La recherche de l'absolu

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Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Titre?

2 mars 2013 à 10h20

La recherche de l'absolu, c'est joliment formulé n'est-ce pas? Mais ce titre n'est pas de mon fait. Les mérites reviennent à H. de Balzac, un de mes auteurs préférés.
Le personnage principal de ce livre recherche désespérément la formule qui transformera toute matière en or. Cette recherche finit par le rendre fou.

Inévitable sort de la race humaine? Peut-être bien.

Toute personne sur cette terre recherche sa formule ou son or au sens propre comme au figuré. Bien que le sens propre soit attrayant, il n'est pas à comparer avec le sens figuré. Le bien-être physique, intellectuel, psychologique et spirituel semble ressembler un nirvana impossible à atteindre. Le nirvana, comme les bouddhistes le décrivent, paraît pourtant si simple à atteindre :

voir les choses telles qu'elles sont 

Et c'est dans cette simplicité que se trouve la difficulté absolue.

C'est tellement simple de trouver le bonheur que nous avons oublié comment faire. Dans notre constante et inassouvie recherche vers l'or nous avons, je pense, perdu l'essentiel. Le temps et la patience. Nous avons un confort de vie incroyable, mais ce confort nous a coûté cher. Notre qualité de vie en est irrémédiablement affecté.
Que faire? Fuir? Tout abandonner?

La seule solution, pour moi, est de marcher. Revenir à l'essentiel: se lever, marcher, trouver à manger et trouver un endroit pour dormir. Cette méthode permet de s'émerveiller chaque jour de ce qu'on a.
Mais comme tout, c'est plus simple à dire qu'à faire.
Comment vivre au sein de nos sociétés "civilisés" en marchant?

Notre condition de nomade a été abandonné et elle est fortement désapprouvé aujourd'hui.

Alors pour entrer dans le moule, on travaille, on trouve un toit, on trouve un partenaire et on se perd dans notre stabilité.

Conscience où es-tu? que fais-tu?

3 mars 2013 à 10h42

Avoir une conscience tranquille est un début de bonheur. Ne pas devoir s'inquiéter si ceci va être découvert, ne pas devoir mentir, ne pas devoir omettre certaines choses, ...

Depuis toujours je vis avec une conscience tranquille à part une petite faute à l'âge de 14 ans, je n'ai jamais dû mentir, m'inquiéter, omettre des choses. Je suis limpide, aussi par ma nature gaffeuse il n'est pas très malin du coup de faire des choses derrière le dos des gens. Ayant une conscience tranquille et une nature un peu naïve je me laisse parfois embourber dans des situations abracabrantesques. Heureusement, cette conscience tranquille démontre toujours que je n'ai rien à me reprocher. Ai-je vraiment la conscience tranquille ou ai-je développer un certain sens du détachement qui donne l'impression que j'ai une conscience tranquille?

Bonne question. Depuis quelques jours, je suis à nouveau en contact avec une certaine personne, appelons-le "le Chef". En relation depuis 4 ans avec "le Conducteur", je n'ai revu "le chef" qu'à de très rares occasions, mais sans jamais pouvoir couper les ponts. Jusqu'à présent, ces moments ponctuels n'avaient jamais eu de conséquence sur ma vie. Du coup, je n'en ai jamais parlé au Conducteur. A mes yeux, cela n'avait pas d'importance et ces quelques minutes en présence du Chef ne comptait pas.

Récemment, je ne sais pas ce qui se trame dans ma tête, mais cette entrevue m'a quelque peu bouleversé. Pourquoi maintenant?

Le Chef m'a annoncé qu'il allait être papa et bizarrement ce fait m'a terriblement troublé. Ayant eu une relation naissante avec le Chef il y a 4 ans, je m'étais peut-être imaginé qu'il m'appartiendrait à jamais. Pour une raison X ou Y, pour la première fois en 4 ans, j'ai eu dû mal à le faire partir et des sentiments inconnus se sont manifestés.

Pourtant, j'aime le Conducteur et même si le quotidien n'est pas toujours très réjouissant, je ne veux surtout mettre en péril cette relation. Peu importe la raison, une pulsion me pousse à vouloir revoir le Chef. Peu importe à quel point tous mes raisonnements convergent vers le même résultat, c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'avenir avec le Chef et il y en a un avec le Conducteur, je n'ai pas le courage de refuser au Chef une entrevue. Pourquoi?

