Stop, erase, rewind, go ahead

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Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Pain; ... Dégout... rien à dire

23 octobre 2013 à 23h33

Ce n'est pas le fait que ce soit public qui me bloque.
Non. Cela me semble absurde.
Débile.

M'exprimer est devenu une pénitence.
Je n'arrive à en parler partiellement qu'à une personne, quelqu'un dont la gentillesse me rassure probablement et surtout que je m'étais déjà retourné vers cette personne auparavant.

Mais quelle importance ?
Qu'est ce que ça importe de savoir ça ?
Quel est le but d'écrire ceci ?

"Aller mieux" ou "Vider son sac" ? Certainement pas.

Certaines blessures sont trop profondes pour cicatriser.

Pourtant c'est moi qui ai fui. Je sentais les barbelés se resserrer autour de moi. Non.

Cette image est débile et incohérente. Je me force à ne pas effacer.
Pourquoi ? J'en sais rien, sans doute un rappel du début. Le début d'ici le "ne pas se censurer".

Cela aussi on s'en balance joyeusement.

...

Même de l'image que j'ai eu dans le train cette aprem.

... Non mais vraiment ... c'est inintéressant.

Mais si j'en parle...

Soit.

IL était tout pour moi. J'étais accroché péniblement à ma corniche sur ma falaise et je l'ai aperçu. Il était bien plus bas mais semblait avoir moins de mal. Je me suis reconnu en lui et il y a forcément eut une réciprocité. Un effet miroir qui nous omnibulait sans doute. Il m'a montré comment moins me fatiguer en escaladant et lorsque les pierres se sont effritées sous mes mains, il m'a rattrapé. Et on a grimpé ensemble. Puis un jour il a chuté super bas, manquant de se tuer.

Et j'ai sauté en espérant pouvoir me rattraper afin de me mettre à son niveau et l'aider, je l'ai soutenu, poussé devant moi et il a finit par arriver au sommet de la falaise. Là-haut un autre nous faisait parfois la conversation, nous soutenant parfois mais n'ayant pas de scrupules à nous laisser pour compte. Au départ ils m'ont encouragé mais ce fut bref et alors que je chutais un peu, ils ont fini par se lasser. Préférant faire une fête sans moi qui ne pouvait que les regarder sans pouvoir les atteindre. Lorsque je demandais une main pour m'aider, il n'y eut que des regards moqueurs. Limite ils me lancèrent des cailloux.

Et j'ai lâché prise.

L'eau en bas était froide et glaciale mais cela les faisait rire. Pour eux je manquais de volonté, de force, d'intelligence et bien d'autres.
IL oubliait que j'étais redescendu pour l'aider. Ils étaient content, ils étaient deux et moi seul. Je les ai un temps observé, assis sur un rocher en me disant qu'ils se souviendraient de moi. Il s'en souvinrent que pour me jeter des cailloux. Alors j'ai tourné les talons et je suis rentré dans un tunnel, tournant le dos à ceux qui avaient été mes plus proches amis.

Tournant le dos au seul être qui était comme mon jumeau.

Mais je n'ai pas l'impression d'avoir choisi.

Ils m'y ont poussé. Et je perçois encore leurs rires et leurs amusements.

"Je n'ai plus d'ami"

Et pourtant je sais que j'en ai... mais

Personne

Ne fera jamais cicatriser ça

J'en ai cependant marre que tout me les rappelle
Et de m'imaginer achever tout ça des dizaines de fois par jour

Espérons que je ne sois pas pris d'impulsivité un jour

Car je sais

Que c'est fini

A Jamais

Et que quelque chose en soi meurt quand un ami s'en va.

Je me retrouve comme un con dans ce tunnel, seul comme jamais.

Même si de ci de là je perçois des ombres "amicales".

Cependant

J'ai peur

D'être impulsif un jour

Bref

Aucune importance

Moins sombre

24 octobre 2013 à 18h59

Hier j'étais assez noir, ça arrive. Puis. Je me suis posé, j'ai lu des trucs à gauche et à droite et je me suis senti moins seul.

