Il y a une différence entre vivre et exister.

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Toute histoire a un début.

15 janvier 2014 à 18h00

Cher Journal,

Je ne sais même pas si je dois t’appeler Journal, ou alors si je dois t'appeler tout simplement. Je ne sais même pas pourquoi je te tutoie d'ailleurs. Mais je dois le faire. Puisque tout le monde le fait. Et je suis comme tout le monde. Comme chaque personne qui vit sur cette Terre.

Quelqu'un a un jour dit :
« N'oubliez pas que le journal est une vraie personne et non une créature sans vie. »

Est-ce que je dois les croire? Est-ce que je dois ne serais-ce qu'une seule fois les croire? Le ou les croire, peu m'importe. Parce que je ne te connais pas. Puisque tu ne parles pas. Tu ne fais que ressassez les épreuves de ma vie, les meilleurs comme les plus mauvais, ou alors les journées banales comme les journées les plus intéressantes. Le pourquoi du comment je me sens tel jours, le pourquoi du comment je dois débattre sur une personne et t'expliquer mes malheurs. Mais je ne suis pas là pour te raconter les mauvaises choses. Je ne suis pas là pour te les raconter car je ne veux pas que, quand je reviendrais vers toi un jour où je repenserais à toi après t'avoir oublier quelque temps, je repense aux mauvaises choses. Ces choses qui m'ont fait sentir comme une moins que rien. Mais parfois, les mauvaises choses sont faites pour être écrites pour au final, bien les prendre. Mais je pense que je dois les croire. C'est plus fort que moi.

« N'écrivez pas de mensonge. Écrivez toujours la vérité. Ce journal sera toujours à votre écoute, n'oubliera jamais rien, ne vous jugera jamais et ne révélera jamais vos secrets. Ne vous inquiétez donc pas sur le fait d'écrire la vérité. »

Je ne sais pas si je dois me référer à ce que cette personne a dit. Mais une des choses que je suis sûre et certaines, c'est que tu seras toujours à mon écoute. Je ne pourrais pas douter de ça. Ni du fait que tu oublierais certaines choses et que je tu me jugerais. Je sais que tout ça est improbable. Mais j'ai bien peur qu'un jour, tu sois contraint de raconter ce que je t'ai confié. Et saches que je ne t'en voudrais pas. Car au final, j'ai envie de te faire confiance.

Saches que je reviendrais te voir. Je n'oublierais pas.



- Une fille comme les autres.

"Sorry, but, I don't really care about you.."

16 janvier 2014 à 18h48

Cher Journal,

J'ai longuement pensé à toi hier soir, mais il est vraiment que je t'avais oublié aujourd'hui. Peut-être parce que tu es finalement considéré comme une personne. Qu'on oubli dès qu'on rencontre, à qui on parle, puis... plus rien. Le néan. Comme si rien n'avait été commencé. Mais à vrai dire, j'ai repensé à toi. Et puis je me suis dis pourquoi ne pas venir te parler?

Tu sais, Journal, j'aime pas vraiment ton nom. Parce que je trouve que Journal, c'est pas joli. Tu verras jamais quelqu'un s'appeler Journal, dans la vie. Et bien, à part un journal. Bref, ce n'est pas de ça dont je veut te parler. J'aimerais te parler d'un garçon. Tu vas me dire que c'est normal puisque je suis une fille, et machin et tout le refrain. Mais non, je ne veux pas te parler de l'amour. Enfin, entre autre.

Donc, j'ai rencontré un garçon en décembre 2013. Je l'ai rencontré sur un site internet. Parce que tu sais, Journal, je n'ai vraiment pas confiance en moi et je n'ai jamais vraiment eu de chance avec les garçons. Pas du tout. Il s'appelle T. Du moins, je l'appelle T. Depuis quelques temps, je parle avec T. C'est vrai, au début, j'avais quelque chose qui me faisait sourire. J'avais sans cesse envie de lui parler. Sans cesse. Mais depuis quelque temps, je me lasse. C'est vrai, j'ai tendance à me lasser vite. Et bon, je vais être vulgaire mais.. il me saoule. Et je ne sais pas comment le virer de ma vie. Je ne veux plus de lui. Parce que tu sais, il y a un garçon qui me hante. Mais ça, je t'en parlerais plus tard. Gardons en. Il y a peut-être quelque chose d’intéressant à savoir. N'est-ce pas, Journal? ;)

A plus tard.