Une discussion sérieuse et laborieuse avec Ma Biche a mis à jour certaines lacunes de mon couple et un ancien démon qui refait surface. J'ai tendance à m'effacer dans mon couple. Foutu schéma comportemental appliqué depuis la plus tendre enfance. Mais mes pulsions cherchent à se débarrasser de ce schéma tant détesté. Pour quelle raison se tourner vers un autre?

J'ai horreur du conflit, j'ai horreur des cris, j'ai horreur des éclatements mais malheureusement le Conducteur est une bombe à retardement. Il est explosif dans presque tous ces sentiments. Sa fureur est, à mes yeux, tellement agressive et destructrice que je n'ose pas. Pourtant il n'est pas violent, il ne me ferait jamais de mal, mais il ne se rend pas compte à quel point les mots blessants résonnent en moi pour briser chaque part de mon être.
Je suis une petite chose fragile sous des airs de guerrière. Perturbant, non?

Malgré une discussion avec Ma Biche, une mise à jour de mon contact avec le Chef par le Conducteur et une envie toujours plus pressante de revoir le Chef, je ne m'en veux pas. Ma conscience ne réagit pas, elle reste tranquille comme un fleuve qui coule lentement.

Conscience où es-tu? que fais-tu?

Niaise ou comment tourner en rond

4 mars 2013 à 17h41

Récemment en contact avec le Chef et grâce à de mielleux textos, la grande romantique, que je suis, se croyait déjà dans une situation disons romanesque. Des échanges interdits et une imagination débordante, je me voyais déjà comme un des personnages de "La dame aux Camélias".

Résumons la situation. Depuis plusieurs jours, j'envoyais et recevais des textos du Chef. Il est passé un soir et m'a complètement bouleversée. Depuis nous avons esquissés des tentatives infructueuses pour se revoir. Le Conducteur est tombé de manière fortuite sur quelques messages et ceci a amené une certaine animosité que j'ai pu calmer. Mais sans que je veuille couper le contact.

Dans un souci d'honnêteté, j'ai prévenu le Chef de la découverte du Conducteur. Alors que je me voyais déjà sur un beau cheval blanc, force est de constater que le prince soi-disant charmant brille par son effacement. Un effacement que je n'arrive pas à expliquer. Plusieurs choses peuvent l'expliquer. S'agît-il d'un effacement volontaire pour ne pas empirer la situation ? S'agît-il d'un effacement involontaire pour ne pas mettre en péril sa vie? S'agît-il de dégonflage?

Il est sûr qu'aucune promesse n'a été faite. Je pense que je ne veux pas trouver réponse à ces questions. Je sais très bien ce que cela signifie. Une niaise de plus arpente ce monde. Je pensais avoir évolué et je suis bien obligée de me rendre à l'évidence que je me fais avoir.

Heureusement, ceci est sans conséquence grave pour moi.
Mais, je serais tenter de titiller le diable un peu plus par souci de vengeance, mais cela en vaut-il la peine?

Brave ou mauvaise

6 mars 2013 à 13h32

Pour quelle raison n'ai-je jamais transgressé les règles? J'adore le règlement et je m'y tiens. Même respecter les règles sociales implicites devient pour moi une obligation.
En temps normal, je ne me pose pas la question le respect des règles constitue une assurance. Je suis rassurée de voir que des règles existent et les transgresser me stresse.
Aujourd'hui, je me pose la question. Pourquoi? Qu'est-ce que cela m'apporte?

Freud dirait que mon Sur-moi est peut-être surdimensionné.

Avidité d'entrer dans la lumière

7 mars 2013 à 16h55

Toute ma vie a l'air de se dérouler selon un plan bien précis et même si l'imprévu est de la partie cela ne porte aucune conséquence sur les choses que j'ai décidé de faire. Je suis une personne qui aime contrôler en partie son existence. Tout ce que j'ai accompli est dû à cette partie de moi qui contrôle le reste. Je ne dois pas m'inquiéter. Je fais ce que je dois faire. Je paie mes factures. Je ne suis jamais en retard à mon travail. Je suis même une des premières à arriver le matin.
Je contrôle, je régis ma vie d'une main de maître.

Ce contrôle n'est pas excessif non plus. Personne n'a cette impression et même si j'aime contrôler certaines choses, je suis loin d'être une personne ordonnée et organisée. Je donne toujours l'impression d'être maître de moi. Cette partie de moi devient trop importante.

Je veux laisser place à l'imprévu, à l'imagination, à l'excentricité, ...
Cette autre partie de moi qui est tapie dans l'ombre. Son avidité d'entrer dans la lumière est indéniable, mais l'autre ne la laisse pas faire. Un lâché prise total pourrait s'emparer de moi.

