte en français soit incapable de dire une phrase sans buter sur un mot et d’écrire quelque chose sans faire trente-six milles fautes.

« C'est pas parce que tu ne l'aimes plus que t'as pas le droit de pleurer un peu sur les moments de bonheur que t'as perdu... »

"Personne ne t'en veux, ça fait partie du jeux..."

30 mars 2011 à 19h03

J'aimerais tant que quelqu'un me dise ça. Mais non. J'ai toujours l'impression d'être la méchante dans cette histoire. Qu'est-ce que j'y peux, moi ? J'maitrise pas mes sentiments. Je l'aime plus, je l'aime plus, qu'est-ce que j'peux bien y faire?...
Entre H. qui n'arrête pas avec les sous-entendus comme quoi "vous alliez si bien ensemble !", "il essaye d'oublier ses sentiments" ; M. qui refuse que je lui en parle parce que "c'est mon meilleur ami aussi !"... C. est totalement obnibulé par L., C(bis) par R. et j'me vois mal en parler à A. ...
Jsuis coincée. Totalement coincée. Et puis d'ailleurs, qu'est-ce que je pourrais bien leur dire. Jsuis paumée moi-même, alors... J'l'aime plus, c'est clair, mais pourtant parfois j'arrive encore à être un peu jalouse, enfin pas vraiment jalouse mais ressentir des p'tits pincements au coeur... Je sais aussi que ça me manque de sortir avec quelqu'un. Quand j'vois des gens qui s'embrasse, qui se caline... Mais je sais que ce n'est absolument pas par rapport à C., donc il est hors de question que j'envisage de me remettre avec lui par rapport à ça.
Mais il n'est pas non plus tout blanc dans cette histoire. Sois disant qu'il ne veux pas qu'on soit amis pour le moment parce que "il a besoin de temps pour oublier ses sentiments"... C'est vrai qu'il a vachement l'air pertubée ! (totalement ironique.)
Et puis vendredi, il m'a littéralement IGNORER toute la journée. Il est passée le matin devant moi, il a parlé à Marie qui était assise à côté de moi sans me lançer un seul regard, et puis il est rentrée au collège, et toute la journée quand j'allais le rejoindre avec les gars il se barrait quand j'arrivais. Et le soir quand je vais le choper, il me sort que c'est parce qu'il a des problèmes avec sa mère (c'est vrai que le rapport avec le fait qu'il m'ai éviter toute la journée est flagrant, dans la mesure où il continuait de délirer avec ses potes), tout ça pour qu'H. me dise le lendemain qu'avec sa mère la veille ça allait parfaitement bien. Et après c'est moi la méchante parce que j'ai pas envie de lui mentir en restant avec lui alor s que je l'aime plus ? LOOOL !

Ils me saoulent, tous, vraiment.

Passé.

30 mars 2011 à 19h55

"J'me connais tellement par cœur... Je sais très bien que dès que l'euphorie sera passée, qu'il n'y aura plusrien à "chercher", je me lasserais si vite... "

Jviens de relire mes anciens écris, et ça fait un peu mal de me souvenir à quel point j'étais persuadé d'être folle amoureuse. Mais j'crois que ce qui m'a fait le plus mal, c'est cette phrase, là. C'est vrai. J'me connais par coeur. C'est exactement ce qu'il s'est passée, sauf que j'me suis permise d'y croire un peu plus, deux mois...
Et ensuite, y'avait cette phrase :

"J'ai pas envie de me lasser de lui."

C'est vrai. J'avais pas envie de me lasser de lui. Quand j'le regarde en essayant de me souvenir de tout ce que je pouvais bien ressentir, ça fait mal. J'avais vraiment pas envie de me lasser. J'aurais jamais dû sortir avec lui si tôt...

Quand j'pense qu'on s'est même pas encore expliquer en face.

I Still Love You

3 avril 2011 à 17h52

Bon, d'accord, je le reconnais. Peut-être que j'me suis un peu planté. Peut-être qu'il me manque. Peut-être même que j'l'aime encore... Peut-être, peut-être. Il est trop moche ce mot !
Le soir de mon dernier écrit, on s'est engueulé. J'sais plus trop comment s'est parti, on s'est balancé des trucs pas très gentils. J'avoue que j'étais pas au top de ma forme le lendemain... Et le soir il s'est excusé. Et vendredi, il est venu me voir. La première fois depuis une semaine qu'il me parlait en face ! Wahou, quel exploit...
Il m'a demandé, entre autre, si je l'aimais encore. J'lui ai dit que je savais pas, et il m'a demandé d'y réflechir...
J'y ai bien réflechi. Et peut-être que oui.
Oui j'l'aime encore...

Amoureuse de l'idée même d'être amoureuse... Mais qu'est-ce que j'peux faire, bordel ?