- Une fille comme les autres.

Parfois, ce n'est qu'en perdant ce que l'on aime qu'on s'aperçoit à quel point on l'aimait.

17 janvier 2014 à 18h15

Cher Journal,

Aujourd'hui a été une journée des plus banales. Un peu comme chaque journées de ma vie banale. Puisque je suis banale. Alors j'ai cherché des choses à te dire. Des choses à te raconter. C'est vrai il ne s'est rien passé d'extraordinaire. Mais je vais te faire part de quelques petits trucs quand même.

Je voudrais te parler de T. Tu sais, celui dont je t'ai parlé hier soir? Je ne savais pas comment lui dire de me laisser. Mais j'ai trouvé les mots. Il m'a fait de la peine mais il fallait que je le fasse. Je m'excuse auprès de lui, mais le problème, c'est que quand je sais qu'une personne n'est pas faite pour entrer dans ma vie, je le vois de suite. Et je ne peux pas faire semblant. Je ne peux pas continuer.

" L'amour c'est toujours la même chose. Vous rencontrez quelqu'un, vous apprenez à le connaitre, à l'apprécier. Puis vous tomber amoureuse. Vous ne voyez plus que lui, vous ne pensez plus qu'à lui. Il vous manque constamment. Puis un jour, vous apprenez quelque chose qui vous fait ouvrir les yeux. Et là, vous tombez plus bas que terre. Vous mettez des mois en vous en remettre, à retrouver confiance en vous, à arrêtez de pleurer tous les soirs dans votre lit. Puis au fil du temps, vous retrouvez le sourire, mais la douleur de la trahison est toujours là, quelque part dans votre cœur. "

Tu sais, Journal, je pense que cette citation est tellement vraie qu'elle m'effraie. Parce que cette citation s'applique à tellement de gens que j'ai l'impression que personne ne vit son histoire. J'ai l'impression qu'on est tous des copies des uns et des autres. Que chaque choses se ressemblent et que nous vivons les mêmes choses. Et ça me fait peur. J'aimerais te parler d'un garçon. J'aimerais te parler de ce garçon qui me hante. Mais je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à débattre sur lui. Expliquer des choses. Je n'y arrive pas.

Mais ne t'en fais pas, je t'en parlerais. Et puis ,Journal, même si toi tu n'es là que depuis 2 jours, je te remercie de m'écouter. Parce que je ne peux pas me confier à quelqu'un sans saouler la personne. Et je sais que même si toi, je te saoules, tu ne me le diras pas.

A bientôt.

- Une fille comme les autres.

Douleur attroce.

9 mars 2014 à 22h14

Cher Journal,

Je ne t'ai pas écris depuis plus d'un mois mais il fallait que les choses se tassent et que ma vie continue comme elle avait entreprit. J'ai du faire des changements radicaux. J'avais comme projet de changer de lycée pour partir dans une autre formation, puis un de mes rêves m'est tombé dessus. Partir à Londres. Londres sous les décorations de Noël. Londres avec ses amis. Visiter Londres. Londres avec ses MEILLEURS amis. Londres pendant une semaine complète. Londres, tout court.

Journal, il a toujours quelque chose de mauvais à dire. Toujours. Je me suis fais du mal. Physiquement autant que mentalement. J'ai l'impression de tomber dans ce cercle vicieux qu'est la maladie. La maladie. Celle qui s'enroule autour de toi, qui t'enferment pour au final, te faire du mal. Ce mot, maladie, me fait peur. Et pourtant, ce que je fais me donne l'impression qu'au final, je serais bien et que j'aurais un mérite. Mais pourrais-je me faire sortir de cette attroce maladie? Je ne sais pas Journal, j'ai peur.

Help me. Aidez moi.

Plus tard.

5 novembre 2015 à 18h49

Je vais bien Journal. Je vais bien.