Un combat se joue en moi sans que personne ne s'en aperçoive.

Une tentation s'évanouit pour faire place à une autre

10 mars 2013 à 20h56

Petit à petit, en coupant les ponts pour quelques temps avec le Chef, le sentiment de confusion disparaît. Preuve qu'il ne s'agit que d'une tentation futile. Uniquement, l'attirance de deux corps.

Mais je ne peux pas m'empêcher d'y penser.

Je suis soulagée et surtout moins bouleversée. Mon couple vaut vraiment plus que le Chef.

Pourtant, je rêve beaucoup. Je rêve de voyage, je rêve de déménager, je rêve de changer de travail, je rêve d'écrire, ...

Mon problème est que je désire toujours quelque chose que je n'ai pas. Je ne me plains pas. Mais j'aimerais accomplir quelque chose.

Retour à la réalité

11 mars 2013 à 19h36

Je pense que j'ai peine à accepter la réalité, à voir les choses telles qu'elles sont. En période de crise il s'agît d'une habilité salvatrice. Mais en temps de bonheur, cette habilité se transforme en ennemie. Je dois chaque jour me rappeler à l'ordre tel un soldat partant en guerre. Chaque jour que l'Univers fait depuis 10 ans, fait de ma vie un jour meilleur. J'ai autrefois atteint la profondeur des abîmes pour aujourd'hui pouvoir atteindre les hauteurs. Certes, des histoires comme la mienne, il en existe des centaines de milliers. Ce n'est sûrement pas l'histoire la plus horrible qui soit, mais je dois dire que je suis bien heureuse que le vent ait tourné.

Ce vent de positif et de bonheur règne aujourd'hui sur ma vie. Je le dois à des rencontres fortuites, mais instructrices mais aussi à moi-même. C'est un pacte que j'ai signé, non pas avec le diable, mais avec mon moi.

Mais la force de l'être humain est l'adaptation. Cette force qui voulait que le pire était normal veut que le bien est également normal. Au point de ne plus être consciente d'avoir une vie heureuse et épanouie.

Chaque jour, le petit soldat s'en va-t-en guerre, une guerre intérieure sans fin.

Obsession?

12 avril 2013 à 19h20

Cela fait un petit temps que je n'ai plus écrit et pour cause, un voyage a interrompu mon rythme. Pas seulement un voyage, mais aussi certains événements. Après ma prise de conscience concernant le Chef, je me sentais comme revenue à la normale.

C'est toujours ces moments-là que le Chef préfère pour me recontacter. Comme une niaise, je n'ai pas pu résister à une entrevue platonique (bien évidemment). De courte durée dans mon univers, on a pu discuter de chose et d'autre jusqu'au moment où il m'a enlacée. Ce contact ne m'a pas laissé de marbre. Après quelques minutes, je dirige le Chef vers la porte de sortie et l'oblige à quitter mon appartement. Toute chamboulée, je sors quelques minutes après lui pour me défouler et respirer un peu d'air frais. J'aurais peut-être dû attendre plus longtemps. Au bout de ma rue, je reçois un message qui disait à peu près ça: Je ne voulais pas partir et en plus tu es sortie". Sur ce, je me dis qu'il est toujours dans le coin et me mets à la chercher des yeux. En bref, nous avons encore passé quelques heures ensemble dans sa voiture à discuter et à s'enlacer.

Le lendemain, malgré ma proposition, le Chef est trop occupé que pour venir me voir et blessée dans mon amour propre je décide de ne plus le contacter.

La semaine se déroule normalement et je prépare entre deux corrections d'examen, mon sac de voyage. Le samedi, je quitte mon pays pour mon pays limitrophe préféré, la France. Arrivé en France, le voyage ne se passe pas trop comme prévu, mais le chef a quitté mes pensées. Apparemment, il s'en rend compte et ne compte pas laisser ni mes nerfs ni ma conscience tranquille en me contactant. Malgré des réponses brèves et non très enjouées il insiste et le lendemain j'insiste.

Laisser libre cours à son imagination est tellement plus simple à plus d'un mille kilomètres de chez soi. Je peux donc converser avec lui pendant toute une journée sans me sentir ni coupable ni limitée. Suite à cette épisode assez croustillant, à nouveau plus de nouvelles.

Revenue plus tôt que prévu et soulagée de ne pas avoir de nouvelles, le diable revient au galop pour réclamer son dû. Aimable et curieuse, je me laisse gagner par l'envie de tenter le diable jusqu'au bout. Entendons-nous le jusqu'au bout commence par un massage et se termine par des baisers langoureux où bon gré mal gré j'arrive à y mettre fin pour mettre le diable à la porte justement. Pourtant les images et ses mains me collent à la peau.