Moins seul à pas piger ce que je fiche là. Je m'étais dévoué à mes amis, l'amitié a toujours été sacrée à mes yeux.
Mon enfance à été bercée de livres dont les héros étaient des amis qui faisaient tout pour leurs amis, les films pareils. Bref. Cet idéal, irréaliste bien souvent, je veux le garder.

Quant à l'impulsivité. Je ne suis pas égoïste et... pas trop pessimiste non plus en fait. Juste que j'suis terriblement attristé, blessé en fait. Même pas. Lacéré, écorché, morcelé. Bref je sais pas mais ça me dégoûte et pour moi c'est un cauchemar. Mais non. C'est la vie.

Et je dois apprendre à avancer SEUL dans le tunnel, à penser SEUL, à vivre SEUL.
S'pas toujours négatif, non...ça m'apprend à utiliser mes ressources, à être libre etc mais je ne peux cesser de penser
"Et s'ils étaient là et si et si et si"... Bah...C'est pas le cas, ça sera pas le cas. Point.

Mais je ne peux pas encore l'accepter.
Pas encore.

Alors oui j'ai souvent des pensées noires.

Mais l'espace de 2h j'ai bien vu que je pouvais les chasser.
Enseigner. Ouais c'est p-e fait pour moi.
Si je peux apprendre des choses aux enfants, les protéger à ma façon.

Alors le jour où je mourrai je pourrai me dire que j'ai apporté mon grain de sel.

.....
N'empêche ça me hante bordel ça me hante

So

28 octobre 2013 à 14h57

J'ai juste envie de crever.

Je sais qu'ils ne me souhaiteront plus mon annif.
Alors que pour le sien j'étais pas invité et ils étaient ensemble.
T'façon cette année on fait rien.

Si j'avais pas si peur j'me serait foutu en l'air.
Si j'étais égoiste aussi, ce qui n'est pas mon cas.

In fact

4 novembre 2013 à 0h38

Il était mon Raistlin et j'étais son Caramon.
Y a pas à réfléchir plus ou à chercher plus loin.
Ce livre c'est nous. J'ai juste ouvert au hasard le dernier et je suis tombé sur ce passage.
Ces livres sont magiques. C'est notre histoire et... forcément.
Elle finit "mal" aussi.

On est juste comme Raist' et Caramon. Et je dois faire comme Caramon doit faire, laisser partir, accepter de vivre de mon côté. Bref. Mais ça j'en ai bien du mal comme Caramon même si contrairement à lui c'est moi qui ai pris le pas... quoique je me suis senti forcé.

Bref comme Caramon c'est une période sombre à surmonter.
Raist' a fait son choix.

Puis il est pas seul.

...

Moi non plus

Mais j'ai perdu Raist

Persévérer.

11 novembre 2013 à 1h47

Rien.
Rien n'y fait.
Seul réconfort "reste les samedi".
La semaine est mon salut avec les cours et les autres, ça occupe et libère mais surtout ça occupe.
Bien sûr j'y pense quand même mais moins.
De plus j'ai repris les scouts today, super journée d'ailleurs..., les dimanches seront aussi occupés.
Et les semaines de relâche j'irai chez mon père.

Et...(ça changera quoi ?)

Et...(ça apporte quoi ?)

Rien.

A part me faire tenir. Je me nourris du bruit des foules qui m'entourent, cela n'a jamais été aussi vrai.

Rien.

Ils ne m'apportaient rien, sur la fin je veux dire.
Je ne devrais pas les regretter.
Ils ont été horrible.

Mais rien n'y fait.

Je suis perdu.

Et personne ne peut me sauver.

... sauf qu'il me reste cet espoir. Mais que j'ai peur. Je ne peux plus chuter, la prochaine sera mortelle.

Mais de toute façon.

Quand on a touché le fond soit on meurt soit on se relève.

Or je ne suis pas mort.

Reste donc à se relever.