19 avril 2011 à 20h28

On ressort ensemble depuis deux semaines, et j'recommence à douter. Y'a aussi R. qui prend de plus en plus de place dans ma vie... J'suis paumée. Enfin, non, pas tant que ça. Je sais ce que j'ai.
J'suis amoureuse de l'idée même d'être amoureuse.
J'm'idéalise tellement la relation amoureuse que j'suis tout le temps déçu, et j'm'imagine à chaque fois que l'herbe est plus verte ailleurs.
Sauf que là, j'commence vraiment à saturer. J'commence à la sentir, la différence d'âge, et pas qu'à cause de la taille...

C'est fini (bis).

25 avril 2011 à 18h19

Ca y est, c'est fini.
J'regrette pas. Très honnêtement, non. Et ce coup-ci, j'laisserai personne me persuader du contraire.
Qu'est-ce que j'ai hâte d'aller au lycée !

Come-Broken

15 juin 2012 à 16h34

C'est quand même fou. Mon dernier écrit date du 25avril 2011, ça fait plus d'un an que j'ai pas écris, et quand j'reviens, c'est à nouveau pour parler de C... Enfin, non, c'était pas POUR parler de ça. Mais disons que ça risque de revenir sur le tapis. Pourtant, j'ai pas pensé à lui de toute l'année. On parlait, une fois de temps en temps comme ça, genre tout les deux mois environ. Bon, bien sur, quand on parlait c'était longtemps, et beaucoup, et on rigolait bien... Mais c'était pas plus souvent que ça. Mais ça fait trois semaines qu'on reparle quasi non-stop... Et que j'recommence à être jalouse... Et j'ai des putains de pulsions quand j'le vois... Je sais pas. Je suis un peu paumée. Et là, je tombe sur ce journal ! Le hasard, tu parles. De toute manière en ce moment, j'fais n'importe quoi. Quentin passe son bac, et l'an prochain, y'a de fortes chances pour qu'on arrête de parler... Et j'panique, ça me fait peur, ça fait trois ans qu'on est amis, j'ai oublié comment j'étais censé faire moi, sans lui... Et ça me fait faire n'importe quoi. Et on s'est disputé. Et cette dispute, elle a le goût de la fin. Et ça fait tellement flipper... J'crois que là maintenant tout de suite, j'ai juste envie d'aller me pendre. Et si j'pouvais arrêter de pleurer j'apprécierais plutôt, en fait. C'est un connard, c'est un connard, c'est tout, qu'est-ce que tu veux dire de plus ?? Ca sert à quoi de relire toutes nos conversations de quand tout était parfait, hein ? Quand tout allait tellement bien que j'ai même pas pensé àparler de lui dans ce putain de journal, quand j'avais à peine besoin de le mentionner tant il était évident?? Ca sert absolument à rien, à part à me faire du mal. Alors ta gueule, Manon. Ta gueule...

Besoin d'écrire, à nouveau.

3 juillet 2013 à 15h24

Honnêtement, j'avais totalement oublié ce site. Mais je suis tombée sur une ancienne lettre, où j'en parlais...
Je reviens, je relis... Et je constate que ça fait trois ans. Trois ans que je ne vis que pour lui. C... J'ai passé mon année de première à le pleurer, à prier pour qu'il revienne. C'était mon voeux à mon anniversaire, à chaque coccinelle qui s'envolait, à chaque fleur soufflé. Et il est revenu. Ca a fonctionné. Mais je me dis que j'aurais mieux fait de souhaiter quelque chose de plus utile...
On est resté une semaine ensemble. Une petite semaine, c'est tout. Ca fait trois semaines qu'on a cassé maintenant. Et je le vis bien. J'ai l'impression d'avoir enfin fait un trait sur lui. Je comprends pas trop comment c'est possible... Mais ça fait un bien monstre.
Je me suis posée, j'ai fait le point sur moi-même. Et maintenant, je sais ce que je veux, et ce dont j'ai besoin.
Je me sens devenir adulte. J'ai ma propre carte bleu, je suis allée en boite, mon monde évolue, mes amies commencent à conduire, je passe en terminal... Bientôt, j'aurais ma vie. Ma voiture, mon appart', c'est moi qui me gérerais. Ca me fait un peu peur, je suis pas particulièrement pressée, mais ça va. Et j'imagine que mes besoins évoluent en même temps que tout ça, et là, tout ce dont j'ai envie c'est quelqu'un avec qui me poser. Même si je suis jeune, même si on se marrie pas, c'est juste que j'ai envie de voir ce que ça fait d'avoir quelque chose de tranquille, qui fonctionne normalement. Avoir quelqu'un sur qui compter, ne pas me prendre la tête... J'ai envie de voir ce que ça fait. J'en ai marre des trucs compliquées et de passer mon temps à pleurer.
Et je sais qu'avec lui, ça pourrait le faire. J'espère. Et je meurs d'envie d'en parler à Amély... Mais je me dis que ça va pas le faire. Elle comprendra pas, parce que j'ai pas assuré avec lui la première fois. Mais j'ai vraiment envie d'assurer la deuxième, donc...