Et le lendemain, même histoire que la dernière fois, malgré ma proposition, il ne vient pas. Cette décision me blesse et nous terminons une discussion en de mauvais termes. Je décide de ne plus le contacter et me languis de recevoir un signe de vie de sa part. Simplement, pour pouvoir clarifier la situation.

Devient-il une obsession?
Puisque même en présence du Conducteur, je sens encore le contact de ses mains sur mon dos.

Avoir le choix?

14 avril 2013 à 0h26

Quelle chose terriblement difficile que de faire un choix. Mon mécanisme personnel n'est pas au point. Lors de faire un choix, je :
1 pèse le pour et le contre
2 regarde quel choix me donnera plus de satisfaction
3 prends en compte les sentiments et émotions
4 prends en compte les conséquences
5 repèse le pour et le contre
6 fais un choix

Seulement, mon cerveau ne cesse de me dire : "Et si je me trompe" "Et si l'autre choix est mieux" Je rêverais d'avoir une boule de cristal qui me ferait entrevoir les conséquences intégrales de mes choix pour pouvoir choisir en toute tranquillité.
Dans ce sens, je déteste faire un choix.
Chaque choix ouvre un chemin, mais donne l'impression de fermer des milliers de portes.
Du coup, je me retrouve dans des situations compliquées alors que tout pourrait être si simple.

Je suis comme ça depuis toujours. Ma mère me répète souvent qu'étant petite, il ne fallait pas me poser de questions du genre "Tu veux du Nutella ou de la confiture sur ta tartine?" Je n'arrivais jamais à une décision et ma mère décidait pour moi ce qui me frustrait aussi. Nous ne sommes plus au temps où les choix étaient si anodins.

Ce qui fait que dans certaines situations, j'espère que les autres choisissent pour moi mais du coup ils se permettent cette liberté dans d'autres situations.

Résultat: on a pas toujours l'impression d'avoir sa vie en main. Avoir sa vie en main, c'est justement faire des choix et faire ses choix pour soi.

La question ne devrait pas être "ai-je le choix?", mais "est-ce que je me donne les moyens de faire un choix ?"

Seule

16 avril 2013 à 22h11

Pour la première fois de ma vie, je me retrouve seule dans mon grand appartement. Je n'ai jamais eu l'occasion de me retrouver seule. Vivant à l'époque dans un appartement où je devais partager ma chambre, la possibilité de se retrouver seule était égale à néant.
Aujourd'hui, j'habite avec le conducteur et même s'il est souvent absent le soir il rentre toujours. Mais il est parti en vacances et je me retrouve face à moi-même. Cette première soirée s'est placée sous le signe du travail. Je dois encore effectué pas mal de tâches mais ça attendra demain.

Je n ai toujours pas de nouvelles du Chef. Pourtant je rêve de recevoir un petit texto même vide. Ma fierté m'empêche de lui envoyer un message. Serait-ce un jeu pour me torturer l'esprit?

Ce serait tellement plus simple de lui envoyer la question qui me brûle les lèvres mais la réponse changerait-elle la donné?
Je ne pense pas.

Si je n'ai pas de nouvelles cette semaine, je lui poserai la question. D'ici là, je ne donne pas signe de vie.

Le conducteur me manque aussi. Je n'ai pas de nouvelles non plus, mais je suis sûre d'un avoir. Il est tellement génial, il ne me laissera pas attendre. Je pourrais tout à fait envoyer quelque chose, mais son portable est éteint. Étant à l'étranger sans chargeur il préfère économiser sa batterie ce qui est logique. Il est tellement bon.

Heureusement, mes animaux de compagnie sont là, fidèles au poste pour donner tout l'amour inconditionnel possible. Quelle merveille ces animaux quand même!

L'homme qui voulait être heureux

24 avril 2013 à 23h13

Un livre d'une légèreté profonde. Comment des mots aussi simples peuvent-ils résonner à ce point en moi?
Tout semble d'une justesse implacable. Le premier enseignement me perturbe énormément: tous nos comportements seraient basé sur des croyances. Ces mêmes croyances sont renforcés par des expériences et une fois renforcés elles nous dictent nos réactions et nos actions.

Ayant terminé le livre depuis quelques jours, les mots continuent à s'insinuer dans mon esprit sans réel raison.

Soudain en promenant le chien, prise de conscience. Pourquoi être seule m'attriste tant, pourquoi ai-je du mal à profiter de la vie quand je ne peux pas le partager directement, pourquoi la solitude me fait tant peur?

Cette croyance me vient de ma mère qui a été abandonné volontairement et involontairement par ces deux parents à un très jeune âge... Chaque séparation elle le vit comme abandon. La croyance qu'on ne peut être heureux seul s'est infiltré dans son esprit et elle nous l'a transmis. Je ne dis pas qu'elle a tort. c'est toujours mieux d'être entouré, mais sommes-nous réellement seule? Se retrouver seule n'est pas forcement un signe d'abandon, ça peut être un choix.
Être seule = être malheureuse
Cette croyance a régi toute une partie de ma vie. Et certaines de mes expériences personnelles ont renforcé cette croyance.

Il faut que je relise ce livre

Une diablesse ou aller au bout de la tentation pour mieux pouvoir lâcher prise

28 mai 2013 à 22h15

Aujourd'hui j'ai revu le Chef, ça faisait 1 mois que je ne l'avais pas vu et je pense que si le conducteur n'était pas 3 semaines absent je ne l'aurais pas revu avant un bon moment. Même si on a rien fait d irréparable, je sens encore son odeur sur moi, ses mains dans mon dos et ses lèvres dans mon cou.
Pourtant ce n était pas comme la dernière fois. J'étais spectatrice en partie de la scène et je l observais. Évidemment un certain malaise m'empêche de me taire dans ces moments. Ma conscience sait que ce qui se déroule n'est pas du tout en accord avec mes principes et pourtant je ne me sens en rien coupable. Je ne comprends pas ce phénomène étonnant puisque d'habitude je suis une adepte de l'auto-flagelation par la culpabilité. Pas avec lui. Je suis resté dans le contrôle la plupart du temps. En l'observant j'ai remarqué un homme comme beaucoup d'autres, mais ses yeux et sa manière de me regarder ont un réel impact sur moi. Il est beau incroyablement beau mais insaisissable et ce mélange est généralement explosif. Ses grands yeux, ses tâches de rousseurs, sa grande bouche et ses lèvres charnues me font littéralement fondre. Le tout agrémenté d'un corps presque rachitique et mes sens sont en alerte...

Malgré mes grands principes que j'ignore royalement en sa présence, je ne prends plus ses entrevues au sérieux. Et ça me permet de rester calme. Suis-je le diable? Pourquoi ne suis-je pas torturé?

En approchant la tentation de si près, le fait de résister est grisant. Je tiens à autre chose et cet autre chose est plus importante que nos entrevues sensuelles. Dois-je aller encore plus loin pour enfin lâcher prise ou y a-t-il une connection inexplicable entre nous?

Je suis quelqu'un d'ouvert d'esprit, mais je suis sceptique quant aux croyances sur des liens précédant notre vie actuelle et pourtant cette pensée ne cesse de revenir quand je suis auprès de lui.

Une nouvelle vie

25 août 2013 à 19h57

Une nouvelle vie s'ouvre. Une vie intérieure. Je m'aventure sur le chemin de la méditation.

Accomplissement

27 août 2013 à 22h01

Voir le résultat de son travail est souvent très satisfaisant. Peu importe ce que les autres penseront de ce qu'on a accompli, je suis fière du résultat. Pouvoir changer les choses, avoir le contrôle de son destin c'est à peu près ce que je ressens ces derniers temps.

Mes petits exploits sont minimes, mais ils prouvent que je peux changer les choses. Ma vie ne dépend pas que du hasard ou d'un destin défini au départ. Bien sûr je ne peux tout contrôler, mais je peux décider de certaines choses.

Je peux décider comment réagir face à certaines situations. Et à mes yeux il s'agit d'une grande liberté...

Energie

28 août 2013 à 22h16

Je ressens beaucoup d'énergie positive ces derniers temps. Je la sens autour de moi de manière presque constante. Elle m'accompagne...

De plus, comme dans le bouquin que je lis en ce moment, je ne veux plus vivre dans la peur. Je me rends compte que j'ai toujours peur: peur de ce que va penser l'autre si je dis ou fais ceci, peur de déranger, peur de blesser, peur de me montrer trop présente, etc. En fait j'ai peur d'exister???

Je devrais dire j'avais, je veux basculer dans la confiance.
J'existe et je vis. J'ai confiance en moi, en mes choix, en mes opinions, en la vie, en l'énergie...

J'aurai beaucoup de mécanismes de peur à désamorcer, mais je veux avoir confiance.
Rien que depuis trois jours, j'ai pu dire ce que je pensais à mon patron (de qui j'ai très peur d'habitude), j'ai pu accomplir une tâche qui me semblait impossible.

J'ai confiance
merci la vie

La rentrée et la peur reprend le dessus

9 septembre 2013 à 21h33

Même si je n'ai plus l'âge d'aller en cours, la rentrée fait partie intégrante de ma vie. Mon emploi me force à suivre le système scolaire à la lettre. Je vais dire que l'année scolaire avait plutôt mal commencé. Un conseil de classe hyper frustrant et un refus catégorique de mes collègues à réintégrer un de mes élèves préférés, ça commençait assez mal.
Après une nuit blanche rongé par le remord de ne pas avoir assez défendu cet élève et une discussion avec Le Conducteur, j'ai tenté de profiter de mon dernier week-end de congé. La première semaine est toujours éprouvante, tant physiquement que moralement. Ma voix semble s'habituer à parler beaucoup et je tente de faire travailler les élèves plutôt que mes cordes vocales.

Mais l'événement d'aujourd'hui a tout changé. L'élève en question a été réinscrit ce matin dans l'école. Et en plus de ça, je suis sa prof principale. Par contre, je suis contente mais j'ai peur de l'être trop. Je lui avais promis un verre quand il serait inscrit, mais je n'ai pas pu. La barrière prof/élève doit être à nouveau instaurée après une pause d'un an. Même si quelque part j'aurais préféré lui offrir ce verre (de l'amitié, bien évidemment), j'ai eu peur des conséquences.

A nouveau, la peur m'assaillit sans relâche.

Comment peut-on vivre avec autant de peur et d'angoisse?

Après avoir eu un début de vie difficile, il me semble être dans une période clémente. Profitons-en pour donner place à la folie et à la joie...

Comme un mantra, le matin je devrais me répéter que je bascule dans la confiance.

Les fantômes de ma vie.

11 décembre 2013 à 22h16

Comme toujours à cette époque de l'année, les fantômes de mon passé refont surface. Aujourd'hui il m'a paru très clair pourquoi je travaille dans l'école de ma jeunesse. Ma vie s'est arrêté à cet endroit. J'avais déjà perdu mon innocence et ma virginité depuis longtemps et pourtant tout semble s'etre arrêté là sans que je puisse expliquer pourquoi. J'ai plein de souvenirs et ne suis définitivement plus la même, mais je n'arrive pas à tirer un trait. Des pages sont tournés mais j'attache encore beaucoup d'importance à cette épisode de ma vie. Un jour je partirai, un jour je laisserai tout ça derrière peut-être pour mieux y revenir dans un futur très lointain. Quelle est ma mission à cet endroit? Il y a quelque chose que je dois mais je ne sais pas quoi.

En plus de tout ça, j'ai l'impression étrange que mon père ne repose pas en paix. Il faudrait absolument que je lui écrive. Cette façon dont il me vient à l'esprit très souvent sans raison apparente est très bizarre. Je capte également des signes en rapport avec lui dans plein de situation différente. Une discussion avec Myriam, une marche seule, une discussion avec ma mère, ... Tous ses signes veulent-ils me dire quelque chose?
écoutez-moi, je n'ai jamais été sceptique mais aujourd'hui j'ai carrément basculé dans la foi. La foi de quoi c'est encore la question. La foi de l'univers, la foi de l'énergie...

Voyagera

2 janvier 2014 à 22h21

Aujourd'hui, beaucoup de choses se passent. L'idée que j'ai toujours eu de voyager me taraude. Je parle de voyage à long terme à la découverte d'autres pays et d'autres modes de vie, mais aussi à la découverte de soi. Jusqu'à maintenant, ce n était pas possible. Mais le Conducteur a raison, si je ne le fais pas maintenant je m'en voudrais toute ma vie. L'heure est venue d épargner et de réaliser ce rêve tant convoité depuis toutes ces années.

Mais mon grand ennemi refait surface. Il rôde autour de ma détermination pour mieux l'élimer: et si tu n'y arrive pas, tu seras malheureuse seule dans le monde, tu n'auras plus personne sur qui compter, et si tu dois vivre dans la pauvreté, et si tu ne veux plus jamais rentrer, et si ta mère tombait malade, et si, et si, et si...

Mais au revoir la peur, depuis quelques temps je bascule dans la confiance non sans quelques rechutes. Mais le fait est que tout est là... Tout se met en place. 2014 devient une année d épargne, de travail et d'organisation.
En 2015, je pars vers d'autres horizons tout en sachant que les choses importantes de ma vie seront toujours là pour m'accueillir. Je dis oui à la vie :-)

Jeu de société

4 janvier 2014 à 0h16

Pour une des premières fois de ma vie, j'ai gagné un jeu de société. Le jeu était simple et je pense avoir eu beaucoup de chances. Depuis quelques temps, je tente de lâcher prise. Petite, j'étais fort mauvaise perdante. L'envie de gagner passait le pas sur le fait de passer un bon moment. La famille du Conducteur joue régulièrement au jeu de société. J'ai appris à apprécier le partage d un bon moment et à le mettre à la première place. Tant pis si je perds. Ce lâcher prise plus un peu de loi de l'attraction a fait de moi la gagnante de la soirée.

Je peux en conclure une chose: l'important n' est pas de gagner. Ça ne change rien.

Hier, petite confrontation : La télépathie existe. Oui vous allez dire bien sûr. Mais pouvoir le faire est autre chose. J'ai expérimenté la chose et j'y suis arrivée non sans mal. Je suis sur le cul. Même si la télépathie n' est pas un but en soi, je vois que mes années de méditation et de développement personnel développent certaines capacités.

Mensonge quand tu nous tiens

17 mars 2015 à 23h09

Besoin de remettre de l'ordre dans ma tête et de raconter les événements sans rien cacher. Démêler ce bordel de mensonges qui s'accumulent librement comme si je n'avais plus le contrôle, comme si ce n'était pas moi qui mentais comme si j'étais une marionnette du mensonge. Tout ça devient lourd à digérer et à porter.
Je ne veux plus mentir mais je me sens prisonnière de ce tourbillon de mensonge. Je mens à tout le monde que ce soit par omission ou non.
Je veux être honnête au moins vis-à-vis de moi-même.

Tout a commencé avec l'annonce du Conducteur qu'il voulait que je le trompe. Au début je n'y ai pas cru. Je croyais que c'était un test, mais plus on en parlait plus l'idée commençait à faire son chemin dans ma tête. Pourquoi pas. Avoir les avantages du couple et les avantages du célibat, si ça n'est pas extraordinaire me disais-je. Je me suis tourné vers le Chef qui n'avait plus montré signe de vie. J'ai commencé doucement et lentement, mais plus le temps passait et plus nos longues discussions enflammées par message étaient frustrantes. Je n'avais que la tromperie imaginaire. Alors j'ai commencé à imaginer d'autres solutions qui pourraient pallier ce problème et rendre les choses plus concrètes. J'ai cherché des moyens mais qui ne me convenaient pas. Je repense à ce tout premier site que me répugnait. Puis j'ai trouvé un site plutôt correct et qui ne me donnait pas l'impression d'être un bout de viande dans l'étalage d'une boucherie. Plusieurs discussions avec des inconnus m'ont mené à plusieurs expériences notamment une rencontre dans un café sans que l'homme n'ose venir se présenter à moi ou une rencontre réelle avec un homme qui m'a touché les seins. J'ai mis le Conducteur au courant de ces faits et il n'a pas changé d'avis. Ensuite une rencontre virtuelle d'abord avec Gaspard, des échanges de mail et de messages qui pourraient se compter par milliers mais ce n'était pas ça. Donc je me suis rabattue sur le Chef. Il ne me rejette jamais mais ne me donne rien de concret et continue à me promettre de venir me voir sans le faire. Tous ces événements résumés ont quelques lignes se sont déroulés sur des semaines voir des mois de temps.
L'idée continuant de faire son chemin dans notre couple je suppose que je me suis montrée plus ouvertes à l'égard de certaines personnes. Organisant un voyage scolaire, j'ai donné mon numéro à l'Elève. Au début, nous échangions que des messages ponctuels en relation avec ce voyage mais la situation a évolué rapidement. Première chose que j'ai faite est l'appeler dans ma classe pour clarifier les choses. Je ne voulais pas que ce soit ambigu. Il est un élève et de ce fait rien ne pourrait se passer entre nous. Deux jours plus tard, il est venu dans mon local alors que j'avais une heure de pause. Il était censé être en classe mais cela ne semblait en rien l'affecter. J'ai donc réitéré le fait qu'il dépassait les bornes et pouvait me causer des ennuis. Borné et culotté il a réussi à me prendre dans ses bras. Alors que ma tête me disait clairement de le repousser (ce que j'ai fait) mon corps voulait manifestement autre chose. Je l'ai gardé pour moi mais j'étais confuse.
Après quelques temps de discussions, j'ai accepté de le voir en dehors de l'école mais il voulait absolument aller à l'hôtel. C'était hors de question... dans un premier temps. Dans l'idée de stopper cette situation qui devenait embarrassante je continuais à lui rappeler qui j'étais. Malgré notre petite différence d'âge je ne pouvais pas lui donner l'occasion de s'imaginer des choses.
En même temps, les frustrations de la première situation devenait palpable.
Et un jour j'ai craqué. Je suis allée à l'hôtel. Que pensais-je ce jour-là? Que j'allais l'arrêter et lui résister? Quelle bêtise...
J'y suis allée et nous avons fini par coucher ensemble. En sortant de là, j'étais comme sonnée. Je ne réalisais pas dans quel pétrin je m'étais fourrée. Premier instinct de survie je devais être sûre qu'il garderait ça pour lui aussi bien vis-à-vis de l'administration scolaire que de mes élèves. Les moments de stress qui ont suivi ont pullulé. Jamais je ne pensais ce genre de stress possible. Surtout qu'il n'était plus très disponible tout d'un coup et que je n'arrivais pas à jauger à quel point je pouvais lui faire confiance. Mais malgré ça la vie a repris son cours sans que j'en parle à personne.
Je porte cette horrible erreur en moi. J'ai du travailler sur moi-même pour accepter ce fait et je me bats chaque jour pour continuer à m'aimer.

Anesthésie

26 mars 2015 à 21h31

Toute cette histoire me pèse. Je ne l'oublie pas et chaque fois que c'est le cas qui réapparaît? Pendant quelques temps la vie a continué son cours même si pour moi tout avait changé.
Ensuite en proie à des problèmes financiers il m'a demandé de l'aide. Que faire? J'avais la possibilité de l'aider et je l'ai fait. 250 € y sont passés. Pendant cette semaine-là on était à la côte où pour une des rares fois de ma vie j'ai abusé de stupéfiant. J'ai fumé ce que je pouvais et pris ce que je pouvais. Je suis contre ce genre de choses normalement. Je trouve très lâche de s’anesthésier de cette façon. Et pourtant quelle soulagement de courte durée j'ai une vision pendant un des tripes, comme des flashs d'une possible ancienne vie de toxicomane. Quelle horreur!
Sauf que là c'est quelque chose qui me fait du bien...

Mensonge (2)

28 mars 2015 à 22h39

Même si en soi le Conducteur est d'accord pour que je le trompe certaines règles doivent être suivies. J'ai clairement ignoré ce fait. Une partie de moi a juste retenu la première partie de la phrase: Je peux le tromper. Donc je ne lui ai rien dit sur le fait que j'avais couché avec un élève. Le soir même je me suis remise à fumer. Les vieilles habitudes auto-destructrices reviennent en force. Au début je ne réalisais pas. Je faisais l'autruche il ne s'est rien passé. De plus, l'élève en question m'a nié tout un temps. Mais bon voyant que la vie reprenait son cours sans que l'élève en parle à qui que ce soit et sans que personne ne se rende compte du mal-aise, je commencé à bien intégrer ma faute. Ce qui me fait le plus peur est de décevoir mes autres élèves et mes collègues. Je pense qu'avec le Conducteur je pourrais arranger les bidons. Je commence à me demander si je suis une bonne prof. Même si l'élève en question est majeur et n'est mon cadet que de 5 ans, je suis censé être l'adulte et la prof. Je me suis laissé emporté par je ne sais quel désir.

Besoin de résumer mes mensonges afin de ne pas me perdre.

Donc j'en ai parlé qu'à ma meilleure amie et à une très très bonne collègue mais je n'ai pas pu tout sortir. J'ai simplement dit qu'on s'était embrassés. Elles savent qu'il s'agit d'un élève. Deux de mes amis savent que j'ai embrassé quelqu'un mais ils pensent qu'il s'agit du Chef.
Le Conducteur sait que j'ai embrassé quelqu'un mais pense qu'il s'agit d'un inconnu.

Je vais m'en sortir avec des demi-mensonges. Quelle mesquinerie n'est-ce pas?
Ne pas assumer ces actes et en même temps tenter de faire le bien autour de soi si ça ce n'est pas de l'hypocrisie... Parfois je me dégoûte et en même temps à quoi me sert de m'en vouloir autant. Si je veux me repentir, il faut que je dise toute la vérité surtout au Conducteur. Si je ne veux pas me repentir, est-ce que je mérite toute la haine que je m'afflige. Ce sentiment sourd et profond qui ne me lâche plus.


De plus, tous ces choses (sentiments, pensées, ...) ne m'ont pas empêché de recommencer. Mais c'est quoi mon problème?